identité : depuis son plus jeune âge, on lui inculque la valeur des patronymes, des blasons, du sang qui leur est associé. en tant qu'héritière femme, cependant, son nom n'a jamais été aussi important que celui qu'elle allait devoir prendre. née rosier, troisième enfant de la troisième branche. l'hexagone comme origines, autant dans l'arbre généalogique que dans l'accent. cette part d'elle-même échangée contre une alliance, madame nott est de celles qui s'imposent en société, portant fièrement les couleurs de la famille qu'elle représente désormais. cordelia, le doux prénom auquel elle répond derrière les murs de son cercle restreint. tout comme elle, pur produit d'un mélange franco-anglais. cor, le cœur. vivant, battant, meurtri, glacé. âge & naissance : née une journée de printemps qui ressemblait déjà à l'été, le six juin 1954, dans le manoir familial du sud de la france. l'anniversaire se rapproche, en attendant, elle a toujours vingt-huit ans. origine & nationalité : une vieille famille de sang-pur, cela implique des alliances aux quatre coins de l'europe, un mélange bien typique. cousins des lestrange, malfoy ou black, pour ne citer qu'eux. le patriache est français, fait rarement l'effort de parler une autre langue que la sienne, même si du sang italien et allemand coule dans ses veines. quant à sa mère, bien qu'anglaise, elle ne peut dissimuler ses origines norvégiennes qui éclatent en boucles très blondes sur son front. enfant du beau monde, son passeport tricolore porte le sceau du ministère des affaires magiques (nationalité française). statut de sang : l'on n'oserait plus douter du carmin qui coule dans les veines des rosier. pur, ils s'en targuent, le revendiquent, défendent les idées de la suprématie des sorciers nobles. études : un uniforme de soie fine bleue claire, de la bouillabaisse aux repas, un palais pour une princesse comme cordelia. elle a passé toute sa scolarité dans l'académie de magie beauxbâtons, un endroit cher à son cœur. emploi & finances : ʛʛʛʛʛʛ on ne lui a jamais posé la question, à cordelia. tu veux faire quoi quand tu seras grande ? parce qu'au fond, ça n'avait pas d'importance. un destin tout tracé, qui ne requérait aucun acquis particulier. mère au foyer, qui se voit partager ses tâches maternelles avec une nourrice qu'elle abhorre, imposée par sa propre mère. une dame du monde ne peut pas s'occuper seule de ses enfants, cordelia. quand elle n'est pas avec son fils, theodore, la sorcière participe ou mieux, organise des soirées mondaines, des galas au moindre prétexte. tout pour peupler cette maison trop vide à son goût. elle entretient ses intérêts et hobbies variés : la botanique, le quidditch, et être habillée à la dernière mode pour dépenser les gallions de son mari. statut civil : le cap des sept ans de mariage à l'horizon. une alliance non désirée, un mari désabusé, un enfant adoré. si cordelia partait pleine d'espoir dans l'aventure matrimoniale, elle a vite déchanté. aujourd'hui, elle passe son temps à attendre ou fuir marius, sans savoir si elle préférerait qu'il la rejette ou l'accepte enfin. orientation sexuelle : elle n'a pas eu le choix ou l'occasion de se poser la question. jetée dans le mariage sans expérience, on ne peut pas dire que son mari lui en ait appris beaucoup plus. hétérosexuelle, en tout cas, elle préfère les hommes. baguette magique : constituée de pin sylvestre, bois d'un brun rosé finement taillé, qui s'adapte aussi bien aux sortilèges informulés qu'aux sorciers inventifs. une vingtaine de centimètres, légèrement recourbée vers la pointe, d'une souplesse variable, elle a en son cœur un crin de licorne. particularité magique : aucune, si ce n'est celle de supporter marius. origines de l'avatar : english, small amount of irish, possibly other.

