overwhelming ( abe & saoirse )



 
game night.
avril 1985. Un match de football moldu est organisé, on y attend tout le gratin du gouverment ! Inquiet, le ministère de la magie s'invite pour lutter contre les mangemorts prêts à attaquer. Lentement mais sûrement les tensions grimpent, l'ordre veille ; on se demande qui va attaquer en premier.
(en lire plus)
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.
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overwhelming ( abe & saoirse )

Saoirse Yakovleva
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membre ☆ order of the phoenix
memory becomes a treasure.
Saoirse Yakovleva
Evanesco
pseudo : poison.whispers
avatar : alyda grace ( avatar morantele )
pronom irl : elle
multicomptes : ulysse, persephone & niallan.
Messages : 82
pronom perso : elle
âge : 4 octobre fêté pendant vingt-cinq ans.
emploi : médicomage au service des urgences ; spécialisée dans les potions. la vie des autres au creux de sa main, & un cœur trop petit pour tout porter.
statut civil : célibataire ( du mal à comprendre les autres, voir où ils veulent en venir ) le regard bien trop fixé ailleurs pour y penser.
statut de sang : née-moldue ; souillée au yeux des autres, aucune disgrâce dans son esprit à elle pourtant. encore émerveillée de toute cette magie après bien des années.
études : serdaigle & préfète ; poudlard.
adresse : (26), colocation ; quartier magique du chemin de traverse.
fréquence rp : délai 1 à 5j.
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warning : deuil, décès, scarifications.
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(#) Dim 10 Mar - 22:23    overwhelming ( abe & saoirse )

overwhelming distress


tw : insomnies, cauchemars, cadavre, taphohobie, deuil, cimetière, symptômes du froid.

elle retire sa blouse, la laisse glisser sur le sol alors qu'elle tourne le robinet ; tâtant du bout des doigts l'eau à peine tiède qui s'en écoule. les doigts aquilins qui déboutonnent sa chemise, la font tomber de ses épaules et rejoindre le reste des vêtements sur le sol. jette un oeil à peine intéressé au miroir, consciente des poches sous ses yeux qui lui donnent une allure fantômatique. quelques secondes à peine avant de se glisser sous l'eau, de soupirer d'aise lorsqu'elle commence à s'écouler sur ses épaules, déliant les muscles un par un. la peau qui frétille sous le jet brûlant, rougissant férocement en réaction à l'épiderme brûlé.

( & mes pensées qui dérivent, vagabondent à travers les trente-six dernières passées sur le terrain ; cherchant la moindre faille dans laquelle me blotir, dans laquelle me morfondre pour accroître mes insécurités. peut-être que si, la question que j'ai du mal à renier ; peut-être que si j'avais fait mieux, peut-être que si je n'avais pas échangé ce mot contre celui-là.  tous ces mal-fait qui ressurgissent une fois seule, les yeux rivés sur ce qui est vécu plutôt que d'avancer, comme d'habitude, comme toujours, comme depuis neuf ans maintenant. )

elle se frotte mille fois, cherchant à enrayer toute la sueur engendrée pendant ces dernières heures de service ; consciente de n'avoir pris que de bien maigres pauses en comparaison de la quantité de calories dépensées. se rend compte qu'elle n'a même pas mangé, n'a pas vraiment faim ; n'a pas cherché non plus à savoir où se trouvait le colocataire.

et l'eau coupée, une fois la tâche terminée.
la quête incessante de la routine, qui mène les pas vers la chambre une fois le vieux pyjama passé. balançant ci-et-là les quelques breloques qui se trouvaient sur le lit avant de s'y affaler comme une feuille morte. saisit le casque du baladeur, glisse la cassette dedans et laisse son esprit divaguer ; la petite lumière allumée dans un coin de la pièce. elle cherche le sommeil, qui chaque nuit s'évapore un peu plus, la porte s'ouvrant à la fois sur les souvenirs et sur le présent, mêlant les horreurs vécues et à vivre.

