hurt and healed ( walden & persée fb )



 
game night.
avril 1985. Un match de football moldu est organisé, on y attend tout le gratin du gouverment ! Inquiet, le ministère de la magie s'invite pour lutter contre les mangemorts prêts à attaquer. Lentement mais sûrement les tensions grimpent, l'ordre veille ; on se demande qui va attaquer en premier.
(en lire plus)
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.
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Persephone Slughorn
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Persephone Slughorn
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âge : 5 mai fêté pendant trente-sept ans.
emploi : éditrice chez whizz hard books ; la passion transformée en gagne-pain. ( t'as toujours aimé dessiner et lire ) des situations prenantes ( chronophages ), qui laissent un goût amer sur les lèvres lorsque les journées s'allongent
statut civil : épouse et mère deux rayons de soleil issus d'une collaboration amicale ( forcée ; par vos deux familles ).
statut de sang : pur ; nul autre choix que celui de la noblesse ; une tare évitée à ses yeux.
études : au sous-sol où se forgent les pires desseins ; méfiante face aux drapés de velours verdâtres et aux vipères cloutées sur les murs ; poudlard, serpentard.
particularité magique : légilimens ; travail acharné contre l'esprit.
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(#) Lun 4 Mar - 21:51    hurt and healed ( walden & persée fb )

hurt and healed
@walden macnairjanvier 1964

persée est en 6ème année & walden en 3ème année à serpentard timeline
harcèlement scolaire (insultes, groupe contre un), maltraitance infantile tw



Impedimenta.
Sortilège lancé à la volée, suivi des pas précipités du petit groupe.
( Pour vous, les couloirs de Poudlard n'ont plus de secrets ;
Voilà plus de quatre ans que tu te prends pour une reine dans ce mone, que tu t'entoures d'une cour d'injuste composition. Que vous réunissez autour de vous tous ceux qui répondent à vos critères, tous ceux qui ; comme toi, possède le sang doré des dieux que vous mettez en adoration.
&& Vos jeux d'amusement ; auxquels tu as peut-être eu plus de mal à adhérer, au début ; qui vous maintiennent au haut de la liste, vous font sentir supérieurs tant vous vous divertissez du malheur des impurs et des rebelles. )

Merde, loupé.
La voix d'Avery fait s'arrêter le trio ; qui soupire en dysharmonie d'avoir laissé passer sa proie.
( Pas comme si c'était de ta faute, de toute façon ; tu n'aimes pas vraiment devoir leur courir après ; préfères largement quand les moyens mis en oeuvre sont sournois, à défaut d'être sufisamment intelligents lorsqu'ils sont sugérés par certains de tes pairs.
Avery, par exemple ; et assurément le roi des plans foirés qui n'appelent qu'aux muscles et à la baston. Ce que Carrow compense par un manque de discrétion certain.
Que les dieux t'en soient témoins, c'est rarement quand ces deux-là mènent quelque chose que ça fonctionne. )
Si vous aviez pas deux gram...mes à la place du cerveau. avorté, alors qu'une ombre file juste devant eux, se glissant entre deux tableaux dans l'un des corridors secrets du château.

Eh, regardez, il reste celui-là encore !
Discret, bien évidemment. Carrow, légende vivante.
Jetés à sa poursuite à corps perdu, chopé dans un cul-de-sac qui engendre un regard entendu entre les trois compères de Serpentard.

Alors Macnair, t'essaies de nous éviter maintenant ? balancé par Avery. Brachialigo complété par Avery.
Persephone s'adosse au mur, laissant les gros bras s'occuper du gamin.

( T'as rien de personnel contre lui ;
C'est juste... la routine.
Il est un peu à part ; différent des autres, pas très motivé pour vous aider.
Et ça, ces messieurs n'aiment pas ; ils détestent qu'on leur fasse à l'envers, qu'un petit merdeux de Serpentard ne joue pas leur jeu et batifolle avec les souilleurs de magie qui rôdent dans les couloirs. )

Incend... Sort de l'ombre en un éclair ; une main sur l'épaule d'Avery aussi vite qu'il n'en faut pour lui faire lâcher prise sur sa baguette.
( Putain de bordel, ils sont donc aussi abrutis qu'ils en ont l'air. Tu prends une petite note mentale de refiler le bébé à Lestrange, la prochaine fois. )
Eh, doucement. Si tu refais encore ce coup-là à quelqu'un on va avoir des problèmes. C'est pas la peine de le faire brûler vif sérieux.
Humpf, ouais, t'as raison. On va se contenter de...
Waterwhirloo*.
Eh ! On avait dit que c'était moi qui m'en chargeais ! Sourcil levé abruptement, n'ayant pas connaissance d'un ordre de priorité précedemment énoncé, surtout à la vue du nombre de neurones qu'ils semblent additionner à eux deux.
Trop lent. qu'elle murmure & un sourire sarcastique sur le visage alors qu'elle reporte son attention, les bras croisés, sur le petit Macnair ; le rictus des grands jours de sortie. Un pas en avant vers lui, alors que l'eau imprègne avec violence ses vêtements ; le laissant choir goutte à goutte contre le sol.
( Vous n'aimez pas vraiment parler, cela va de soit. )

Pas mal, Macmillan. Mais je le trouve encore un peu trop frais.
Levicorpus.


