septembre 1985. Sur les côtes anglaises, un duel entre Albus Dumbledore et Voldemort a lieu dans une caverne isolée. Dumbledore y perd la vie, et sa dépouille est exposée au Ministère comme un sombre avertissement.
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black, Cordelia Nott ou Walden Macnair. Bon jeu parmi nous.
contexte : Le Ministère a depuis quelques années accepté les loups-garous en tant que personnes, arrêtant la chasse, faisant d'eux des citoyens à part entière, pris en charge. Pour autant la guerre continue de faire rage, et Alastor, sous l'impulsion de plusieurs membres de l'Ordre et des décisions catastrophiques du Ministère, se détourne de plus en plus de sa fonction. Son allégence va aux rebelles avant tout, inconditionnellement. Ou presque.
tw : blessure, mention d'attentat, sang.
Sa cape claquait au rythme de sa foulée rapide. Le dérapage plus ou moins contrôlé dans les couloirs impeccables alors que sa main agrippait un bout de mur pour se rattraper. Trace de sang laissée là, la faute à la main pas soignée et rien à taper. Le temps semblait filer au ralenti alors qu’il détalait comme si des masques le poursuivaient et qu’il esquivait au passage les silhouettes en sens inverse. L’Auror Slughorn est à Sainte-Mangouste. La voix tournait en boucle dans sa tête encore et encore. Oz. Sainte-Mangouste. Pourquoi ne pouvait-on pas transplaner dans ce lieu de malheur ? Derrière lui, ça gueulait un peu, raisonnablement vu l’endroit mais rien pour le ralentir. C’était sa faute. Sa putain de faute si son frère d’armes était là, peut-être à l’agonie, qu’est-ce qu’il en savait ? Pas comme si la secrétaire avait eu le loisir de s’étendre quand il avait filé au quart de tour à l’annonce de la sentence. La mission avait mal tourné. Ca n’aurait pas dû. Jamais.
Le chef en personne était venu le voir pour lui sommer de faire des heures supp. A deux vous êtes plus forts, ce genre de compliments merdiques assénés pour lui faire tourner les talons. Mais Moody avait balayé la phrase d’un revers. On l’attendait ailleurs. L’Ordre avait reniflé une piste sérieuse et on avait besoin de lui là-bas. Oz saurait bien gérer avec quelqu’un d’autre, en vrai. Même pas un truc si grave, une suspicion d’attentat en monde moldu. Mais lui avait un mangemort avéré à interroger dans un lieu tenu secret, mais pour combien de temps ? Le non avait été ferme, catégorique. Il avait la loi pour lui, pas obligé d’accepter. Le chef avait râlé, mais ça comptait pas. Pas tant que le mal sévissait sans qu’on l’autorise à faire quoi que ce soit de bien signifiant. Et quand l’interrogatoire fut terminé avec à la clé des révélations pas si terribles, le retour au Ministère l’avait glacé. Oz est à Sainte-Mangouste. Quoi ? Comment ? La prudence aurait exigé qu’il en sache plus, mais aucune putain d’importance.