Que pense ton personnage de la situation actuelle ?
penser est un bien grand mot. après tout, c'est la suite logique des choses. la vérité rétablie à sa juste place. c'est ce qu'on lui a toujours inculqué : les sang-pur sont l'élite et il ne faut pas que ça change. le lord, ils doivent le suivre aveuglément, s'ils veulent espérer un monde meilleur pour eux, pour la prochaine génération. oui, mais… une peur irraisonnée la taraude, à chaque fois que marius rentre tard, que les mensonges s'accumulent et que les actes du seigneur des ténèbres se font plus retentissants. cordelia est partagée entre le pouvoir enivrant qui émane de ces actions secrètes et la crainte de tout perdre, même son mari. ce qui doit être fait, doit être fait. mais pas aux dépends de sa famille, aussi bancale et frêle soit-elle. un meilleur monde pour theodore, oui, toujours. tout risquer pour les desseins d'un autre, elle n'en est plus si sûre.

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i bet she'll be pretty, they say at her cot. i wonder what this means so i ask, "pretty what ?" pretty bold ? pretty bright ? pretty wise, loud and brave ? ahh.. but they juste mean her face and they hope she'll behave.

depuis son plus jeune âge, cordelia est élevée pour être une dame du monde et une femme accomplie : elle maîtrises les arts, de la peinture au piano, les langues, l'art de tenir une maison et d'entretenir une langue affûtée ◊ elle a développé d'autres intérêts à côté de ceux qu'on attendait d'elle : la botanique, elle passe énormément de temps dans son jardin à entretenir ses plantes ou encore le quidditch, dans lequel elle aurait aimé poursuivre une carrière, si cela lui avait été permis ◊ la mode est un sujet qui la passionne - pour elle, chaque occasion a sa toilette, et elle ne peut décemment pas mettre deux soirées de suite la même robe ◊ en tant que française et pur produit de beauxbatons, elle a un accent très prononcé lorsqu'elle parle anglais, mais c'est ce qui fait son charme ◊ très gourmande, cordelia veille toujours à ce que tronent des scones ou des patisseries sur sa table ◊ elle a très mauvais caractère, probablement car elle a été pourrie gâtée toute sa vie, une vraie princesse à qui on a tout accordé, tant qu'elle était obéissante ◊ candide, passionnée, intelligente, condescendante, élégante, supérieure, sensible, fourbe, créative, naïve, affectueuse, tactile.

▬ 1971, beauxbatons

Lancée à toute allure sur son balai, Cordelia effectue un virage serré, se place face au cognard qui lui fonce dessus. D'un coup sec et bien placé, elle le redirige sur un joueur de l'équipe adverse, qui s'apprête à marquer, et sourit d'un air triomphant lorsqu'elle entend les os craquer. Il n'en faut pas beaucoup plus pour faire diversion, permettre à l'attrapeur de s'emparer du vif d'or pour mettre fin au match, faire gagner leur équipe.

Rapidement, mais en délicatesse, elle se précipite vers la pelouse, laisse tomber son balai à ses pieds pour se diriger vers ses coéquipiers, en cercle serré, en train de se congratuler. Elle ne pouvait pas rêver mieux pour un dernier match. La sorcière saute dans la mêlée, les cris de leurs supporters résonnant à ses oreilles. Quelqu'un l'attrape par la main, elle ôte son casque de sa tête, les cheveux plaqués par l'exercice. Un garçon, qui lui dégage les mèches de ses yeux, lui adresse un sourire un peu trop charmeur.

« - Tu vas nous manquer, l'année prochaine. Enfin, surtout à moi.
Cordelia éclate de rire, l'euphorie et l'adrénaline du moment douce-amer en se disant que c'est la dernière fois. D'ailleurs, il la regarde de manière un peu insistante, mais elle ne sait plus ce qu'elle lui a promis, à celui-là. Peut-être un baiser s'ils remportaient le match. Mais elle n'est pas du genre à tenir ses promesses.
- Tu viendras me voir quand je serai passée pro. Et ce n'est pas une invitation, mais une requête, parce qu'on ne dit pas non à Cordelia. »

Elle se détache de lui après lui avoir claqué un baiser sur la joue - bon, promesse presque tenue - et rejoint ses amies pour débriefer de cette victoire écrasante. Après tout, pourquoi pas ? Il serait bête de gâcher autant de talent.

