la vie est flamme (aries)



 
game night.
avril 1985. Un match de football moldu est organisé, on y attend tout le gratin du gouverment ! Inquiet, le ministère de la magie s'invite pour lutter contre les mangemorts prêts à attaquer. Lentement mais sûrement les tensions grimpent, l'ordre veille ; on se demande qui va attaquer en premier.
(en lire plus)
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

la vie est flamme (aries)

Aristide Rosier
----------------------------------
modo ☆ neutral
drink a tea while the world is falling apart.
Aristide Rosier
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : nicholas braun (av; me) • signa (awona) • icons (eihwaz & me)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; mundungus; aberthol; ozymandias
Messages : 805
pronom perso : he/him
âge : le sablier se remplit; trente-six ans, enfant de la toute fin du mois d'août.((31/08))
emploi : poste au ministère de la magie depuis une dizaine d’années au sein de la brigade de la police magique, nommé directeur; le poste accepté du bout des lèvres, presque à contrecœur, bien plus pour les autres que pour soi-même.
statut civil : la bague au doigt depuis des années, treize, à la même femme. mariage arrangé, imposé, contre lequel tu ne t’es jamais opposé, qui continue de fonctionner. deux enfants qui en découlent, qui viennent mettre de la vie dans le manoir que vous occupez.
statut de sang : depuis des années, peut-être bien même des centaines, la famille affiche fièrement la pureté du sang, personne n’oserait penser le contraire.
études : des années loin de l’angleterre, la totalité de la scolarité à beauxbâtons, sur les traces de nicolas et pernelle flamel.
particularité magique : peux mieux faire, veux mieux faire, pression a poussé à te surpasser. t'es donné le but de devenir animagus, viens à peine de commencer, débuts un peu houleux mais ne suffisent pas encore à amoindrir les efforts.
adresse : au beau milieu de la campagne; non loin de godric's hollow, dans ce manoir où la vie ne semble jamais s'arrêter.
Revelio
la vie est flamme (aries) Empty
(#) Dim 25 Fév - 22:31    la vie est flamme (aries)

la vie est flamme


tw : blessure

« —c’est ridicule de nous faire autant attendre, je suis sûre que si je leur en touche un mot, ça irait beaucoup vite. » seconde ne tenait plus en place dans l’entrée de sainte-mangouste, tapait du bout du pied quand elle ne faisait pas les cent pas autour du siège sur lequel tu t’étais assis tant bien que mal.
« —non, non, il y a des cas bien plus urgents que le nôtre. » il suffisait de regarder l’état des personnes autour de vous ; pouvais bien t’estimer chanceux de ne te retrouver qu’avec une cheville en mauvais état. en plus de ça, te sentais déjà bien assez mal comme ça d’avoir demandé s’il était possible que ce soit aries qui s’occupe de toi. en même temps, blessure tapait pile dans sa spécialité. mission droit dans une vieille maisons aux allures abandonnées et au final, plutôt un véritable repère d’artefacts les plus douteux les uns que les autres. ironie dramatique ; avais été le premier à dire à ton équipe de faire attention où ils pouvaient mettre les pieds dans cette bicoque, avais remarqué avec retard ce tapis sous sa couche conséquente de poussière. tapis vraisemblablement modifié, enchanté et surtout enragé. s’était jeté sur ta cheville, crocs qui n’avaient rien d’animal et encore moins d’humains avaient réussi à s’y planter avant que les réflexes ne prennent le dessus ; qu’arrives à le repousser et surtout le restreindre de tout mouvement. mais mal était fait, si blessure ne saignait pas, sortilège semblait s’être incrusté sous la peau, faisait bien plus qu’un mal de chien. avais eu beau essayer de garder la face, minimiser, n’étais plus capable de mettre le pied ne serait-ce qu’à terre.

