| the fall of the phoenix. septembre 1985. Sur les côtes anglaises, un duel entre Albus Dumbledore et Voldemort a lieu dans une caverne isolée. Dumbledore y perd la vie, et sa dépouille est exposée au Ministère comme un sombre avertissement. (en lire plus) | | glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black, Cordelia Nott ou Walden Macnair. Bon jeu parmi nous. |
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Alastor Moody---------------------------------- membre ☆ order of the phoenix constant vigilance Evanescoavatar : Ryan Gosling ; ava by jenesaispas ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Jude & Septimus
Messages : 427
pronom perso : il
âge : 40 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.
statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
| (#) Mer 3 Avr - 23:39 There's no love in hate w/Persée | |
| There's no love in hate
tw : ça méprise sévère.
L’endroit lui flanquait toujours plus ou moins la chair de poule. Pas comme si pourtant la peur faisait partie de son quotidien, lui à qui on avait appris à la braver. Surtout que là, en l’occurence, il ne craignait rien de plus que de mettre à mal l’étiquette. Sauf qu’il y avait des intuitions comme ça qui ne s’expliquaient pas. Déjà, la débauche de biens, le faste et tout ça, ça le mettait mal à l’aise. Un truc qu’il avait jamais compris d’ailleurs, ce besoin de vivre dans une baraque quatre fois plus grande que ce qui était nécessaire, les ornements et tout le tintouin, les rosiers entretenus, l’herbe taillée au centimètre près. Et les elfes de maison, ah ça, ça le dépassait. Non mais comment ça se faisait qu’on avait besoin d’aide alors que la magie, ça permettait de tout faire, et sans efforts s’il vous plait ? Alors qu’il s’apprêtait à toquer, il savait bien que c’était une créature de la sorte qui allait ouvrir, du genre mon maître arrive, tout ça. Sérieux, Oz était peut-être un ami précieux, un Auror exemplaire, mais il se trimballait quand même les stéréotypes liés à son sang. Et ça le rendait fou, qu’on se le dise.
Pas assez quand même pour refuser de venir le chercher. Ca faisait bien une éternité, depuis la dernière mission en fait, qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de traîner tranquillement à deux. Leur garde commençait à onze heures, assez pour se payer le luxe d’un petit-déjeuner en ville, assez pour parler de la situation et trouver peut-être des solutions. Le café serait bon, meilleur que le sien - jamais il avait su ça faire, Moody, un mystère. La compagnie aussi. L’épreuve de maintenant bientôt oubliée, donc allez. Son poing tapa trois fois contre le bois épais de la porte, sans trop de manière. Après tout, s’agissait simplement de se faire entendre. Et donc, comme de bien entendu, ce fut un être haut comme trois pommes, poli et soumis comme tout qui lui ouvrit. Aller chercher le maître, tout ça tout ça, entrez donc, blabla. Moody s’exécuta sans causer, avec l’impression comme souvent de faire tâche dans le décorum des purs. L’endroit était trop grand, trop propre sur lui. Et lui avait sa cape d’Auror plus si niquel, que Miss Anders insistait pour faire réparer tout le temps mais lui voulait pas. Après tout, les Aurors, c’était sur le terrain. Pourquoi faire raccommoder un trou qui réapparaîtrait le lendemain ? Ca faisait soupirer la gamine, et lui aussi au passage. Non mais s’intéresser à l’image dans pareil contexte, fallait le faire.