▬ 1976, france
Pas lui.
N'importe qui mais pas lui.

Cordelia a des ambitions trop grandes, un caractère trop présent, pour une jeune femme de son rang. À à peine vingt-et-un ans, son père lui apprend qu'il est temps de se marier et qu'il lui a trouvé un parti tout à fait convenable. Il parle très bien français, comme si c'était l'unique exigence pour trouver un gendre. La jeune femme a toujours su que ce moment arriverait. Elle espérait néanmoins un jeune homme de Beauxbatons, un sang-pur de sa connaissance, quelqu'un de bien avec qui elle pourrait affronter cette obligation. On lui annonce Marius Nott et son monde s'écroule au souvenir de ce visage austère et lugubre. Pourquoi lui avait-il choisi le seul homme qu'elle n'avait jamais réussi à charmer ? Elle proteste, elle menace, elle pleure - mais ce n'est plus une enfant et les caprices ne fonctionnent pas. C'est comme ça, et pas autrement.

Le jour du mariage arrive plus vite qu'elle ne l'aurait pensé, les quelques interactions avec son fiancé se sont toujours soldées par un échec - il ne veut pas d'elle et elle ne veut certainement pas de lui. Devant l'autel, ils sont livrés à eux-mêmes, entourés de leurs familles, mais tellement seuls. Alors que le maître de cérémonie déblatère son discours et leur demande de se faire face, Cordelia prend la parole, pour que seul son futur mari puisse l'entendre.

« - Je te conseille de ne pas essayer de m'embrasser, j'ai du venin sur les lèvres.
Et lorsqu'elle le voit sourire, elle pourrait presque jurer que c'est la première vraie réaction qu'elle arrive à tirer de lui.
- Loin de moi cette idée. »

Il ne lui faudra que quelques heures pour comprendre que cette union ne sera que de façade, que Marius ne compte pas la consommer et qu'elle est libre de faire ce qu'elle veut - tant qu'en société, ils s'affichent heureux et soudés. Au fond, se dit-elle, il est le seul à n'avoir jamais rien attendu d'elle.

▬ 1978, district of notting hill

Cordelia repose sa tasse en porcelaine sur la table, grimace légèrement en tendant les doigts vers le sucrier. En croisant le regard de sa mère de l'autre côté de la table, elle abandonne l'idée et se redresse légèrement. Elle n'a jamais eu le dos assez droit au goût de sa génitrice, mais lui a-t-elle jamais fait un compliment ?

Madame Rosier insistait pour le brunch mensuel, qu'elle partageait avec ses enfants uniquement. C'était ainsi l'occasion pour elle de s'enquérir de ce qu'il se passait dans leurs vies, de fouiner et bien sûr, de critiquer - toujours avec élégance, évidemment. Si Cordelia n'était pas la plus proche de ses frères et sœurs, au moins avaient-ils en commun de devoir supporter leur mère, ensemble.

La tentative de vouloir sucrer un peu plus son thé a attiré l'attention sur elle et la sorcière triture nerveusement la serviette sur ses genoux, là où les yeux maternels ne peuvent pas se poser. C'est à son tour d'être cuisinée, visiblement.

