c'est la vie, mon ami ( remy & ulysse )



 
game night.
avril 1985. Un match de football moldu est organisé, on y attend tout le gratin du gouverment ! Inquiet, le ministère de la magie s'invite pour lutter contre les mangemorts prêts à attaquer. Lentement mais sûrement les tensions grimpent, l'ordre veille ; on se demande qui va attaquer en premier.
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glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.
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c'est la vie, mon ami ( remy & ulysse )

Ulysse Perrot
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Ulysse Perrot
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pseudo : poison.whispers
avatar : daniel sharman ( avatar visenya-den & gif henrycavillary & icon vocivus)
pronom irl : elle
multicomptes : persephone, saoirse & niallan.
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pronom perso : il
âge : 17 juillet fêté pendant trente-cinq ans.
emploi : maître de cérémonie funéraire chez after dark ; araignée sociale qui connaît les moindre fils des familles, les secrets avoués au cercueil, ceux des doigts entrelacés derrière les roses. tu te complais dans ce rôle fantaisiste, passionné et obsessionnel ; pétillant de vie dans la mort affublé de ton costume ceintré.
statut civil : néant ( excessivité dans la solitude ) ; moins de pression, moins de frustration que celle posée sur les épaules d’aurèle. liberté qui n’est pas dénuée de sens, quand on jette un regard à ta vie.
statut de sang : pur ; imperfectible ; insouillé ; si bien qu’il devrait couler de couleur or si l’on te saignit à bien. maintes fois répété qu’il n’y a pas plus grand honneur, ni de plus grande tradition à perpétuer pour ta famille.
études : de l’élégance à la française, pure souche ; beauxbâtons.
adresse : (93), duplex ; quartier magique du chemin de traverse.
fréquence rp : délai 1 à 5 j.
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(#) Sam 30 Mar - 18:31    c'est la vie, mon ami ( remy & ulysse )

c'est la vie, mon ami

ft. @Remy Lloyd fb : mars 1974

tw : vulgarité, vol, maladie mentale (bipolarité), traitements médicamenteux, allusions au suicide.

Ulysse ! Restes ici !
J'ai pas l'intention de prendre tes saloperies.
Claques la porte dans ton dos.
Détestes cette putain de pression qu'elle te colle à la peau chaque putain de minute de ta putain de vie.

( Tu détestes être traîté comme un étranger, comme un gamin qu'on a besoin de gaver de potions pour qu'il soit socialement admis comme correct, comme une épine dans le pied qu'on essaie d'éradiquer à coup d'herbicide. )

Trouves bien d'autres personnes qui n'en ont rien à faire de tes sautes d'humeur, de tes excès de confiance en soi ou de tes tentatives d'auto-destruction. Tu claques la porte du domicile familial bien souvent, depuis quelques temps ; ne supportant plus d'être traité comme une curiosité médicale ; ou une petite chose triste, dans les yeux de maman, depuis ton dernier craquage hors-règles.

Pas qui trouvent vite le chemin, par habitude ;
Le Q G des potes, aka le vieux grenier de la maison de Bryan, plus facile de s'y terrer quand on risque pas de se faire chopper par quelques rôdeurs, et quand sa grand-mère se plie en quatre pour toujours vous founir en brownies.  
L'impression d'etre tujours un ado, parfois ; mais t'en fiches un peu tant qu'on te fous la paix ; paix que tu n'arrives pas à obtenir à ton propre domicile.
J't'attendais pas avant quinze heures. Chasses les explications d'un geste de la main en t'affalant dans le canapé. Dis-moi qu'on va pas juste rester là à attendre de savoir si mamie a fait des cookies aux céréales ou des brownies aux myrtilles. J'vais devenir dingue. Ben justement elle... Oh putain fermes la. J'allais dire qu'elle m'a filé le journal de ce matin, et que la place du Ministère habite un grand rassemblement de sorciers étrangers d'ici à dix-huit heures, si tu vois où j'veux en venir... Se retourne pour te fourrer le journal dans les mains, pour appuyer ses propos. Tes sourcils qui se haussent d'un air interrogateur ; quand la tête commence à calculer vos chances de réussite.