Tiré par une cheville à la hauteur du sous-plafond ;
Le rire des plus âgés alors que l'uniforme devenu torchon glisse vers le bas, couvrant la tête et dévoilant l'abdomen.
Persée qui suit la cadence, donnant un coup dans l'épaule du voisin du poing pour le féliciter par pure ironie ; sachant pertimment que pas mal est à mille lieux de ses qualités.
& Avery, qui attrape une de ses chaussures, tombée dans l'escalade de sorts et lui balance à la tête pour voir si elle rebondit.

Continue de tourner sur lui-même, une fois là-haut ;
Incapable de retrouver sa baguette, dans ces conditions ; condamné à babiller ce qu'il peut pour se défendre, jusqu'à moneyer la pitié de ses aggresseurs s'il le fallait ( bien que tu doutes qu'il en arrive là ) ;
Le regard pourtant curieux, qui rencontre une cicatrice ; situé là, juste au creux de son dos ;

( && La chaleur qui inonde tes joues lorsqu'ils rougissent,
Une bouffée d'air chaud qui t'empêche de respirer ;
Alors que tu reconnais, tu reconnais ces dessins ravageurs qu'elle aussi a dessiné sur ta peau ;
Tout ce mal que tu fractionnes morceau par morceau dans ton âme ; toute cette souffrance que tu couvres de honte, dans le fond d'un putain de placard ; cette douleur incompressible dans ta poitrine qui te berces vers le fond.
Un excès de culpabilité, mélangé à la rage et la haine ; qui te laisses pantoise devant le spectacle. )

[ Bien trop loin. Vous allez trop loin ; toujours. ]

Je crois que c'est bon, là.
Des étincelles qui jaillissent au bout des deux baguettes, quand la sixième année appuie la sienne contre celle de Carrow ; l'abaissant furtivement, brisant le contact du maléfice.
Quoi, déjà ? On commence !
La réponse bloquée au fond de la gorge, un regard furtif jeté au jeune adolescent qui s'écroule par terre.

( Les mots qui ne te viennent pas vraiment pour expliquer pourquoi d'un coup, d'un seul, tu refuses.
Injustifiable ; toi, la grande prêtresse du sang-pur et du haut-rang,
Laisser tomber une petite partie de plaisir pour les beaux-yeux du souvenir ?
Ils te prendront pour une folle ; ne comprendront pas parce qu'ils ne sont pas à ta place. )

Le professeur Prewett arrive ! Tirez-vous ! ; voix portée depuis l'autre côté de la tapisserie, et un regard agacé jeté au gamin encore à moitié étalé par terre.

Sauvée par le gong.

* sortilège du tourbillon d'eau, inoffensif tant qu'il est bien dosé
(@ fanfiction harry potter et la clef de la paix)


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plus aucune place pour les autres, l'amour profond tourné uniquement vers sa famille.  ( un désastre émotionnel ; sans aucune doute, tu ne sais donner qu'à l'excès à ces deux petits morceaux de toi - qui te rattachent à l'univers par un seul fil. ) ☽ persephone
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Walden Macnair
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Walden Macnair
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : oliver jackson-cohen (avatar @me) • (signature @awona)
pronom irl : she/her
multicomptes : mundungus; aristide; aberthol; ozymandias
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pronom perso : he/him
âge : trente-quatre ans au compteur; enfant d'été qui pointe le bout de son nez, du 27 juin ((1950)), au beau milieu d'un quartier moldu qui ne paye pas de mine (( hackney)).
emploi : des années à grapiller tout ce qui tombait sous la main à droite et à gauche, à amasser des mi-temps; depuis quelques années, porte du ministère s'est ouverte, désormais employé à la commission d'examen des créatures dangereuses, même si place ne fait pas rêver.
statut civil : célibataire; parce que y en a qu'un dans l'esprit, dans le cœur. que pour le bien de tout le monde, il a mieux valu lui mentir, se mentir. a passé sa chance de toute manière, parce que tout s'est cassé la gueule en l'espace d'un instant, sans même l'avoir vu venir.
statut de sang : moitié bâtard d'après certains; mère aux origines un peu douteuses mais magie y est pourtant bien présente, géniteur moldu qui ne veut rien savoir du monde qu'il peut côtoyer.
études : sept ans en angleterre; sept ans dans le château qu'est plus accueillant que l’appartement familial ((poudlard)); deuxième chambre qu'est devenue dans les dortoirs de serpentard.
adresse : chemin de traverse, n°26, tout en haut de la floppée d'appartements du bâtiment; pièces partagées avec un colocataire, on pourrait rêver de bien mieux mais tant que toit est au-dessus de la tête, c'est le principal.
fréquence rp : une à plusieurs fois par semaine
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(#) Mar 5 Mar - 21:27    Re: hurt and healed ( walden & persée fb )

hurt and healed


tw : négligence parentale, harcèlement scolaire (insultes, groupe contre un), violence, insultes, autodépréciation