( & les couvertures qui s'estompent pour devenir brumeuses, terreuses, bien plus lourdes que d'ordinaire. la lumière bleutée devenue grise, la vue voilée qui ne s'inquiète pas de distinguer soudainnement les étoiles. un air de déjà-vu, mes sens qui pourtant n'arrivent pas à se mettre en alerte ; comme atone, inexpressive, le cauchemar vécu mille fois. mets en exergue ma détresse, alors que je sais déjà ce que je vais trouver lorsque mon corps va pivoter sur le côté.
l'angoisse qui se fait subtile, vivifiante tant elle me paraît réaliste ; alors que déjà j'anticipe les pelletées de terre qui commencent à recouvrir mon corps ; toujours incapable de mettre un nom sur la voix qui t'enlises, t'enterres avec ta conscience auprès d'elle.


réveillée en sursaut.
le souffle court et saccadé, l'impression d'avoir hurlé à plein poumons qui peine à se dissiper.
l'impression d'étouffer entre les quatre murs et le réveil pourtant si familier.
s'assied dans le lit, aussi pâle que l'esprit de niamh qui ravage ses pensées chaque nuit ; qui ne cesse de se montrer à sa conscience comme si elle avait pu la voir, comme si elle avait pu être là, au dernier moment ; comme si elle était capable de mettre la lumière sur ce visage qui toutes les nuits l'accable, l'enterre sans qu'elle n'arrive à se dépétrer ; sans qu'elle n'arrive à un peu plus détailler le corps sans vie de ton aînée.

elle passe les mains sur son visage, récolte les gouttes de sueur qui y perlent déjà malgré les températures gelées de l'hiver qui traversent maigrement à travers la fenêtre. se lève, pour appuyer son front contre la vitre en espérant faire descendre la fièvre.

( pourquoi faut-il toujours que les nuits se ressemblent. qu'elles ne soient qu'un foumillement de ces souvenirs présumés, de ces regrets et de cette détresse ressentie. et pourquoi faut-il toujours que je sois incapable d'y remédier. )

l'impression de rester des heures contre la vitre, alors que l'idée finit par germer dans son esprit ; par trouver le chemin du coeur pour se fondre avec elle-même. laissant derrière-elle la raison, prenant le chemin de la sortie ; pour aller ressentir ce froid vif, incisif. la neige qui recouvre le chemin de traverse, et la petite saoirse qui n'a pas pensé à mettre des chaussons ; bien trop obnibulée par l'idée, son vieux pyjama faisant mal l'affaire contre le froid.

mais ce n'est pas grave, pas trop. pas pour cette fois. parce que ça y est, peut-être qu'elle peut combattre l'idée.
peut-être qu'elle peut y aller, maintenant.

abe. abe ! je veux y aller toqué à sa porte, la voix chevrotante, les doigts douloureux contre le bois dur. n'ayant pas pensé à prendre ses propres clés, n'a même pas pensé à prendre quoi que ce soit du tout. incapable de ressentir le froid plus longtemps, renouvelle sa demande sans se rendre compte qu'elle y laissera peut-être un orteil. recommence, encore et encore, jusqu'à ce que la porte s'ouvre.


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FRAGMENTED GIRL
accident huit lettres, qui effacent toute la lumière du solntse que niamh a emporté avec elle. accepterait de voir l'évidence de l'accident, si elle l'avait vue elle-même, si elle avait constaté, si elle avait dis au revoir, juste au revoir. ☽ saoirse