[ ... ] Des boucles blondes pour remplacer ta tignasse brune ; le bleu des yeux atténué pour tourner au vert-gris ; les mains dans les poches d'un air nonchalant ;
Rien de plus discret que de donner l'impression d'avoir vraiment quelque chose d'important à faire ici.
Un regard à peine échangé avec le compagnon de route, l'habitude de ce genre de choses qui se fait sentir. Vous avez passé quelques heures à observer en faisant mine de vous intéresser aux stands, l'air d'acheteurs danois qui trouvent peu d'intérêt aux bricoles françaises.

Cherches les bonnes têtes, celles que vous pourriez confondre avec les pigeons des parvis de Paris ;
Passes une ou deux discussions avec un mauvais accent ;
& Ne manques pas de repérer la bourse bien pleine de l'un des participants,  avant d'adresser un signe au compagnon de cambriolage.
Une bourse, deux bourses, et l'occasion de repérer du coin de l'oeil une bien meilleure opportunité ; hors de portée de main pour autant, vous obligeant à opérer de manière bien plus discrète pour que l'un de vous puisse se glisser dans son dos. Tu te refuses à utilise la magie, bien qu'elle soit parfois plus efficace, parce que ta journée a été sufisamment pourrie comme ça pour risquer de te faire chopper pour une broutille.

Désigné d'office comme celui qui s'y colle ;
Restes plusieurs minutes à observer, tandis que le moment se présente et va pour glisser la main ;
Quand pris de court par un autre, tes doigts se referment sur le vide alors qu'un type bute contre ton épaule ;

Putain mais c'est quoi ce connard grogné entre les dents alors que tu le vois glisser bien trop rapidement la bourse dans sa poche pour que ce ne soit qu'un amateur passant par-là. Trois heures de foutues en l'air, et tes idées qui menacent déjà de lui couper la main alors que lui est en train de se barrer.

Le voit augmenter la foulée, et ton rythme qui augmente pour pas le louper ;
Quittez la place pour rejoindre les ruelles alentours, alors qu'il a probablement vu que t'étais en train de le suivre ;
& Finit par réussir à le coller, l'attraper pour le plaquer contre le mur ;
La baguette tendue vers lui.

Balance. Elle était pour moi.

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( maniaque ) qui a envie de la gloire, de la grandeur ; qui aujourd'hui monte un plan sensationnel et complètement fracassé pour renverser le monde. ( dépressif ) et demain, se jette au fond du lac pendant qu'il est gelé juste pour vérifier qu'il est vivant. ☽ ulysse
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Remy Lloyd
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Remy Lloyd
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âge : 32 printemps et quelques poussières. Enfant d'automne, né au coeur du pluvieux mois de novembre. Un vrai petit Sagittaire, comme dirait sa mère.
emploi : Escroc, faussaire expert, spécialiste en fausse identité et adepte des paris truqués - ou de truquer les paris lui-même, d'ailleurs. Bref, toute sorte d'activités illégales. Dans le monde moldu, il est ce qu'on appelle communément un saltimbanque. Et un saltimbanque qui gagne mieux sa vie que les autres.
statut civil : Coeur solitaire, célibataire par conviction et par envie. Ca n'est pas tellement les prétendantes qui manquent, mais l'amour, c'est fait pour ceux qui ont besoin d'être deux.
statut de sang : Né-moldu, infamie suprême dans un monde, bénédiction dans un autre.
études : Réparti à Serpentard, les 7 plus longues années de sa vie. Chaque humiliation est venue se graver à jamais dans sa mémoire indélébile.
particularité magique : Être magique lui semble déjà être véritablement exceptionnel, quand il assiste à l'absolue normalité de ses parents.
adresse : Si on vous demande, dites la vérité : que vous ne la connaissez pas.
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(#) Mer 3 Avr - 21:46    Re: c'est la vie, mon ami ( remy & ulysse )

c'est la vie, mon ami

ft. @Ulysse Perrot fb : mars 1974

tw : vol, arnaque, insolence, un peu de violence et des menaces.