Finalement, la porte de la chambre se dessina, et sa main marqua une nouvelle fois le bois d’un rouge sombre alors qu’il la poussait sans détour. La silhouette dans le lit lui coupa le souffle, haletant pourtant à cause de sa cavalcade folle. « Oz… » lâché du bout des lèvres alors qu’il le voyait bandé, les yeux clos, comme si c’était trop tard. Trente secondes lui aurait suffi pour apprendre qu’il était sain et sauf, pas si égratigné que ça. A son chevet, Meredith Tornley, brave gosse sûrement assignée à la mission avec lui, le regard intriguée par l’arrivée soudaine. « Alastor… » Regard foudroyant, ni plus ni moins. « Laisse-nous. » Il était son supérieur direct, et le ton avait tout d’un ordre. La jeune Auror détala sans broncher alors qu’Alastor prenait place sur la chaise qu’elle avait réchauffée. Oz était là, paisible. Endormi. Ou alors pire ? Merde, non. Son regard capta un pouls léger à la carotide, qui apaisa un peu de l’angoisse. Un peu seulement. « Oz, je suis désolé. J’aurais dû être là, j’aurais dû… » Sa main fébrile se posa sur la sienne, tranquille sur le drap blanc. L’autre pendouillait sur son genou, goutte à goutte carmin qui vint s’écraser sur le sol. Il avait frappé un mur avant de transplaner. Il avait eu mal, un peu, pas autant que ce qui se passait à l’intérieur. « Oz, j’peux pas faire ça sans toi. » Les larmes venaient brouiller sa vue alors qu’il rejouait la scène dix, vingt, cent fois. Il aurait dû dire oui. Il aurait dû faire passer la mission avant le reste, l’officiel avant l’ordre. Son regard se perdit sur la bouche entrouverte, qui respirait paisiblement. Cet air avait tout de précieux, parce qu’il y avait la vie dedans. La vie d’Oz et ça, décidément, c’était tout ce qui comptait.
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Ozymandias Slughorn
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admin ☆ death eaters no need for a nose, we have voldemort.
âge : 44 ans, enfant de l’été, enfant au signe flamboyant qu’est le lion. crinière naissant le deux août 1941, rapidement présentée au regard intrigué et impatient des deux aînés de la fratrie.
emploi : besoin de briller, besoin de se montrer, de se tester aussi. dévolu jeté sur la profession d’auror, a dépassé la passion, est devenu une manière de vivre pendant tout un temps, mais dernièrement serment s’est fait plus fragile, promesses d’un monde meilleur se sont évaporées, dernièrement est passé d’auror en horreur.
statut civil : sauve les apparences, bague au doigt a servi d'énième stratagème pour plaire à père et mère. sentiments n'ont jamais été de la partie, couple de façade aux fissures apparentes. amitié a fini par se tisser dans le duo, liés pour le meilleur et pour le pire.
statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
études : comme tout le reste de la famille, poudlard l’a accueilli temps des études, volonté de se détacher de l’ombre du frère, de se démarquer en demandant spécifiquement au choixpeau de l’envoyer chez les serdaigles.
particularité magique : des années passées nez dans les bouquins, à s'entraîner, à être on ne peut plus frustré en s'ouvrant malgré tout à l'autre qui pouvait faire face. occlumens, qui cherche encore et toujours à s'améliorer. besoin qui s'est créé après avoir intégré le ministère est devenu d'autant plus indispensable avec les années.
contexte : Le Ministère a depuis quelques années accepté les loups-garous en tant que personnes, arrêtant la chasse, faisant d'eux des citoyens à part entière, pris en charge. Pour autant la guerre continue de faire rage, et Alastor, sous l'impulsion de plusieurs membres de l'Ordre et des décisions catastrophiques du Ministère, se détourne de plus en plus de sa fonction. Son allégence va aux rebelles avant tout, inconditionnellement. Ou presque.
heures supplémentaires étaient coutumes au ministère. ne les refusais jamais quand on te le demandait, souci du travail bien fait, et persuadé que ça ne le serait jamais autant que si c’était fait par toi; ou alastor. alors quand on vous demande de rester plus longtemps, ça ne dérange pas, ça dérange un peu plus quand binôme décline, qu’excuses brumeuses ne sortent. occupé autre part, comme si pouvait y avoir plus important, là maintenant. et sans doute que c’était le cas, dans la tête du cadet. son attitude avait changé, ces dernières années, semblait en vouloir à ce ministère qui vous avait pourtant vu grandir à son service. étaient bien plus que des doutes que tu nourrissais à son sujet à ce stade, persuasion qu’il faisait partie des phénix, de cette révolte qui risquait un peu trop de se brûler les ailes. goût légèrement amer lorsqu’il tourne les talons, qu’on te refourgue dans les pattes meredith. pas mauvaise, mais trop nouvelle, pas assez alastor en toute somme.