Dernière édition par Saoirse Yakovleva le Dim 31 Mar - 10:15, édité 1 fois
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Aberthol Ó Mordha
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drink a tea while the world is falling apart.
Aberthol Ó Mordha
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : lee pace (av; me • signa; ice and fire. • icon signa; me
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; mundungus; aristide; ozymandias
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pronom perso : he/him
âge : fermes les yeux sur les quarante années déjà écoulées ((11 mai 1944)) préfères vivre au jour le jour sans les prendre en compte, continues de vivre la nuit comme si les réveils n’étaient pas de plus en plus difficiles, que le brouillard mettait de plus en plus de temps à se dissiper, loin d’apprendre des erreurs anciennes ou récentes.
emploi : fraîchement engagé en tant que professeur de potions à poudlard. as d'abord commencé par sept ans à sainte mangouste, au service d’empoisonnement par potions et plantes, qui finissent en chute libre. décides de ne pas te démonter, passion toujours présente, restes huit ans à ton compte en tant que potionniste-apothicaire dans ta propre boutique au chemin de traverse. arrière-boutique servait officiellement à toutes les confections de potions, officieusement, t’en servais aussi pour y revendre herbes d’une toute autre magie.
statut civil : les gestes qui se multiplient, les doigts qui s'enlacent et les soirées qui manquent de moins en moins de compagnie.en couple, avec jude, et ne pourrais être mieux. imagines mal avenir sans lui, profites de chaque minute passée à ses côtés, de chaque moment partagé.
statut de sang : taché depuis des générations, loin de la pureté prônée par certains, sang plus que mêlé, incertain, mère née-moldue, semble détester la magie (même la sienne) autant que certains en détestent l’absence dans les veines de ses ancêtres. deux mondes qui ne cessent de se croiser, de se heurter, querelles évitables à tes yeux.
études : y est allé les bras ballants, sans la moindre idée de la maison dans laquelle t’avais envie d’atterrir. conversation avec le frère cadet, quelques jours auparavant, il n’arrêtait pas de parler de l’une d’entre elles, insistait presque et aucune autre ne semblait avoir grâce à ses yeux. tapes causette avec le choixpeau, balance que poufsouffle serait la meilleure des maisons pour toi, maintiens que tu préférerais les vert et argent, t’assures de retrouver ton frère l’année d’après au sein de la même maison. n’as de toute manière jamais vraiment porté attention au blason arboré par les amis que tu pouvais te faire.
adresse : as cette chance de pouvoir choisir entre appartements à poudlard ou occuper celui que tu loues depuis bientôt neuf ans sur le chemin de traverse, au numéro 135. petit appartement qui suffit amplement, redécoré à gauche et à droite, où les plantes ont tendance à prendre le dessus; où les affaires de jude se multiplient.
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(#) Dim 24 Mar - 13:38    Re: overwhelming ( abe & saoirse )

overwhelming distress


tw : mention de deuil

novembre 1980
de retour à glenarm pour quelques heures, le temps de partager un repas avec ton père, se faisait un peu trop rare depuis quelques années. plus à cause des aléas de la vie qu’autre chose, retrouvailles juste à deux faisaient du bien, même si c’était seul que tu t’étais retrouvé au bord de la côte. l’intention de pouvoir simplement observer le ciel étoilé vu l’heure avancée, plan rapidement avorté ; neige s’étant mise à tomber, recouvrant un peu plus la côte. quelques instants à simplement la longer, à profiter de sa vue, de l’air marin. arrêté depuis quelques minutes près de l’embouchure du fleuve, flocons commençaient à s’accumuler à tes pieds, dans les cheveux, un peu partout où ils le pouvaient. peu alerte du froid ambiant, perdu dans les pensées, les souvenirs. en aviez partagés quelques-uns ici avec niamh, ce point d’observation devenu en quelque sorte un refuge à l’adolescence lorsqu’elle venait passer quelques jours de vacances ici, qu’il y avait trop d’agitation à la maison. déjà quatre ans qu’elle était partie, quatre ans à avancer comme vous le pouviez, parce qu’il le fallait bien. alors froid ne dérangeait pas tant que ça, rien ne pourrait être aussi glacial que le vide laissé par la perte niamh.

chouette vient interrompre les pensées en atterrissant juste à côté, dérapant légèrement sur la poudreuse ; chuinte pour attirer l’attention avant de s’ébrouer, de te tendre le parchemin accroché à sa patte. prends quelques secondes à le détacher, à décrypter le message laissé à la va-vite sur le papier. semblant de panique perceptible dans la demande du client, semblait ne pas savoir quoi faire vu l’heure tardive, cherchais un philtre dans l’urgence alors évidemment, n’avais pas tergiversé longtemps avant de transplaner, fouiller quelques instants dans tes armoires pour trouver ce dont il avait besoin, le lui renvoyer avec les indications pour la prendre correctement. le temps d’attendre une réponse, qu’il ait bien réceptionné la fiole, en profites pour monter dans ton appartement, lancer un feu pour réchauffer la pièce, réchauffer les mains qui minent de rien avaient commencé à donner cette impression d’être gelées.