ta seconde n’avait pas tergiversé un seul instant pour vous faire transplaner à sainte-mangouste, bondée, comme à son habitude. aviez trouvé une place un peu à l’écart, en même temps, entre le tapis emporté avec vous qui accumulait les bruits d’outre-tombe et le florilège d’hiboux qui défilait pour d’autres affaires plus ou moins urgentes encore en cours, personne ne semblait avoir envie de vous approcher de son plein gré.
« —café ? » simplement demandé par sophronia, une idée plus que bienvenue vu l’après-midi que vous étiez en train de subir.
« —avec plaisir, merci. » laissé seul, dans un semblant de silence brisé ponctuellement par les grognements du tapis sauvage, toujours aussi peu heureux de se retrouver restreint dans ses mouvements, bavant comme jamais un liquide désormais jaunâtre, qui était tout, sauf rassurant. finalement, peut-être que ton cas était un peu urgent que tu ne voulais le prétendre. préfères détourner le regard, si tu ne le regardais pas, ta cheville non plus, tu pourrais continuer de faire comme si tout allait bien. regard qui tombe sur sophronia, non pas avec de quelconques gobelets en main, mais bien de retour auprès de l’hôtesse d’accueil ; aucun besoin d’être à côté d’elle que pour comprendre qu’elle pressait les choses. son interlocutrice ne tarde pas à partir entre les guérisseurs et médicomages, silhouette disparaît en un rien de temps alors que la brune revient vers toi en haussant les épaules, anticipant ta remarque.
« —si jamais le maléfice s’ancre encore plus et que tu te retrouves alité pendant des semaines, c’est moi qui devrai te remplacer, et ça, non merci. » n’as même pas le temps de lui répondre, qu’on vous appelle déjà. heureuse coïncidence, ou parce qu’on avait pressé les choses, aries avait réussi à se libérer.  

te relèves tant bien que mal, clopines à moitié en essayant de t’appuyer le moins possible sur sophronia, tâche déjà rendue difficile par la différence de taille, difficulté augmentée par la fameuse carpette que ta seconde tentait tant bien que mal de retenir sous son autre bras. silhouette de ton ami s’était finalement dessinée, pas trop loin de votre duo, à ton plus grand soulagement. comme de plus en plus, le simple fait de le voir suffisait à faire sourire.
« —j’aurais préféré qu’on se revoie dans d’autres circonstances, mais je crois bien que tu es l’homme de la situation. » regard qui passe du noisette de ses iris à ton pied toujours soigneusement gardé à quelques centimètres du sol.
« —j’ai été mordu par ce-» cherches pendant une fraction de seconde ce qui pouvait mieux qualifier la carpette, qui semblait presque être une véritable entité dotée de compréhension, se déchaîne doublement plus, forçant sophronia à utiliser ses deux mains pour éviter qu’il ne tombe à terre, ne roule et ne fasse possiblement une autre victime.
« —…par ça. je ne sais pas du tout quel genre d’enchantement il a pu subir, mais la blessure est franchement…unique en son genre. » préférais ne pas trop t’avancer, risquer de mettre sur une mauvaise piste, ou quoique ce soit d’autre dans le genre.
« —vous aurez besoin de ça ou je peux déjà l’embarquer au ministère ? » si ça ne tenait qu’à toi, aimerais bien le voir disparaître le plus vite possible, ce satané tapis que sophronia tenait à bout de bras, toujours en train de se débattre ; peu importait le sort qu’on lui avait lancé, on ne pouvait pas lui enlever qu’il était aussi efficace que durable.

_________________

anxiety kinda makes me wanna fuckin' die though. i don't know how to pretend, how do people do? i can't, maybe i'm the one who's in denial.
Revenir en haut Aller en bas
Aries Dandelion
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Aries Dandelion
Evanesco
pseudo : lee
avatar : Andy Samberg | Avatar by chaussette | Gif on tumblr.
pronom irl : elle
multicomptes : Remy, Jude, Leopold & Alastor
Messages : 528
pronom perso : il
âge : 42 ans, toutes ses dents et pas tellement de rides - et même pas grâce à un remède magique.
emploi : guérisseur au service de pathologie des sortilèges | médicomage officieux | père débordé - mais on est pas rémunéré pour ça, il parait.
statut civil : Le coeur a mal, mais ça va aller hein.
Père adoptif de sa nièce Ezraelle, 5 ans, adorable mini agent du chaos qu'est sa vie.

statut de sang : sang-mêlé, mais alors vraiment bien bien mêlé.
études : Puckwoodgenie à Ilvermorny, USA - si besoin est de préciser. La statue ayant mis moins de 2 secondes à le choisir, on peut dire que la guérison, c'était un peu une vocation.
particularité magique : la magie, c'est pas déjà assez spécial comme ça ?
adresse : petite maison non dépourvue de charme et de déco d'un goût particulier, dans le village d'Ottery St Catchpole.
fréquence rp : pics d'inspiration, mais au moins 2 réps par semaine.
trigger : a priori aucun, mais mieux vaut en discuter ensemble.
warning : deuil, adoption.
Revelio
la vie est flamme (aries) Empty
(#) Lun 18 Mar - 20:20    Re: la vie est flamme (aries)

la vie est flamme


tw : mention d'un accident, disons, intime - mais pas Aries, no worries, et rien de graphique - blessure