te fais rapidement une raison, gamine n'était pas si désastreuse que ça, mais sale impression qu'elle ne s'était pas encore assez fait au terrain, à l'humain en général, avec cette tendance à trop vite leur faire confiance alors que l'inverse était plus que jamais de mise. tout comme protection du secret magique avec cette mission qui était comme une plongée en monde moldu. suspicion d'attentat, qui puait la magie une fois qu'on s'en rapprochait. panique était encore dans l’air, priorité à dégager, sauver personnes encore sous les décombres. prend évidemment du temps de devoir le faire à mains nues, presque rageant. gardes un œil sur la cadette qui multiplie les allers-retours entre les secours et les victimes.
plus gros du travail est fait quand commences à inspecter les alentours avec le binôme. n’avez pas à chercher bien loin pour trouver la source de l’attaque, concentré de magie à une centaine de mètres, initiateur sur le point de prendre la fuite, non sans un sort dirigé au-dessus de vous, vise construction déjà rendue affaiblie par l’attaque, commence à s’effondrer. fraction de seconde pour décider, vocation prend naturellement le pas, bien plus dans les réflexes de sauver la gosse que de se sauver soi-même. la pousse plus loin, sans ménagement, assez pour qu’elle ne subisse pas ou peu l’impact. tout juste le temps de lancer un sort le moins visible possible pour les moldus aux alentours, protèges au moins la tête quand décombres retombent, quand tout s’écroule, étouffe et accapare moindre parcelle d’air. comme bruit sourd sous le poids de la pierre, cherches à les bouger quand douleur aigüe prend à la jambe, les ongles qui semblent s’effriter à force d’essayer de les pousser. après quelques secondes qui semblent être des heures; léger trou qui se dégage, créé par meredith de l’autre côté. aide à t’extirper, prend trop de temps à s’en faire pour ton état, alors que ce n’était pas ce qui primait, ton un peu trop ferme envers tornley pour lui dire de rattraper le sorcier, s’il n’avait pas encore transplané.
constates ampleur des dégâts une fois la cadette partie, pas beau à voir, bleu et sang qui se répand trop rapidement, faute à l’hémophilie. emmerdé par les non-sorciers tout autour, aurais pu lancer un sort en un rien de temps sans eux, histoire de limiter la casse. forcé d’attendre tornley pour pouvoir correctement bouger, revient les mains vides, insistes pour inspecter la zone malgré l’état du tibia qui laisse à désirer, trouvez quelques baguettes au moins, avec beaucoup de chance, certaines avaient été utilisées lors de l’attaque, pourriez en identifier les détenteurs, qu’elles soient volées ou non. filez vers sainte mangouste, appuyé en grande partie par meredith, râles un peu plus pour la forme, sais pertinemment que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire, que dans cet état, si perdait encore trop de sang, ça se retournerait contre toi.
couloirs puent le désinfectant, es assez rapidement pris en charge –tant mieux– flanqué dans une salle encore sans voisin, malgré le plusieurs lits vides. premiers pronostiques qui appuient réparation de la jambe, de nettoyer, refermer les blessures et régénération du sang, rien qui ne pourrait pas être réglé grâce quelques potions ou sorts. et du temps. du temps que t’avais pas forcément envie de gaspiller, voudrais être directement remis sur pieds, tentes de minimiser conseils des médicomages qui se font de plus en plus fermes, cadette tente de te faire entendre raison à son tour. potion refilée entre les mains ressemble ni par la couleur ni par l’odeur à un antidouleur normal comme on avait pu te le décrire. « —ça ne sent pas-» « —soit vous la prenez, soit vous restez plus longtemps ici. » certains s’étaient retrouvés en enfer pour bien moins que de t’avoir coupé la parole, ne laisse pour autant pas trop le choix et es bien forcé d’ingérer le philtre, de continuer commentaires dans ton coin alors que ça panse les blessures, qu’entends vaguement meredith avoir des remords, laisser la pression retomber. aurais bien voulu lui dire de sauver sa salive pour autre chose, mais l’esprit s’embrume, comprends rapidement que devait y avoir quelconque potion de sommeil mélangée, n’as même plus la force râler en tombant dans les bras de morphée.