elles commençaient à peine à se réchauffer lorsque des coups sont donnés à la porte, plutôt insistants. redescends les escaliers  pour l’ouvrir, tomber face à saoirse, pyjama détrempé, mains et pieds dans un état qu’ils n’auraient jamais dû connaître.
« —saoirse ? qu’est-ce que tu-» abandonnes la question, pour la faire rentrer au plus vite, lui tirer une chaise pour l’installer, faire venir quelques plaids d’un coup de baguette, un autre pour pouvoir sécher au plus vire son pyjama.
« —ça fait combien de temps que tu es dehors ? » pas certain qu’elle ait eu cette notion en tête pour sortir sans chaussures, sans autre chose que simplement son pyjama. fais rapidement réchauffer de l’eau, vous préparer à chacun une tasse de thé, qui ferait passer bien plus facilement le goût des quelques gouttes de potion versées, de quoi la réchauffer un peu plus. poses la fiole juste à côté de sa tasse, si ce n’était pas suffisant à son goût. panique a eu le temps de se tasser un minimum, plus simple de la mettre de côté en tout cas.
« —tout va bien ? » visiblement non, mais préférais lui poser la question et qu’elle en parle d’elle-même plutôt que de risque de te faire des idées sur ce qui pouvait lui arriver ou avait pu lui arriver. regard qui glisse jusqu’à ses pieds, malgré la potion et le fait qu’ils puissent être enfin secs, ne serait pas suffisant pour qu’elle ait correctement chaud. lui trouves des chaussons ; bien trop grands pour elle, certes, mais serait bien mieux que rien.

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(#) Dim 24 Mar - 18:03    Re: overwhelming ( abe & saoirse )

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tw : insomnies, cauchemars, cadavre, taphohobie, deuil, cimetière, symptômes du froid.

à la lisière du sommeil et du froid glacial, les idées à peine controlâbles ; une seule qui trône, vague objectif qui se transforme en danger. les pieds nus dans la rue, le sommeil lourd et insécure qui la porte vers la maison familière. elle est incapable d'y aller toute seule, saoirse & tout la ramène vers son ancre, celle qui l'a gardée accrochée à la terre quand elle a chuté au plus bas. aurait pu retourner chez papa, aussi, aurait pu se diriger vers la maison de l'enfance, mais aurait eu encore plus froid là-bas, plus froid sans la chaleur de niamh.

elle a toqué à la porte d'abe, alors. le bleu ayant déjà saisi ses extrémités, guère prudente dans le mordant de l'hiver, n'a même pas pensé à mettre autre chose que le pyjama, s'est juste glissée dans la nuit comme une ombre, réveillée le coeur battant par les cauchemars (ou le cauchemar, toujours le même).

( & j'ai l'impression de vivre à travers du coton, tant les doigts d'abe semblent brûlants contre ma peau alors qu'il me traîne à l'intérieur, que le bois de la chaise heurte mes jambes et me laisse pantelante, chancelante tant tout me paraît soudainnement trop chaud, trop abrupt, un peu trop éloignée de mon objectif premier. )

je voulais voir niamh cherche les yeux d'abe, ceux du bol'shoy brat grand frère, cherche à lui faire comprendre ce qu'elle voudrait, ce pourquoi elle est venue là. n'a pas la moindre idée du temps qu'elle a pu passer dehors, là-bas, dans le froid. elle se rend peut-être moins compte que d'habitude qu'elle allume le feu, lance une bombe qui menace d'habitude d'exploser à tout moment.

elle remarque à peine la tasse de thé, ne la prend vraiment que quand abe lui met dans les mains, sans voir qu'elle lui brule les doigts et qu'elle la réveille, doucement quand même. la petite qui préfère ne pas s'attarder sur le temps passé dehors dans le froid, sur ces gestes auxquels elle n'a pas réfléchi et préfère se laisser le temps de redevenir elle-même avant d'aborder ses bêtises.

c'est ce cauchemar. toujours le même. après un temps qui a du paraître infiniment long à abe tant elle a mis du temps à remettre au clair ses propres idées. je... je suis rentrée un peu tard, j'ai pris une douche la journée n'a pas été très bonne enfin... je crois. et elle était là, abe, toujours au même endroit, je la vois, je la vois et je la vois de moins en moins distinctement. j'ai l'impression de l'oublier de... prend une gorgée de réconfort, a jeté un coup d'oeil à la petite fiole déposée à côté de son thé, a bien remarqué qu'abe avait d'abord essayé de la réchauffer ; sent bien les chaussons contre ses pieds et les couvertures qui la couvre, et elle adore ce sentiment qui la réchauffe.

je crois que... j'ai trop tardé à aller la voir.
j'ai peur qu'elle m'en veuille, tu sais.


( je baisse mes yeux sur le thé, m'émerveillant de la douceur de l'infusion choisie par abe. et je n'ai pas vraiment envie qu'il me regarde comme ça, parce que je crois que je suis encore très confuse. )

merci. pour le thé et euh... tout le reste.

