tears don't stop the fire

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ft. @Remy Lloyd & @Persephone Slughorn  & @Arthur Weasley

Tout est parti d’une brocante moldue, d’un livre aux airs antiques, mais qui surtout, respire la magie. Pour sûr qu’il a attiré ton œil, remy. Persuadé de pouvoir en tirer une bonne poignée de gallions, tu es tombé sur le nom de persephone, éditrice que le bouquin pourrait intéresser. Ce que tu étais loin de savoir, c’était que ce grimoire renferme une magie presqu’antique; au milieu des pages jaunies se trouverait un sortilège de manipulation temporelle, perdu dans l’oubli en même temps que le livre au milieu du monde moldu. persephone dès que tu as aperçu le titre de l’ouvrage, tu t’es souvenue de ces légendes sur ce qu’il renfermerait, il est hors de question de passer à côté de lui, de cette occasion de prouver ta loyauté auprès des mangemorts, de t’y assurer une place en or.

Pas de chance, en cherchant le meilleur revendeur remy, tu as fait parvenir le nom du grimoire jusqu’à l’Ordre. arthur, tu as été missionné pour tout faire pour arrêter cette transaction, l’empêcher, tout en gardant ta couverture et qu’on ne t’associe pas aux phénix; l’heure et le lieu de la transaction t’ont été transmises par un des informateurs de l’ordre. Ce dont aucun d’entre vous ne se doute, c’est bien qu’il y a quelques mois à peine, quelques pages ont été déchirées, mangées et digérées par un croup affamé, dont celle avec le fameux sort.

à savoir
• Il n'y a pas d'ordre précis, débute le rp qui veut.
• Une fois terminé pensez à faire archiver le rp.
• Amusez-vous.  

tears don't stop the fire

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ft. @Persephone Slughorn  

tw : mépris flagrant des sp, violence contenue.

C’était pourtant un principe simple à respecter, même pour un homme aussi peu friand des règles que Remy. Qui plus est, règle qu’il avait lui-même fixée. Ne t’accoquine plus avec les sang-purs. La faute à son séjour trop longue-durée en terre londonienne, qui l’obligeait à recroiser les mêmes visages sans avoir une autre destination en guise d’échappatoire. La faute aussi - et il l’avait appris à ses dépends - aux souvenirs qui restaient collés à la peau malgré les années. Drapé dans sa couverture que personne n’avait pourtant daigné remettre en question - c’était dire l’importance qu’on lui avait donné à l’époque - il n’avait souvent eu que trop de peine à contenir sa rage entre ses dents serrées à s’en faire claquer l’émail, en croisant à nouveau le regard d’un Nott ou d’un Lestrange. Pourtant pas adepte de la violence, combien de fois l’envie de leur faire ravaler leur sourire de complaisance dans ce monde de faux-semblants qui lui permettait, justement, d’y avoir une petite place ? C’était après avoir croisé la princesse Nott dans un lieu bien loin de sa splendeur habituelle - comme quoi, tout arrivait - que déjà Remy s’était juré de faire plus attention. Mais les incidents avaient manqué se reproduire, et alors la promesse s’était faite à lui, et à lui seul. Reste loin de ce monde, Remy. Et n’y retourne que pour frapper un grand coup.

Mais force était de constater que loin des cercles privilégiés, il était difficile de glaner quelques informations susceptibles de détruire l’ennemi. Certes, le Phoenix avait à nouveau tenté une approche, à nouveau balayée par tout son mépris et un éclat de rire. Plutôt mourir que de jouer en équipe, surtout quand ladite équipe était aussi bancale. Mais la vengeance savait se faire attendre, selon l’expression consacrée et donc, Remy s’était résolu à l’attente. Le bon moment viendrait. Quelle ironie que cela se soit passé lors d’une balade en monde moldu, alors que l’oeil avide et maintenant connaisseur du fieffé Lloyd se promenait sur les étals d’un antiquaire au rabais. Sans réellement saisir pourquoi, d’abord, les prunelles brunes furent attirées par la reliure, terne, d’un pourpre étrange. Ce n’était pas la première fois que cette couleur le marquait, et Remy se souvint le mur de bibliothèque dans un château français, la teinte qui ressortait. Le propriétaire qui se targuait d’être collectionneur, s’il vous plait. Tirant discrètement sa baguette de sa manche, un informulé lui confirma son intuition. Magie. Parfait.

