identité : Septimus Tiberius Travers. Tu seras fort mon fils, tu seras roi dans ce monde qui n'attend que ça. Condamné depuis sa plus tendre enfance à la grandeur, le poids de l'héritage des Travers pèse sur ses frêles épaules. C'est que la conception fut longue, trop d'essais, trop de temps, vive l'enfant finalement né promis à une destinée plus haute que lui. Mais vite vinrent les suspicions de Renly. Travers est Septimus, sans nul doute. Mais son fils, peut-être pas.
âge & naissance : né au coeur de la nuit du
26 août 1948 à
Londres, Septimus a tardé à pousser son premier cri, seul moment où son père s'inquiéta réellement de son sort. Comme pour s'excuser d'être né, l'enfant cria finalement timidement.
origine & nationalité : sang anglais dans lequel se noie celui de clans écossais, gallois et de cornouailles.
Nationnalité anglaise également sur le papier, qui pourrait seulement en douter ?
statut de sang : bien que bâtard soupçonné - et avéré - le sang est resté
pur. C'est qu'Aelys Travers a eu la bonne idée d'aller fauter du côté de son beau-frère - seule raison pour laquelle son charmant époux a décidé de ne pas renier l'enfant.
études :pour le Choixpeau, aucune hésitation sur le fait que l'héritier ainé des Travers est
Serdaigle, et ce malgré ses suppliques de l'envoyer chez les Serpentard. Une raison supplémentaire de décevoir le paternel, et tous les autres sang-pur lovés dans les étoffes vert et argent.
emploi & finances : ʛʛʛʛʛʛ, bien qu'héritier aîné, Septimus s'est vu couper quelques peu les vivres par le paternel au fur et à mesure des années. Résidant tout de même dans une des ailes de la demeure familiale, le sang-pur conserve un train de vie confortable, mais pour ce qui est de ses dépenses personnelles, doit faire avec son salaire d'
archéomage. Ayant délaissé le terrain dès ses armes faites, Septimus est désormais homme de recherches, étudiant les reliques apportées par les âmes plus avides d'exploration.
statut civil : célibataire plus qu'endurci, son père n'a jamais daigné nouer une quelconque alliance familiale en arrangeant un mariage. Ce qui lui convenait fort bien... jusqu'à maintenant.
orientation sexuelle : bien que l'exploration de ses propres goûts fut tardive, l'attrait ne va bien qu'aux
femmes, il lui semble.
baguette magique : bois d'aubépine, corne de Jackalope, 25,8cm. Baguette aussi complexe que son propriétaire, parfois capricieuse, domptée avec les années.
particularité magique : celle de faire tapisserie dans bien des circonstances, ça compte ?
origines de l'avatar : gallois, anglais, cornouailles, écossais.
Que pense ton personnage de la situation actuelle ?Comme pour beaucoup de choses dans sa vie, Septimus n'a pas tellement eu le choix de ses opinions. Elevé dans la haine des moldus, embrigadé mangemort à sa sortie de l'école... Si le sang-pur se pose des questions sur beaucoup de choses, son appartenance à ce groupe lui apparait
comme une évidence. Conscient tout de même que les moldus n'ont rien de bien différents d'eux, Septimus croit en
la suprématie magique, mais tolère sans problème les sang-mêlés, voire les né-moldus. Fervent acteur au sein de la cause, Septimus n'a toutefois rien d'un homme de terrain. Mauvais duelliste, il excelle en coulisses et s'est révélé
un excellent informateur, poussé qu'il a été à contribuer à la cause autrement que juste derrière ses grimoires. Sa discrétion légendaire a fait de lui une arme redoutable, ayant permis de dénicher
des artefacts, voire quelques
membres suspectés de l'ordre. Aujourd'hui, après quasi 20 ans de bons et loyaux services, sa mission est amenée à évoluer, par un malheureux concours de circonstance. Et ça n'est pas tellement pour lui plaire, lui qui justement, ne sait pas plaire aux autres.
Mission séduction, vraiment ?
I solemnly swear I am up to no good.
