identité : Frank Longbottom. Né de l’union de deux anciennes familles de sorciers européennes, ses parents n’avaient pas le même goût du faste et du pompeux que la plupart des sang-purs. Pas besoin de porter le nom d’un empereur romain ou d’une étoile pour se distinguer. âge & naissance : Frank a vu le jour à Barcelone, le 3 septembre 1954. Sa mère avait décidé de le mettre au monde dans son foyer ancestral, et personne ne put la faire changer d’avis, pas même les Médicomages qui voyaient d’un très mauvais œil un tel voyage à neuf mois de grossesse. De tout temps, la volonté d’Augusta Longbottom a fait office de loi. origine & nationalité : Si les racines de sa mère sont ancrées en Espagne, la famille de son père est éparpillée entre l’Irlande du Nord et l’Angleterre. Frank quant à lui est britannique. statut de sang : sang-pur depuis des générations. Sa mère s’accroche encore à quelques anciennes traditions mais dans l’ensemble, il n’a pas été élevé dans l’idée d’une quelconque suprématie et ne fait pas cas de ce genre de choses. Plus les années passent, plus les réflexions sur la pureté de son sang le font grincer des dents. études : Frank a foulé les pierres de l’immense Poudlard, comme ses ancêtres avant lui. Il fut réparti à Gryffondor sans une once d’hésitation, le choixpeau s’étant à peine posé sur sa tête avant de clamer son verdict. emploi & finances : ʛʛʛʛʛʛ, les héritages se sont accumulés dans les coffres de Gringotts, mais ils dorment là-bas sans que ni Frank ni Alice n’aient envie d’y toucher. Ils gagnent chacun leur vie en tant qu’Auror et cela leur suffit. Leur train de vie est confortable, sans extravagance. Quand la guerre sera terminée, Frank s’est promis d’offrir un beau voyage à sa femme et à son fils, loin de l’Angleterre – mais ce beau rêve semble reculer davantage chaque jour, inaccessible. statut civil : marié à sa belle Alice, la femme de sa vie, depuis bientôt huit ans. Il ne se verrait plus vivre sans elle et peine à croire qu’il a failli épouser une autre femme, à une époque qui semble déjà lointaine. orientation sexuelle : hétérosexuel et parfaitement aveugle aux charmes des autres femmes que celle auprès de qui il se réveille chaque matin. baguette magique : il s’agit d’une baguette en bois de frêne dont le cœur recèle un ventricule de dragon. D’une longueur de 28 cm, elle est inflexible comme peut souvent l’être son propriétaire, et démontre sa puissance dans les sorts d’attaque. C’est la troisième baguette qu’il écluse, les deux précédentes ayant bravement péri dans des attaques de Mangemorts. particularité magique : Occlumens doué, il a développé son occlumancie il y a quelques années, mais sa maîtrise est devenue une obsession depuis peu. L’esprit fermé aux assauts des mages noirs, il se sent plus en sécurité – mais il perd peu à peu la capacité à abaisser ses barrières, et se coupe du monde aussi efficacement qu’il se coupe des Mangemorts. origines de l'avatar : irish, english.

Que pense ton personnage de la situation actuelle ?
De tous temps, il y a eu des hommes cherchant à prendre le pouvoir et à écraser les plus faibles, et Frank a choisi d’être Auror pour se mettre en travers du chemin de ces personnes-là. La montée en puissance des fanatiques de Voldemort n’a fait que renforcer sa volonté de donner toute son énergie dans ce combat. Il a rejoint l’Ordre du Phénix pour faire plus que ce que son métier lui permet, en s’autorisant des actions qui n’entrent dans le cadre légal du Ministère. Mais le Ministère n’est plus aussi solide qu’avant, la corruption gagne et les mentalités changent. Les forces semblent de moins en moins équitables, d’autant plus avec la mort récente de Dumbledore. Frank est déterminé à tout faire pour rétablir l’ordre. Quoi qu’il lui en coûte.

