identité : comme sa sœur aînée, c’est par le nom d’une constellation qu’elle fut baptisée. Andromeda, seconde fille privant ses parents de l’héritier mâle tant attendu, mais fruit de grandes ambitions. Frappée en sus du nom de Black, elle était née pour faire de grandes choses. Héritière de ce nom porteur de tant d’orgueil et de puissance, mais aussi de tant de bassesse et d’ignominie. Un nom qu’elle a abandonné sans regret le jour où elle a pris celui de son époux, Tonks. Un nom inconnu, n’apparaissant sur aucun tableau ni aucun arbre prestigieux. Son nom à présent, le plus beau qui soit. âge & naissance : elle a vu le jour le 30 mars 1953, dans le manoir familial, en plein cœur de Londres. Elle a fêté ses trente ans il y a peu, et n’arrive pas encore à se faire à ce chiffre trop rond, trop élevé. Elle n’est plus une enfant depuis bien longtemps, pourtant … origine & nationalité : issue d’une très ancienne famille anglaise, elle ne se connaît pas d’autre origine que celle-ci. Sa nationalité reflète celle de toute sa famille, britannique jusqu’au bout des ongles. statut de sang : c’est un sang d’une pureté largement surcotée qui coule dans ses veines, une valeur inculquée depuis son plus jeune âge jusqu’à lui donner la nausée. Il est de notoriété publique que la grande famille Black ne s’est jamais acoquinée avec les impurs. Mais à force de dire jamais … études : sa place était à Poudlard, comme chacun de ses ancêtres, comme chaque membre de sa grande famille. Et comme la grande majorité d’entre eux, c’est à Serpentard qu’elle a été répartie. Les persifleurs ont eu tôt fait de mettre en doute les capacités magiques du Choixpeau le jour où il s’est posé sur sa chevelure sombre, pourtant Andromeda avait parfaitement sa place parmi les ambitieux verts et argents. emploi & finances : ʛʛʛʛʛʛ, ancienne joueuse de Quidditch professionnelle, batteuse mise en retraite anticipée, elle est désormais vendeuse dans une herboristerie. La douce odeur des plantes séchées garde un fond d’amertume, loin de l’adrénaline procurée par son balai et sa batte. statut civil : loin des mariages arrangés si prisés chez les Black, elle a épousé l’homme de son cœur et pour cela a rompu avec toute sa lignée. Sa famille, à présent, est celle de son cœur, un mari aimant et une petite fille qu’elle chérit plus que la prunelle de ses yeux. orientation sexuelle : irrémédiablement éprise de Ted, le seul homme qu’elle ait jamais aimé, elle ne songe pas à regarder ailleurs et ne se pose donc pas la question de ses goûts. L’hétérosexualité semble être la case dans laquelle elle se loge. baguette magique : bois de noyer, crin de licorne, elle est de taille moyenne et assez inflexible. particularité magique : aucune. origines de l'avatar : origines anglaises, nationalité australienne.

Que pense ton personnage de la situation actuelle ?
Chaque jour semble apporter son nouveau lot de souffrances et de deuil. Chaque jour Andromeda sent la rage qui pulse en elle, car les images des fanatiques semant la terreur parmi les sorciers et les moldus viennent avec bien trop de clarté dans son esprit. Parce qu’elle les connaît sans doute tous, ceux qui se cachent sous ces masques hideux et qui se font appeler Mangemorts. Elle a grandi avec eux, mangé avec eux, ri avec eux. Elle ne peut pas dire que la situation, cette guerre à venir, soit une surprise. Depuis toujours, elle entend parler de ce jour où les sang-purs viendraient réclamer leur dû en écrasant les inférieurs. Il semble que ce jour ne soit plus si loin à présent … Ca lui donne envie de hurler, à s’en déchirer les poumons. Elle se sent absolument étrangère à tout ceci, incapable de comprendre ce qui les pousse à torturer et à tuer. Et en même temps, elle se sent profondément concernée. Leur folie lui est familière, elle connaît chacun de leurs arguments, elle les a répété tant de fois elle aussi ! Elle a laissé faire, elle a été témoin de cette montée de haine. Elle se battra contre ça, de toutes ses forces. Voldemort est une figure trop menaçante, presque irréelle, ce n’est pas contre lui qu’elle entre en guerre. C’est contre sa sœur, ses beaux-frères, ses cousins, ses oncles et ses tantes. Elle a renié sa famille une fois. A présent elle prend les armes contre eux, bien décidée à faire barrage aux horreurs qu’ils véhiculent.