3 janvier 1964
« —il s’est encore raccourci ? » mère tire légèrement sur le bas du pull que tu portais, cherches presque immédiatement à t’éloigner, plus préoccupé par le train, peur de rater le départ, même s’il était encore tôt. avais insisté pour partir dès la seconde où la matriarche s’était levée, n’en pouvais plus de l’atmosphère pesante, manquerais certainement pas à ton géniteur non plus, que tu ne voulais certainement pas voir se réveiller à son tour. était bien plus que temps que ces vacances se finissent.
« —fais attention à toi. » conseil dont le fond est bien trop associé à de l’hypocrisie, préfères disparaître à l’intérieur du wagon le plus proche, avec ta valise bringuebalante sans un regard en arrière, sans réponse non plus. faire attention à quoi. véritable danger se terrait au beau milieu de votre appartement, dès que tu t’éloignais de lui, ça suffisait à te faire sentir mieux.

avantage d’être arrivé en avance était bien de pouvoir choisir un compartiment au calme, libre, de pouvoir te caler contre une fenêtre. silhouette de ta mère se dessine un peu plus loin sur le quai, à l’écart des arrivées en masse de famille. préfères ignorer, jusqu’au dernier moment. avais beau lui en vouloir, ne pas arriver à digérer son inaction, lorsque le train se met en marche, réponds timidement à son geste de la main.


⸸⸸⸸


20 décembre 1963
le métro passe dans un fracas assourdissant, relâche une vague de badauds que t’observes même pas, trop occupé à balancer les jambes depuis le siège que t’occupais depuis une, deux heures, savais plus trop. attendais au changement, aucun problème pour le prendre depuis king’s cross, avais profité du monde pour passer sans le ticket, comptais très bien le faire ici aussi ; mais voilà, n’arrivais tout simplement pas à te décider à embarquer. y entrer, c’était un aller droit pour hackney en quelques minutes, c’était retrouver l’appartement bien trop tôt à ton goût.

ça n’aurait tenu qu’à toi, tu serais resté au château, sans la moindre hésitation. mais le papier prouvant l’accord des parents avait tardé, n’était jamais arrivé. jeté, ou oublié tout simplement. comme ils avaient oublié de venir te chercher ce soir à la gare. pas la première fois que ça arrivait, certainement pas la dernière. connaissais le chemin jusque chez toi, te promettais que pour les vacances de pâques et les suivantes, imiterait tout simplement la signature des parents, t’emmerderais pas à quitter l’école.

arrives toujours pas à te motiver à prendre ce métro, attention est attirée un instant sur le côté, policier qui regarde dans ta direction, as la sale impression qu’il est là depuis quelques minutes, que ce n’est pas le premier regard lancé non plus. essayes de te faire le plus petit possible sur ton siège, mais rien n’y fait, agent se dirige droit vers toi jusqu’à s’accroupir juste en face, pile à la hauteur de tes yeux.
« —tu es tout seul ? » sa voix était étonnamment posée, n’avait pas l’air de contenir de reproches ; pas pour le moment en tout cas. la crainte qui était directement née se calma un peu alors que t’acquiesçais ; ne servirait à rien de mentir. il louche un peu trop sur ta valise, alors que ses sourcils se froncent légèrement.
« —tu quittes la maison ? » t’empresses de secouer la tête à la négative, voulais pas qu’il pense que tu essayes de fuguer, même si franchement, ce serait une bonne idée si seulement t’avais une idée d’où aller pour avoir un toit sur la tête.
« —tu connais le chemin ? » acquiesces à nouveau, juste avant qu’il ne regarde sa montre, aiguilles frôlaient les 21 heures, étais certainement ici depuis bien trop longtemps pour que ça puisse paraître normal.
« —viens, je t’accompagne. » hésites à lui faire confiance, mais l’uniforme rassure autant qu’il fout la pression. te décides quand même à te relever, te laisser glisser du siège et traînant ta valise derrière toi.
« —j’ai pas d’tickets. » finalement avoué, à moitié marmonné, mais il a l’air de saisir et ça le fait sourire. prétend que c’est pas grave, pour cette fois. alors vous vous engouffrez à voter tour dans le prochain métro, arrivez sans mal à trouver des places libres où vous asseoir. essaye de faire la conversation apparemment, finit par te demander comment tu t’appelles.
« —walden. »
« —c’est joli. »
« —c’est bizarre. » un peu trop franc, sans doute, mais ne te voyais pas commencer à faire semblant non plus.
« —ça vient d’un roman, tu aimes lire ? »
« —nah. » les yeux rivés sur le plan des arrêts, trop concentré pour lui faire des réponses plus élaborées que ça, pas l’envie non plus alors que le nœud dans le ventre grandissait au fur et à mesure que ta station approchait.
« —c’t ici. » te relèves en continuant de traîner ta valise, adulte finit par te la porter en suivant le chemin que t’empruntais. c’est rapide, même trop que t’atteindre l’appartement. lumières visibles depuis la fenêtre ne pouvait certainement rien annoncer de bon quand t’y passerais la porte.