L’elfe avait disparu depuis bien trois minutes que déjà, Alastor se demandait pourquoi ils ne s’étaient pas donnés rendez-vous dans le café. Sûrement parce qu’il s’était juré d’envoyer un hibou la veille pour proposer, et qu’éreinté de fatigue, il s’était endormi tout habillé à peine rentré de sa mission officieuse. Visite surprise, donc. Mais Oz ne dirait pas non. Oz qui ne se payait a priori pas le luxe des grasses matinées, mais qui n’avait peut-être pas encore la tenue réglementaire sur le dos, ou bien autre chose. Bon. Attendre, encore un peu. Jusqu’à ce qu’une silhouette ne fasse son apparition du côté d’un des salons - en avoir plusieurs, ah vraiment ? Mais l’oeil avisé remarqua de suite la différence de taille. Le pas plus léger, plus fourbe. Oh par Merlin… « Perséphone. » Le prénom lui arracha la langue, comme quand il entrait en interrogatoire et devait prétendre pas avoir affaire à la pire racaille du monde sorcier. Ce prénom qui sifflait comme un serpent, comme ce qu’elle était. Moody se rappelait trop bien les années Poudlard, les affrontements où elle était dans le fond, mais là quand même. Savait tout le mal qu’elle pensait de lui, et vice-versa. Fallait-il que son meilleur ami ait épousé cette femme là… Sûr que les mariages arrangés, c’était compliqué. Mieux valait ça qu’un mariage d’amour, parce que là, il aurait eu du mal à conserver la loyauté. En tout cas, c’était une alliance, et une alliance qui ne lui plaisait pas des masses. « J’suis venu chercher Oz. » Pas Ozymandias, non, tout ça bien fait exprès. Pas l’intention de parler comme un aristo pour lui plaire. « J’peux attendre. » Sous entendu, là. Pas sur leur velours de gens trop bien-nés. Pas en faisant face à ces yeux emplis de malveillance. Il le sentait, du plus profond de sa chair il savait. Que les années Poudlard en disait long sur elle. Que la repentance, ça ne valait pas pour elle. Perséphone. Foutue reine des foutus enfers.
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| | | Persephone Slughorn---------------------------------- membre ☆ death eaters no need for a nose, we have voldemort. Evanescopseudo : the witch whispers
avatar : elizabeth olsen ( avatar soreesu et icon vocivus et gif maya )
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multicomptes : saoirse, niall, will & elias
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âge : 5 mai fêté pendant trente-sept ans.
emploi : éditrice chez whizz hard books ; la passion transformée en gagne-pain. ( t'as toujours aimé dessiner et lire ) des situations prenantes ( chronophages ), qui laissent un goût amer sur les lèvres lorsque les journées s'allongent
statut civil : épouse et mère deux rayons de soleil issus d'une collaboration amicale ( forcée ; par vos deux familles ).
statut de sang : pur ; nul autre choix que celui de la noblesse ; une tare évitée à ses yeux.
études : au sous-sol où se forgent les pires desseins ; méfiante face aux drapés de velours verdâtres et aux vipères cloutées sur les murs ; poudlard, serpentard.
particularité magique : légilimens ; travail acharné contre l'esprit.
fréquence rp : délai de 5 à 10j.
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| (#) Jeu 18 Avr - 15:19 Re: There's no love in hate w/Persée | |
| There's no love in hate
Monsieur Moody a frappé à la porte, Madame. Est-ce que Whismy le fait entrer ? Le maître... Je sais où est le maître. Déjà agacée, par l'irrascible présence du compagnon de travail de son mari ;
( Oh voilà encore une journée éreintante, et avant même l'heure du petit-déjeuner. L'impression que les toasts ont un goût amer, désormais sur ta langue ; comme si la simple idée que le venin de l'auror se propage dans ta maison ternissait de brouillard tous tes souvenirs heureux. )
Je vais m'en occuper, Whismy. Merci. Créature qui s'incline fort devant elle, précisant qu'elle s'en va de ce pas réveiller les enfants pour qu'ils ne ratent pas l'heure de leurs leçons. Fait toujours un peu la moue, quand il s'agit de leur entrée à Poudlard ; déteste l'idée, mais s'est laissée convaincre par le mari que leur donner de l'avance ne ferait pas de mal et qu'un précepteur particulier était la meilleure des solutions pour qu'ils puissent entrer sereinement dans leur nouvelle école.
[ & Toi qui aurais tant aimé les garder enfants, juste un peu plus longtemps. ] Quitte la table, traverse les différents salons pour rejoindre l'entrée, dépoussète ses vêtements avec inutilité et remonte le nez, tenant à représenter l'orgueil de son mari sans laisser le doute à l'intrus qu'il est le bienvenu. Alastor lancé de manière au moins aussi dédaigneuse que son adversaire. Fait mine de ne pas voir ses commentaires, de ne ps voir la hargne qu'il met dans la moindre des syllabes prononcé ; ne croit pas vraiment à ses simagrées, ne lui cherche pas vraiment d'excuses non plus alors qu'elle sait qu'Oz est toujours dehors, comme de coutume, à promener le vieux pataud de Bubum.