⸙ ⸙ ⸙
conscience qui revient peu à peu à elle, des minutes (des heures ?) plus tard; impression d’entendre le nom une fois, deux fois. voix familière loin de celle de persée, malgré l’état, la fatigue qui n’a plus rien d’artificielle, reconnais le timbre d’alastor. membres comme engourdis, du mal rien qu’à ouvrir les paupières, as l’impression que ça prend des heures de le faire, de se réhabituer à la lumière, de tourner la tête vers l’auror alors que goût ferreux traînait en bouche, dans la gorge. pas l’habitude de le voir dans cet état, alastor. arrives à rien au début, si ce n’est serrer légèrement les doigts sur ta main, faible pression qui a l’air de demander tous les efforts du monde dans un premier temps. mais forces reviennent, alors que le corps se réveille un peu plus à son tour. « —je ne compte pas claquer avant de leur avoir fait regretté leur potion à la con. » encore difficilement articulé, bouche trop pâteuse, alors que les yeux se focalisent sur lui, captes enfin les larmes qui menaçaient de couler, remettent les sens en alerte, sans doute un peu trop rapidement, cherches à te redresser au moins sur le lit alors que tout ou presque se met à tourner, force à refermer les yeux quelques secondes. « —qu’est-ce qui se passe ? meredith-» arrives à lancer trop lentement regard circulaire sans pour autant voir votre cadette dans la pièce, craignais le pire si alastor était dans cet état, même si elle t’avait amené jusqu’ici, était en un seul morceau lorsqu’on t’avait soigné, mais rien ne t’assurait qu’elle n’avait pas cherché à retourner sur le terrain par la suite, qu’il avait pu arriver quoique ce soit.
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sing for the wind
oh, sing for the wind my love. fear not for tomorrow, because love's the journey of a lifetime, and where you finish isn't where you start.
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Alastor Moody
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membre ☆ order of the phoenix constant vigilance
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by jenesaispas ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Jude & Septimus
Messages : 427
pronom perso : il
âge : 40 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.
contexte : Le Ministère a depuis quelques années accepté les loups-garous en tant que personnes, arrêtant la chasse, faisant d'eux des citoyens à part entière, pris en charge. Pour autant la guerre continue de faire rage, et Alastor, sous l'impulsion de plusieurs membres de l'Ordre et des décisions catastrophiques du Ministère, se détourne de plus en plus de sa fonction. Son allégence va aux rebelles avant tout, inconditionnellement. Ou presque.
tw : blessure.
Y’avait tout qui tournait en boucle dans la tête. La décision désastreuse, trop précipitée peut-être. Est-ce qu’il avait mal jugé ? Ca se pouvait pas, et en même temps… En ce moment, l’Ordre passait avant le reste, parce que le reste donnait rien. Que des suspicions, rien d’avéré, brasser du vent. Et le vent les avait mené où ? Sainte-Mangouste. Son meilleur ami, là, alité, comme s’il était sur le point de crever. Son cerveau pensait ça du moins, pensait même pas qu’il aurait pu demander de l’info complémentaire. Tu parles d’un Auror. Là, il était juste un ami, et un ami en carton pâte en plus. Qui avait pas été là pour l’autre. Pleurer changerait rien, même ça ça l’agaçait, putain. Même ça, c’était juste être faible, gâcher de l’eau pour quoi faire ? Sauf que là, les nerfs lâchaient salement. La fatigue - depuis quand n’avait-il pas dormi ? - la culpabilité. L’impression que son monde aurait pu se péter en deux si quelqu’un passait cette porte pour lui annoncer une sentence irrévocable. Comment il aurait fait exactement ? Pas penser à ça, pas penser à ça mais comment on faisait, putain, pour arrêter des pensées ?