Aries ? Aries ! Arieeees ! Par Merlin, depuis sa plus tendre enfance, il lui semblait n’avoir jamais entendu son prénom autant que aujourd’hui - et pourtant, il avait un enfant, c’était dire. Il semblait que le tout Londres s’était donné le mot pour subir les sortilèges les plus cocasses et improbables, du plus pénible au plus drôle en passant par le franchement douloureux. La palme d’or de la journée revenait quand même à cet adolescent de quatorze ans qui avait enchanté une chaussette pour, disons… Ne faisons pas de dessin, vous voyez l’idée. La nouvelle avait fait le tour du service, et qu’on se le dise, il y avait de quoi glousser doucement. Sauf qu’Aries, aussi adepte de la blagounette qu’il soit, n’aimait pas tellement se moquer des patients. C’était donc d’un oeil attendri et presque paternel qu’il s’était occupé de l’affaire, non sans gronder au passage quelques infirmières et infirmiers qui ricanaient sans trop se cacher. Non mais question professionnalisme, on repasserait. Et après ça se permettait de le critiquer parce que la tenue n’était pas toujours très médicomage friendly - vraiment Sainte-Mangouste qui se moquait de la charité.

Le garçon avait tout du petit gars paumé, avec son air de croup battu et ses mains posées honteusement sur le drap pour tenter de camoufler ce qu'il était venu juste faire examiner - le fameux paradoxe des patients gênés, classique. Mais Aries retrouvait en lui un peu de l’adolescent qu’il avait été - et surtout l’insouciance qui allait avec. Et ça, qu’on se le disait, ça lui réchauffait le coeur. « Mon cher Toby, dis-toi que ça aurait pu être pire. Ca aurait pu t’arriver à Poudlard ! » Le gamin le regarda, encore plus rouge que la potion qu’il venait de lui faire ingurgiter - si c’était par Merlin possible. « Oui bon, sûrement qu’à Poudlard tu n’aurais pas été tenté les mêmes trucs que dans ta chambre hein, j’admets. Mais je veux dire, à part quelques personnes ici et tes parents, personne ne sera au courant. » Tenter de rationnaliser avec un ado dans une telle situation, c’était compliqué. Mais Aries tâchait de taper dans les arguments qui auraient pu marcher un peu avec lui. « Z’êtes sûr que le secret médicomagique, c’est un vrai truc ? Parce que… » Aries leva les yeux de dessous le drap pour lui adresser un regard sérieux, quoiqu’un léger sourire pouvait se deviner, même si le drap masquait ce qui se passait sous son nez.  « Croix de bois, croix de fer. Si je mens, que j’écoute le chant du Focifère ! » Bon, au moins, le gosse avait enfin décroché trois mots, c’était plutôt bon signe.  « Parce que… Enfin, y’a une fille à Poudlard, sa mère travaille ici et euh, je veux pas que… » Ah ça, c’était le sujet délicat. Pour sûr que les médic et collègues racontaient facilement leurs histoires sans forcer nommer la personne. Sauf que là…  « Tu sais, aucun parent n’est franchement très ravi de parler de ce genre de sujet avec sa progéniture, alors tu peux être rassuré. » Mon Dieu, rien que de penser au moment où il lui faudrait aborder le sujet avec Ezra, il en était mortifié, alors…  « En tout cas Toby, continue d’expérimenter la magie. Juste, évite d’approcher certaines parties de ton corps de tes expériences hein, d’accord ? » Le gosse sentit qu’il y avait matière à creuser.  « Vous êtes sérieux ? Vous êtes bien le premier à me dire ça…» Tss, pas étonnant. Les adultes n’avait décidément pas changé en trente ans.  « Oh tu sais, à ton âge, j’en ai fait de belles.» Et donc, Aries partit dans le récit de ses folles années, de quoi distraire assez son patient pour le faire presque oublier qu’il était en pleine manipulation de son intimité - anesthésiée, certes, mais quand même.