N'a toujours vu que d'un mauvais œil cette relation malsaine que le mari entretetient avec l'autre auror, cette amitié loyale qui ne cesse jamais d'être un éruptif dans la pièce, qui ne cesse de planer comme épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes depuis qu'ils ont cédé aux convictions du Lord ; qu'elle a tant de fois évoqué comme non-indispensable pour être capable de nier qu'elle n'aime pas l'Alastor qui vaque comme une mouche dans leurs vies, se tape partout pour attendre le moment parfait pour les piquer. Retient le soupir, désigne l'un des salons d'un geste vague de la main ; Voudrait tellement lui dire qu'elle préfèrerait qu'il reste à attendre bien sagement comme un vulgaire toutou sur le tapis, Mais ne voudrait pas passer pour l'hôtesse impolie.
Je vous en prie, Whismy s'apprêtait à servir le petit-déjeuner. Inutile de préciser que c'était en prévision du retour du mari. Ozymandias ne devrait pas en avoir pour longtemps. emploie volontairement le nom d'usage, qu'elle ne prononce que devant les personnes extérieures à la famille & se garde bien de dire où il est, tant qu'elle peut encore s'immiscer dans leurs plans, qu'elle peut retarder pour lui la moindre seconde passée en sa compagnie ; quitte à rester elle-même dans le salon avec lui, si c'est ce qu'il faut pour qu'il ne touche pas à sa famille.
Les enfants devraient se lever bientôt. Lesath sera ravie de voir son parrain le dernier mot sifflé, arraché à sa gorge alors qu'elle haï jusqu'à l'existence même de cette idée, qu'elle aurait pesté des heures ou des jours durant pour que ce ne soit jamais ô grand jamais le cas, a posé en condition Aristide ; pour contrebalancer.
Pas la peine d'imaginer qu'il serait ravi de prendre le premier repas de la journée en sa compagnie, mais ne sait refuser quand elle l'entraîne vers le plus petit salon, refuse de mettre les petits plats dans les grands pour lui, l'invite à s'asseoir dans l'une des assises confortable ; Avant de retirer sa baguette de son chignon, de faire tomber en cascade ses cheveux pour faire venir magiquement le repas, subtiliser les tables contre de petits plateaux et lui en coller un sur les genoux sans partager un mot de plus avec lui.
& De cracher avec l'amabilité attendue de l'hôtesse, du regard dédaigneux jeté vers lui ; n'auriez-vous pu envoyer un hibou pour signaler votre présence ? cela vous aurait épargné tout ce... cirque ?
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| | | Alastor Moody---------------------------------- membre ☆ order of the phoenix constant vigilance Evanescoavatar : Ryan Gosling ; ava by jenesaispas ; icons by renegade ; gif by depressedonion
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| (#) Lun 6 Mai - 21:53 Re: There's no love in hate w/Persée | |
| There's no love in hate
tw : ça méprise sévère.
Comme si ça ne suffisait pas de se farcir la racaille au travail, voilà que même sur son temps libre, Moody devait faire avec. L’apparition de la maîtresse des lieux le fit à peine sourciller, alors que pourtant tout son épiderme lui indiquait qu’elle était le mal. C’était l’instinct ça, ça ne s’expliquait pas. Pourtant, il avait tous les droits d’être là, chez un ami, chez sa filleule même si on poussait le vice jusque là. Mais à l’entendre claquer son nom comme s’il était un elfe de maison, il était plus qu’évident qu’il n’était pas le bienvenu. Tout ça, ça n’était que de la cordialité qui n’avait pas sa place. Dans un monde sans filtre, il serait resté à la porte, aurait insulté Lady Slughorn et inversement, et tout le monde aurait su la vérité. La vérité qu’ils connaissaient tous les deux, sous les détours. Rien qu’à l’entendre dire le prénom entier de son mari, tout ça sentait la provocation pure. Vous n’êtes pas en terrain conquis ici, Moody. Comme s’il ne savait pas. Comme si.
Bien élevé quand même, pas apte à déclencher des guerres avant le café, Alastor la suivit dans une pièce pas si grande, déjà trop luxueuse pourtant. Il savait bien l’impression qu’elle voulait donner, s’en contrefoutait avec son regard qui en disait long. Même quand elle évoqua Lesath, tout en elle n’était que poison. C’était sa gosse, pourtant. Mais le lien, ce lien indiscible entre eux, dont il n’avait même pas voulu au début. Être parrain, pourquoi faire ? Il n’avait pas voulu être père, ça n’était pas pour s’encombrer d’une autre âme innocente qui n’avait rien demandé. Mais Oz avait insisté, il avait cédé, insistant sur le fait qu’il ne serait jamais tuteur en cas de drame. « Ca m’ferait plaisir de la voir. » Ca restait une gosse, mais qui avait une affection certaine pour lui. Qui l’idéalisait même un peu, mais elle n’avait rien à voir là-dedans. S’il pouvait au moins être un modèle pour l’une des deux, alors soit. Peut-être qu’il aurait pu se fendre d’un cadeau, le truc qu’il s’imposait pour les anniversaires mais pas plus. C’était Miss Anders qui gérait ça. Qu’est-ce que lui savait de ce qui plaisait aux gosses aujourd’hui ?