1954«
Qu’allons-nous bien pouvoir faire de ce bâtard ? » Il y a des mots qu’on n’oublie pas. Jamais. Tapi dans un coin de la demeure familiale, un livre sur les genoux, Septimus avait été sorti de sa lecture par le ton inflexible du paternel. Ce même ton qu’il employait toujours avec lui, bien moins avec sa mère qui se confondait visiblement en excuses. Bâtard ? Qu’était-ce que ça ? Curieux, comme souvent, Septimus leva le voile du mystère en plongeant dans un dictionnaire, et appris ainsi pour le squelette dissimulé dans le placard depuis sa naissance. Compris alors la dureté du géniteur à son encontre alors qu’il lisait de sa fierté dans son regard quand il s’agissait de ses adelphes. Six ans et déjà, l’identité en branle, la faille dans la construction du petit être qui essayait de grapiller un peu d’amour par ci par là. Son oncle, un jour, avait posé sur son épaule une main réconfortante lors d’une de ses rares visites. «
Septimus, tu es un prince. Ne l’oublie jamais. » Dans le regard d’oncle Daeron, un peu de l’amour qui lui manquait chez son père. Il lui fallu du temps pour faire le lien, mais finalement. Les cadeaux plus précieux reçus, l’affection plus forte. Une sortie, un jour, sur un champ de courses d’Abraxans où leurs boucles brunes volaient dans la même direction. Un photographe avait immortalisé le duo, et comme un secret, Septimus avait gardé le cliché comme marque-page de ses lectures discrètes et nocturnes, sous son oreiller. La preuve que quelqu’un dans ce monde, à part sa mère, l’aimait.
1964Une soirée de solitude de plus au sein des vieilles pierres de Poudlard. Il avait suffi de ça, et d’une simple porte mal verrouillée qui avait attiré son attention. Pas hardi, mais curieux, le Serdaigle s’était faufilé dans l’ombre, retenant un éternuement dû à la quantité de poussière. Un bruit, plus loin, lui avait fait attraper le premier grimoire venu, glissé sous sa cape, dans le bas des reins. Il avait fallu attendre que tout le monde dorme vraiment pour oser un Lumos et explorer les lignes complexes à déchiffrer jusqu’au titre.
Provectus magicae studium nigrum Fort heureusement, ses quelques notions latines lui firent vite réaliser qu’il s’agissait de magie noire. L’interdit. On le punirait, le bannirait peut-être. Mais la curiosité fut trop forte, et une fois la potion de déchiffrage obtenue au prix de maintes négociations, l'attente fut récompensée. Septimus dévora l’oeuvre dont personne n’avait remarqué l’absence. Explora la bibliothèque familiale aux vacances d’hiver pour y trouver quelques suites, au risque de se briser le cou tant l'échelle ne montait pas jusque là-haut, et les titres dans la pénombre ne lui permettait aucun Accio. Un jour même, de sa voix toute frêle, il avait demandé à Daeron de l’emmener dans l’allée des Embrumes pour étancher sa soif. Bientôt plus expert que leur professeur en défenses du mal lui sembla-t-il, son envie de savoir devint plus grande. Enfin, maintenant, il avait une réponse à la question de sa carrière. Justement, en pure contradiction avec les envies parentales, politiques, tournées vers l’avenir, Septimus n’avait d’yeux que pour le passé, les mystères. Aussi sombres soient-ils.
1967«
Sais-tu ce que c’est ? » L’homme tenait une boîte noire énigmatique qui brillait d’une étrange lueur violacée. Dans un coin de la pièce, Renly Travers posait sur son rejeton le regard du père inquiet. Pas pour lui, non. Pour leur réputation. «
Je peux… ? » La voix cassée, impressionné par le décorum, Septimus en était à presque faire une courbette devant la silhouette massive qui lui tendit la boîte. D’abord, les gants. Examiner l’objet prit un certain temps, infini sembla-t-il pour les spectateurs de la scène qui s’impatientaient, l’investigateur poussant même un soupir agacé. «
C’est bon, rends-moi ça… » Ce qui Septimus fit, fuyant le regard qui le jugeait. «
C’est un Dolor Arca. Du moins, ça y ressemble. Je présume que le mécanisme est protégé par un sort, il faudrait étudier la chose en profondeur, mais il faudrait que… » L’homme lâcha une toux qui voulait dire d’abréger. Tout de même, quand on voulait des réponses, c’était un peu exagéré. «
C’est une boîte à souffrance. Le sort révélera une fente imprégnée du sortilège Doloris. C’est idéal pour… » L’homme en face dévoila un rictus effrayant, posant son bras libre sur ses épaules et entamant avec lui une marche lente et sinistre dans les couloirs de la maison. «
Révélera hein ? Tu peux donc l’ouvrir ? Dis-moi, qu’est-ce qu’il te faudrait… » Septimus ne posa d’autres conditions que vérifier dans quelques livres. La réponse vint, trois jours plus tard. «
Brillant. » Voilà, il avait suffi ça. Un peu de savoir pour se faire accepter, et lire autre chose que de la déception dans les yeux des géniteurs pas peu fiers de voir le fils mériter de rejoindre les rangs. «
Tu es des nôtres maintenant. » Ainsi donc c’était ça, appartenir à un groupe ?