C’était donc empli de nostalgie, mais le coeur quand même léger, qu’Aries s’apprêtait à quitter Sainte-Mangouste pour aller retrouver sa grande responsabilité taille mini. Sauf qu’il restait 2 minutes au compteur et que…  « Arieeees ! » Et mer… credi.  « Je sais que t’as bientôt fini, mais on t’a expressément demandé. » Comment ça donc ? Ce genre de trucs arrivait parfois, rarement à lui. Souvent, c’était mauvais signe. Après tout, là où Aries excellait, c’était plutôt dans l'apaisement du sortilège Doloris, alors… Mais un coup d’oeil au dossier suffit à lui faire retrouver le sourire - ce qui pouvait paraître un peu étrange, vu qu'on avait rarement envie de croiser une tête connue qu'on aimait bien ici, mais bref.  « Je m’en occupe. » Ezra attendrait quelques minutes - la nounou avait l’habitude, après tout. Pas comme si à son âge, on avait la notion du temps de toute manière - enfin, Ezra, pas la nounou. Direction donc le hall d’entrée où l’attendait un Aristide légèrement estropié, accompagné d’une collègue et d’un tapis drôlement agité. « Eh bien, j’allais justement te dire que tu pouvais m’inviter juste à boire un café, mais je vois que tu as une raison sérieuse d’être là. » Aristide lui raconta l’histoire brièvement, déjà notée dans le dossier et facile à déduire de toute manière. Restait à examiner tout ça. D’un geste de baguette, Aries appela une béquille que personne n’avait daigné donner à ce malheureux et la tendit à son ami en l’invitant à le suivre dans une salle de consultation. Pendant ce temps, la jeune femme agitée à ses côtés semblait vouloir retourner au plus vite à son travail. Mais pas si vite jeune fille, pas si vite. « Oula non malheureuse ! Vous aurez votre pièce à conviction juste après mais pour le moment, il faut que j’identifie l’enchantement. Posez donc ça là.» ordonna-t-il d’un ton tranquille en désignant le plan de travail derrière le lit sur lequel Aristide pouvait étaler sa jambe et la soulager un peu.  « Alors alors, laisse-moi voir ça… » Alors qu’il remontait délicatement le tissu de son bas de pantalon, le tapis derrière eux grogna d’une manière peu engageante. « Oh et puis toi, silence ! » Fixant deux replis qui ressemblaient à ce qui aurait pu être les yeux du truc pourtant même pas vivant, Aries claqua ses quatre doigts en direction de son pouce, comme pour indiquer à l’objet de se taire. Ce qu’il fit en se mettant à couiner, comme si les fibres de tout son être était désormais scellées. « Non mais. » reprit Aries en retournant à son examen.

Effectivement, la blessure n’avait rien de joli joli. Sous la peau, un bleu couleur très bleue justement, avec une pointe de pourpre vif, semblait presque palpiter au rythme d’une respiration.  « Et tu n’as pas demandé d’anti-douleurs ? Mais tu es un vrai héros. » Se tournant vers le meuble de chevet, Aries en sortit une potion qu’il lui tendit sans attendre.  « La fiole entière. Habitue-toi au goût, c’est ton quotidien pour la semaine à venir au moins. » C’était du moins ce qu’impliquait l’examen préliminaire. Parce que ça, c’était de la magie noire. Son index frôla la blessure, tandis que son autre main manipulait la cheville pour observer un point d’entrée. Mais rien du tout, zéro, aucune plaie.  « J’ai déjà vu ça. Laisse-moi juste vérifier… » Le tapis grondait toujours, et Aries le libéra du sort qui l’entravait, brandissant la béquille pour la déposer brusquement devant la partie baveuse de la carpette. L’objet qui n’avait plus rien de décoratif se rua dessus sans attendre.  « Même principe qu’un piège à sombral. C’était très utilisé là où je bossais avant, une bande de braconniers des environs qui truffait la forêt de ce genre de trucs. Enfin pas version tapis. Par Merlin, je ne sais pas où vous avez mis les pieds, mais je suis certain qu’il y en aura d’autres. » Message adressé à son acolyte, qui ferait sans doute mieux de prévenir leurs camarades, des fois que.  « La bonne nouvelle, c’est que ça se soigne. Mais avec un sortilège sous-cutané, le temps de convalescence est plus long. Il va falloir que je prélève la source de magie sur l’acharné derrière nous pour donner les instructions à notre apothicaire. Et toi, il va falloir arrêter les missions de terrain un temps. Sauf si vraiment tu es à l’aise en béquille, mais je ne recommande pas. » Parlant de béquille, le tapis continuait à la mâchouiller, sans comprendre que le bois ne risquait pas d’être contaminé par son poison.  « Enfin je t’en donnerais une autre, hein. » Parce que celle là commençait à dégouliner un peu - très ragoûtant. Quoique, voilà qui l’aiderait pour ses prélèvements. Pratique, du coup.