ascenseur qui ne fonctionne pas ; comme à son habitude, traines de plus en plus les pieds au fil des marches, jusqu’à ce que tu n’aies plus le choix, que tu te retrouves devant la porte. une hésitation qui ne passe pas inaperçue aux yeux de l’agent, qui demande si tout va bien. acquiesces en mensonge sans encore arriver à toquer. finit par le faire à ta place alors que t’esquisses un pas en retrait ; pas de l’autre côté de la porte sont trop lourds que pour être ceux de ta mère. intérieur se dévoile en même temps que l’odeur du tabac froid se répand et que silhouette du géniteur se dessine dans l’embrasure de porte. évites directement son regard que tu sens se poser sur toi dans un mélange de surprise, de déception et de ce que t’associais à de la colère. s’attendait pas à te voir, c’était certain. discussion entre adultes a l’air de commencer calmement, profites d’apercevoir ta mère un peu plus loin pour te frayer un chemin, passer au plus proche du géniteur sans qu’il ne puisse poser une main sur toi.

matriarche demande doucement ce que tu fais là, ça vexe un peu, blesse un peu, qu’elle ne se soit pas souvenue que c’était le début des vacances, que tu rentrais. ton change à côté de vous, paroles commencent à s’envenimer ; reproches mal déguisées de laisser son gosse aussi tard dehors, n’en faut pas plus pour que stanford macnair ne le prenne mal, n’élève la voix. retient au moins ses poings lorsqu’il ne s’agissait pas de sa femme ou de son gosse. les insultes reviennent subitement dans son vocabulaire, énervement ne semble qu’escalader des deux côtés, jusqu’à ce que l’agent ne finisse par porter regard et attention sur ta mère ; ne demande si tout allait bien, empli de sous-entendus qui arrivent même à traverser ta caboche.

réponse était plus que simple ; suffisait de voir l’état de l’appartement, nombre de cadavres de canettes bon marché qui se retrouvaient sur la table basse, ne serait-ce même que les poches sous les yeux de ta mère, bleus qui devaient habiter ne serait-ce que ses bras, qu’elle recouvre soudainement plus que d’habitude. l’espace d’un instant, c’est bien de l’espoir qui prend place dans le cœur, dans le regard que tu rives sur ton aînée. et si vérité suffisait à vous sortir de là ? mais le blanc qui s’installe se fait soudainement amer, vient étouffer la flamme qui s’était crée lorsque ses yeux rencontrent les tiens. yeux qui se détournent trop rapidement, se rivent vers le sol lorsqu’elle prend enfin la parole, assurant que oui, tout allait bien.

quelque chose s’était brisé, sans que tu n’arrives à mettre exactement les mots dessus, l’amertume avait pris encore plus de place alors qu’agent n’avait plus vraiment d’autre choix que de repartir, à moitié mis à la porte par ce qui te servait de père, qui s’était retourné plus énervé qu’à l’accoutumée, en une promesse ; t’allais le lui payer.


⸸⸸⸸


janvier 1964
rentrée s’était faite quelques jours plus tôt, même si avais encore et toujours un mal fou à suivre quelques cours, était de loin, très loin, bien plus agréable que de rester enfermé entre les quatre murs de l’appartement, à subir dès qu’il fallait cohabiter. pas pour autant que t’avais totalement la paix ici non plus. avais toujours cherché à te faire le plus discret, le plus petit possible malgré les centimètres qui ne cessaient de s’accumuler, que dépassais pratiquement la totalité des têtes de ta classe. effacement ne faisait malheureusement pas tout.

cherchais juste à rentrer à la salle commune, à ton dortoir sans doute vide à l’heure qu’il était. voulais pas attirer l’attention ; encore moins la leur. parce que ça se finissait trop souvent mal. manque de chance, assez rapide que pour essayer de les semer, pas assez d’options que pour les éviter, lorsque mur se dresse droit devant toi, que cul-de-sac ne laisse pas d’autres choix que de se retourner vers eux. avery, carrow et macmillan. avaient jamais pu te piffer, sang pas assez reluisant de leur point de vue ; avaient peut-être même eu vent des prouesses en cours, de ces notes dégringolantes qui s’accumulaient. laissent pas le temps de répondre, ou même d’avoir peur ; encore moins de tenter de lancer un emancipare lorsque bras et jambes se retrouvent attachés. bien évidemment qu’essaye de te débarrasser des liens d’une manière plus classique alors que ça cause en face ; ne sais que trop bien que là aussi, ça risquait d’escalader.