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Enfance – 1954-1965
Un jour, papa était là.
Le lendemain, papa n’était plus là.
Et Frank, âgé de deux ans, ne réalisa pas que quelque chose de brutal venait de bouleverser sa petite famille. Enfant unique, enfant heureux, il fut élevé par sa mère et ne manqua de rien. Dans leur manoir en campagne londonienne, Augusta Longbottom gérait absolument tout et Frank ne devina pas l’immense douleur qui se cachait derrière sa façade de femme inébranlable.

Il avait six ans quand sa mère commença à évoquer ce qui était arrivé à son père. D’abord à mots voilés, de ceux qu’on utilise pour protéger les enfants sans toutefois leur cacher la vérité. Puis petit à petit avec des termes qui donnèrent forme à de sinistres images, prêtes à le hanter pour les années à venir. Frank aurait préféré tout ignorer de ce père qui ne lui manquait pas vraiment, mais Augusta ne l’entendait pas de cette oreille. Elle comptait bien lui rendre hommage et cela passait par la vérité.

Dorian Longbottom avait été tué en s’interposant après qu’un sorcier ait tenté de s’en prendre à un moldu. Un simple fait divers, une mort injuste pour en éviter une autre. Une ruelle sombre, des cris, un éclair de lumière. La scène était posée dans l’esprit de Frank pour ne plus jamais en sortir.

Poudlard – 1965-1972
Le Choixpeau clama un tonitruant Gryffondor ! à peine posé sur sa tête, et Frank sentit son cœur exploser de joie. La même maison que son père ! Cette première nuit, juste avant d’aller se coucher, il confia son enthousiasme à Jack, son crapaud. Son cœur se serrait un peu d’avoir laissé sa mère seule au manoir, mais une nouvelle aventure s’ouvrait devant lui et il avait hâte de la découvrir.

Sa scolarité fut brillante, quoique mouvementée. Frank était un garçon turbulent qui aimait tester les limites de la patience de ses professeurs ; de nombreuses heures de retenue n’y firent rien. Pourtant on l’aimait bien, il était populaire autant chez les élèves que chez les professeurs. Doué en sortilèges, il se révéla pour de bon lors des premières leçons de Défense Contre les Forces du Mal. Cette matière le passionna dès les premières heures et il n’eut de cesse de s’améliorer. Il découvrit réellement le métier d’Auror en feuilletant son manuel, et décréta immédiatement qu’il serait Auror ou rien. Pourtant assez médiocre en potions, il redoubla d’efforts pour s’améliorer – ils n’acceptaient que les meilleurs au Ministère, et il serait le meilleur. S’il devint le premier de sa promotion en DFCM, en métamorphose et en sortilèges, il n’obtint que de justesse sa mention E en potions lors des examens finaux. Mais peu lui importait : il avait réussi.

Durant ses années à Poudlard, Frank testa à peu près tous les clubs de l’école, hormis peut-être la chorale qui ne l’intéressait pas. C’est le club de duel qui retint pleinement son attention – et on ne compta plus les duels clandestins qu’il organisa avec les téméraires qui ne s’étaient pas encore frottés à lui. Il lui vint également l’idée saugrenue qu’apprendre à cuisiner avec les elfes de maison pourrait l’aider en potion, et il tenta de monter un club de cuisine lors de sa septième année. L’idée n’aboutit pas, mais ses fréquentes visites aux cuisines lui permirent de rencontrer Cecilia. La première fois qu’il la vit, elle avait les mains plongées dans la farine et riait avec les elfes en leur enseignant avec force gestes la recette de pâte à pizza de sa grand-mère. Cette vision le charma aussitôt. Il sacrifia un nombre indécent d’heures de révision pour les passer avec elle, à flâner au bord du lac, au point qu’il reçu une Beuglante de sa mère quand ses notes commencèrent à en pâtir. La lettre éclata dans la Grande Salle et il prit le parti d’en rire avec ses camarades, mais il se remit néanmoins au travail dès le lendemain, fit remonter ses notes et continua de fréquenter sa belle italienne, au grand mécontentement de sa mère.