1976-1977«
Tu aimes plus tes livres que moi. » C’était vrai. Un fait plus qu’avéré. Pourtant, quand il s’agissait de sentiments, les faits n’avaient plus tellement grand chose à voir là-dedans. Mais force était de constater que Septimus préférait amplement la compagnie de ses grimoires à celle d’Olivia. Ils avaient pourtant en commun cet amour des bouquins, elle qui dévorait un roman en même temps que son scone la première fois qu’il l’avait croisée. C’était une après-midi de septembre, pluvieuse, et il était entré dans le salon de thé pour épargner à sa cape une noyade inutile. Il y était revenu une fois, puis deux, puis trois, pour s’imprégner du parler des gens vrais. Plus simple pour appréhender quelques secrets, délier des langues même. Mieux valait donc écouter le monde qui bougeait, et plus seulement lire. Elle était venue lui parler. La voix douce comme un frémissement dans l’érable qui tapait à sa fenêtre la nuit. C’était elle, en vérité, qui avait tout fait. Cas d’étude d’abord, elle était devenue compagne. «
Je ne sais rien de toi. » Parce qu’un mot de Travers aurait tout fait capoter. Un Travers avec une roturière, le monde bien pensant se serait écroulé. Et Olivia eut la primeur des premières fois. «
Tu as vécu dans une grotte ou quoi ? » Les tours d’argent étaient tout comme, mais Septimus ne répondait que par un sourire. Celui qu’elle aimait bien, et dessinait de son index quand il lui en offrait un à la lueur d’une bougie qui éclairait son lit - à elle, toujours. Pour autant, si la compagnie était plaisante, les conversations charmantes et rafraichissantes, Septimus savait que ça n’était pas ce qu’on appelait l’amour. Ca y ressemblait fort, pourtant. «
J’aime pour deux. Je n’en peux plus. » Les mois passés, elle aussi avait un peu emprunté de son phrasé. Et ne fut cette fois pas la première, pour ce qui était de le rejeter.
1982C’aurait du être une journée comme les autres. La journée, du moins, l’avait été. Jusqu’à finalement recevoir un message inattendu, une convocation, alors que la nuit tombait. On lui avait donné un masque, trop grand, à lui qui évoluait toujours à visage découvert car qui pouvait bien le remarquer dans la foule ? Il manquait quelqu’un, et ce quelqu’un serait lui. Pour les détails, Septimus a du mal, mais pour les grandes lignes, il se souvient. Une embuscade près de Godrick’s Hollow. Des sorts lancés avec habileté alors qu’il se recroquevillait, terrorisé.
Couvre-nous, lui avait-on dit. Comme s’il était capable d’attaquer. Le
Bombarda fusa pour défendre son alliée, quelques pas devant, surprise par la silhouette d’un homme qu’il ne reconnut pas. Le choc, l’impact. Le son d’un crâne qui rencontre les briques avec trop de violence. Au QG, les silhouettes débarassées de leurs capuches l’avaient combien de fois félicité ?
Bravo Septimus, si on avait deviné… Edgar Bones, quand même… Bien joué. Tu retourneras sur le terrain. Jamais. Ce n’était qu’un accident. Un malheureux petit accident qui avait ôté la vie à quelqu’un. C’était ce que son camp voulait, mais lui… Depuis, ses yeux voient les sombrals. Et son coeur jamais n’a oublié la sensation, la nausée violente quand il avait réalisé.
Fragile petit Septimus. Retourne dans tes bouquins, va. Oui. C’était mieux comme ça.