Tout en elle le débectait. Le moindre mouvement, la moindre apparence parce que tout ça était feint, il le savait. Se posant sur un fauteuil à demi, le cul à moitié dans le vide, Alastor accueillit le plateau tout en sachant d’avance qu’il ne toucherait à rien. Qu’est-ce qu’elle aurait bien pu y glisser, la vipère ? La politesse aurait voulu qu’il croque un bout, la prudence exigeait autre chose. Faire semblant, c’était de mise ici. Comme elle qui disait à demi-mots qu’il aurait bien pu s’épargner l’épreuve. Pour une fois qu’ils étaient d’accord. « Un hibou, ça va moins vite que transplaner. » Pour sûr, il aurait pu donner dans le détour, prétendre un truc ou quoi, mais pourquoi faire ? Elle n’oserait jamais dire ouvertement qu’elle voulait le foutre dehors, alors quoi ? « J’vous encombre pourtant pas de mes visites. » Oh, ça lui avait échappé. Sa langue pas mordue alors que le venin s’insinuait, toujours moins violent que le sien. « Ca me fait pas plus plaisir qu’à toi d’être là, on le sait tous les deux. » Ca s’appelait la franchise, c’était surement mal venu. Mais qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? C’était ça, ou lui imposer un interrogatoire qu’Oz aurait pu lui reprocher. Quand même pas. « On est pas obligés d’faire la conversation même. Je sais que c’est ce qu’on fait ici hein, mais on sait tous les deux que je suis nul à ça, et que t’en as pas envie. » Son regard soutenait le sien, virulent. « Lesath est debout, donc ? » Même avec une gosse pas encore à Poudlard, il aurait plus de trucs à échanger. C’était dire.
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| | | Persephone Slughorn---------------------------------- membre ☆ death eaters no need for a nose, we have voldemort. Evanescopseudo : the witch whispers
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âge : 5 mai fêté pendant trente-sept ans.
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| (#) Mer 16 Oct - 15:10 Re: There's no love in hate w/Persée | |
| There's no love in hate
tw: menaces de mort (pensées).
Devra probablement repeindre la pièce, quand il sera parti. Ou changer les rideaux, voire les tapis. & La tasse, à laquelle il n'a pas encore accordé d'attention. Tout ce que son toucher indélicat aura martyrisé. Aucune excuse qui lui semble plausible, pour que le mari continue à fréquenter ce scélérat ; aucune autre non plus pour que Lesath réussisse à daigner lui adresser des paroles aimables, la mère peut au moins se vanter d'avoir choisi bien mieux pour son garçon qu'un imbécile éborgné.
S'épargne la discussion pendant quelques minutes, avant de finalement lancer de but en blanc qu'un hibou aurait été largement préférable à ce petit-déjeuner improvisé. Elle se fait opposer la rapidité d'un transplannage et se retient de juste lever les yeux au ciel. Bon sang, à deux doigts de remercier les quatre fondateurs quand il ajoute qu'il ne les encombre d'ordinaire pas de sa visite. Elle ne serait pas certaine de pouvoir y résister plus d'une fois l'an, et a du mal à se convaincre qu'Oz puisse s'infliger ça chaque jour de la semaine. ( & Tu te fais au moins le serment que s'il en venait à être ainsi, un jour ; tu lui crèverais les yeux pour ne plus jamais avoir à supporter ce regard haineux, n'aurais pas besoin d'y réfléchir à deux fois sur le champ de bataille. )
Les mots qui dérivent vers l'impolitesse, le tutoiement malvenu employé alors qu'elle ne s'abaisserait jamais à le considérer comme suffisament proche pour qu'il soit mérité. La franchise à peine dissimulée, et l'évocation des codes sociaux dont il n'a rien à faire.