le fait déjà que trop rapidement, quand l’eau frappe de plein fouet, coupe la respiration trop brusquement, fait tituber, tomber à terre dans cette impuissance qui enrage, plus que les autres fois. calvaire se calme, temps de quelques secondes, lorsque l’eau se contente enfin de n’imprégner que de plus en plus les vêtements ; que cheveux retombent devant les yeux, trempés eux aussi. as à peine le temps de finir de tousser, recracher l’eau qui irrite la gorge que sang monte à la tête en même temps que corps s’élève ; fait rougir, par honte, alors que redoubles d’efforts pour te dépêtrer de là, pour que tout ça s’arrête.

minutes qui semblent durer des heures, au cours desquelles y a un coup indistinguable sur la tête, qui ne fait qu’accentuer la rage, accentuer l’envie de redescendre, et pour une fois, pour une fois leur faire payer, même s’ils étaient plus grands, plus âgés, plus tout. retrouves le sol au moment où tu t’y attends le moins, juste le temps de t’ébrouer la tête pour dégager le regard, retrouver tes mouvements pour prendre chaussure qui traînait à ta portée alors que deux de tes aînés commençaient à prendre la fuite
« —fils de pu-» bien la première fois qu’allais répéter ce que t’avais ou entendre à longueur de journée durant les congés, que cherchais à blesser réellement, avec les mots, avec les gestes, en lançant chaussure droit vers avery, carrow, peu importait. les manque de quelques centimètres quand est coupé par prewett.
« —macnair ! » lancé par votre enseignant tirant le côté de la tapisserie, alors que t’étais encore dégoulinant, sautait sur tes pieds pour te relever, le souffle encore bien trop court, rage encore au ventre, à moitié muselée par la présence de votre aîné, qui te ramène ta chaussure d’un air courroucé, faudrait pas se laisser aller à de la violence moldue après tout, d’autant plus s’il n’avait pas été témoin du reste.
« —vous vous croyez exactement ? » sourcils froncés en jaugeant ta tenue, essayait sans doute de remettre pièces du puzzle en place avec le peu d’éléments qu’il avait pu apercevoir. a au moins la bonté de lancer un sort pour réchauffer les os ; sécher les vêtements en un rien de temps. baguette qu’il dirige ensuite vers ton aînée, plus pour désigner la serpentard qu’autre chose.
« —macmillan ; vous m’expliquez tout ce cirque ? »

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(#) Dim 24 Mar - 19:09    Re: hurt and healed ( walden & persée fb )

hurt and healed
@walden macnairjanvier 1964

tw harcèlement scolaire (insultes, groupe contre un), maltraitance infantile, marques de violence.

Connaît bien trop la chanson.
Celle de la petite fille parfaite ; de bien se tenir, de se taire, de ne pas montrer qu'on utiliser trop notre réflexion, de ne pas déranger les adultes et de faire ce qu'on lui dit en silence.
Rentre parfaitement dans le moule, lorsque l'occasion se présente.
Mais n'a jamais vraiment aimé ce rôle, a toujours fuit ses responsabilités, préférant largement ne poas exister que d'exister en tant que patin manipulé par une main acariâtre et exigeante à souhaits.

( & Ce sourire que tu plaques sur tes lèvres, celui de la gamine complètement niaise, de celle qui se trouvait là sans le vouloir, qui a vu quelque chose qui lui ferait monter les larmes aux yeux. Tu es une bonne menteuse, Persephone, parce que c'est ce qu'on a voulu de toi, c'est ce qu'on a essayé de faire de toi. )

Ne jette même pas un regard au gamin Macnair.
Tient bien trop à ne pas récolter de punition, tandis qu'elle patiente sans broncher, le professeur Prewett réparant les dégâts qu'elle a infligé quelques minutes plus tôt.
Macmillan ; vous m'expliquez tout ce cirque ? la baguette pointée sur elle, alors qu'elle baisse les yeux comme si elle était fautive ( ce qui est peu loin de la vérité ) et qu'elle marmonne quelque chose, en essayant de faire monter les larmes jusqu'à ses yeux.
Je... Professeur ! Se jette à son bras avec ardeur, ignorant totalement la baguette. Vous les auriez-vu ! C'était... des garçons de Gryffondor, Monsieur ! Ils voulaient s'en prendre au petit Macnair et je les ais vus le suivre alors je me suis cachée... Vous imaginez ! Ils l'ont traité de moins que rien et ils lui ont lancé tous ces sorts... je ne les connaissait même pas tous, alors que je suis en sixième année moi ! Vraiment je suis désolée, je ne les ais pas trop reconnus... Oh professeur vous croyez que j'aurais du intervenir ! Mais on ne peut pas utiliser de magie dans les couloirs alors je ne savais pas quoi faire... baisse les yeux comme prise en flagrant délit de lâcheté, et fait couler quelques-unes de ces larmes faciles à faire venir.

Décale son regard sur Macnair,
Aurait dardé sur lui un regard triomphant, si elle n'avait pas un peu de peine mêlée à de l'intérêt désomais,
Se contente de reculer, quand le professeur arrache ses doigts de son bras d'un air gêné.

