oh, so now you care?

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ft. @Walden Macnair theme song

tw : relations amoureuses gênantes.

oh, chérichou, je t'ai cherché partout ! ché... avorté, alors qu'elle se glisse contre lui, ses cheveux flamboyants qui manquent à moitié de l'étouffer tant elle en a, qui lui tombent bien plus devant le visage que dans le dos.
& niall qui sourit un peu d'un air béat, ce demande bien ce qu'il a fait, lui, le gamin un peu paumé qui a qu'un seul copain pour qu'une des filles super canon de poufsouffle soit tout à coup super intéressée par ses si doux cheveux qu'elle se met immédiatement à tourner dans tous les sens entre ses doigts. la comédie qui dure depuis plusieurs semaines, ( qu'il pense ?) et l'impression qu'elle s'est pas encore lassée, alors il continue de sourire comme un imbécile.
j'étais... commencé alors qu'elle le laisse pas vraiment placer un seul mot, qu'il se dit que c'est peut-être pour le mieux alors qu'elle se décolle enfin pour raconter comment elle espérait le voir au petit-déjeuner mais qu'il n'avait pas été là. la laisse déblatérer l'entièreté de sa matinée, alors qu'il essaie toujours de comprendre pourquoi lui et pas un de ceux qui ont les cheveux blond platine et qui se prennent pour les rois du monde, il voit pas trop ce qu'il peut avoir d'intéressant mais... ne reste pas indifférent à l'idée de faire tomber dans ses bras de charmeur une demoiselle, aussi bavarde qu'elle puisse être.
& en fait, il n'avait même pas vraiment eu l'impression qu'il aurait pu s'intéresser à elle, avant qu'elle ne commence à glisser quelques mots dans son casier, qu'elle ne lui envoie quelques hiboux avec des petits cœurs ou autres mielleuseries qu'il ne connaissait même pas avant de les avoir vécues ; mais trouvait ça plutôt fun, avait expérimenté le placard à balai une fois, s'était fait traîné un peu à droite et à gauche ces dernières semaines pour être un peu seuls ( bien qu'elle ait tendance à prendre beaucoup de place, parfois ). et aime bien, donner l'impression d'avoir quelque chose d'intéressant, la chaleur contre la sienne quand elle grimpe sur ses genoux pour se lover, peut se laisser entraîner jusqu'à une heure comme ça dans son petit jeu, à se faire réclamer câlins et autres joyeusetés qu'il donne avec plus ou moins de réticence parfois.

arrive heureuseent toujours un peu à la pousser de côté, quand il sort un parchemin pour continuer un devoir, lui assure qu'elle ne le dérange pas trop dans son entreprise ; parce qu'elle trouve ça craquant de le voir travailler avec tant d'acharnement.

& en fait, partage son attention entre elle et les bouquins, lance quelques aah ouais, quand même ! pour créer l'illusion. se perd dans le devoir, et a perdu la notion du temps quand il jette un coup d'œil à l'horloge.
eh, mais j'ai cours ! bon sang, t'as vu l'heure ! plus paniqué qu'énervé, l'écoute à peine caqueter dans son oreille cette fois alors qu'elle essaie encore une fois de lui coller un bisou sur la joue ; commence à trouver ça à moitié dégoutant, et cogite dans sa tête maintenant qu'elle a eu le temps de recopier tout son devoir de potions. t'es pas obligé d'y aller ! tu peux rester avec moi... oh oui, le professeur prewett va adorer que je n'y aille pas... tu peux pas être sérieuse ! si je manque le moindre cours... je peux faire une croix sur mes aspics à la fin de l'année, mais garde pour lui le dernier morceau, n'a pas envie de passer pour l'intello de la classe alors qu'elle lève les yeux au ciel.
& le doute, un moment, d'avoir manqué un truc. sans mettre le doigt dessus, alors qu'il se décolle d'elle, non sans qu'elle ai lancé entre ses doigts moites un baiser qu'il fait presque semblant de rattraper.

