identité : né au sein des Scamander, famille bien connue de la communauté sorcière, notamment pour les écrits de son père. C’est sa mère qui a tenu à le nommer, Kelsier, comme un de ses oncles aux Etats-Unis. âge & naissance : il a vu le jour à Londres, le 10 juillet 1938. Les mois et les années filent, impitoyables, depuis maintenant 45 ans. origine & nationalité :les Scamander sont anglais depuis de nombreuses générations, et Kelsier ne déroge pas à la règle. statut de sang : sang-mêlé par sa mère, dont le sang neuf a dilué quelque peu la pureté des Scamander, ce dont ils font bien peu de cas. Tant de choses peuvent faire la grandeur d’un homme, sans que l’ascendance ne soit en rien responsable. études : il a étudié à Poudlard, et c’est sans hésitation que le Choixpeau l’a envoyé à Serdaigle, où il a suivi une scolarité passionnante. Il serait resté étudiant toute sa vie s’il l’avait pu, mais il a bien fallu quitter le château et se lancer dans la vie réelle. emploi & finances : ʛʛʛʛʛʛ. Concepteur de balais magiques à son propre compte, il travaille principalement pour la marque Nimbus. Il a déposé au cours des années plusieurs brevets sur des améliorations en termes de sécurité et de performances qui lui ont permis de se constituer une fortune non négligeable. Il a repris son activité il y a peu, après une longue période de pause. statut civil : Divorcé depuis plus d’un an, il ne s’est toujours pas habitué à l’absence d’anneau à son annulaire. Un vide dans son existence qui lui pèse au quotidien, dont il se sent totalement responsable. orientation sexuelle : ses préférences vont aux femmes, et pour une en particulier qui lui manque toujours cruellement. baguette magique : bois de mélèze, contenant un crin de licorne. Elle est assez longue et particulièrement rigide. particularité magique : aucune. origines de l'avatar : Irlande, Pologne.

Que pense ton personnage de la situation actuelle ?
La folie s’est emparée des sorciers. Kelsier reste absolument incapable de comprendre ce qui peut pousser des hommes et des femmes à se battre pour placer une caste de sorciers au-dessus des autres. Et surtout, il ne comprend pas qu’ils puissent tuer de parfaits innocents pour parvenir à leurs fins. S’il s’est toujours senti étranger aux questions qui secouent le monde sorcier depuis plusieurs années, la mort de sa fille l’a d’autant plus convaincu qu’il ne pouvait y être associé. La violence lui fait horreur, et même s’il peut comprendre que certains veuillent répliquer avec les mêmes armes que les Mangemorts, il ne cautionne pas leurs actions. Chaque mort appelle d’autres morts, et le cercle vicieux n’a plus de fin. Il aimerait se boucher les yeux et les oreilles, ne plus voir l’accumulation de victimes. Il craint que leur civilisation ne s’effondre, et il observe la chute avec une fatalité morbide.