Gryffondor ? Vous accusez ma maison, miss Macmillan ? Oui professeur enfin non... mais je crois que c'était des septièmes année de Gryffondor, demandez lui Monsieur sonnant à la fois faux et surjoué. Humpf bon, ça ira pour cette fois. Pour l'amour du ciel monsieur Macnair faites moi le plaisir de remettre votre uniforme correctement ! Ma propre maison... la fin marmonnée, alors que le professeur jette un dernier regard aux deux adolescents et repars par l'ouverture du passage, les laissant seuls en marmonnant contre els garnements de sa maison.

Persephone reste interdite, un moment, l'air niais adopté ayant quitté son visage, alors qu'elle regarde le petit Macnair avec intérêt, manquant de faire un geste vers lui avant de se raviser, se contentant de lui jeter du bout de sa baguette revenur en main un sort de rhabillage lui remettant l'uniforme d'aplomb avant de quitter le passage sans un autre mot.



Souvenirs qui remontent plus facilement, ces derniers jours ;
Se cache, seule, pendant des heures à la bibliothèque, cherchant à avaler tous les livres sur la légilimancie qu'elle n'a pas encore lu.

( Passion soudaine pour cet art de l'esprit,
Ayant cherché un moyen de comprendre les autres, d'être mieux dans sa peau, moins à l'écart ;
Tu aimes fouiller, creuser l'esprit des autres pour en extraire quelque chose, quelque chose que tu pourras utiliser à bon ou à mauvais escient (pas encore certaine d'avoir envie d'être dans un camp ou l'autre) ; jusqu'à débusquer leurs moindres méfaits pour les tenir plus proches de toi, pour en faire à leur dépens tes débitteurs. )

Le couvre-feu qui approche à grand pas, les étudiants qui quittent la bibliothèque, mais un petit gamin qui vient s'installer quelques tables plus loin ;
& Le coeur de la petite Persephone qui chavire, valse sur l'océan du dégout envers elle-même alors qu'elle sait qu'elle y repense, qu'elle a vu ; qu'elle sait ce que c'est mais qu'elle est incapable de s'empêcher de faire autrement, s'est créé son groupe d'amis qu'elle aime bien, dans lequel elle se fait la reine du bal, et dans lequel elle s'aggripe comme une furie aux plus grandes têtes de l'école, espérant qu'en douce on murmure sans son dos qu'elle est des leurs, elle aussi.

Ce sentiment qui ne la lâche pas, et après quatre soupirs, referme sèchement son livre, plie son devoir et change de chaise, de table pour aller s'asseoir à côté de lui et lui glisser dans la main le petit papier sur lequel elle a griffoné plus tôt un sortilège efficace contre ce genre de blessures (déchiré cinq ou six fois avant d'être enfin donné) ;
C'est pas grand chose, mais ça devrait au moins éviter que cela ne s'infecte et te laisse autant de marques, la prochaine fois.

Tendue sur la chaise,
Assise sur le rebord comme si elle était prête à partir ;
( Ce ne devrait pas être aussi difficile pour toi, d'aborder ce sujet que tu ne connais que trop bien, pourtant. )

Et avant que tu ne me menaces ou que tu m'accuses de ne vouloir te blesser, je peux te montrer que cela fonctionne... relève rapidement sa manche, exposant aux yeux du gamin ce qu'elle ne montre jamais d'habitude ;
Les rougeurs, semblables à celles qui exposées à ses yeux quelques jours plus tôt, proches, pour une sorcière de son rang pourtant.
Ma mère se prend pour une grande sorcière, et pourtant elle raffolle des méthodes moldues si tu vois ce que je veux dire... ; la voix qui descend d'un octave, devient murmure dans le silence de la bibliothèque.

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pronom perso : he/him
âge : trente-quatre ans au compteur; enfant d'été qui pointe le bout de son nez, du 27 juin ((1950)), au beau milieu d'un quartier moldu qui ne paye pas de mine (( hackney)).
emploi : des années à grapiller tout ce qui tombait sous la main à droite et à gauche, à amasser des mi-temps; depuis quelques années, porte du ministère s'est ouverte, désormais employé à la commission d'examen des créatures dangereuses, même si place ne fait pas rêver.
statut civil : célibataire; parce que y en a qu'un dans l'esprit, dans le cœur. que pour le bien de tout le monde, il a mieux valu lui mentir, se mentir. a passé sa chance de toute manière, parce que tout s'est cassé la gueule en l'espace d'un instant, sans même l'avoir vu venir.
statut de sang : moitié bâtard d'après certains; mère aux origines un peu douteuses mais magie y est pourtant bien présente, géniteur moldu qui ne veut rien savoir du monde qu'il peut côtoyer.
études : sept ans en angleterre; sept ans dans le château qu'est plus accueillant que l’appartement familial ((poudlard)); deuxième chambre qu'est devenue dans les dortoirs de serpentard.
adresse : chemin de traverse, n°26, tout en haut de la floppée d'appartements du bâtiment; pièces partagées avec un colocataire, on pourrait rêver de bien mieux mais tant que toit est au-dessus de la tête, c'est le principal.
fréquence rp : une à plusieurs fois par semaine
warning : négligence parentale, violence, insultes, autodépréciation, relations toxiques, meurtres
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(#) Dim 14 Avr - 18:01    Re: hurt and healed ( walden & persée fb )