le pas pressé, court presque jusqu'à la porte du cours de sortilège, il a bien vu qu'il était en retard et il n'est jamais en retard niall. le trop bon élève, celui qui aime bien faire tous ses devirs le jour-même s'est laisssé embobiner par une fille, qui finalement voulait peut-être juste copier sur lui ; ou glousser dans ses oreilles, il a du mal à déterminer ce que veulent vraiment les filles parce que, bon sang, il mettrait sa main. à couper que leur cerveau est bien plus entortillé que le leur.
& arrive devant, un peu essouflé, quand il hausse un sourcil à la vue de walden, qui attend devant la porte, alors que le cours a déjà commencé et qu'elle est fermée.

ah toi aussi t'es en retard... au moins on est deux mais la voix qui grésille quand il remarque l'air renfrogné du copain ; le connaît tellement par cœur qu'il voit tout de suite qu'il y a un truc qui cloche, que c'est pas comme d'habitude, que c'est pas comme c'était tout à l'heure & que même si l'idée d'aller en sortilèges l'emballe pas plus que ça, il devrait pas être boudeur comme ça.

t'as un... oh, salazar ! ah, walden j'suis désolé, la bibliothèque, les potions j'avais oublié.... je. baisse un peu les yeux, voudrait pas lui faire croire qu'il avait oublié pour de vrai ; qu'il avait sciemment mis de côté leur rendez-vous pour rester avec... oh. j'suis désolé manque de se gratter la tête, et reste un moment interdit, les deux avec les bras ballants sachant pas vraiment trop où se mettre, dansant d'un pied sur l'autre. l'impression que les dernières miettes de salive des baisers lui brûlent les joues, tout à coup.
& aucun des deux qui veut toquer à la porte, veulent pas rentrer dans le cours, veulent sûrement pas trop laisser cette gêne entre eux alors qu'ils sont là comme deux imbéciles, un qui boue et l'autre qui sait pas trop où se mettre.

il manquerait plus que la porte s'ouvre, pour rajouter à son supplice. regarde le copain, voudrait renouveller ses excuses mais sait qu'il lui en tiendra pas vraiment trop rigueur ; il ne manque jamais les rendez-vous, d'habitude, même quand l'un promet d'attendre l'autre à la sortie des runes. mais c'est juste que... j'veux pas que tu penses que ça m'était sorti de la tête. honnête, au moins, ou un peu menteur, sait pas trop.

oh, so now you care?

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ft. @Niallán Ó Téacháin theme song

tw : aucun

étais resté planté devant la bibliothèque plus longtemps que nécessaire, attendais niall, qui n’avait clairement pas pour habitude d’arriver en retard. tapais du pied plus inconsciemment qu’autre chose, n’avais aucune envie de traîner dans ce couloir, à dévisager les élèves qui pouvaient faire leur apparition, en espérant fortement qu’il puisse s’agir de l’autre serpentard, en vain. jambes démangent, et ne tiens plus vraiment en place contre ce mur ; finis par t’engouffrer à l’intérieur de la pièce, ami n’aurait pas de mal à te retrouver juste là, préférais de loin au moins être assis à une table, avais l’air moins louche là au moins, même si n’avançais pas le moins du monde cette dissertation que vous étiez censés avancer en ce moment même.