Typique, donc, laissé échappé entre ses lèvres alors que le regard n'en est pas moins évocateur. Sous-entend qu'il est bien trop au-dessus de la bienséance pour se permettre une conversation futile dont ils n'ont envie ni l'un ni l'autre, bien. Elle ne fera pas plus d'efforts, dans ce cas ; et restera simplement là, à tourner sa baguette entre ses doigts. Mangez, si vous ne souhaitez pas parler ; pourrait au moins dire au mari qu'elle n'avait pas failli à son métier d'hôtesse, que le délicieux temps passé à patienter dans le silence et la haine aura au moins rempli l'estomac de cet ingrat. A moins que vous ne pensiez que la nourriture est empoisonnée ? hausse un sourcil, dépose sa baguette pour se saisir de la tasse de thé.
& Lui qui détourne la conversation vers Lesath, demande si elle est levée ; pour toute réponse un claquement de doigts pour rappeler Whismy et lui répéter la question. La petite maîtresse est... euh..., un regard jeté à l'invité, et un geste de la main pour excuser sa présence et enjoindre l'elfe à continuer. Elle a des difficultés à se réveiller, Madame alors que son nez rejoint déjà le plancher s'en excuser. Whismy ne savait pas qu'elle était attendue Madame. Non, non, c'est bon Whismy. Dis-lui juste que... marqué par l'hésitation, l'envie de le faire brûler à vif si elle devait le dire une deuxième fois qu'il la demande dans le salon, avant son petit-déjeuner. Sait parfaitement que l'elfe comprendra d'elle-même. Pas besoin de le nommer parrain, grands dieux non. Ce serait lui donner bien trop de crédibilité.
( & Le silence qui se réinstalle quand l'elfe transplanne, le seul bruit de la tasse reposée alors que vous vous êtes épargnés cette discussion vaseuse. La baguette qui démange, pourtant, voudrait donner un peu d'intérêt à cette matinée infructueuse. Voudrait bien, savoir, si tu as raison de faire confiance à Oz pour choisir qui peut s'occuper des enfants. Ne laisserait pas tes bébés à Salazard lui-même s'il le demandait, mais le mari semble s'acquitter de la présence de l'auror. )
Lui avez-vous prévu un présent, pour son anniversaire ? Vous n'ignorez pas que la réception approche, d'autant plus que ce sera la dernière avant l'entrée à Poudlard. Pose une question banale, Le temps de s'immiscer dans son esprit, de tenter de se heurter le plus discrètement possible à ses barrières pour voir ce qu'il peut y avoir comme intérêt sous celui qu'il porte à Lesath ; S'accroche à sa conscience pour qu'elles se rencontrent, en douceur ; ou du moins l'aurait-elle pensé. Se heurte à un mur, l'occlumancie bien en place qui la fait grimacer, se retirer alors qu'elle lâche sa baguette distraitement, retourne son regard haineux contre lui alors qu'elle prend conscience qu'elle doit baisser les armes, et qu'il n'y aura pas de porte dissimulée. Retient un grognement, les doigts brûlés sur sa propre baguette pour marquer son échec.
Oncle Alastor !
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| | | Alastor Moody---------------------------------- membre ☆ order of the phoenix constant vigilance Evanescoavatar : Ryan Gosling ; ava by jenesaispas ; icons by renegade ; gif by depressedonion
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| (#) Dim 10 Nov - 0:14 Re: There's no love in hate w/Persée | |
| There's no love in hate
tw : mépris mépris mépriiiis et gros mots.
Même pas cinq minutes et déjà la rencontre avait comme un goût d’éternité. Fallait avouer que Moody n’avait pas tellement le plaisir de se payer du temps libre, alors devoir se coltiner une personne aussi détestable que Persephone Slughorn, franchement… Autant dire que pas la peine de faire semblant. Ca se disait pas, pour sûr, mais Moody n’en était plus à faire des courbettes devant les gens qui n’avaient pas son respect. Au Ministère, encore, il était obligé mais là… Peut-être bien qu’il aurait pu garder sa langue dans sa poche et laisser planer le silence gênant, mais ça l’avait démangé. Forcément, la garce se fendit d’une remarque, le regard aussi noir que son âme. Et ça se pensait polie, avec ses grands airs, alors qu’elle ne faisait bien ça que parce qu’elle voulait éviter la dispute conjugale. Pourquoi s’encombrer d’une plaie pareille quand on avait tellement à faire, franchement ? Sa remarque sur la nourriture ne le fit même pas ciller. Pour sûr qu’elle aurait été capable, la bougresse. Pour sûr qu’il n’aurait même pas mordu dans un truc qu’elle aurait croqué avant, des fois que. « Ca va, on va manger avec Oz. » Oz oui, bien fait exprès. Le genre de familiarité qu’elle allait forcément détester, mais franchement, est-ce qu’il était à ça près ?