hurt and healed


tw : négligence parentale, harcèlement scolaire (insultes, groupe contre un), violence, insultes, autodépréciation

janvier 1964
le regard qui se plante dans le sol face à l’adulte, les vêtements désormais séchés, mais l’humiliation encore bien trop présente dans les corps et l’esprit. membres en tremblent encore, à moins que ça ne soit à cause de la colère qui avait bien du mal à redescendre. aurais préféré pouvoir riposter, au moins cette fois, ou que chaussure trouve sa cible. colère qui se transforme en incompréhension, autant face à l’attitude de la serpentard que celle du professeur. blonde se jette vers son aîné sans la moindre hésitation, raconte mensonges sans la moindre hésitation. couvre évidemment ses potes, préfère balancer des gryffondors à la place. encore pire qu’une pièce de théâtre, aurais pu y croire, si seulement n’avais pas été au centre de l’altercation. sourcils qui se froncent en observant l’aînée alors qu’elle continuait de cracher son venin que professeur avait l’air de gober entièrement. faut dire qu’elle y met les formes, et au fond, ça dégoûte, d’autant plus lorsqu’elle se met à pleurer. larmes de crocodiles qui ont l’air d’attendrir, jusqu’à ce que le regard de la serpentard ne se cale sur toi.  

rajoutes rien de plus, parce que c’était ce que tu savais mieux faire, rajoutes rien plus, parce que c’était ce qu’on t’avait toujours appris, de fermer ta gueule. pas du genre à balancer, ne rapporterait qu’encore plus de problèmes, n’en avais pas besoin, encore moins en sachant que l’aînée n’avait pas sa baguette bien loin. que ça ne changerait pas grand-chose. y avait bien que l’uniforme mal remis qui avait l’air de poser problème aux yeux de l’enseignant. prenait même pas le temps de demander, de savoir si c’était récurrent ou non, le genre de sorts, rien. confiance déjà on ne peut plus brisée en ce qui concernait les adultes se déchire d’autant plus.

savais bien que cette histoire s’arrêterait là. parce que prewett ne trouverait jamais les véritables responsables. ça s’arrêterait là, et ça recommencerait d’ici deux jours. parce que statut de sang n’était pas assez bien, parce que gueule ou état des vêtements ne leur revenaient pas, aux autres. semblant de sauveuse de ces dernières minutes serait peut-être même celle qui relancerait la tendance, se dirait qu’il n’y avait rien à craindre d’un môme de trois ans de moins, qui plus est cafterait rien. réflexe de tenir un peu plus fort ta chaussure entre les doigts, lorsqu’elle prend sa baguette, prêt à la lui lancer, même si ça rameuterait prewett, que ce serait la retenue assurée. mais cette fois-ci, sort se contente de remettre chemise correctement, à peine le temps de le constater que la vert et argent s’est déjà fait la malle, te laissant seul dans cet énième endroit du château que t’essayerais d’éviter désormais.

⸸⸸⸸

« —qu’est-ce qu’il vous arrive, macnair ? » restes résolument silencieux, le nez froncé, l’attitude plus que jamais fermée ; les bras croisés, le poing encore tremblant. ça passe par-dessus la tête lorsque l’enseignant qui a du s’interposer dans la bagarre explique que tu les as habitués à mieux. peux pas t’empêcher de te dire que s’ils s’occupaient de descendre de leur piédestal bancal les connards qui se croyaient tout permis, n’aurais jamais du à en arriver là, aurais continué de vivre ta vie dans ton coin, sans faire chier qui que ce soit, sans faire parler qui que ce soit. aurais pas eu l’idée de régler le problème à ta manière, lorsque carrow était revenu te chercher des emmerdes, si ça avait été le cas.

pour une fois, avais préféré riposter, lui balancer ton poing dans le ventre le plus fort possible, quand il était revenu chercher des noises pendant un entre cours. évidemment que dans l’endroit bondé, ça avait attiré l’attention, n’avais pas le loisir ni la chance d’avoir quelconque pote pour te couvrir, pour inventer tout et n’importe quoi face aux figures d’autorité. carrow c’était empressé de tout balancer entre deux gémissements, avant supplier d’être emmené à l’infirmerie. t’étais certain qu’il avait presque rien, ce bouffon. en faisait des caisses pour pas avoir à expliquer pourquoi t’en étais arrivé jusque-là, ou était peut-être tout simplement réellement une mauviette, quand l’avait plus sa baguette.