Délesté de quelques livres, Remy avait donc entrepris d’examiner celui-ci dans le calme de son appartement. N’avait rien découvert de plus que la préciosité de l’ouvrage que certains pourraient, peut-être, vouloir se procurer en échange de moults gallions. Mais lorsqu’apparut, au milieu des recherches, un illustre nom qui ne le laissait pas tout à fait indifférent, Remy sut alors. Que c’était peut-être le moment attendu. Qu’à défaut de gallions sous lesquels il croulait déjà, les secrets feraient une bien meilleure affaire. Une lettre plus tard, Mrs Slughorn fut donc mise au courant du trésor en sa possession, la missive signée évidemment de son nom d’emprunt. Alban Volant, donc, lui faisait part de sa récente acquisition et souhaitait son avis sur ledit ouvrage, et ainsi de suite. Relire sa plume si ampoulée aurait pu lui filer la nausée s’il n’avait pas été aussi satisfait de lui-même. Quelques échanges plus tard donc, rendez-vous fut donné à Edinburgh - idéal pour éviter les visages trop connus - où Alban Remy Volant prétextait être de passage. L’histoire voulait que le sang-pur français qu’il se targuait d’être avait quitté Londres où il s’ennuyait - au moins son alias avait-il ce loisir - et s’adonnait à l’achat de pur-sangs magiques pour son haras. Fallait-il réellement s’emmerder dans la vie pour tomber si bas. Mais soit.

Assis dans le café guindé où il lui avait donné rendez-vous, Remy se tenait droit comme un i, brûlant d’envie de se griller une cigarette sans pour autant se laisser aller à son vice. Les apparences, toujours. Au moins avait-il pu ressortir son élégant costume prince-de-galles - rare étaient les occasions où il pouvait se le permettre, à rôder dans les bas-fonds. Et de s’exclamer de son plus bel accent français à l’apparition de celle qui l’attendait, « Ah, Madame Slughorn !* » Se levant aussitôt, Remy lui serra délicatement la main - le baise-main lui sembla de trop - et tira sa chaise comme la convenance le voulait avant de reprendre place. « C’est un réel plaisir de vous revoir. Notre dernière rencontre remonte à… Non, était-ce l’été dernier ? » Comme si sa mémoire était capable d’oublier chaque rencontre avec un sang-pur. L’un d’eux avait organisé une garden party, ou ce genre d’après-midi qui n’avait pour but que de montrer sa bonne fortune et ses tenues. « Dites-moi, comment se portent les petits ? » Être aussi incollable sur les gens qu’il haïssait le plus au monde relevait quand même du masochisme. Tout comme le fait d’afficher un tel sourire alors que sa bouche aurait eu tout le venin du monde à cracher. Mais toujours, oh oui toujours, les apparences sauvaient la mise. Restait à savoir qui l’emporterait.

*En français dans le texte.

tears don't stop the fire

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ft. @Remy Lloyd  

tw : jugement de classe (sang-purs).

Myocarde battant à cent à l'heure, en relisant encore une fois le courrier. Elle ne cesse de se poser des questions sur le livre, celui qu'elle doit absolument obtenir tant elle souhaiterait faire la lumière sur ce qu'il contient vraiment.
Est-ce vrai, ce que l'on dit ?
Qu'au coeur de ses pages ternies par les années, il garde le souvenir précieux d'un sortilège du temps ; un enchantement d'autrefois, de la vieille magie qui à coup sûr ferait son effet, donnerait une nouvelle carte du Seigneur des Ténèbres, lui donnerait l'occasion de manipuler le temps comme s'il n'était qu'un grain de poussière dans un tas de sable ;
[ & Tu ne rêves que de ça, que de prouver ta valeur par bien plus que quelques cours de légilimancie ou quelques batailles rangées ;
N'as jamais vraiment aimé être mise de coté, bien que tiraillée par l'envie de protéger ta famille, quand le mari pousse à la discrétion, tu aimerais parfois tant faire plus, aimes l'adrénaline que cela te procure et veux ressentir cette décharge électrique, même si le prix est un peu plus élevé pour une fois. ]

Se présente à l'heure au rendez-vous, incapable de manifester la moindre minute de retard, esprit de précision maladif qui ne supporte pas de ne pas respecter ses règles ;
Le regard qui cherche instantannément l'élégant informateur, sans grande peine quand il vient vers elle, la salue et l'invite à le rejoindre.