* texte traduit au survol


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Dernière édition par Saoirse Yakovleva le Mer 10 Avr - 10:19, édité 1 fois
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(#) Dim 7 Avr - 20:50    Re: overwhelming ( abe & saoirse )

overwhelming distress


tw : mention de deuil

novembre 1980
panique qui prend le dessus en un rien de temps, pourtant avais eu l’habitude de te retrouver dans des situations d’urgence, de devoir gérer des cas bien plus graves que le sien, mais ça changeait tout lorsque la personne en face était un proche. ça changeait encore plus la donne lorsqu’il s’agissait de saoirse. ne comptais plus le nombre de fois où tu avais pu faire la promesse à niamh ces dernières années de prendre soin, de garder un œil sur sa sœur. alors la voir dans cet état, ça ronge le cœur, les gestes se multiplient à son égard, en oubliant tout le reste, ou presque. raison qui retourne un peu plus le ventre, était on ne peut plus clair, ce qu’elle pouvait vouloir dire par là. même si dans un sens, partie de toi ne pouvait s’empêcher d’être contente pour elle qu’elle se sente enfin prête à s’y rendre, qu’elle se sente prête à avancer ne serait-ce qu’un peu, que l’envie y soit en tout cas. regard qui ne peut que s’adoucir encore un peu plus en croisant le sien, acquiesces légèrement pour lui faire comprendre que tu la comprenais, qu’elle n’avait pas besoin de dire quoique ce soit de plus.

même si l’urgence se faisait maintenant sur l’état de ta cadette restée trop longtemps dehors, avec le froid qui menaçait à chaque seconde de la ronger un peu plus. multiplies les attentions, peut-être un peu trop nombreuses, mais ne seraient pas suffisantes à tes yeux tant que saoirse n’irait pas mieux, pas avant que la moindre nuance bleutée ne disparaisse de son corps. silence qui s’installe au beau milieu de la pièce, comme si la nuit reprenait ses droits tout d’un coup, sans pour autant emporter les angoisses au passage. mais la tenue, la position de saoirse rassure, semble se détendre presque imperceptiblement petit à petit. et enfin, les paroles. l’écoutes plus qu’attentivement alors que la main vient se poser directement sur son épaule, comme pour la rassurer, tenter en tout cas de le faire le plus possible. bien incapable de le faire là tout de suite avec des mots, de lui dire que tout irait bien, alors que partageais le même genre de cauchemars, qu’ils ne seraient sans doute pas prêt de vous laissez tranquilles. les doigts qui se resserrent légèrement autour de son épaule alors que les sourcils se froncent légèrement, le temps de la réflexion, d’essayer de trouver les mots les plus justes pour ne pas plus l’inquiéter.
« —je comprends, même si j’essaye de me dire que…tous les moments qu’on a pu partager sont…trop forts que pour risquer de les oublier un jour. et je ne sais pas si…ça pourrait t’aider ou même si tu en as envie, mais…j’ai des albums photos, tu peux venir les voir quand tu veux. » n’étaient jamais très loin, avais trop peur d’oublier, peur que les meilleurs souvenirs s’effacent et ne reviennent jamais malgré tout, malgré ce que tu essayais de te dire.
« —je sais que ça ne fait pas tout. » ajouté doucement, mais ça pouvait aider quand le cafard reprenait trop le dessus, que sale impression d’avoir un trou de mémoire reprenait le dessus.

puis elle partage ses doutes, baisse les yeux vers sa tasse, alors qu’une nouvelle fois, le cœur se retourne en constatant l’état de de la rousse, tout ce qu’elle pouvait garder pour elle habituellement. secoues légèrement la tête, avant d’amener une chaise juste à côté de la sienne, t’installer et passer un bras autour de ses épaules.
« —elle ne t’en voudra jamais, que tu y ailles maintenant, plus tard, ou même pas du tout. » certain de ce que tu avançais, jamais niamh aurait pu en vouloir à sa cadette, encore moins pour quelque chose comme ça.
« —c’est normal que tu prennes et que tu aies besoin de temps. » et peu importait le moment où elle pourrait se sentir prête, tu serais là pour elle, pour l’accompagner si elle le souhaitait.
« —je t’en prie, si tu veux quelque chose à manger ou autre chose, je te fais ça. »

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