_________________

IN A RELATIONSHIP
With happiness. Most of the time.
Revenir en haut Aller en bas
Aristide Rosier
----------------------------------
modo ☆ neutral
drink a tea while the world is falling apart.
Aristide Rosier
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : nicholas braun (av; me) • signa (awona) • icons (eihwaz & me)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; mundungus; aberthol; ozymandias
Messages : 805
pronom perso : he/him
âge : le sablier se remplit; trente-six ans, enfant de la toute fin du mois d'août.((31/08))
emploi : poste au ministère de la magie depuis une dizaine d’années au sein de la brigade de la police magique, nommé directeur; le poste accepté du bout des lèvres, presque à contrecœur, bien plus pour les autres que pour soi-même.
statut civil : la bague au doigt depuis des années, treize, à la même femme. mariage arrangé, imposé, contre lequel tu ne t’es jamais opposé, qui continue de fonctionner. deux enfants qui en découlent, qui viennent mettre de la vie dans le manoir que vous occupez.
statut de sang : depuis des années, peut-être bien même des centaines, la famille affiche fièrement la pureté du sang, personne n’oserait penser le contraire.
études : des années loin de l’angleterre, la totalité de la scolarité à beauxbâtons, sur les traces de nicolas et pernelle flamel.
particularité magique : peux mieux faire, veux mieux faire, pression a poussé à te surpasser. t'es donné le but de devenir animagus, viens à peine de commencer, débuts un peu houleux mais ne suffisent pas encore à amoindrir les efforts.
adresse : au beau milieu de la campagne; non loin de godric's hollow, dans ce manoir où la vie ne semble jamais s'arrêter.
Revelio
la vie est flamme (aries) Empty
(#) Lun 1 Avr - 21:26    Re: la vie est flamme (aries)

la vie est flamme


tw : blessure

espérais ne pas l’interrompre dans un rendez-vous important ; ne pas l’interrompre au beau milieu d’une consultation ou encore lui ajouter des heures supplémentaires. mais c’est un aries plutôt détendu et de bonne humeur qui se présente à vous, qui directement te mets un peu plus à l’aise que ce que tu n’étais jusqu’ici. béquille plus stable que ta seconde, certainement bien plus confortable pour elle aussi. idée de l’inviter dans un futur plus ou moins proche à aller prendre un café reste en tête, que ce soit avec ou sans ezra, ne faisait aucun doute que si elle l’accompagnait, elias et cordelia se feraient une joie de lui présenter tous les animaux que vous pouviez avoir, ou même de tout simplement passer du temps avec elle.

dédales qu’auraient pu être les couloirs de l’établissement se simplifient clairement en présence de ton aîné, salle de consultation plus que bienvenue, tout comme le lit aux airs salvateurs sur lequel tu ne te fais pas prier pour t’installer, alors que sophronia espérait déjà pouvoir ramener ce fameux tapis au ministère ; espérais secrètement que vous ne le garderiez pas des lunes dans le service, moins tu le reverrais, mieux tu t’en porterais. soupir plus ou moins discret de la seconde, avant qu’elle ne pose la moquette maléfique un peu plus derrière toi ; tant que garderais tes bras près de toi, tout devrait plutôt bien se passer. ne gardes de toute manière pas trop longtemps les yeux sur lui, préfères le porter vers aries, vers ses gestes et contrôler tant que faire se peut ta jambe malgré la douleur ; éviter de lui donner un coup, même le moins intentionnellement du monde, ce serait déjà pas mal.

mais décidemment, créature –si on pouvait la désigner comme telle– n’avait pas le moins du monde envie de passer inaperçue, continuait de grogner, de montrer délibérément son mécontentement d’avoir été dérangée et délogée. médicomage la fait taire d’un sort, bien que le tapis continue de couiner, arrive à lâcher un soupir dégageant une quantité astronomique de poussière irritant la gorge et les yeux au passage
« —on ferait mieux de s’en servir comme arme de destruction massive. » à moitié marmonné par sophronia, n’avait pas entièrement tort, serait certain que de lâcher ça sur le terrain déstabiliserait peu importe qui se trouverait être votre ennemi à ce moment-là ; mais niveau déontologie, on repasserait. as maintenant au moins l’occasion de pouvoir observer d’un peu plus près blessure aussi fascinante qu’inquiétante. aîné arrive à faire sourire légèrement ; si étais habitué à garder la face en presque toutes circonstances, douleur dérangeait depuis tout à l’heure, menaçait de venir déformer l’expression du visage.
« — on était un peu plus occupés à essayer de le faire tenir en place, mais si jamais tu en as une, ça ne serait pas de refus. » bien évidemment qu’ils devaient en avoir plus que tout une réserve au sein de l’hôpital. ne perds pas un instant pour le remercier ; si le goût était passablement peu ragoûtant, qu’il faudrait le supporter au moins une semaine, tu pouvais espérer que la douleur ne se dissipe un tant soi peu d’ici quelques minutes. reste plus que sensible pour le moment, alors qu’aries l’inspectait sous tous les angles, semblait en savoir un peu plus sur la magie enfermée et provoquée par la blessure.