1975
C’est peu avant ses vingt-et-un ans qu’il obtint le badge tant convoité d’Auror, après trois ans de formation intensive. Major de promotion, grisé par sa réussite, il mit un genou à terre devant Cecilia et la demanda en mariage. Il avait de l’enthousiasme à revendre, et surtout un sentiment d’urgence qui lui étreignait la poitrine à présent que la dangerosité de son métier lui apparaissait pleinement. Cecilia pleura et l’embrassa, sa mère émit quelques objections de principe mais ne s’opposa pas fermement à leur union. Quoi qu’elle en pense, elle respectait sa décision. Les préparatifs du mariage furent lancés.

Quelques mois plus tard, on lui collait une apprentie Auror dans les pattes. A sa grande contrariété, il allait devoir se coltiner Alice Prewett pour les mois à venir, et veiller à sa sécurité en plus de la sienne propre. Lui qui ne faisait confiance qu’à ses propres aptitudes pour se sortir des situations dangereuses et qui ne travaillait jamais mieux qu’en solo, allait devoir apprendre à faire avec cette nouvelle venue. De fait, il trouva agaçant que leur premier entraînement en duo se déroule sans anicroche. Alice était vive et douée, et au fil des semaines, elle ne cessa de le confondre par son aptitude à s’adapter à tous les obstacles qu’il mettait volontairement sur son chemin. A son corps défendant, ils devinrent une paire efficace. A force d’entraînement, chacun pouvait anticiper les actions de l’autre et s’adapter au besoin, ils n’avaient plus besoin de parler pour se comprendre quand les sortilèges pleuvaient. Frank dû bien reconnaître qu’il aimait travailler avec elle.

Un changement subtil s’opéra à son insu, un soir de décembre. Ils poursuivaient des Mangemorts après une attaque et Alice démontra une nouvelle fois ses réflexes en l’écartant juste à temps pour lui éviter de se retrouver décapité par un sortilège. Tout à sa traque, il n’y prêta pas attention, la laissa assurer ses arrières comme elle le faisait toujours. Jusqu’à ce qu’une plainte le fasse se retourner, le cœur battant. Alice avait été blessée et il n’avait pas su la protéger. Et le Mangemort qu’ils avaient mis tant de temps à coincer était toujours à sa portée, après des mois de traque laborieuse … Frank le laissa s’échapper. A la place il s’accroupit auprès d’Alice pour s’assurer qu’elle allait bien, le cœur rongé par la culpabilité, par l’inquiétude et la colère de ne pas avoir été à la hauteur. Ce soir-là, elle lui assura qu’elle serait toujours là pour le protéger, comme si c’était lui qui en avait besoin. Leurs mains s’effleurèrent, il tomba dans l’abîme de ses yeux et fut troublé de ce qu’il y trouva. Au fond de lui, il se fit la promesse de ne plus jamais refaire la même erreur. Il ne la laisserait plus tomber, quoi qu’il advienne.

1976 – 1977
Frank n’arrivait plus à regarder Cecilia en face. Toutes ces heures passées avec Alice lui semblaient être une trahison pour la femme qu’il aimait, pourtant il ne parvenait pas à y mettre un terme. Il aurait été facile de demander à Scrimgeour de lui attribuer un autre partenaire, il l’envisagea sérieusement à plusieurs reprises. Il n’y arriva pas. Il le savait, pourtant : il devait s’échapper du regard d’Alice, se soustraire à ses sourires complices quand ils se retrouvaient, et surtout écraser ce manque qui enflait en lui dès qu’il ne la voyait plus. Il aimait être avec elle, il connaissait ses postures et ses manies, il attendait avec impatience le retour au travail pour la retrouver … Il se détestait. Il organisa un week-end en amoureux avec Cecilia, loin de Londres, pour renouer pleinement avec elle et lui accorder toutes ses pensées. Mais il cru devenir fou quand il se surprit à chercher le visage d’Alice dans la foule d’Edimbourg, ses doigts pourtant entrelacés avec ceux de sa fiancée. Miné par le chagrin et la culpabilité, il quitta Cecilia le dimanche soir, en revenant dans leur appartement. Il devait être honnête avec lui-même et avec elle : il ne pouvait continuer ainsi.