La porte s’ouvrit avec fracas juste après qu’il ait enclenché la poignée. L’instant d’après, une main de fer venait l’enserrer au niveau du col. « File-moi mon fric. Maintenant.» Ce maintenant là ne laissait aucune place au doute sur le sort qui l’attendait en cas de désobéissance. Déglutissant du mieux qu’il pouvait vu la situation, Remy s’efforça de garder son calme, un filet de voix sortant de sa bouche privée d’air pour répondre. « Je l’ai, je l’ai, calm… » Mais l’air lui manquait définitivement, sans lui donner l’opportunité de se défendre verbalement - bien que sa main ait trouvé le chemin de sa baguette, dans sa poche intérieure, au cas où. Mais on ne récupérait jamais l’argent d’un mort, aussi le propriétaire des lieux le relâcha avec brutalité, son dos rencontrant le bois de la porte - douloureuse, la rencontre. « Te fous pas de ma gueule, j’te préviens. Ca fait trois fois, c’est la fois d’trop maintenant, tu vas…» L’index qui le pointait tremblotait de colère, détail qui l’amusa assez pour chasser un peu de la trouille qui l’habitait et invoquait son rictus habituel. « Je vais chercher votre argent. Je vous en prie, entrez.» L’homme rugueux fut quelque peu interloqué par la tournure des choses et l’absolue politesse dont il faisait preuve - bien joué - et le suivit dans la pièce à vivre de l’appartement qu’il occupait. « C’est vraiment un triste malentendu. Comme je vous le disais, j’ai eu quelques problèmes avec mes comptes. La banque, hein… » L’homme semblait peu enclin à écouter ses excuses, bien plus avide d’observer la décoration chic de l’appartement. Déjà, Remy pouvait suivre le fil de ses pensées sans même à avoir d’user de la moindre legilimancie - don dont il était de toute manière dépourvu. Les mauvais payeurs ne vivaient jamais dans un tel décor, à moins d’en être les squatteurs - ce qui n’était ici pas le cas. « Nan mais vivre dans l’luxe comme ça et pas payer à temps, vous vous foutez quand même du monde, Leblanc.» Bingo. Même le vouvoiement était de retour.

« Je vous offre quelque chose ? Café, thé, quelque chose de plus fort peut-être ?» demanda Remy de sa voix la plus mielleuse alors qu’il s’affairait à ouvrir quelques tiroirs de meuble. « Juste vos trois loyers.» Trois, oui, c’était donc ça. Le tiroir du bureau dévoila un joli billet de cent francs que sa baguette pointa en toute discrétion alors qu’il murmurait un Gemino entre ses dents. « Qu'est-ce vous dites ?» Remy se retourna, un franc sourire aux lèvres. « Et voilà qui fait 2000. Considérez les 200 francs supplémentaires en gage d’intérêt et de ma bonne foi. » L’homme attrapa la liasse sans détour, comptant deux fois pour vérifier. « Ca va. Pour la prochaine, j’attends qu’vous soyez à l’heure hein.» Son regard traina sur un chandelier de bronze un peu trop longtemps. Il y avait tout à parier que sa prochaine visite ne serait pas avec les meilleures intentions du monde. « Evidemment, monsieur Lopez. Et toutes mes excuses, une fois encore, pour le désagrément. » Une fois le bourru logeur parti, Remy sortit sa baguette sans détour et formula un Failamalle efficace qui acheva de lui faire plier bagage en moins de trois minutes. Le sortilège de duplication, lui, en durerait dix, quinze tout au plus. Sa valise rétrécie et planquée dans la poche de sa veste, Remy jeta un dernier coup d’oeil au logement et sortit sans empressement, comme s’il était parti acheter une simple baguette. Descendit d’un pas tranquille les marches et croisa au passage la jolie fille de Lopez. Règle numéro un : ne jamais séduire une fille qui habitait le palier du dessous. Mais maintenant que… Non, Remy, non. Un soupir plus tard, Remy quittait le bâtiment sans se retourner, avant de rejoindre l’impasse tout à coté pour disparaître dans une épaisse fumée.

