feat nicholas braun — soft dark nothing.
identité : aristide; inconscient du nombre d’heures passées à choisir ce prénom, comme s’il pouvait déterminer ta vie. ‘le fils du meilleur’ (ça reste à prouver), les plus proches utilisent plutôt des surnoms (rys est celui qui reste le plus), pas comme si ça te dérangeait.
rosier de la troisième branche; le nom qui n’a plus vraiment à faire sa place au sein de la communauté.
âge & naissance : né tout à la fin du mois d’août, lors de la belle soirée du 30, dans le manoir du sud de la france, comme le veut la tradition familiale, il y a bientôt
35 ans.
origine & nationalité : la nationalité
française présente sur le passeport, les origines plus complexes, qui se sont mélangées au fil des différentes alliances de la famille. le paternel essentiellement français, petites parties d’italie et d’allemagne qui se mêlent au passage, la matriarche anglaise.
statut de sang : depuis des années, peut-être bien même des centaines, la famille affiche fièrement la
pureté du sang, personne n’oserait penser le contraire.
études : des années loin de l’angleterre, la totalité de la scolarité à
beauxbâtons, sur les traces de nicolas et pernelle flamel.
emploi & finances : ʛʛʛʛʛʛ, une partie des fonds de la famille qui remplissent le compte en banque, poste au ministère de la magie depuis une dizaine d’années au sein de la
brigade de la police magique, fraîchement nommé directeur; le poste accepté du bout des lèvres, presque à contrecœur, bien plus pour les autres que pour soi-même.
statut civil : la bague au doigt depuis des années, treize, à la même femme.
mariage arrangé, imposé, contre lequel tu ne t’es jamais opposé, qui continue de fonctionner. trois enfants qui en découlent, qui viennent mettre de la vie dans le manoir que vous occupez.
orientation sexuelle : question dont la réponse a été imposée dès le moment où t’es né, à laquelle t’as pu te déroger lors de l’adolescence, moment que tu préfères oublier. beau petit mouton qui suit ce qu’on lui dit, les yeux qui se sont (presque) uniquement tournés sur celle qui partage ta vie.
baguette magique : bois de poirier assez claire et reconnaissable aux dessins mélange de pétales et de runes à la poignée, un joyau turquoise l'ornant, 26 centimètres et 93 millimètres, un cheveu de vélane en son sein.
particularité magique : aucune.
origines de l'avatar : allemandes; anglaises; néerlandaises & françaises (éloignées)
Que pense ton personnage de la situation actuelle ?il avait l’esprit on ne peut plus malléable, le jeune aristide, des paroles martelées par les aînés encore et encore au fil des années. il répète bien gentiment, par cœur ce que les oreilles ont entendu et l’esprit imprimé. sauver les apparences avant tout, être fier de ce que l’on est, de ce patrimoine, de tout faire pour le préserver peu importe ce que ça pourrait coûter, tant que ça correspond à ce que veulent les aînés. mais au fond, il ne peut pas fermer les yeux sur ces meurtres à répétition, sur ces corps qui s’entassent lors de cette guerre. corps de ceux qui n’ont rien demandé, d’innocent. tout dans l’apparence, rien dans les tripes, il préfère ne rien dire, ne rien faire qui pourrait mettre sa famille en danger, s’effacer. même l’esprit trop rêveur et utopique ne peut rien contre ça, hormis peut-être espérer que la situation s’arrange au plus vite.
I solemnly swear I am up to no good.
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des airs d’enfant parfait, celui qui écoute, fait ce qu’on lui demande sans rechigner, ou se plaindre. sans même jamais redire quoique ce soit, sans prendre la moindre décision par soi-même, la perfection qui se transforme en timidité maladive. l'incapacité à prendre la moindre décision, presque absence de caractère, un tout qui finit par être autant une bénédiction qu'une ombre sur le tableau dépeint par les parents face à l'avenir qu'ils réservaient et les espoirs qu'ils plaçaient.
❝ ❞ prendre du poil de la bête, s’affirmer, on te l’a répété des dizaines, des centaines de fois entre les principes, les bonnes manières qu’on voulait t’inculquer. les yeux bleus préfèrent de loin se perdre dans les livres ou dans l'immensité du ciel. l'esprit constamment en ébullition à la recherche et la construction de nouvelles aventures et histoires à rédiger dans des coins de cahiers; suit malgré tout à la lettre ce qu’on t’enseignes; à en retenir chaque mot par cœur.