Cherche instantannément dans sa mémoire ;
Du mal à associer les visages aux noms, un carnet d'adresses beaucoup trop rempli peut-être, insignifantes pour la plupart, n'a que réellement peu d'amis sur lesquels compter, encore moins lorsqu'il s'agit de vipères qui tournent autour des autres, cherchant à leur ôter jusqu'à leur âme s'ils le pouvaient, comme ces autres sang-pur qui parfois se prennent pour des buveurs de sang, cotoyés milles fois aux côtés de sa famille, de sa mère ou des connaissances de son époux.
Vu sans aucun doute à différentes soirées, ou parties ;
La douce Persephone s'en souviendrait sûrement beaucoup plus, si l'homme ( bien qu'il te semble plus jeune ) avait été l'un des prétendants amenés par sa mère à leur table ;
Doit pourtant se contenter du nom donné dans les courriers, afficher une amabilité parfaite qui frôle sans doute le mépris.

Mr Volant répondu avec une parfaite politesse, sans aucun doute mal prononcé ; se demandant si l'usage du français était aussi courant dans les sphères importantes, l'impression que tous avaient fait le chemin jusqu'à l'Angleterre.
Ne pense pourtant pas vraiment que l'herbe est plus verte ailleurs.

( Tu n'as jamais songé à quitter tes terres natales, t'es même refusée à atteindre l'Amérique, et même lorsque tu as mis les priorités sur ta carrière, que tu as délibéremment éloigné tous ces faux-semblants de mariage ; que tu as été poussée pour ne pas employer les délicates déclinaisons de forcée dans les bras d'un homme un peu plus âgé, plus présompteux. )
Quelques notions de français, pourtant, dues à l'ami Aristide et ses petits voyages en France, accueillie dans sa famille pour les joies d'échanges scolaires ; auxquelles elle pense avec nostalgie encore parfois.

Serre sa main avec délicatesse, la douce Slughorn habituée aux marques de convenance ; s'empresse de s'asseoir à la chaise tirée pour elle.
( Évoque votre dernière rencontre, ton sourire se fait vague tandis que tu sais pertinement que n'arrives pas à coller sufisamment les morceaux entre-eux pour acquiescer ou non ; fais mine d'en rire pourtant, pour créer l'illusion imparfaite. )
Etait-ce pour le baptême de la petite Eonie ? Quelle chaleur, ce jour ! Certains manoirs sont si peu ombragés... vague idée d'une après-midi chez les Mulciber mélangée à de piètres mensonges, lancés avec autant de conviction que se peut dans la voix tandis qu'elle dépose sur les ailettes de l'assise sa veste, il y a tant d'occasions que l'on manque, quand le confort n'est pas au rendez-vous.

Le regard qui s'illumine, à la mention des enfants ; n'aurait pû trouver sujet plus important à ses yeux que celui-ci, pourrait en parler des heures tant elle vante sa petite famille ; indéchirable, intouchable.
Ils entrent bientôt à Poudlard. Au grand damn de leurs parents qui souhaiteraient les garder encore un peu enfants, un demi-sourire sur le visage, mélange de tristesse et de fierté.
Vos transactions se passent-elles bien, Mr Volant ? J'ai entendu dire que le marché de pur-sangs devenait rude, en tant de guerre, les vendeurs potentiels sont bien plus craintifs que d'ordinaire

Serveur qui s'en vient proposer de commander,
L'une commande un thé, & cherche dans les gestes de l'interlocuteur le moindre signe d'appréhension, d'excitation à l'idée d'effectuer des recherches sur un livre aussi précieux soit-il ; n'a sûrement pas toqué à sa porte par hasard, espère quelque chose d'elle qu'elle voudrait éclaircir avant de conclure quoi que ce soit, de montrer qu'elle est plus que fortement intéressée.
Revient questionner du regard quand le serveur s'en va, et pose ses coudes sur la table comme une gamine effrontée, voulant passer pour détendue, à l'aise dans cet échange, donner à voir à son interlocuteur pour qu'il puisse se sentir en confiance, et minaude avec le regard pétillant : j'imagine que vous ne me ferez pas languir plus longtemps. Vos missives étaient précises, et j'ai effectué de mon côté quelques recherches concernant... l'ouvrage que vous m'avez adressé  se reprend à peine, ne voulant mentionner le titre ou l'auteur à haute-voix pour ne pas pervertir les oreilles indiscrètes.

Peut-être en avez-vous des questions ? tandis qu'elle se refuse à lui demander de le montrer, veut lui laisser le bénéfice du doute, veut le laisser agir seul alors qu'elle joue des pieds sous sa chaise, s'impatiente.