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Créatures Dans la valise de son père, il y avait des choses incroyables. Des créatures merveilleuses, des panoramas à couper le souffle, de quoi se cacher et s’amuser pendant des heures. Jusqu’à un malheureux accident avec un éruptif, un traumatisme pour le petit garçon – et d’un coup, la valise devint une source de terreur. Pour un Scamander, ça ne se faisait pas d’avoir peur des animaux, pourtant il fallut bien se rendre à l’évidence. Kelsier était terrifié par toutes les créatures, petites ou grosses, que son père étudiait sans relâche.
Hernán Cela valut aussi pour ce garçon que Newton ramena un jour. Un nouveau petit frère. La nouvelle était déjà assez difficile à digérer comme ça, ils étaient déjà trois garçons à la maison à se battre pour les faveurs de leurs parents et n’avaient pas besoin d’être quatre. Mais cet enfant n’était pas juste un frère adoptif sorti de nulle part, c’était surtout un loup-garou. Une nouvelle créature, bien plus dangereuse que les autres. Kelsier rejeta ce frère de toutes ses forces, et mis de très longues années avant de surmonter ses peurs. Finalement, et contre toutes attentes, ce fut Hernán lui-même qui permis à Kelsier de faire la paix avec ses démons.
Serdaigle S’il n’a pas hérité de son père son amour pour les créatures, il a tout de même hérité de lui sa curiosité et sa soif de découvertes. Ce furent les sortilèges, la métamorphose et la botanique qui l’attirèrent plus que toutes les autres matières, et ses années à Poudlard filèrent bien trop vite à son goût tant il se plut aux études. Il n’avait pas eu le temps de dévorer la totalité des livres dédiés à ses matières préférées, et encore moins de faire toutes les expériences qu’il avait imaginées. Il fut diplômé avec les honneurs, et dut quitter le château la mort dans l’âme.
Vocation Son ambition première était de revenir au plus vite à Poudlard pour y enseigner, d’une façon ou d’une autre. Mais l’école n’acceptant pas les sorciers aussi jeunes et inexpérimentés comme professeurs, il se lança au hasard dans diverses voies pour acquérir de l’expérience. Il étudia d’abord la culture des arbres destinés aux baguettes magiques, puis la fabrication des baguettes en elle-même. Mais la rigidité de son instructeur, qui n’acceptait aucune sorte d’innovation dans son métier séculaire, finit par le décourager, et il mit fin à sa formation avant d’en voir le bout. C’est par pur ennui – et esprit de rébellion – qu’il se lança dans la fabrication d’un balai, afin de se prouver que ses idées n’étaient pas aussi folles que son ancien instructeur n’avait cessé de lui répéter. Cette première création fut loin d’être un succès, mais Kelsier se prit au jeu. Le travail du bois l’apaisait, et l’ajout des sortilèges de protection par la suite était un challenge sans cesse renouvelé. Après quelques essais plus ou moins fructueux, il se fit embaucher dans la société Nimbus, où il put laisser libre cours à sa créativité. Leur collaboration dura plusieurs années, durant lesquelles il créa certaines de leurs meilleures ventes. Mais les exigences de productivité de la marque devenant de plus en plus intenses, il finit par démissionner. Sa réputation étant déjà bien installée, il créa son propre atelier et se mit à son compte. Nimbus resta son principal client, notamment pour les balais de course. Pour les modèles plus familiaux, il prit plaisir à travailler avec d’autres marques plus abordables.
Evalyn Il cherchait quelqu’un pour tester ses créations, elle avait besoin d’argent pour arrondir ses fins de mois. Elle devint son meilleur atout, toujours le mot juste pour trouver ce qui clochait, toujours prête à le suivre dans ses folies créatrices. La voir voler était son plus grand bonheur, il n’aurait inventé ses balais que pour elle, pour qu’elle reste toujours à ses côtés. Il la demanda en mariage trop vite, elle accepta encore plus vite. Ils étaient jeunes et amoureux, rien d’autre n’avait d’importance.
Famille Ils eurent trois enfants, Mavis, Lucy et Colin. Leur famille était tout son univers, il jouait au papa poule avec un bonheur évident tandis qu’elle raflait les récompenses dans les championnats de Quidditch. Il ne voyait aucun mal à délaisser son propre travail pour élever les petits, et laisser à Eva toute liberté pour poursuivre sa brillante carrière. La seule ombre au tableau vint bien plus tard, quand Mavis entra dans cette période de fébrilité propre à tous les enfants de son âge juste avant qu’ils ne développent leurs pouvoirs magiques. Malgré tous leurs encouragements, elle ne parvint pas à créer la moindre étincelle de magie. Elle ne put que se résoudre à la terrible nouvelle, et voir ensuite son frère et sa sœur partir pour Poudlard alors qu’elle-même en était privée.
Politique Il ne voulait pas s’impliquer dans les arcanes du pouvoir, mais il prit position à plusieurs reprises dans divers médias et des rumeurs commencèrent à enfler. On le voyait déjà prendre une place au Ministère, ce qu’il trouvait ridicule. Mais il ne pouvait refuser l’opportunité d’être écouté sur les sujets qui lui tenaient à cœur. Une meilleure intégration des cracmols dans la société, des infrastructures pour leur rendre le monde magique plus accessible, et pourquoi pas faire de même avec les créatures telles que les loups-garous … Il essaya de son mieux de sensibiliser le public, et parla sans doute trop fort pour certains.
Mavis Il reçut d’abord des menaces écrites, trop vagues pour s’en soucier réellement. Puis il y eut des actes de vandalisme, des mots injurieux inscrits en lettres de sang sur son atelier. La période était mauvaise, les journaux emplis de sombres histoires, mais il n’en tint pas vraiment compte. Insouciant comme à son habitude, se croyant protégé d’une violence pourtant bien réelle. Jusqu’au drame. Le sang, le corps sans vie de Mavis, mutilé. La trace d’un loup-garou, un terrible accident, une victime de plus. La police ne s’attarda pas à chercher le coupable, blâmèrent la politique trop laxiste qui permettait aux loups-garous de vivre librement. Mais au fond de lui, Kelsier savait la dure vérité. Ce n’était pas l’acte malheureux d’un loup-garou isolé, mais bien celle d’un monstre qui avait sciemment choisi sa victime. Quelque part, des hommes se félicitaient de la disparition d’une insignifiante cracmole, tandis que les Scamander pleuraient l’insoutenable perte de leur fille aînée.
Désastre La vie sembla s’arrêter. Tout se détériora, petit à petit. Il n’arrivait plus à communiquer avec Eva, perdait le contact avec les petits. Chaque geste coûtait un effort surhumain, chaque jour était une épreuve insurmontable. Il s’enfonça dans un ailleurs, devint moins que lui-même. Les disputes éclatèrent, de plus en plus souvent, jusqu’à ce que la rupture devienne totale. La tragédie si commune, le divorce qui frappe en silence. Elle partit de son côté et lui du sien, sans vraiment réaliser. Le manque ne se manifesta que trop tard, si tard. Elle n’était déjà plus là. Il était seul.
Nouveau jour Les mois passèrent. Nimbus revint frapper plus énergiquement à sa porte, suppliant pour une nouvelle création. Il dépoussiéra alors l’atelier, se remit au travail. Un jour passa, puis un autre, les couleurs revinrent peu à peu. Le bois sous ses doigts, la satisfaction du travail bien fait, et il réalisa que la vie était toujours là.