Finalement, la pression sur les doigts le fit reconnecter à la réalité. Réflexe de charetier, ou autre bestiole alerte, Moody observa la main, puis le visage à la recherche d’un bout de rédemption, d’un soulagement en voyant les yeux s’ouvrir. Signal faible, mais c’était là. Le soupire fut bruyant, présent, alors que sa main serrait la sienne plus fort. Même là, mal en point, le sale caractère de son partenaire émergeait. C’était bon signe. Même qu’en temps normal, ça l’aurait fait sourire mais là, ça ne marchait pas. « Si c’est des potions qui sauvent la vie, tu vas les boire mon ami. » Sa voix était cassé, comme après une nuit à avoir fumé trop de cigarettes. D’un revers, il essuya ses débuts de larmes ridicules, tâchant de retrouver un bout de contenance alors qu’il comprenait doucement où menait la réflexion d’Oz. Meredith ? « Tout va bien. Elle va bien. » Enfin il supposait. Mais et lui alors ? C’était lui qui comptait, pas la cadette, personne d’autre. « Mais ça va pas de me faire des frayeurs comme ça ? » Comme si c’était sa faute à lui. Comme s’il n’était pas le seul fautif.
Sa main ne quittait pas la sienne, alors que c’était ce que la bienséance aurait voulu. N’importe qui aurait pu débouler, celle qui lui faisait office de femme ou n’importe qui et pourtant, Alastor n’aurait pour rien eu envie de dégager sa peau de la sienne. Le contact rassurant. Est-ce que seulement il le méritait ? « C’est moi qui aurais du être avec toi sur le terrain. Moi et personne d’autre. » La culpabilité exposée en pleine gueule, même pas la force de faire semblant. « J’ai merdé, Oz. J’ai salement merdé, j’aurais dû être ton back up et j’étais pas là. » Il était ailleurs, à combattre des chimères. Il savait pourtant, que la cause était juste, qu’il avait raison de faire ça et même temps… Intérieurement, le fantôme des incertitudes le hantait salement. Est-ce qu’il avait choisi la bonne voie ? Chaque jour qui passait, ces derniers temps, lui donnait l’envie de tout cracher à la gueule d’Oz. Lui avouer le double jeu, lui demander d’être avec lui. Mais là maintenant, c’était pas le moment. Il était mal, il était là à cause de lui. Rengaine tes drames, Moody, ferme-la. Sois là pour ton pote.
« Je sais même pas ce qui s’est passé. » L’aveu faisait mal, mais comment aurait-il pu mentir ? Même pour ça, il manquait à sa mission. D’abord analyser, ensuite réagir. Sauf qu’avec Oz sur le brancard, les priorités avaient été revues. Sa main libre se flanqua, nerveuse, dans sa masse de cheveux dépeignés. « S’tu pouvais te tenir debout, tu mériterais de me casser la gueule Oz. Franchement, je te revaux ça quand tu veux. J’aurais jamais du partir. » Est-ce que seulement la douleur égalerait ce qu’il ressentait là ? Est-ce que seulement ça changerait un truc ? « Je sais même plus quoi te promettre. » Et c’était sûrement ça le plus douloureux. Sans qu’il sache lutter, une autre larme vint s’écraser sur le carrelage de Sainte-Mangouste. Il avait juré des trucs. Il faisait l’inverse. Qu’est-ce qu’il valait, finalement ? Mieux que les méchants, peut-être. Mais moins que les justes, pour sûr.
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Ozymandias Slughorn
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admin ☆ death eaters no need for a nose, we have voldemort.
âge : 44 ans, enfant de l’été, enfant au signe flamboyant qu’est le lion. crinière naissant le deux août 1941, rapidement présentée au regard intrigué et impatient des deux aînés de la fratrie.
emploi : besoin de briller, besoin de se montrer, de se tester aussi. dévolu jeté sur la profession d’auror, a dépassé la passion, est devenu une manière de vivre pendant tout un temps, mais dernièrement serment s’est fait plus fragile, promesses d’un monde meilleur se sont évaporées, dernièrement est passé d’auror en horreur.
statut civil : sauve les apparences, bague au doigt a servi d'énième stratagème pour plaire à père et mère. sentiments n'ont jamais été de la partie, couple de façade aux fissures apparentes. amitié a fini par se tisser dans le duo, liés pour le meilleur et pour le pire.
statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
études : comme tout le reste de la famille, poudlard l’a accueilli temps des études, volonté de se détacher de l’ombre du frère, de se démarquer en demandant spécifiquement au choixpeau de l’envoyer chez les serdaigles.
particularité magique : des années passées nez dans les bouquins, à s'entraîner, à être on ne peut plus frustré en s'ouvrant malgré tout à l'autre qui pouvait faire face. occlumens, qui cherche encore et toujours à s'améliorer. besoin qui s'est créé après avoir intégré le ministère est devenu d'autant plus indispensable avec les années.
contexte : Le Ministère a depuis quelques années accepté les loups-garous en tant que personnes, arrêtant la chasse, faisant d'eux des citoyens à part entière, pris en charge. Pour autant la guerre continue de faire rage, et Alastor, sous l'impulsion de plusieurs membres de l'Ordre et des décisions catastrophiques du Ministère, se détourne de plus en plus de sa fonction. Son allégence va aux rebelles avant tout, inconditionnellement. Ou presque.
tw : blessure, mention d'attentat.
le réveil était plus que pénible, rendu d’autant plus difficile avec ce goût de trahison qui restait en travers de la gorge. ne connaissais ce guérisseur ni de morgane, ni de merlin, mais te promettais de le retrouver quoiqu’il advienne, de lui faire regretter de t’avoir fait boire cette chose sans un réel consentement. pas la première fois que tu te retrouvais à sainte-mangouste, mais toujours la même rengaine, chaque minute passée ici était une minute de trop. il y avait tellement mieux à faire à l’extérieur, même dans cet état, ou en tout cas d’ici une dizaine de minutes, étais persuadé de pouvoir être utile d’une manière ou d’une autre. bien plus qu’en restant planté dans ce lit. c’était pas le moment d’handicaper tout le monde, d’être littéralement un boulet. les yeux à peine ouverts, la première image qui marque la rétine, c’est bien le binôme de toujours, comme à son habitude, à tes côtés. « —sinon quoi, tu me forceras à les prendre ? » le sourire qui se transforme en grimace sous la douleur, aigüe.
n'as pas l’habitude de le voir dans cet état, avec des larmes qui menaçaient de couler. la culpabilité semblait le tenir à la gorge, le ronger, tellement fort que tu finis par penser au pire. même en creusant dans tes souvenirs, n’avais pas l’impression de l’avoir déjà vu comme ça ; et ça ne pouvait signifier qu’une chose : qu’il se tramait quelque chose de grave. les souvenirs resurgissent, non sans quelques efforts, la mission, le bâtiment qui s’effondre et surtout : meredith. meredith qui n’avait peut-être pas pu échapper à tous les débris, qui se retrouvait possiblement dans une chambre à côté, si pas dans un étage beaucoup plus bas de l’hôpital. aviez partagé tellement de choses avec alastor, plus que tu ne l’aurais jamais pensé. il fallait dire que ce n’était pas gagné, les quelques années à poudlard partagées, tu l’avais ignoré la plupart du temps ; n’aviez pas les mêmes fréquentations, haïssais les siennes, mais les aprioris n’avaient pas duré bien longtemps lorsqu’il avait mis les pieds au ministère. aviez déjà perdu des collègues, bien trop, et même dans ces cas-là, les larmes ne s’étaient pas montrées. qui plus est, meredith, vous ne la connaissiez pas encore si bien que ça, peut-être que cet échec avait entraîné bien pire, que ce n’était qu’une question de secondes avant que le collègue ne lâche la pire des nouvelles.
il rassure sur l’état de votre cadette, et les épaules se font un tant soi plus légères, reposes la tête un peu plus sur l’oreiller, au moins tu aurais réussi ça ; de la pousser assez tôt, assez loin que pour se retrouver sous les décombres. et petit à petit, l’idée qu’il puisse s’en faire pour toi, fait son chemin, donne un peu plus de sens à la situation. « —je t’en prie, il faudrait bien plus que de la caillasse pour avoir raison de moi. » pourtant, ça aurait pu être bien plus grave si tes réflexes n’étaient pas aussi entraînés. n’y penses pas plus longtemps, parce que ce n’était tout bonnement pas arriver, et que ça ne te ferait pas avancer. le regard accroche le sien, alors que les sourcils se froncent légèrement, que sa culpabilité se décuple. n’aurais pas eu aussi mal, l’aurais certainement coupé, que ce soit d’un geste ou la parole. « —tu ne pouvais pas deviner, et tu avais à faire ailleurs, al’. » ne pouviez décemment pas vous retrouver constamment en binôme, même si ça aurait été bien plus pratique. n’allais pas lui en vouloir d’avoir voulu gérer autre chose ailleurs, peu importe ce que c’était. avais une confiance totale en alastor, il avait ses raisons, et ce n’était pas toi qui irais les discuter. «— on sait tous les deux que le terrain est imprévisible. c’est la règle du jeu, et on a tous accepté ce risque le jour où on a enfilé cette cape et prêté serment. » même si certaines missions étaient plus simples que d’autres, finissaient heureusement parfois mieux que celle-là.
cadet avoue ne pas savoir ce qui avait pu se passer, avait sans doute foncé ici en entendant que t’étais blessé, et comprends d’autant mieux sa réaction à ton réveil. ne peut empêcher un soupir de passer la barrière des lèvres, en repensant au déroulement de la mission, avec le recul, voyais bien trop la précipitation qu’il y avait pu avoir, et tout ce qui aurait pu être bien mieux fait. « —ils ont ficelés un piège. c’était une suspicion d’attentat, il y avait pas mal de moldus – enfin tu sais ce que c’est –, on a voulu aller trop vite et on a foncé dedans. » et c’était bien toi-même que t’aurais envie de frapper, certainement pas de casser la gueule à l’auror. « —et me rabaisser à me battre comme un moldu ? le jour où je voudrai régler des comptes avec toi, tu peux toujours rêver pour que je le fasse de cette manière. » tentes de prendre un ton plus léger, alors que l’état de l’interlocuteur finit par inquiéter, n’arrivais pas à comprendre pourquoi il pouvait autant s’en vouloir. la main toujours dans la sienne, arrives à la serrer un peu plus que lors de ton réveil. « —on ne pouvait pas deviner que ça finirait comme ça. et la seule chose que je veux que tu me promettes, c’est que si on recroise ces cons, tu me laisse m’en occuper. » le moment était bien plus grave qu’il ne devrait être, commences à te demander s’il n’y avait pas autre chose. clairement, alastor avait l’esprit préoccupé, et ça ne pouvait pas être anodin, pour en arriver à ce stade-là. et ça crève le cœur de le voir dans cet état, ça retourne l’estomac déjà pas si bien arrangé depuis que t’étais dans ce lit. « —ce n’était pas de ta faute, et si ça se trouve, ça aurait pu être bien pire si on y avait été tous les deux. » en doutais fortement, mais c’était peut-être ce que ton cadet avait besoin d’entendre dans l’immédiat.
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