« - Comment va notre cher Marius ?
C'était toujours comment va Marius, et jamais comment va Cordelia.
- Bien. Il est à Dublin, pour le moment. Pour le travail. En vérité, elle ne sait pas où il est et elle ne veut pas le savoir.
- Il voyage beaucoup, non ? La voix de sa sœur, qui n'en manque jamais une pour mettre de l'huile sur le feu et détourner l'attention de ses propres problèmes.
- Très juste, reprend leur mère en pinçant les lèvres. Ce n'est pas comme ça que tu vas tomber enceinte, Cordelia. Tu dois trouver un moyen de garder ton mari à la maison. Portant sa serviette à ses lèvres, elle chuchote, comme pour ne pas être entendue des autres clients du salon de thé. Les gens vont commencer à penser que tu as un problème. »

Au lieu de piquer un fard, Cordelia devient livide, sous le regard scrutateur de sa mère, les hochements de tête de sa sœur, le regard fuyant de l'aîné. Pourquoi assumaient-ils tous que c'était elle, le problème ? Froissant le papier sur ses genoux, la sorcière sourit patiemment en retenant ses mots. Cela n'aurait servi à rien, les hommes n'étaient jamais les coupables dans ce genre d'histoire. Il fallait qu'elle trouve un moyen d'avoir un enfant.

▬ 1978-1980

Des années difficiles. Où le couple se rend compte qu'il va falloir produire un héritier, au risque d'attirer trop de soupçons. Que plus vite ça sera fait, plus vite ils seront tranquilles, plus vite ils pourront continuer leurs vies séparées, à s'ignorer royalement. Cordelia se met à espérer avoir un fils, pour ne pas réitérer ces nuits hypocrites. Et quand Marius lui fait comprendre qu'elle ne tombe pas enceinte assez vite, elle lui fait payer à sa manière. Il a la phobie d'être en société ? Elle accepte toutes les invitations qu'ils reçoivent, se met à organiser ses propres fêtes. Il a le vertige, déteste le quidditch ? Elle l'oblige à l'accompagner aux matchs - ce qui, elle, la ravit, puisqu'elle adore ce sport.

Lorsque son ventre s'arrondit enfin, la jeune femme est perdue, ne sait plus ce qu'elle doit faire, si elle doit se réjouir, ou non. Était-ce vraiment une bonne idée d'accueillir un enfant dans cette maison sans amour ? Et si Marius ne l'aimait pas, s'il ne le regardait pas, est-ce qu'elle pourrait se pardonner ? Neuf mois d'insécurité, à se rendre malade, sans une épaule sur laquelle s'appuyer, ou une main à serrer.

Quand le médicomage lui annonce qu'elle a mis au monde un petit garçon, Cordelia soupire de soulagement, se met à pleurer ces larmes qu'elle a retenu. Elle demande à tenir son fils dans ses bras, mais Marius est déjà là, dans l'ombre, et son cœur se serre. C'est à lui qu'on donne l'enfant, Theodore, la première chose sur laquelle ils se sont mis d'accord. Elle pourrait se lever pour le lui arracher des bras, mais quelque chose la retient. Ses yeux qui brillent, sa posture protectrice, ses doigts sur la peau du poupon - lui qui n'aime toucher personne. Il lui lance un regard et elle comprend, Cordelia. Elle n'a rien à craindre. Si Marius aime Theodore, elle n'a pas besoin qu'il l'aime, elle.

▬ 1982, merlin's castle

violence conjugale:

mischief managed.

ce personnage & cette fiche que tu nous as encore pondus là, je.   ça promet bien des étincelles en jeu avec marcus, mama.
tout est parfait, en tout cas, j'ai adoré découvrir cordelia sous ta plume.   bon jeu avec cette nouvelle tête !    

Tu es maintenant prêt.e à t'épanouir à nos côtés ! Nous te suggérons de commencer par aller vérifier les registres, afin de t'assurer que tout est bien en ordre — puis tu es libre de t'amuser ! N'oublie pas qu'en cas de besoin, tu peux toujours contacter @sirius black, @mercutio mulciber, ou l'un des membres du staff qui nous aide en ce moment. Bon jeu parmi nous.  

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