résultat était que t’étais quand même dans ce fichu bureau qui sentait le renfermé, face à directrice de maison qui relevait le fait qu’elle allait devoir envoyer un hibou à tes parents pour les prévenir de la situation. hausses même pas un sourcil, faudrait déjà que le volatile arrive à livrer le mot en question, paternel tout sauf enclin à laisser rentrer ou ouvrir la fenêtre à ces animaux. même dans le cas où ta mère se déciderait à le prendre, elle dirait rien non plus, t’avais de qui tenir fallait croire. voit bien que ça ne te touche pas plus que ça, alors pour enfoncer un peu plus le clou, te fout une dissertation sur les bras, sur le respect ou une connerie comme ça, à lui rendre le lendemain.

abandonnes l’idée de retourner dans la salle commune en sortant du bureau, ferais rien de bon que ce soit là-bas ou dans le dortoir. l’envie de croiser personne, et vu l’heure, bibliothèque serait parfaite. fermerait sans doute bientôt, laisserait le temps de bâcler le parchemin, histoire de ne plus y penser demain. trouves facilement une table vide, étales toutes les affaires avant de faire crisser la plumes, d’aligner les mots les un après les autres, sans aucun mal. mais n’est pas le sujet demandé ; plutôt que de travailler et creuser efforts que tu pourrais faire pour ne plus en arriver là à l’avenir, c’est plutôt une liste de tout ce qui va mal qui se dresse ; que ce soit autant à poudlard qu’à l’appartement. en as des choses à dire, beaucoup trop. encre s’écoule, avant que ne ratures le tout. ça non plus, ça ne changerait strictement rien, sans doute. froisses et déchires le parchemin quand macmillan s’envient. sursautes dans un premier temps, en te demandant si elle venait rendre des comptes pour son pote, froisses encore plus le papier dans un deuxième temps, pour s’assurer qu’elle ne puisse rien y lire.

passe à son tour un bout de papier que tu fixes comme s’il allait exploser, le lâches le plus vite possible, avant de te rendre compte qu’il y avait un mot, juste un, d’écrit sur le parchemin. a tout l’air d’être un sortilège, un de ceux que tu ne connaissais pas encore. éclaire ta lanterne à l’aide de quelques mots, qui suffisent à faire froid dans le dos. redresses l’échine alors qu’elle a l’air tout aussi tendue, panique qui prend en l’entendant, en captant à quoi elle peut faire référence.
« —qu’est-ce tu veux ? » presque aboyé, en essayant de te reculer le plus possible sur la chaise, de t’éloigner d’elle tant que tu le pouvais. les souvenirs repassent à toute vitesse dans la tête, en essayant de savoir si elle bluffait, ou si elle avait pu réellement capter quelque chose. bien évidemment que ça s’arrête sur l’altercation d’il y a à peine quelques jours, mais ne fixe en rien le fait qu’elle ait aperçu quoique ce soit, ou inventait le tout de toute pièce. elle te devance, essaye comme de te convaincre, en relevant sa manche. marques qui ont un arrière-goût familier, qui laissent un deuxième frisson dans le corps. espace d’un instant, les yeux se relèvent vers les siens avec toute la peine accumulée ces dernières années, cherches désespérément une étincelle, n’importe quoi, qui t’affirmerait qu’elle avait pu vivre la même chose, que ce n’étaient pas des paroles en l’air. mais t’as jamais été doué pour déceler les expressions, les regards. peur prend définitivement le dessus, parce que ne voulais pas imaginer ce que ça pourrait créer d’en parler, que ça se sache.
« —j’sais pas d’quoi tu parles. » n’avais jamais su mentir correctement, les yeux qui redescendent vers son bras, alors qu’elle apporte un début d’explication. sais toujours pas si pourrais voir -enfin- une potentielle alliée, ou si ça n’est qu’une pièce montée, un mensonge inventé, mis sur pied qu’elle sortirait avec la même aisance que l’autre jour, face à prewett. dans le doute, restes sur la défensive le plus possible.
« —j’ai pas b’soin d’toi. » répondu faiblement, parce que ça pouvait être pris comme des aveux. secoues un peu la tête avant de lâcher son bras du regard, de te reprendre en regardant les alentours, t’attendant à apercevoir l’un ou l’autre de ses potes à la con traîner à côté, prêt à en remettre une couche, à se foutre de ta gueule sur le sujet bien trop sensible.
« —j’ai b’soin d’personne. » mensonge encore plus transcendant, alors que la poitrine se soulevait au rythme de la respiration trop rapprochée, que les paupières clignaient plus que nécessaire alors que malgré tout, regard était rivé sur le bout de papier, à essayer de déchiffrer le sort marqué pour pouvoir l’identifier. tenter de le retrouver quand elle ne serait plus là dans un bouquin, t’assurer que ce n’était pas une énième technique pour te foutre la honte.

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if i go overboard •• i'll be a disaster. but I still want more, don't know what I'm after. i'ma take the worst, mix it 'til i burn my world down.

 
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