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Née Black, élevée dans cette vieille noblesse sorcière, Andromeda porte sur elle tous les traits de sa famille. D’aussi loin qu’elle se souvienne, on l’a comparée à Bellatrix. Très jeune, il fallait qu’elle ressemble à sa sœur – et Merlin sait qu’elle lui a ressemblé, en effet. D’abord physiquement, on la retrouvait dans ses traits aigus, son regard sombre, sa moue boudeuse. Puis dans le comportement, car il fallait suivre le modèle de cette grande sœur qu’on dépeignait comme parfaite. De caractères très semblables dans leur enfance, les divergences ont commencé à apparaître peu avant l’entrée à Poudlard de l’aînée. Les doutes se sont insinués dans le cœur de Meda, de plus en plus profondément, à mesure qu’elle prenait du recul sur les actes de sa sœur. Pourquoi jeter des cailloux sur les petits moldus, alors qu’elle ne ressentait aucun plaisir à les voir pleurer ? Pourquoi ne pas pouvoir se mêler aux enfants qui riaient sur le terrain de Quidditch, et sur qui, malgré tous ses efforts, elle ne voyait aucune souillure apparente ? Trop de questions dont les réponses n’étaient jamais complètement satisfaisantes, qui firent naître des sentiments inquiétants dans son cœur juvénile. Inutile d’en parler directement avec Bellatrix, qui ne comprendrait pas. Alors Meda se tourna vers sa petite sœur, Narcissa. Mais celle-ci ne partageait pas ses doutes, alors elle finit par se taire. Elle se réfugia dans les jeux avec Cissy quand trop de questions la taraudèrent, et le sourire de la petite finit toujours par tout effacer.
C’est à Serpentard que le Choixpeau l’a envoyée, cette maison si chère à ses ancêtres. Et elle y était à sa juste place, quoi que les rumeurs aient pu dire à son sujet par la suite. Rusée et fière, habitée par une ambition qui faisait défaut à nombre de ses camarades de classe, elle s’est même souvent estimée bien meilleure que la plupart d’entre eux. Elle ne s’est jamais reposée sur le prestige de son nom, se moquant de ceux qui se pavanaient en lançant leurs patronymes. Elle valait mieux que cela, elle.
Elle était si douée à l’école, prompte à dégainer sa baguette autant que ses parchemins de prise de notes. Elle était avide de savoir, de comprendre, de découvrir. De grappiller des points pour sa maison, aussi ! Et puis il y avait toujours ce modèle, Bellatrix à imiter, Bellatrix à égaler. Que ne se sont-elles pas affrontées en duel, dans des couloirs sombres après le couvre-feu, pour se prouver l’une à l’autre que chacune était la meilleure ! Le désir d’Andromeda de ne jamais se laisser distancer par sa sœur frisait l’obsession, elle adorait leurs joutes verbales autant que leurs empoignades magiques. Parce que ce n’était que ça, les premières années : des chamailleries de sœurs, censées renforcer leur lien. Mais la violence de Bellatrix finit par dépasser Meda, qui désira de moins en moins être mêlée à ses actes de folie. Se comparer à elle n’était plus si amusant, soudain.
Ensuite elle a mal tourné, la petite. C’est la liberté offerte par Poudlard qui finit d’ouvrir totalement les yeux d’Andromeda sur les aberrations inculquées par sa famille à propos de la suprématie des sorciers et des sang-purs. Et puis bien sûr, il y eu Ted. Venu la défendre contre sa sœur dès sa première année, il l’avait intriguée. Qui donc osait s’élever contre Bellatrix ? A n’en pas douter, il était complètement fou. Et elle aimait ça. C’est à son contact qu’elle perdit plus ou moins l’attitude hautaine de son statut social, ce dont elle n’avait jamais eu conscience auparavant. Elle aimait sa discussion simple et sensée, ses réflexions qui faisaient écho à celles qu’elle avait tant de mal à exprimer. Simple né-moldu, issu de cette race qu’elle avait appris à mépriser, il lui révéla une réalité plus nuancée que celle inculquée par les Black.
Ils ont fini par savoir. Andromeda savait ce qu’elle risquait en ne cachant pas ses amitiés peu conventionnelles à Poudlard. Il y avait Ted, bien sûr, mais d’autres élèves qu’elle n’aurait pas dû fréquenter non plus. Et puis ses idées ne rentraient plus dans le moule, elle questionnait ouvertement les idéaux sang-purs qui sonnaient bien trop intégristes à ses oreilles. La réaction de ses parents, l’été de ses quinze ans, fut à la hauteur de ses craintes. Elle supporta pourtant sans broncher les invectives, les menaces, même la violence que sa mère usa dans ses derniers sursauts de rage. Plus difficile à accepter fut la réaction de ses sœurs. Elle n’attendait aucun soutien de la part de Bellatrix, mais en avait espéré de Narcissa. Il n’y en eut pas réellement. La fracture, déjà, commençait à se former. Un fossé qu’elles ne parviendraient pas à combler, plus jamais. Meda retourna à Poudlard le cœur en berne, emprisonnée dans ce carcan de déshonneur qu’on avait tissé autour d’elle. Mais elle releva la tête, rendit regard noir pour regard de mépris, provoqua nombre de duels pour laver son honneur, et continua sa route hors du chemin tracé par les Black.
Pas vraiment élevée aux contes de fée, la jeune fille se savait destinée à un mariage arrangé. Aucun amour dans tout cela, seulement un arrangement sordide dont la seule idée la mettait en rage. Mais depuis son enfance, elle avait déjà en elle la certitude qu’elle ne se laisserait jamais mener de force jusqu’à l’autel. Et quand elle découvrit que ses parents prévoyaient de la marier dès la fin de ses études, à son retour de Poudlard, elle n’eut d’autre choix que de fuir. C’est chez Ted qu’elle se réfugia, le cœur brisé. Elle aurait voulu conserver les deux pans de sa vie et garder un pied dans chaque monde, elle était prête à le faire malgré les difficultés. Pour Narcissa, surtout. Malgré leurs différences, sa petite sœur restait la seule étincelle d’amour qui brillât encore au sein de sa famille, et elle ne voulait pas s’en défaire. Mais on ne lui donna pas ce luxe, les menaces étaient claires. Si Meda était rentrée au manoir Black cet été là, elle n’en serait jamais ressortie libre. Elle avait enfreint trop de règles, elle avait défié trop souvent la sacro-sainte autorité paternelle. Elle quitta sa famille et rompit tous les ponts, dévastée d’en arriver à cette extrémité. Elle prit seule la décision, mais elle put faire face aux conséquences avec le soutien sans faille de Ted. Et finalement, libérés des interdits placés sur eux par la famille Black, leurs sentiments se révélèrent, plus forts que tout le reste. Dans l’adversité, un nouvel amour était né.


Elle fut rayée de l’arbre si pur des Black, et entra dans celui, tout petit, des Tonks. Elle lia son destin à celui de Ted, la tête relevée et prête à tout ce qui pourrait désormais leur arriver. Le mariage fut célébré deux ans plus tard, en comité restreint. Et bientôt leur foyer s’agrandit d’une petite fille, un joyau qu’ils nommèrent Nymphadora. Elle devint le centre de leurs existences, la lumière qui perçait les nuages s’amoncelant sur leurs têtes. Avec sa venue au monde, Andromeda prit conscience, peut-être pour la première fois réellement, que son choix de vie faisait peser une menace bien réelle sur la vie de Ted et de sa fille. Mais fidèle à elle-même, elle décida de ne pas s’en soucier tant que rien ne l’y forçait. Elle s’arma néanmoins de davantage de prudence, prête à défendre sa famille. Quoi qu’il en coûte.