Car voilà qu’il fallait trouver un logement de secours maintenant, et vu les délais courts, Remy se voyait obligé de passer par son réseau de l’autre monde - plus réactif, plus enclin à lui promettre aussi un lieu de vie que n’envahissaient pas les cafards. Mais pour ça, il fallait quelques gallions. Et cette monnaie là était moins facile à falsifier, c’était un fait. Mais utiliser la magie l’avait galvanisé, au point de le pousser au crime plus risqué - mais que lui arrivait-il ? Etait-ce la douce journée de printemps, le regard de la belle Lopez ? La peur légère de recroiser le poing de son père ? Toujours était-il que ses pas le menèrent vers la place centrale du quartier magique français, où une foule toute hétéroclite s’était affairée - la belle idée. L’endroit parfait pour laisser filer ses doigts dans quelques poches - car même les sorciers se laissaient duper par des stratagèmes aussi moldus quand leurs yeux faisaient du lèche-vitrine. L’oeil aiguisé n’eut aucun mal à repérer les cibles les plus aisées, les plus occupées aussi. Deux trois bourses dérobées suffisaient, mais comme souvent, Remy se trouva pris au jeu. Plus ses propres poches s’alourdissaient, plus l’envie d’alléger celles des autres se faisait sentir. Peut-être ce soir se payerait-il le luxe de potentiellement perdre l’argent des autres - ou le faire fructifier - à une table de poker.

Sa main leste appliqua une fois de plus ses talents dans une poche voisine, mais bientôt, ses yeux captèrent un regard plein d’animosité tout à côté. Tiens, de la concurrence ? Le pic d’adrénaline monta aussitôt, le poussant à accélérer le pas en heurtant quelques silhouettes au passage avant de finalement se retrouver loin de l’attroupement. Mais il semblait que l’homme derrière le regard énervé était à ses trousses. Merde. Aussitôt, ses jambes le portèrent loin de la scène du crime, alors qu’il détalait dans le dédale de ruelles avec agilité, craignant tout de même un sort qui le mettrait à terre. Mais ce fut bientôt une poigne plus ferme encore que celle de Lopez qui l’arrêta net. Putain, il fallait qu’il se remette au sport. Mais il avait d’autres problèmes pour le moment. Le regard grisâtre se faisait menaçant, moins tout de même que sa baguette qui le pointait. Ce que l’argent faisait faire aux hommes, tout de même. « Hm, sagittaire, dommage. » Le danger évident n’enlevait rien à son effronterie, alors que l’adrénaline continuait à l’abreuver. Peut-être était-ce le fait qu’il venait lui même de sortir la baguette de sa manche, la pointant sur les parties sensibles de son adversaire. « Et toi tu seras bientôt castré si tu m’lâches pas. Pour quelques pièces, ça serait dommage non ?  » Ses yeux bruns, provoquants, ne le lâchaient pas, eux. Ca n’était pas sa première altercation. Ne serait certainement pas la dernière. Oh, vive la vie de bohème.

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statut civil : néant ( excessivité dans la solitude ) ; moins de pression, moins de frustration que celle posée sur les épaules d’aurèle. liberté qui n’est pas dénuée de sens, quand on jette un regard à ta vie.
statut de sang : pur ; imperfectible ; insouillé ; si bien qu’il devrait couler de couleur or si l’on te saignit à bien. maintes fois répété qu’il n’y a pas plus grand honneur, ni de plus grande tradition à perpétuer pour ta famille.
études : de l’élégance à la française, pure souche ; beauxbâtons.
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(#) Mer 17 Avr - 21:42    Re: c'est la vie, mon ami ( remy & ulysse )

c'est la vie, mon ami

ft. @Remy Lloyd fb : mars 1974

tw : vulgarité, vol, maladie mentale (bipolarité), traitements médicamenteux, allusions au suicide.

Ne cherches même plus Bryan du regard,
L'attention obnubilée par l'opportun qui te prend ta cible sous tes yeux, et ce sentiment dérangeant que c'est pas la première fois que quelque chose te passe sous le nez sans que tu puisses l'attraper, alors que tu détestes te retrouver dans cette putain de position.
Te sens pousser des ailes, un peu ; alors que tu le suis pendant quelques rues, que t'es là à essayer de te souvenir du moindre détail de sa carrure s'il en vient à disparaître pendant la semi-course que tu lui imposes.