Quand la douleur de la rupture commença à s’estomper, il autorisa ses sentiments pour Alice à s’épanouir librement. Il y eu d’abord des moments seuls dans le bureau, puis un verre après le travail, enfin une soirée au cinéma moldu. Ils passèrent de plus en plus de temps ensemble en-dehors du Ministère, profitant chacun l’un de l’autre. Ils se laissèrent le temps, mais il y avait comme une évidence dans la façon dont ils se regardaient, se souriaient. Ils s’embrassèrent, enfin. Et ne se lâchèrent plus jamais.

1978 – 1980
Frank emmena Alice en Espagne pour lui présenter ses grands-parents, et profita d’un moment seul à seule pour la demander en mariage. Il n’avait jamais aimé quelqu’un comme il l’aimait elle, son cœur n’avait jamais battu aussi fort pour quiconque auparavant. Il lui semblait que chaque jour elle lui apprenait une nouvelle façon de l’aimer, et leur mariage renforça encore son sentiment d’avoir trouvé la moitié de son âme.

Leur bonheur redoubla quand Alice tomba enceinte et donna naissance à leur fils Neville, le 30 juillet 1980. Frank accepta pour la toute première fois de prendre du temps hors du Ministère pour profiter pleinement de son fils, et revenir au travail après ces quelques semaines lui parut difficile. Il ne voulait manquer aucun instant avec Neville – mais les Mangemorts semblaient toujours plus nombreux et le Bureau avait besoin de lui.

1981
Les cousins d’Alice, Gideon et Fabian Prewett, furent assassinés par des Mangemorts. Fortement secoué, le couple prit la décision de rejoindre l’Ordre du Phénix pour essayer d’agir davantage. Ils mirent de plus en plus souvent Augusta à contribution pour garder Neville, tandis qu’ils risquaient leur vie pour espérer rendre le monde meilleur. Si l’inquiétude voilait le regard de sa mère, Frank la savait également très fière d’eux. Elle n’émit jamais la moindre objection à leur engagement toujours plus soutenu.


Septembre-Octobre 1985
Depuis l’attaque, Frank a perfectionné son Occlumancie et se retranche de plus en plus dans ses propres pensées. Au sein de l’Ordre, la mort de Dumbledore a ébranlé des convictions et un sentiment de désespoir monte, mais il y est imperméable. Volontaire pour toutes les missions, il prend de plus en plus de risques – souvent sans en parler à Alice. Leur dynamique est toujours aussi efficace sur le terrain, mais dès qu’ils se retrouvent seuls, il ne parvient plus à s’ouvrir à elle comme il le faisait par le passé. Son esprit est gangréné de sombres pensées qu’il ne peut partager, pas même avec elle.

mischief managed.

oh, mais je le reconnais, c'est Batman     t'inquiète, on va tous les envoyer à Arkham, mon bichon   plus sérieusement, j'ai le cœur brisé pour l'histoire de Frank, il est tellement bien construit, et j'ai si hâte de suivre son évolution en rp, je sens que ça va faire mal et être plein de feels       tu connais le chemin, va vite t'amuser  

Tu es maintenant prêt.e à t'épanouir à nos côtés ! Nous te suggérons de commencer par aller vérifier les registres, afin de t'assurer que tout est bien en ordre — puis tu es libre de t'amuser ! N'oublie pas qu'en cas de besoin, tu peux toujours contacter @sirius black, @cordelia nott, @walden macnair ou encore l'un des membres du staff qui nous aident en ce moment. Et si tu as quelques idées pour alimenter La Gazette du Sorcier, n'hésite pas non plus à les contacter. Bon jeu parmi nous.  

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