L’arrivée de l’elfe eut le mérite de décharger un peu de la tension pesante. Pauvre créature, si soumise à cette mégère, ça faisait peine à voir. Moody était à deux doigts de retirer une botte et lui filer une chaussette, si seulement ça marchait comme ça. Muet, l’Auror assista à la conversation sans broncher. Merde, en espérant que sa visite ne vaudrait pas une correction à l’elfe qui n’arrivait pas à lever la pauvre enfant. Au pire hein, il s’épargnerait l’interaction avec la descendance. L’entendre dire qu’il la demandait, sérieusement… Qu’elle aille manger ses scones tranquille, il n’en prendrait pas offense. Mais au moins, si elle débarquait, il aurait une conversation un peu moins déplaisante, alors… « Merci Whismy.» Pas nécessaire, comme politesse, mais tout bien faite exprès. Moody avait toujours détesté la servitude de ces pauvres êtres, cette façon de leur ordonner sans jamais remercier. Ca n’était pas son rôle, il savait. Mais après tout, si ça pouvait irriter l’autre, pourquoi s'en priver ?
Plus de Whismy finalement, retour au pénible tête-à-tête, et une question tellement sans intérêt que Moody faillit se fendre un soupir. Il avait bien reçu l’invitation, merci, n’avait pas vraiment hâte d’y être mais il faudrait. Au milieu de tous ses requins, la moitié sûrement au service de la saleté des ténèbres… Rien que d’y penser, il en avait presque la nausée. Mais tout à coup, une forme de présence dans son esprit le désintéressa tout à fait de la banalité de la réponse à venir. C’était là, dans sa tête. Elle était là. Putain. Dardant son regard dans le sien sans vergogne, Alastor bloqua ses pensées qui pourtant étaient somme toute transparente - j’te déteste, sale bête. Mais surtout pas donner le plaisir à qui que ce soit de lire en lui comme dans un livre ouvert. Mais info intéressante, oh tiens. Comme ça, Lady Slughorn était legilimens ? Et se payait une incursion dans sa tête en toute impunité ? Même pas de colère, juste un rictus à peine caché parce qu’elle savait, il savait, elle savait qu’il savait. A peine d’ailleurs si elle masqua sa frustration. « Oh, j’suis doué pour les surprises va, t’en fais pas pour ça. » Le mot bien appuyé, fort. Trop même pour ça soit honnête. Ses doigts se ressérèrent sur sa baguette cherchée machinalement, comme chaque fois qu’il se sentait attaqué. Et venir fouiller dans sa tête, c’en était une, d’attaque.
Mais pas le temps de venir la confronter que déjà, une petite voix se faisait entendre. « Hey, bonjour petite ! » Comme souvent, la gosse avait l’air contente de le voir. Elle avait grandi, tellement. Comme quoi, vraiment, il ne venait pas souvent. D’aucun se serait offensé qu’elle ne l’appelle pas parrain, mais Alastor, lui, était déjà bien mal à l’aise d’accueillir sa gentille étreinte d’enfant polie. Sa main se cala dans son minuscule dos, le serrant à peine, son regard ne quittant pas sa mère. « Ca me fait plaisir de te voir, tu as bien dormi ? » Volontairement, il fit attention à son langage, histoire d’éviter de bouffer des mots. Elle n’y était pour rien après tout. Toute pleine d’énergie, désormais détachée de lui, la petite commença à bavarder. Elle avait les yeux de son père. Sa fougue, son envie de bouffer le monde. Pitié, qu’elle ne tourne pas comme sa mère, ça serait une réussite. « Papa m’a dit que t’étais pressée d’aller à Poudlard, c’est vrai ? » Papa, oui. Surtout pas évoquer maman, qui devait s’en bouffer la lèvre de l’entendre parler à la progéniture. « J’espère qu’tu seras un brave petit Gryffondor. Comme parrain. » Alors celle-là, elle était gratuite. Mais qu’est-ce qu’elle était délicieuse. Pas son genre d’être sournois, à Moody. Mais à ennemi déloyale, il fallait bien brandir les mêmes armes.
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