Autre Passionné de métamorphose et de sortilèges, mais aussi de Quidditch, de musique et de peinture. Quelques notions de solfège, le reste appris en autodidacte, comme si souvent. Un piano trône au milieu de son salon, qui n’a plus résonné depuis longtemps. Il a planté un arbre, un cerisier, en souvenir de Mavis. Parce qu’ils avaient cet amour de la nature en commun, et que ça lui donne un endroit où aller se recueillir en dehors du cimetière. Il s’est mis à boire, trop. N’est jamais soûl en public, ni quand il a la garde de ses enfants, mais il sait qu’il dépasse trop souvent le raisonnable. Il n’a jamais su faire à manger, il se montre particulièrement tête en l’air dès qu’il se met aux fourneaux. C’est sa fille Lucy qui prend le relai à présent, quand ils sont en vacances chez lui. C’est un sujet de plaisanterie entre eux, qui lui met du baume au cœur.

mischief managed.

j'aime troooop Kelsier et son histoire     même si c'était tout triste, Mavis      il est beaucoup trop touchant, j'ai trop hâte de lire ses aventures sous ta plume   encore rebienvenue    

Tu es maintenant prêt.e à t'épanouir à nos côtés ! Nous te suggérons de commencer par aller vérifier les registres, afin de t'assurer que tout est bien en ordre — puis tu es libre de t'amuser ! N'oublie pas qu'en cas de besoin, tu peux toujours contacter @sirius black, @cordelia nott, @lilith harris, @aries dandelion ou encore l'un des membres du staff qui nous aide en ce moment. Bon jeu parmi nous.  

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