tapis d’une humeur toujours aussi massacrante, même une fois libéré de son silence, profite de retrouver ses semblants de crocs pour se jeter sur la béquille donnée par aries. à l’air de se défouler dessus de tout son saoul.
« — visiblement chez quelqu’un qui n’avait pas envie de recevoir beaucoup de monde. mais comme tu dis, ça ne doit clairement pas être le seul piège de la bâtisse. » réflexion de quelques secondes avant de tourner la tête vers ta cadette, certaine inquiétude dans le regard.
« —cystenian y était encore lorsqu’on est partis, il faudrait s’assurer qu’il n’aille pas plus loin tant qu’aucun renfort ne soit déjà arrivé. » autant éviter que la moitié de la brigade ne se retrouve avec un membre blessé.
« —c’est déjà fait. » toujours plus réactive que ce qu’on ne pouvait espérer, remerciement dans le regard avant de reporter l’attention sur le médicomage, écoutes plus qu’attentivement, bonnes nouvelles comme plus mauvaises. au moins ne resterais pas infiniment avec ce sort à la cheville.
« —quand tu dis… ‘arrêter un temps’, ce serait de l’ordre de quelques semaines ou…plus longtemps ? » dans tous les cas, ce serait mal pris au ministère, surtout vu tous les dossiers que vous aviez sur les bras pour le moment, ne t’empêcherais pas d’avancer, éviterais le terrain pendant un petit bout de temps. échanges encore un regard avec sophronia une fois la sentence tombée, savais pertinemment que derrière son air impassible, ça ne l’arrangeait pas le moins du monde que tu ne puisses momentanément plus mettre les deux pieds correctement en mission, qu’elle serait en tête de mire. ferais en sorte de te rattraper, de mettre les bouchées doubles pour l’administratif, de s’occuper de ses dossiers pour pouvoir au moins l’aider à ce niveau-là.
« —on va éviter les béquilles en mission en tout cas, ce serait un coup à revenir te voir demain. » et même si le recroiser aussi tôt ne te dérangerait franchement pas ; il serait préférable que ce soit bel et bien autour d’un café cette fois.
« —c’est gentil, merci. » douleur qui commence à s’atténuer, qui permet de sourire un peu plus à la remarque d’aries.

mais boucan commence à se faire un peu plus derrière toi, autre que le tapis, précisément de la fenêtre. hiboux en masse, ça chuinte dans tous les sens, ça se vole dans les plumes sur l’appui de fenêtre pour se faire une place dessus. ça tape les becs contre la vitre pour attirer l’attention, quand ça ne tape pas sur son voisin. bruit de talons dans leur direction, devines facilement que sophronia va leur ouvrir, histoire de suivre les parchemins qui pouvaient s’envoyer sans doute. cacophonie de bruissements d’ailes où chacune des chouettes cherche à se frayer son chemin la première ; certaines plus casse-cou que d’autres, une en particulier qui se rapproche trop près de ce fichu tapis. se désintéresse directement de la béquille pour essayer de croquer une aile. as tout pile le réflexe et le temps de dévier l’oiseau de sa trajectoire, manques de se faire mordre la main cette fois-ci, t’en sors heureusement uniquement avec une bonne quantité de bave sur la main. volatile très peu reconnaissant, cherche directement à s’enfuir une fois sa missive délivrée, non sans te donner un coup d’aile dans le visage au passage ; te laissant seul avec ta main et le bout de parchemin emplis de salive, dégoulinants tous les deux. grimace que tu ne cherches plus à cacher, réfrénant l’envie de lancer un sort pour nettoyer le tout.
« —si…tu as besoin d’un prélèvement, ce sera peut-être plus simple. » diriges le dos de ta main vers lui, en essayant de faire tomber le moins de gouttes possibles, même si frisson de dégoût menaçait de partir à tout moment.