❝ ❞ il fallait que tout soit parfait, absolument parfait. que rien ne dépasse, non seulement rentrer dans les rangs, mais donner le meilleur de soi-même, être dans les premiers, constamment; viser l'excellence sans relâche, briller. une intransigeance des aînés, plus particulièrement de ton père, sur ton dos dès qu'il en avait l'occasion. une main de fer qui plaît au fond, bien plus simple d'attendre et d'agir en suivant à la lettre les ordres donnés.
❝ ❞ le premier signe de magie qui sonne plus comme une formalité qu’autre chose; léger soulagement quand même de la part des parents
❝ ❞ faut montrer l'exemple aux cadettes, même lors des premiers pas foulés sur le sol de beauxbâtons, des premiers cours dans lesquels il fallait exceller, essayer de se démarquer. entrer en compétition, tout ce que tu pouvais détester.
❝ ❞ groupe d’amis qui s’impose presque à toi, restes avec les personnes de ton rang comme on te l’a toujours appris. têtes déjà rencontrées à gauche et à droite lors des quelques soirées auxquelles t'as pu assister ou reçues par les parents.
❝ ❞ dernière nuit entre les murs de l’école, la pression des examens envolée, pour la première fois depuis que vous aviez mis les pieds ici, c’était comme si tout le monde était sur le même pied d’égalité, comme si la seule chose qui comptait c’était que vous alliez sortir d’ici, prendre chacun son nouveau départ. les animosités mises de côtés, tout comme les faux-semblants. l'ombre d’un instant appartenir à quelque chose d’autre, de plus grand que cette bulle dorée qui te collait à la peau. loin de toute pression, promesses qui se multiplient de ne jamais laisser fuiter quoique ce soit, juste un groupe d’adolescents qui profitent de quelques heures d’insouciance.
❝ ❞ le retour à la réalité un peu trop abrupt, la nouvelle qui retourne l’estomac, alors que t’aurais dû y être préparé à ce mariage arrangé. l'annonce n’en reste pas moins désagréable, ça avait rendu le tout tellement plus tangible, beaucoup trop réel. trop tôt, trop rapide, avec ce qui te semblait être une inconnue. les doutes et la peur cachés derrière cette façade qu’on t’avait appris à ériger depuis que t’étais jeune. à garder en toutes circonstances. l’acquiescement avec ce même perpétuel sourire sur les lèvres. aucune attente, à la veille de noël les fiançailles sont scellées, les deux familles semblent comblées.
❝ ❞ les rencontres se font emplies de mondanités, creuses dans le fond, accompagné pratiquement à chaque fois par un de tes parents, il ne s'agirait pas de faire un pas de travers. façade qui est loin de te ressembler, pourtant tu portes le rôle à merveille, des années de pratique dans les jambes.
❝ ❞ les études en bouclier, facilitent l'oubli du jour de votre union qui ne fait que se rapprocher petit à petit. les heures passées à étudier ne sont plus comptées; aboutissent en poste décroché au ministère, à londres. pas suffisant pour les parents, mais c'est un bon début.
❝ ❞ t'as toujours, toujours aimé écrire, inventer des histoires, longues ou courtes, te perdre dans les méandres de ton imagination. écrits soigneusement rangés à l'abri des regards, sait pertinemment que tes parents n'apprécieraient pas, ne trouveraient pas que ça puisse servir à quoique ce soit.
❝ ❞ le jour du mariage, tout semble parfait, même trop; prétexte supplémentaire pour étaler la fortune de la famille, sa réussite. le stress à son comble que t'essayes de mettre de côté; attend la fin; que vous vous retrouviez à deux pour lui faire cette promesse de ne pas la forcer à quoique ce soit, t'en serais bien incapable de toute manière. préfères de loin la respecter que de respecter à la lettre le plan des aînés.
❝ ❞ à l'écoute presque à chaque instant, dès que l'occasion se présente. lui montrer à tout prix que tu n'es pas son ennemi, vouloir simplifier la cohabitation, même la rendre agréable, lui offre ce piano pour son anniversaire, depuis il n'y a pas un jour où il ne résonne pas dans le manoir, où tu n'en profites pas.
