feat oliver jackson-cohen — death eaters.
identité : walden; choix de ta mère, semblerait-il que la signification soit vallée boisée, mais tu n’as jamais pris la peine de la chercher.
macnair; le nom passe-partout, bien qu’affilié à un bon nombre de retenues à poudlard.
âge & naissance : trente-deux ans; né le 27 juin 1950 au beau milieu de
hackney; un quartier du côté moldu de londres, plutôt pauvre, dans lequel t’as passé toute ton enfance et adolescence .
origine & nationalité : les pieds sur le sol
anglais depuis toujours, t’en possèdes la nationalité; des origines plus floues et lointaines lorsqu’on prend la peine de remonter du côté des ancêtres maternels, nés en
égypte.
statut de sang : père moldu, mère sorcière, le sang
mêlé coule dans tes veines.
études : toutes les études passées à
poudlard; château plus accueillant que l’appartement familial, deuxième chambre dans les dortoirs de
serpentard.
emploi & finances : ʛʛʛʛʛʛ, le compte en banque à la traîne, de quoi avoir un toit sur la tête et de quoi manger à la fin du mois, c’est amplement suffisant. poste un peu perdu au ministère;
employé à la commission d'examen des créatures dangereuses.
statut civil : célibataire; le souvenir d’une personne empiétant sur ce cœur qui n’a jamais osé lui avouer son attirance, les sentiments désormais partagés entre les bons moments et cette sensation d’abandon, de trahison.
orientation sexuelle : l’incertitude qui s’est créée depuis quelques années, une
bisexualité pas ou très peu assumée, dépendant de la situation, de l’interlocuteur.
baguette magique : plusieurs essais, avant que le choix ne se porte sur une baguette en
bois d’épicéa, d’une longueur de 34,2 centimètres, au sein de laquelle se trouve une corne de jackalope, particulièrement inflexible. particularité magique : aucune, affligeante banalité certainement pas regrettée.
origines de l'avatar : anglaises et égyptiennes.
Que pense ton personnage de la situation actuelle ?chien fou qu’aucun collier ni laisse n’a réussi à calmer jusqu’ici, pourtant aux pieds du seigneur des ténèbres aujourd’hui, dont la loyauté est assez bancale. embarqué dans une guerre qui ne l’intéresse pas plus que ça, l’animal blessé à la plaie encore purulente, perdu, qui se raccroche à des idéaux qui ne sont même pas les siens, mais qui lui permettent de déferler cette rage au ventre qui le tenaille, le ronge depuis bien trop longtemps. la violence en guise de moyen de communication, les poings -bien plus que la baguette- prêts à être dégainés à la première occasion. l’impulsivité avant la réflexion, mordre plutôt qu’aboyer. bien trop tard pour faire marche arrière; le goût du sang trop ancré en lui, doublé à la satisfaction d’avoir le droit de vie ou de mort sur les prochaines victimes; qu’elles soient de l’ordre, nées-moldues ou même traîtres des rangs, tout y passerait sans aucune distinction, sans aucune différence.
I solemnly swear I am up to no good.
bouche de plus à nourrir dans la famille, bouche de trop, le paternel ne manque pas de te le faire remarquer à la moindre occasion; les insultes bien plus familières qu’une quelconque attention à l’attention de sa femme ou de sa progéniture.
✜ gosse qui traîne dans les rues plutôt qu’à la maison, ça gueule trop entre les murs, vous vous marchez dessus de toute manière dans ce deux-pièces miteux.
✜ quartier qui ne paye pas de mine, sans grande prétention ni même distractions; les liens qui se nouent avec les autres chiards de la même tranche d’âge en multipliant les conneries; quelques bleus après avoir croisé
les grands, ceux qui vont déjà en cours, qui peuvent errer bien plus tard que vous. t’en pleures pas -plus- depuis que le père t’a traité de tafiole, que bien que t’aies eu aucune idée de ce que ça pouvait être, à son ton, regard, les sanglots étaient remontés jusqu’à la main contre ta joue, qui laisse derrière un trace plus longue que les précédentes.
✜ l’ambiance plus que bonne dans le petit groupe d’amis de plus en plus soudé; c’est que vous vous sentez invincibles en fuyant de justesse mrs fowth après avoir crevé ses pneus; bien moins une fois rentré à devoir l’expliquer seul face à son mari et ton père.