énième soupir de la part de sophronia, que ce soit face à la situation, ou les nouvelles qui n’avaient pas l’air d’être si bonnes que ça. referme rapidement la fenêtre après avoir réussi à faire sortir tous les volatiles de la pièce.
« —il faut absolument que je retourne au ministère, si vous pouviez juste veiller à ce qu’il ne se blesse pas plus en essayant de sauver une mouche ou ce qui passerait par-là. » donne ses directives à aries avant de quitter la pièce, non sans s’être assurée juste avant que tu lui enverrais un hibou dès que t’en aurais fini ici.
« —je suis vraiment désolé, …j’espère qu’on ne t’a pas coupé dans quelque chose d’important ? » était un peu tard pour t’en inquiéter, mais il fallait dire que ça continuait de torturer l’esprit depuis tout ce temps. peut-être un peu aussi pour éviter un blanc qui laisserait l’esprit divaguer trop longtemps.

_________________

anxiety kinda makes me wanna fuckin' die though. i don't know how to pretend, how do people do? i can't, maybe i'm the one who's in denial.
Revenir en haut Aller en bas
Aries Dandelion
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Aries Dandelion
Evanesco
pseudo : lee
avatar : Andy Samberg | Avatar by chaussette | Gif on tumblr.
pronom irl : elle
multicomptes : Remy, Jude, Leopold & Alastor
Messages : 528
pronom perso : il
âge : 42 ans, toutes ses dents et pas tellement de rides - et même pas grâce à un remède magique.
emploi : guérisseur au service de pathologie des sortilèges | médicomage officieux | père débordé - mais on est pas rémunéré pour ça, il parait.
statut civil : Le coeur a mal, mais ça va aller hein.
Père adoptif de sa nièce Ezraelle, 5 ans, adorable mini agent du chaos qu'est sa vie.

statut de sang : sang-mêlé, mais alors vraiment bien bien mêlé.
études : Puckwoodgenie à Ilvermorny, USA - si besoin est de préciser. La statue ayant mis moins de 2 secondes à le choisir, on peut dire que la guérison, c'était un peu une vocation.
particularité magique : la magie, c'est pas déjà assez spécial comme ça ?
adresse : petite maison non dépourvue de charme et de déco d'un goût particulier, dans le village d'Ottery St Catchpole.
fréquence rp : pics d'inspiration, mais au moins 2 réps par semaine.
trigger : a priori aucun, mais mieux vaut en discuter ensemble.
warning : deuil, adoption.
Revelio
la vie est flamme (aries) Empty
(#) Jeu 2 Mai - 22:19    Re: la vie est flamme (aries)

la vie est flamme


tw : blessure, je crois que c'est tout.

Heureusement, le cas d’Aristide était plus impressionnant que réellement alarmant - raison pour laquelle Aries se permettait d’adopter une posture légère qui ne semblait pas bien plaire à sa collègue. Tout en cette femme criait Ministère, de son air austère et sa posture trop droite, et à sa façon de vouloir que tout aille vite, vite s’il vous plait, réglez tous les problèmes en deux minutes merci. Culotté quand même quand on voyait qu’au Ministère… Mais bref. Toujours était-il que son ami était le patient idéal ou presque. Poli, mesuré, même pas un cri de douleur ou quoi que ce soit, c’était tout bonnement admirable. La potion fut même ingurgitée sans qu’il ne fasse la grimace - peut-être que c’était l’éducation qui faisait ça, un truc de sang-pur. Et surtout, professionnel au point de penser à ses petits camarades plutôt qu’à chouiner sur son sort. Du coin de l’oeil, Aries les observait, lui et son acolyte, faire comme s’ils étaient encore mission et pas en mode pause. Quoique peut-être que ça faisait quand même encore partie du temps de travail pour la police magique, la phase de soins ? Pas comme s’il avait déjà demandé, tiens. Il y songerait, quand il serait moins occupé.