n'étais pas du genre à exceller en cours en général, mais alors les potions, c’était pire que tout. n’avais clairement pas assez de patience que pour suivre à la lettre les étapes, ou t’attarder sur les propriétés de l’un ou l’autre ingrédient. ça passait par-dessus la tête, et seul moyen de sortir quelque chose de correct lorsque l’on vous demandait un devoir dans ce cours, c’était bien de bosser dessus avec niall. pas dans l’idée de copier ce qu’il faisait, juste que tout semblait bien plus simple dès que c’était lui qui t’expliquait. mais les minutes passaient et il n’y avait même pas l’ombre de niall qui se dessinait au loin. plus le temps passait, plus te doutais de ce qui avait dû arriver, qu’il était resté avec l’autre, voyais pas trop ce qui aurait pu le retenir autrement, alors que ce n’était pas dans ses habitudes de mettre des faux-plans. faisait quelques mois, semaines ?, que vous ne passiez plus autant de temps ensemble, depuis que cette sangsue avait posé les mains sur lui. cherchais à les fuir le plus possible ; supportais pas franchement de les voir collés l’un à l’autre. un peu l’impression d’être de retour quelques années en arrière lors des premiers pas à poudlard, à traîner avec toi-même. sale impression d’abandon qui ne date pas d’aujourd’hui, mais qui s’amplifie alors que la plupart des autres élèves s’agitent autour, se lèvent presque d’une traite, sans doute parce que les cours allaient bientôt reprendre. aurais sans doute dû te bouger en même temps qu’eux, mais pas la moindre envie de te retrouver dans les couloirs bondés, pas l’envie de confronter remarques qui pourraient se faire, sur le duo devenu solo.

parchemin était resté presque résolument vierge, juste affublé du début de prénom, subitement arrêté en une tache d’encre qu’un sort effacerait lorsque t’aurais enfin la tête et l’envie de te mettre à cette dissertation. restes affalé sur la chaise encore quelques minutes, avant de te décider à bouger, avant qu’il ne soit trop tard.  presses le pas avec les quelques autres retardataires, arrives pile à l’heure devant la salle de sortilèges, mais pas la moindre trace de niall, ici non plus. porte s’ouvre et élèves se mettent à rentrer, dernier tient la porte en te fixant.
« —tu rentres macnair ? » hésites une seconde, regardes derrière toi, mais toujours pas de niall. secoues la tête négativement, veut pas mettre un pied dans le cours sans le binôme, même si ça mettrait dans la merde, que risquais d’avoir encore une remarque dans le carnet scolaire. pas grand-chose à faire là tout de suite du fait qu’elles se multipliaient, paternel lisait jamais les hiboux qu’on pouvait envoyer, mère ne pétait pas un mot là-dessus. laisses la porte se refermer alors qu’angoisse monte. non pas sur le cours que t’allais rater, mais sur ce qui avait pu arriver à niall. hésites à retourner à votre dortoir pour voir s’il n’y était pas retourné, alors que savais pertinemment que tu l’avais laissé avec l’autre.

faut que quelques minutes d’ailleurs pour que t’entendes des pas pressés se diriger vers toi, et le visage familier qui se dessine, jusqu’à te rejoindre. air qui se renfrogne, parce qu’était clairement avec sa copine, maintenant que probabilité qu’il lui soit arrivé quelque chose soit totalement nulle. en retard, s’il savait. n’as même pas envie de répondre à la réflexion, d’admettre qu’avais eu aucune envie d’y aller sans lui. reprend la parole de toute manière, admet qu’il avait oublié votre rendez-vous.
« j’vais remarqué. » reprend bandoulière du sac pour le remonter sur l’épaule, alors que les excuses du meilleur ami font mouche, même si t’as pas envie de l’admettre.
« —maintenant on a l’air con. » hors de question que tu frappes à la porte pour que vous puissiez rentrer. niall veut pas non plus, débat aurait pu prendre plus d’ampleur, mais valait mieux pas qu’on vous entende à l’intérieur et qu’on vous ouvre.
« —c’tait quoi alors, elle t’gardais en otage ? » ressemble plus à un grognement qu’autre chose, as du mal à imaginer pourquoi il aurait raté votre rendez-vous si ce n’était pas par oubli, serait même peut-être encore plus insultant.
« —t’veux pas qu’on s’décale ? j’pas envie qu’on nous retrouve là. » et que vous ayez à vous expliquer. quitte à sécher, autant le faire complètement et correctement.