✜ pourtant liés comme les doigts d’une main; ils finissent petit à petit par s’éloigner, d’eux-mêmes ou de par leurs parents. ces phénomènes qui vous amusaient tant pourtant au début, finissent par effrayer, poser question, les rumeurs vont bon train.
✜ à peine dix ans, trois mois et dix-sept jours et plus qu’en mauvaise posture face à ces deux adolescents. pour la première fois t’as foutu le premier coup, fallait pas traiter ta mère de folle, alors qu’elle est juste un peu dans son monde, qui d’ailleurs avait l’air bien meilleur que celui-ci, du peu que t’avais pu en entendre.
✜ les sentiments mitigés le jour de tes onze ans, entre la maternelle qui cachait difficilement sa joie, le paternel sortant tous les jurons de la terre en accusant sa femme de t’avoir refilé sa maladie, et une pauvre lettre gisant sur la table au milieu de tout ça. il finit par dégager à grand coup d’éclat et dans un claquement de porte dont les murs doivent toujours se souvenir, promettant de ne plus jamais refoutre les pieds ici. si seulement il avait pu tenir au moins cette parole et ne pas revenir deux jours plus tard, parce qu’il ne trouvait pas de toit sous lequel dormir, l’humeur encore plus massacrante qu’à l’accoutumée.
✜ heureusement la rentrée scolaire arrive rapidement; un peu trop à ton goût vu toutes les informations qui tombent en même temps sur ta petite caboche que t’as du mal à ingérer.
✜ le vert et argent sur l’uniforme, semble vénéré par certains, détesté par d’autres, personnellement juste content de ne pas avoir à retourner à hackney avant les vacances.
✜ première année assez fastidieuse et houleuse, mais les résultats sont dans la moyenne et les bases s’empreignent.
✜ assez solitaire, un peu par choix -refroidi par ta dernière expérience-, un peu à cause de cette sensation de décalage avec ce monde.
✜ la deuxième qui se passe plus tranquillement, plus facilement, même si t’abandonnes définitivement de comprendre et satisfaire les désirs de tes parents, surtout de ton père. rien ne va jamais. les notes trop basses; t’es qu’une merde, des notes plus hautes dans les matières de prédilection et t’es qu’un monstre, comme
eux, il savait depuis longtemps que de toute manière tu ne tenais rien de lui.
✜ c’est tellement fatiguant d’attendre une reconnaissance qui ne viendra jamais.
✜ ou même juste un peu d’attention.
✜ d’affection ?
✜ le regard se pose enfin sur toi au beau milieu de ta troisième année, le jour où il a vent de cette altercation dans les couloirs, où t’as préféré foutre ton poing dans le ventre de l’autre élève que d’utiliser ta baguette, vu que la magie est interdite dans les couloirs.
c’est bien, trois mots ridicules, mais les premiers qui te paraissent positifs de sa part, comme quoi ton éducation ne serait pas totalement ratée et perdue, au moins tu sais te défendre comme un homme.
✜ tu n’échappes pas à la retenue suite à cet incident, pas ta première, encore moins ta dernière. au moins t’y étais pas seul, une fille de ton année, de ta maison même, s’était retrouvée dans cette salle avec toi.
✜ pas du tout ton intention au départ de te rapprocher d’elle, mais le peu de conversation que vous aviez eues t’avais intrigué.
✜ plus de temps passé avec lilith, ce qui semble être une tonne d’atomes crochus qui se créent, bien que quelque connaissances faites au cours de ces trois maigres années, t’avais jamais autant partagé avec quelqu’un.
✜ elle, elle te laisse être toi-même, comprenais cette rage naissante pour le monde, arrivait même à la calmer lorsqu’elle trouvait que t’allais trop loin.
✜ la confiance portée en elle qui se fait de moins en moins timide, jusqu’à être complètement aveugle. avec elle tout est tellement plus simple, tu ne la lâches plus, ou presque. à quoi bon.
✜ les résultats des b.u.s.e.s pas si fameux que ça, égal à toi-même en une moyenne assez basse mais amplement suffisante. d’autres choses en tête, quelques querelles encore non résolues, l’envie de profiter de l’adolescence, d’être loin du regard des parents. les premiers amours, éphémères. à chaque fois c’est la même chose, les mêmes refrains, ça se consume trop rapidement, ça s’arrête brutalement, soi-disant parce que tu ne les laisses pas respirer, une possessivité trop grande, mal placée, ton irritabilité, impulsivité, à croire que tu porterais tous les maux du monde.