Tout patient parfait qu’il était, Aristide s’inquiéta quand même du temps de convalescence évoqué. Ca se comprenait, en même temps, personne n’était ravi de rester au lit - sauf les étudiants et autres gens qui n’aimaient pas trop leur métier, par exemple. « T’en fais pas, tu pourras marcher dès lundi. Avant, ça peut être risqué, si tu fais travailler les muscles et que tu réveilles le sort. C’est coriace ces trucs là. Pas vrai, machin ? » Le tapis grogna en guise de réponse avec un timing presque hallucinant. « C’est fou hein, on les croirait doués de conscience. Bref, on va te bloquer tout ça jusqu’au week-end et après, tu seras sur pied. Mais pour les missions, disons que si tu te fais croquer un autre bout, ton corps risque de ne pas apprécier deux traumatismes d’affilée. » C’était ça le truc avec les sortilèges. Pas comme une fracture ou un truc qui se réglait en deux temps, trois potions. Le corps restait marqué, même si ça ne se voyait pas - l’aspect le plus compliqué à faire comprendre aux gens, en somme. Mais Aristide avait l’air de comprendre. « Nan nan demain, c’est moi qui passe. J’suis en rep… » Interruption tragique mesdames et messieurs, à coup de hibou assommé contre une vitre. Presque toute une volière qui tapait comme ça à la fenêtre, rien qui ne criait plus Ministère que ça. « Pauvres bêtes… » Encore plus celle qui avait manqué se faire croquer un bout d’ailes par le tapis déchainé. Mais le héros alité, en la personne d’Aristide, le sauva de justesse. « En tant qu’ami, je suis impressionné, mais en tant que médecin je suis horrifié ! » lâcha-t-il dans un rire avant de museler à nouveau la bête d’un sortilège.

Baguette toujours en main, Aries entreprit de faire glisser le filet de bave de la main d’Aristide à une fiole vide qu’il déposa sur un plateau volant. Le bout de métal fila, direction l’aile des apothicaires, pour un examen. C’était beau quand même la magie. La plateau fut bientôt remplacé par un petit bassin qui prit place directement sur les genoux du chevalier servant. « Si tous les patients étaient comme toi, la vie serait bien plus simple. » Mais la jeune femme venait de finir sa lecture et lui adressa des ordres comme s’il était son sous-fifre - quoique sa blague le fit glousser un peu. « Chef, oui chef ! » lâcha-t-il avec solennité et moquerie, récoltant en échange un regard incendiaire. Oups. « Pas commode ta collègue. » Il savait, lui aussi en avait des comme ça. « Oh non non, t’en fais pas. Tunes mon dernier patient. Promis, je bâcle pas le travail pour rentrer plus vite hein. » Tout en parlant, Aries s’affairait à lancer un sortilège de soin poussé qui faisait diminuer l’hématome. La résistance sous-entendait ce qu’il craignait, à savoir sort de magie noire avancé. Pauvre Aristide. « Mais comme je te disais, demain je… » « Dandelion ! » Par Merlin, mais était-il possible de finir une conversation ici ? La voix de Poppy Anderson immédiatement reconnaissable, Aries lâcha un soupir avant de se retourner vers elle, tout sourire. « Oui ? » La cheffe de service lui fit signe de le rejoindre dehors. « Je reviens.» Oh, ça sentait les ennuis.

« Dandelion, ne me dites pas que vous faites des heures supplémentaires.» C’était donc ça, hein ? Depuis quelques semaines, la direction était sur les dents à base d’économies drastiques, et chassait les vilains médicomages qui faisaient trop bien leur travail - non mais on rêvait. « Non Madame. » « Votre garde s’est terminée il y a huit minutes. » Cette précision de coucou suisse, terrible. « Et j’ai accepté ce patient il y a dix minutes, madame. » Yeux levés au ciel. Il connaissait la suite. Quelqu’un va reprendre, blabla, rentrez chez vous, vous avez un enfant en plus, mais quelle honte… « Ordre ministériel madame. Monsieur Rosier m’a expressément demandé. » En plus, c’était vrai. L’argument la fit douter, se renfrogner. « Si je vous vois encore ici avec un autre patient, je vous mets mon pied aux fesses, compris ? » La vanne était facile, mais il s’abstint poliment avant de rejoindre Aristide. « Désolé. Je disais… oui, alors. Demain, je travaille pas. Ezra viendra tenir compagnie aux petits pendant que je te changerais les idées, si ça te dit ? Attention, ça va faire mal. » Nouveau sortilège de soin, un peu plus invasif celui-là. Mais le héros tiendrait le coup, il le savait. Dommage qu’il ne soit pas dans l’Ordre tiens. Stop Aries, quelle drôle d’idée…

_________________

IN A RELATIONSHIP
With happiness. Most of the time.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
----------------------------------
Evanesco
Revelio
la vie est flamme (aries) Empty
(#)     Re: la vie est flamme (aries)

Revenir en haut Aller en bas

la vie est flamme (aries)

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
glow in the dark :: — the great city of london — :: city of london :: St Mungo's Hospital-