Ta baguette que tu colles pourtant à sa gorge, regrettant à peine de ne pas lui avoir collé un sort dans le dos, serais probablement passé pour un lâche, pour le peu dont tu t'en soucis ; préfères passer pour un lâche que pour un abruti qui s'attaque à plus fort ou plus intelligent que lui ;
T'as tendance à couvrir tes arrières, à ne jamais vraiment trop agir seul, et pourtant, tu voilà jeté comme au loup, n'ayant même pas prévenu Bryan de ta fuite soudaine tant tu t'es jeté sans prévoir, que t'as juste laissé agir cette putain de colère sourde que t'as à chaque fois que t'es contrarié, le bon petit gamin de bourges qui supporte pas la frustration, et tu te retrouves là, à arrêter ce type dont tu ne connais même pas l'affiliaion ou l'identité, sur un coup de tête.

Lâches un grognement, quand il se fout ouvertement de ta gueule, semblant te prendre comme un petit jeu de courtoisie que tu as eu l'audace d'apporter devant lui avant l'heure du thé ;
& Sa baguette qui pointe ton entrejambe, menace bien le seul truc auquel t'aurais pu tenir dans cette putain de vie de merde ( au jugement plutôt biaisé quand on est menacé ), et la tienne qui se fait plus leste, d'un coup, quand tu restes quelques secondes à le regarder en chien de fusil, te demandant forcément si le type en a l'air capable ou non.

Un marrant en plus lancé en levant les yeux vers le ciel, l'impression d'avoir trouvé un putain de miroir parce que c'est totalement la chose que t'aurais pu faire.

C'pas comme si j'tenais à quelque chose, là dessous. Menteur effronté, souffles un peu sur ces boucles blondes que t'as eu du mal à jauger niveau longueur et qui te tombent presque devant les yeux. Alors que toi, ta tête... Des menaces presque en l'air alors que tu feras rien du tout, que t'es juste un espèce d'abruti qui tient bien à tes bijoux de amille quand t'y penses, mais que ton égo te laisse même pas vraiment répondre alors que il y en a pas un de vous deux qui bouge.

Choisis même pas vraiment de capituler, en fait, juste mécanique des choses ;
Retour en arrière à peine subtil quand tu décolles ta baguette de lui, et tend la main pour faire mine de demander la bourse ; quitte à se la faire couper.  

T'es éloigné d'un demi-pas, tes pieds qui décollent même pas vraiment du sol alors que tu continues de le toiser, la nuque un peu baissée vers cet imbécile qui veut pas t'filer tes pièces, alors qu'il a bien vu que t'étais là avant.
( Des revendications de gamin pourri-gâté, pour qui l'argent ne devrait meme pas être un sujet de discussion, mais qui trouves tellement d'attrait aux petites pièces gagnées patiemment qu'à celles refourguées dans ta main par une mère poule qui te passerait tous tes excès si ça lui permettait de continuer à jurer que t'es son petit bébé. )

Si c'est que quelques pièces, elles devraient pas te manquer lâché sur un air de défi, la baguette toujours bien dans la main alors que t'as capté, ouais, t'as compris toi aussi que ça valait pas vraiment le coup, mais que tu serais un mauvais toutou si t'abandonnais ton nonos aussi facilement ; ce qui t'es jusque là jamais arrivé, préfères même parfois te prendre une bonne rouste que de laisser les autres gagner.

J'fais pas trop confiance aux arrivistes, qui fourrent la main dans la poche avant la mienne ; surtout ces arrivistes là en particulier m'ont vu faire. vexé, mais à deux doigts de tendre la main pour lancer un joli coup, frère, si t'étais un peu moins borné et plus aimable, dire que t'aurais pu reconnaitre que tu l'avais même pas vu arriver tant ça avait semblé naturel pour lui, et que t'es juste un p'tit connard blessé dans ton égo d'avoir été pris de court.

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