✜ retour au bled paumé pendant les vacances qui suivent, comme chaque année ce retour à la case départ. mais y a un môme aux genoux plus écorchés que les autres qui attire ton attention, celui qui semble être pris pour cible, parce qu'il sort de la norme d'après les rumeurs.
✜ quelques semaines pour te rendre compte (et que ta mère t'assure) qu'il est destiné à se rendre à poudlard; qu'il est tout aussi paumé que toi à l'époque. tu te rapproches de lui, le prends en quelque sorte sous ton aile.
✜ sa rentrée se passe bien, vous n’êtes pas dans la même maison, ça n’empêche pas de vous voir régulièrement.
✜ c’est peut-être la vie, c’est peut-être toi, un peu comme tous les autres, hormis lilith, il a fini par s’éloigner.
✜ ras-le-cul des efforts qui ne payent pas
✜ envie de tout envoyer balader; de tout éclater, au moins ça, ça défoule.
✜ la fin des études, de ce sentiment de surveillance constante et de pseudo autorité à deux gallions qui vous fliquent au presque moindre écart.
✜ des petits boulots enchaînés, tout et n’importe quoi. l’important, c’est d’amasser de l’argent, l’important c’est de pouvoir te casser au plus vite de cet appartement qui te donne la gerbe.
✜ une colocation à londres, qui ne paye pas de mine, de toute manière t’y traînes pas souvent et t’as ta propre piaule.
✜ la plupart des journées passées à bosser, la nuit à sortir -à chercher des noises au premier venu-, parfois l’inverse lorsque les horaires sont merdiques.
✜ un train de vie crevant, pour seulement quelques gallions épargnés à la fin du mois; un train de vie dont tu te contentes, jusqu’au jour où non seulement déjà avec un connard (de plus) que tu ne sais pas blairer, lilith coupe les ponts.
✜ les sautes d’humeur plus fréquentes, plus le moindre effort fourni pour brider cette rage décuplée par sa décision, par ce silence qui s’ensuit malgré les hiboux envoyés.
✜ ton dernier repère, (le seul, le plus fort) qui te tourne le dos, qui déchire le cœur.
✜ l’abandon de trop, celui qui ne t’avait même jamais effleuré l’esprit.
✜ l’irascibilité à son paroxysme; c’est bien là que tout dérape.
✜ les choix douteux de fréquentations à qui t’ouvriras jamais ce putain de cœur; l’envie de voir tout le monde crever, sauf ta mère. ironie du sort, c’est bien elle qui est touché d’une maladie dont tu ne comprends pas un traître mot, si ce n’est que ça finira par l’achever lentement, mais sûrement, un jour.
✜ le vide laissé par l’autre salope qui ne se rebouche pas, malgré le nombre d’altercations, de merdes dans lesquelles tu peux te fourrer. les phalanges toujours plus abîmées, plus ensanglantées mais le myocarde toujours aussi meurtri.
✜ ça ne suffit plus de juste s’en prendre occasionnellement à quelqu’un, à des pauvres cons généralement rencontrés au bar qui ont assez de couilles (ou pas assez de jugeotte) que pour répondre aux provocations.
✜ en plein milieu de cette guerre, faut croire que ta tête brûlée finit par attirer l’attention.
✜ pas la force, pas la foi de réfléchir, on te promet de quoi te défouler, t’acceptes directement.
✜ rien de moral à ce choix, pourtant pas le moindre remord en laissant derrière toi ta première victime. les suivantes ne font même que te conforter dans cette idée que tu sers enfin à quelque chose dans cette société, que t’y es enfin à ta place. enfin quelque chose d’où tu tires plaisir et satisfaction, même si chaque jour le sourire se fait plus carnassier et les mains plus entachées.
mischief managed. prénom & pseudo : spf
âge : fin de la vingtaine
disponibilité pour le forum : au moins un rp par semaine/ normalement un petit passage tous les jours
pays : belgique
personnage :personnage de la saga
où avez-vous connu le forum : prd
votre avis : il est si beau, et tellement complet ça fait super plaisir à voir
crédit icon & gifs : @reassemble, @quesadilla.
mot de la fin :