1985«
Que faisiez-vous dans pareil endroit, dites-moi ? » Toujours la sempiternelle réponse, le sempiternel mensonge. «
Je prenais l’air. Vous savez, nous autres archéomages aimont tout de même voir le soleil de temps à autre. » Les rires sonnaient faux, surtout le sien. La vraie raison ne pouvait se divulger, mission, artefact planqué quelque part, pas loin. «
Une chance tout de même que vous ayez été dans les parages, sinon… » Septimus prit l’air doux et concerné qu’on lui avait fait répéter. «
Ne parlons pas de malheur. Tout s’est bien terminé. » Voilà qu’il devait paraître enjoué. Réconfortant. Lui. Bien des cousins auraient l’occasion de se moquer en lisant l’interview. Mais c’était là la rançon du succès pour avoir sauvé un enfant d’une cavalcade de sombrals, sous les yeux du père impuissant qui entraînait sa progéniture à voler. Tétanisé pourtant par la vision des chevaux de la mort, Septimus avait galopé sans réfléchir, extirpé l’enfant du passage des équidés. L’acte héroïque lui avait valu une luxation de l’épaule qui avait rencontré celle décharnée d’une des bêtes, et surtout les gros titres des journaux en mal d’un peu de bonheur en ces jours sombres. «
Il semblerait que vous ayez du affronter la mort, autrefois, pour sauver cet enfant. » Déglutissement. Mentir, encore une fois. Prétexter que la mort entoure les archéomages, après tout, évoquer le souvenir trop difficile. Ca passait. Le héros. Le nouveau héros des Pies de Monroe. Dans l’ombre déjà, mère et père prévoyaient l’alliance presque tombée du ciel. Barbie Mulciber, l’inaccessible ou presque, désormais proie facile alors que les portes du club lui étaient ouvertes à vie, avait dit le papa ravi et tout ému. «
Il faudra t’arranger un peu… » Sa mère, déjà, revoyait sa garde-robe pour y ajouter un peu de couleur. Son entourage entier et mal intentionné le gavait de conseils, d’approches. «
Et te montrer aimable, Septimus. Regarde-toi, tu es si beau… » Sa mère, jamais, ne l’avait complimenté. Ni posé si longuement sa main sur sa joue. Mais Septimus sentait la sincérité dans sa voix. Sûrement parce qu’il lui rappelait l’homme qu’elle n’avait pas épousé, et qu’elle n’avait eu le loisir d’aimer que quelques nuits.
Just so you knowConscient depuis longtemps que sa propre nature ne correspondait pas aux attentes, Septimus a travaillé
sa voix pour la rendre moins timide, moins nasillarde et en a baissé quelque peu la tonalité. Il n'y a qu'en présence de sa propre famille qu'il retrouve son timbre d'antan ⋆
Expert en magie noire, Septimus maîtrise en théorie les sortilèges impardonnables, mais se refuse à les utiliser ⋆ Souffrant de
sévères allergies et d'une forme d'asthme, Septimus déteste la fumée et être en présence de fumeurs ⋆ Malgré sa formation qui le prédestinait à voyager, Septimus s'est vu obligé par son rang chez les mangemorts à rester le plus souvent sur le territoire anglais. Son plus long séjour a eu lieu en
Egypte durant l'année 1978. Il y a appris la langue, et combien il détestait le soleil ⋆ Forcé par son père à intégrer l'équipe de Quidditch, Septimus a été
attrapeur durant 3 ans. Il déteste depuis ce sport par principe, mais l'apprécie secrètement ⋆ Depuis le meurtre d'Edgar Bones, Septimus fait de fréquents
cauchemars et s'abrutit aux potions de sommeil pour combattre ses insomnies ⋆ Peu sensible à la mode, Septimus possède une garde-robe renouvelée uniquement par les présents de sa mère, et préfère
les tenues sombres et peu voyantes ⋆ Les seules richesses qu'il possède se trouvent dans
son impressionnante bibliothèque dont il est le seul à avoir accès, au grand dam des autres Travers habitant la demeure ⋆ Ignorant la beauté de ses propres
boucles, Septimus les a longtemps coupées, d'abord sous l'injonction maternelle qui cherchait à tout prix à éviter la ressemblance avec son "oncle", par praticité ensuite. Il les arbore plus longues depuis quelques années, à la demande de sa seule amoureuse ⋆
mischief managed. prénom & pseudo : Lee.
âge : Septimus - 3.
disponibilité pour le forum : aléatoire mais je passe régulièrement.
pays : the France.
personnage : prédéfini.
où avez-vous connu le forum : oula, mes souvenirs sont flous vous savez...
votre avis : vous ne vous débarrasserez pas de moi de sitôt, hehe.
crédit icon & gifs : icon by theseventhveil1945.
mot de la fin : j'aime déjà beaucoup trop ce perso, merci pour ce prédéf de folie !