❝ ❞ libère du temps pour elle, essayer de creuser sous les apparences pour découvrir ses passions, découvrir celle qui se trouve, existe sous ce moule où on a pu vous pousser. la vie un peu plus légère dans ce nouveau manoir, encore plus en apprenant à connaître rhea, cette douceur qui semble compléter la tienne, la cohabitation se fait plus que naturellement, et progressivement c'est que tu t'attaches à elle, assez pour tenir tête aux remarques de moins en moins subtiles; sur le manque d'enfants de cette union, t'aurais pu faire beaucoup de choses pour ta famille, tes parents, mais la promesse faite à la jeune femme passe avant tout
❝ ❞ quatre ans après le mariage, les aînés peuvent être rassurés, alors que de ton côté ce sont toutes les incertitudes du monde qui te prennent à la gorge, que t'essayes de ne pas laisser déborder ou déteindre sur rhea. la peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas libérer assez de temps ou de faire quelque chose de travers. le tout est balayé en une seconde à la naissance de votre aîné. elias, comme le veut la tradition, artus en deuxième. évènement qui vous lie encore plus (à jamais?).
❝ ❞ votre enfant, tout à ses yeux, aux tiens, ciment entre vous. meilleure des mères à tes yeux, quand tu la vois avec elias, certitude lorsque maisie vient parfaire l'image de votre famille. l'équilibre qui se trouve aussi du côté professionnel, place bien plus qu'acquise au sein de la brigade magique.
❝ ❞ sous les meilleurs auspices que se fait l'annonce du troisième enfant, déchantent rapidement, quelque chose cloche, rhea a l'air bien plus éreintée que les autres fois, le stress des deux côtés, qui ne quitte pas jusqu'à la naissance de votre deuxième fille, cordelia.
❝ ❞ le stress retombe la fatigue aussi, t'endors de plus en plus le soir dans le fauteuil à côté du piano de rhea; sur le bureau en train d'écrire, encore et toujours. jusqu'au soir où elle tombe dessus, première lectrice à ton insu, assoupi lors de sa découverte. une fois éveillé, lorsqu'elle t'en parle, ce n'est pas pour juger ou se moquer, au contraire elle te pousser à continuer, suggère même de te faire éditer.
❝ ❞ l'atmosphère s'alourdit, dans tous les sens du terme, l'étau se resserre, chance de ne pas avoir constamment les parents derrière toi pour rejoindre les rangs du lord. l'annonce de la mort d'evan comme une douche froide, le pire qu'il puisse arriver. laisse définitivement un vide impossible à oublier ou ignorer. peur grandissante pour le reste de la famille, pour vos enfants.
❝ ❞ proposition d'un nouveau poste au ministère, plus haut placé après des années au sein de la brigade magique, on te propose d'en devenir le directeur. l'hésitation qui n'a pas vraiment le temps de prendre place une fois que t'en as parlé à tes aînés, qui te poussent à accepter directement.
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❝ facts ❞lafayette, zadig, voltaire et navarre; les quatre boules de poil qui partagent votre quotidien, persans chinchilla aussi bien adoptés par les enfants que l’inverse. • fumeur occasionnel; lorsque le stress est trop fort, prend le dessus. uniquement des mentholées. • collection impressionnante de bagues, accumulées au fil des années. • quelques années d’apprentissage et de pratique de la flûte traversière; n’y a plus vraiment touché depuis le mariage. • baguette qui ne te quitte jamais, comme prolongement de ton bras, cèdes un peu trop à la facilité, utilises la magie à chaque occasion. • heureusement peu souvent malade, au moindre rhume, cloué au lit, l’impression d’être aux portes de la mort alors que ce n’est pas grand-chose. • a timidement franchi le pas pour se faire éditer, poussé en majorité par rhea. publications sous un autre nom, aucune envie d’être reconnu • passion pour l’astronomie, pourrait passer des heures le soir dans votre parc à regarder le ciel. • plusieurs voyages par an en France, les enfants en parlent de plus en plus la langue, ne forces pas à ce qu’ils deviennent bilingues, déjà fier de leurs efforts.
mischief managed. prénom & pseudo: spf
âge: vingt-houit
disponibilité pour le forum: minimum une fois par semaine
pays: belgique.
personnage: prélien
de la meilleure des soeurs de
@Cordelia Nott où avez-vous connu le forum: prd je crois
votre avis: toujours aussi beau
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mot de la fin: