feat Madelyn Cline — no magic.
identité : [ JUNE ] N'est pourtant pas née en juin. C'était juste une lubie de maman, qui trouvait que cela sonnait bien. Maman passionnée de mythologie, qui aime à lui rappeler que c'est dérivé du nom de la déesse romaine Junon. C'est une bien meilleure explication.
[ FAIRBANK ] Nom dont elle est fière, nom qui traduit son ascendance britannique. Rien d'extraordinaire, c'est aussi bateau que le reste de son existence.
âge & naissance : [ 21.12.1959 ; LONDON ] Est née, a grandi, ici, à
Londres. Ville jamais quittée, où se trouve sa famille, ses amis,
sa vie. Ville où elle a fait ses études, aussi. Elle rêverait pourtant d'ailleurs, June. De s'envoler pour des pays étrangers, de voyager. Pas de s'encroûter ici.
[ TWENTY-THREE ] Bientôt
vingt-quatre. Encore à l'aube de sa vie, il n'est pas encore trop tard pour voyager, partir.
origine & nationalité : [ BRITISH ] Papa et maman sont britanniques, anglais de génération en génération. Cela s'entend à son nom, autant qu'à sa voix, dès qu'elle ouvre la bouche, June.
[ GERMAN ] Maman a des origines allemandes un peu lointaines, qu'on oublie simplement la plupart du temps.
statut de sang : [ MUGGLE ] Terriblement banale.
Moldue. Son frère est sorcier, pourtant. Son frère a plus de chance. Elle doit l'avouer, June : elle l'a envié, parfois. Elle aussi, elle aurait adoré avoir des pouvoirs. Pouvoir transplaner, tout ça. Mais non, elle, elle est juste terriblement
humaine.
emploi & finances : ££££££,
[ JOURNALIST ] Ou presque. Aspire à plus que rédiger des faits divers, fin limier qui a une tonne d'histoires à raconter. Mais les trois quarts du temps, on ne la prend pas au sérieux, June. Parce qu'elle est jeune, parce qu'elle est une femme de surcroît. Elle doit faire doublement ses preuves, mais elle n'abandonne pas. Et puis, elle n'a pas froid aux yeux.
statut civil : [ SINGLE ] Mépris un peu trop grand par moments pour la gent masculine. June, elle adopte volontiers l'adage selon lequel
mieux vaut être seul.e que mal accompagné.e. Electron libre, elle est un papillon qui ne se laisse pas si facilement attraper. Ses histoires sérieuses se comptent sur les doigts d'une seule main, et ce n'est pas plus mal.
orientation sexuelle : [ HETEROSEXUAL ] Enfin, croit-elle. Qu'importe, de toute façon : les jeunes hommes de son âge lui paraissent tous cons.
particularité magique : [ NONE ] Banalité la plus profonde.
origines de l'avatar : anglaises et allemandes.
Que pense ton personnage de la situation actuelle ?Elle s'en soucie plus ou moins. Elle sait que ce que l'on raconte, ce sont des conneries - parce qu'elle connaît la vérité, elle. Parce que son frère est un né-moldu, un sorcier quand même. Est-ce qu'elle s'inquiète ? Peut-être un peu. Elle reste humaine, June. Et elle, elle ne croit pas pouvoir faire grand-chose à son échelle. Elle sait que le gouvernement dit des mensonges, mais elle se dit aussi que le gouvernement ne connaît pas la vérité, lui non plus. Peut-être que c'est juste aux sorciers de gérer cette situation. Elle, elle n'en sait trop rien. Aurait tendance à se sentir impuissante.
I solemnly swear I am up to no good.
[ FAIRBANK ] B A N A L I T E. C'est ce qui résume les Fairbank. Du moins, ce que June en a longtemps pensé. Ce qu'elle a adoré crier sur tous les toits, râler. Comme si c'était une tare. La banalité a du bon, pourtant, parfois. Les Fairbank, c'est cette famille sans histoires, très appréciée dans le quartier où elle est installée depuis des années.
Depuis toujours, pour June. Monsieur et madame Fairbank sont souriants, doux ; on trouve leurs enfants, Rufus et June, bien élevés, adorables. Elle doit l'avouer, June : même si, comme tous les enfants, elle n'a pas toujours été évidente, parfois injuste, elle n'a manqué de rien. Avec le recul, elle comprendra que la banalité, parfois, c'est juste sain, comme dans leur cas. Leur famille n'est pas dysfonctionnelle, leurs parents sont aimants, à l'écoute, attentionnés. Maman semble quand même préférer Rufus - ce n'est pas grave, c'est comme cela.
On s'y fait, mais on en souffre parfois. Mais, ouais, il faut bien l'avouer : elle les aime, les Fairbank, et pour eux, elle ferait n'importe quoi, la blonde.
[ WORDS ] Les mots lui ont fait découvrir des mondes extraordinaires. C'est qu'on lui a mis dans les mains un bouquin dès son plus jeune âge, June. C'est qu'on l'a bercée de douces histoires pour l'endormir, c'est qu'on n'a plus été capable de l'arrêter dès qu'elle a su lire. June, la tête toujours dans les livres. June, toujours dans ses pensées, toujours à rêver. De sa bulle, on n'a jamais pu la tirer. Toujours, elle a aimé s'évader grâce aux mots, s'imaginer des histoires, des univers, autres. Et ce sont les bouquins qui l'ont fait rêver d'aventures. Oui, à l'origine de tout, il y a les mots. Les mots qu'elle a lus, puis les mots qu'elle a écrits. La lecture,
la littérature, sont les grandes passions de June - puis il y a l'écriture. Passion découverte bien tôt, un besoin de coucher sur le papier ses maux. Besoin d'évacuer, de se libérer. Enfant, elle s'est enfermée pour écrire, des heures durant. Ou lire. Parfois les deux. En grandissant, son goût pour les mots s'est confirmé.
Elle a toujours su que, d'une manière ou d'une autre, elle en ferait son métier.Mais peut-être que parfois, elle s'est trop perdue. Trop effacée. Trop repliée sur elle-même, renfermée. A cause de sa passion. Ou à cause d'autres maux, inconscients. Besoin de rester dans sa bulle, à l'écart du monde, à l'écart des autres, à l'écart des crises existentielles et des remises en question.
Elle a toujours été indépendante, June. Même un peu solitaire.C'est ce qu'en disent papa et surtout maman.
[ WIZARD ] S O R C I E R. Pouvoirs. Sorts.
Poudlard. Digne des bouquins qu'elle dévore, des films qu'elle va voir au cinéma parfois, avec Rufus, ou maman et papa. Cela semble sortir de nulle part, être une mauvaise blague. Et pourtant ; son frère n'est pas
normal. Lui. Il se passait des trucs étranges, à la maison, depuis quelques temps. Des trucs qu'aucun des Fairbank ne s'expliquaient vraiment.
Pas même Rufus, au fond. Des objets qui volent. La vérité finit par tomber, au bout d'un moment. Coup de massue pour tout le monde. Vérité incompréhensible, surtout, d'abord.
Rufus est un sorcier. On dirait qu'on marche sur la tête. C'est pourtant vrai. Papa, maman, June et Rufus lui-même, finiront par le comprendre.
Alors Rufus, il doit s'envoler pour une école un peu spéciale.
Poudlard.
Elle doit l'avouer, June. Elle l'a envié un peu pour cela. Jalousé, même.
Pour être encore une fois exceptionnel. C'est qu'il faut imaginer la fierté de papa et maman. Papa et maman sont fiers d'elle, aussi, de ses bons résultats à l'école, de sa passion pour les livres, tout cela. Mais ils ne le disent pas, pas tant que cela.
Ce n'est pas grave ; elle a l'habitude, pas besoin de cela. Elle est indépendante,
parfois solitaire. On se dit qu'elle n'a pas besoin de compliments, d'encouragements, qu'elle se gère. Rufus, c'est un peu différent. De toute façon, Rufus, du début à la fin, on dirait que c'est le centre du monde.
Tellement pas banal. Tellement plus original. Tellement plus qu'elle, June.
[ SIRIUS ] Rufus ne revient plus à la maison que pour les vacances. Et un été, il ramène un de ses copains de Poudlard, avec lui.
Sirius Black. Sirius, pas en très bons termes avec les siens - pour des raisons qui échappent bien vite à June, trop éloignée de la magie, pour cela bien trop
moldue. Sirius, que papa et maman accueillent avec bien trop d'enthousiasme, parce que c'est tout à fait leur genre.
Autre être exceptionnel de plus dans la baraque. De quoi l'agacer peut-être un peu plus, June. Et pourtant.
Et pourtant, cet été-là, ils traînent beaucoup ensemble, Rufus, Sirius et June. C'est qu'elle reste proche de son frère, malgré tout, la blonde - malgré la jalousie, les complexes, les doutes. Cet été-là, malgré tout, elle passe
surtout du temps avec Sirius. Sirius, si différent des garçons de son âge. Sirius, décidément
moins banal. Sirius et son regard sombre, Sirius et son charme, Sirius et son côté mystérieux,
brun ténébreux. Il n'en fallait pas plus pour que June tombe sous le charme, incapable de rester indifférente. Il faut croire que Sirius aussi, l'a remarquée, s'est attaché.
Peut-être pas assez.
Leur histoire ne dépassera pas l'été.
Parce que Sirius, il doit retourner à Poudlard. Parce qu'elle, elle redevient une adolescente banale. Avec sa routine, sa petite vie trop calme, dénuée d'intérêt. A rêver de nouvelles aventures, comme celle qu'elle a connue, cet été-là, avec Sirius.
[ JOURNALISM ] June, elle a cette fâcheuse tendance à se mêler de ce qui ne la regarde pas. A fourrer un peu trop son nez partout, mais surtout,
surtout, à se mettre dans des situations pas possibles. Elle n'a jamais pu aller à l'encontre de sa curiosité, de son besoin d'aventures. De son besoin de vérité,
aussi. Alors au lycée, elle a vite rejoint le club de journalisme, June. Trop heureuse de mettre à profit son goût pour l'aventure, son goût pour l'écriture et sa quête éternelle de vérité. Trop heureuse de pouvoir
enquêter. Enfin, cela, c'est ce qu'elle disait. Mais en tout cas, cette petite expérience, ces petits articles amateurs, lui auront facilité l'accès à ses études supérieures - en littérature, puis en journalisme. Ici, à Londres, dont elle n'est jamais partie. Des années à travailler d'arrache-pied, prête à tout pour montrer ce qu'elle vaut. Prête à tout pour montrer qu'elle est sérieuse, qu'elle est brillante, et que le fait qu'elle soit une femme ne la rend certainement pas moins compétente. Elle est tombée sur nombre de cons, pourtant. Mais elle ne s'est jamais démontée, June. Elle n'a jamais eu froid aux yeux. Pourtant, à l'inverse de ses camarades masculins, elle a l'impression de devoir faire deux fois plus d'efforts, pour prouver sa légitimité, montrer ce qu'elle vaut. Pour qu'on lui laisse une chance, pour qu'on lui fasse
confiance. Et cela lui fout la haine, au fond.
[ LOVE ] L'amour et elle, cela fait deux. L'amour n'est pas central, dans son existence. Pas le temps pour cela. Pas la tête, peut-être, à cela. Pas envie de s'aliéner, s'embourber dans une histoire.
Pas envie de s'emprisonner ; elle préfère rester libre comme l'air, sans se prendre la tête. Et puis, elle a d'autres ambitions, June. Le regard uniquement posé sur cette carrière qui n'en est qu'à son commencement. Elle sait qu'elle devra faire ses preuves, alors elle n'a pas de temps
pour les amourettes. Ou seulement de temps en temps. Elle en marre, June, au fond. Des sous-entendus insistants de ses parents, qui se demandent quand est-ce qu'elle trouvera quelqu'un. De toutes ces fois où ils veulent jouer les entremetteurs en lui présentant quelqu'un. Comme s'il fallait absolument être en couple pour être accompli. La vérité, c'est que les trois quarts des hommes l'agacent en un rien de temps. Et ceux qui ne le font pas, on leur a déjà mis le grapin dessus depuis longtemps déjà.
Et puis, au fond, il y a les femmes aussi. Mais cela, June, elle ne se l'admet pas encore. Du moins, elle ne l'a jamais dit à qui que ce soit, à voix haute.
[ WORK ] Les études sont terminées depuis quelques temps seulement. Réussies brillamment, majeure de la promotion. Besoin absolu de perfection, comme pour prouver quelque chose - ou
se prouver quelque chose. Comme pour avoir enfin les félicitations que papa et maman, la même fierté dans leur regard que lorsqu'il est question de Rufus. Comme pour paraître un peu moins
banale. Peut-être que, le jour de la remise de diplôme, elle a enfin l'impression de voir cette lueur dans leurs yeux. La vérité, c'est qu'ils ont toujours été fiers d'elle. Fiers de son audace, de son acharnement, de son indépendance. Mais, parce qu'elle est indépendante, ils n'ont jamais pensé qu'elle avait besoin de reconnaissance.
Les études, c'est fini, maintenant. Ce n'est que le début des difficultés. Maintenant, il va falloir montrer ce qu'elle vaut.
Ce n'est pas gagné. Après des mois de galère, elle trouve une place dans un petit journal londonien. Elle n'a pas les gros scoops, elle n'écrit que sur les faits divers. Mais elle rêve de mieux, June. Et puis, surtout, elle fourre toujours son nez là où il ne faut pas. Quitte à se mettre un peu en danger, parfois.
Attention à toi.
Depuis quelques temps, par exemple, June, elle enquête sur une petite (grosse) histoire de trafic d'œuvres d'art. Elle piétine, elle galère, mais ce n'est pas grave.
Chaque découverte est trop grisante.
[ HELLO AGAIN ] Après toutes ces années, Sirius est réapparu tout à coup dans sa vie. Coup du sort, sans doute. Ils se sont remis à parler, à passer du temps ensemble,
sans ambiguïté. Peut-être qu'il y a tout de même quelques réminiscences de leur histoire passée, en fond.
Qu'importe ; elle ne veut pas se prendre la tête, June, de toute façon. Elle aime passer du temps avec lui,
c'est tout. Sauf que Rufus ne voit pas cela d'un très bon œil. Tout à coup, Rufus semble vouloir se mêler de leur relation - amicale ou non. Elle n'a pas trop compris pourquoi, June.
Une histoire de sorciers. Un truc qu'elle ne comprendra jamais. Et pourtant, dieu sait que, si elle n'était pas obligée d'être dans le secret, si elle n'avait pas été au courant depuis sa plus tendre enfance, et surtout, si son frère n'était pas sorcier lui-même, elle aurait adoré être celle découvrant l'existence de la magie, June. Mais cela, c'est le scoop auquel elle a d'emblée été obligée de renoncer, et elle ne pourra jamais le regretter.
Rufus s'en est mêlé, donc. Elle ne sait pas vraiment pourquoi. Il lui a juste
conseillé de ne pas approcher Sirius. June, elle s'est barrée en haussant les épaules. D'accord, et alors ? Elle n'a jamais laissé qui que ce soit lui dire quoi faire.
Surtout pas son frère.
[ + + + ] allergique aux noix.
● boit toujours son thé à cinq heures de l'après-midi - et souvent un le matin, aussi.
● dévore chaque mois des tonnes de livres.
● sa table de chevet en déborde.
● fait de l'aérobic.
● a quitté la maison familiale il y a à peine deux mois.
● a adopté peu après un chaton.
● écrit pour elle, dans son temps libre.
● n'a jamais touché à une cigarette.
● boit de l'alcool seulement de temps en temps.
● incapable de dire quelle est sa couleur préférée.
● grande fan de
Grease.
● Flashdance est le dernier film qu'elle a adoré au cinéma.
● a la main verte.
mischief managed. prénom & pseudo : madalen, still breathing.
âge : 23 ans.
disponibilité pour le forum : plutôt le week-end.
pays : France.
personnage : inventé avec le cerveau de
@Sirius Black.
où avez-vous connu le forum : par la vile corruptrice citée précédemment.
votre avis : toujours aussi beau.
crédit icon & gifs : gif par hannamadethese sur tumblr, icon par alcara.
mot de la fin : c'est déjà dimanche soir.