Le Quidditch est sa grande passion. Batteuse pour Serpentard les quatre dernières années de sa scolarité, elle fut recrutée peu de temps après son diplôme par le club des Tornades de Tutshill. D’abord remplaçante, elle obtint sa titularisation par son acharnement aux entraînements et ses résultats brillants sur le terrain. Totalement dans son élément, sa batte était une extension naturelle de son bras et ses frappes redoutables. Jusqu’à la chute en plein match il y a quelques mois de cela, incompréhensible. Elle faillit y laisser la vie, et quand elle sortit enfin de Ste Mangouste elle n’avait toujours pas retrouvé l’usage complet de son bras. Incapable de jouer à nouveau, sa carrière prit fin de façon brutale, la laissant désemparée et furieuse.
Elle n’est pas tombée de son balai, Andromeda le sait parfaitement. Il ne s’agit que de la dernière tentative en date de Bellatrix pour rayer définitivement sa sœur de son existence – mais une tentative qui a bien faillit réussir cette fois. Et Bellatrix, avec son instinct terriblement pervers, a même fait d’une pierre deux coups. Car Meda a perdu bien plus qu’une carrière dans sa chute. Un enfant s’épanouissait silencieusement en son sein depuis quelques semaines, dans le plus grand des secrets. Un espoir encore ténu, si frêle qu’elle ne l’avait même pas partagé avec Ted de peur que cela rompe le charme. Un charme envolé, brisé. Plus aucun être ne grandira en elle désormais, Bellatrix peut s’en féliciter.
Cet acte de haine pure de la part de sa propre sœur, Andromeda le prit comme une déclaration de guerre. Cette fois, plus question de rester en-dehors des conflits. Elle bouillonne d’une rage qui ne demande plus qu’à jaillir, elle n’arrive plus à contenir ses émotions. Prise de brusques accès de colère même au sein du foyer, elle a du mal à se reconnaître dans la résurgence de ces attributs si chers aux Black. Elle ne voit plus que les traits de Bellatrix quand elle se regarde dans le miroir. Pour conjurer ce sort qui lui ronge les nerfs et menace la quiétude de sa famille, elle a prit la seule décision qui semble s’offrir : elle a rejoint l’Ordre du Phénix. Elle n’a pas encore osé l’avouer à Ted, elle sait qu’il désapprouvera totalement … Mais elle ne peut plus rester les yeux fermés, lâche et faible dans son coin. Elle ne veut pas donner ce plaisir à Bellatrix. A présent elle va combattre.  
Toujours aussi mordue de Quidditch, elle assiste à tous les matchs de son ancienne équipe. • Elle a encore beaucoup de mal à se servir de son bras droit, et s’entraîne dur à perfectionner ses sorts du bras gauche. Elle qui se vantait de sa dextérité en sortilèges a bien du mal à accepter son handicap. • Ayant suivi les enseignements des Black presque jusqu’à la fin de sa scolarité en terme de Magie Noire, elle en a gardé beaucoup de connaissances. Elle en connaît les horreurs mais une part d’elle reste fascinée par cet art interdit. • Elle adore la culture moldue, que Ted ne se prive pas de lui faire partager. Leur musique, leurs vêtements, leurs films … Il y a encore tant de choses qu’elle doit découvrir ! Leur maison n’en finit par de crouler sous ses achats impulsifs dès qu’elle met le pied dans le Londres moldu. • Son métier actuel ne la satisfait pas, elle voudrait entrer au Ministère pour avoir un vrai impact sur la société. Elle a encore du travail pour y arriver, mais elle est assez entêtée pour y parvenir.


mischief managed.