septembre 1985. Sur les côtes anglaises, un duel entre Albus Dumbledore et Voldemort a lieu dans une caverne isolée. Dumbledore y perd la vie, et sa dépouille est exposée au Ministère comme un sombre avertissement.
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black, Cordelia Nott ou Walden Macnair. Bon jeu parmi nous.
Le type sortit du bâtiment, l’air inquiet. C’était un truc facile à déceler ça, après des interrogatoires à n’en plus compter. Un simple coup d’oeil avait suffi pour s’en rendre compte et déjà, Moody en était retourné à dévisager son écuelle, genoux rapprochés de son visage planqués sous une cape pour qu’on ne devine pas ses traits. De toute manière, il avait opté pour le camouflage le plus efficace qui soit. Les gens comme Elias Stappleton ne regardaient jamais les bas de ce monde. Sûrement à force de fréquenter un tas de sangs-purs pas très fréquentables, hein ? Pourtant, à sa hauteur, le type sortit un gallion et le balança négligemment, sans même être foutu de viser convenablement. « Merci m’sieur. » lâché d’une voix beaucoup plus grave que d’habitude. Ca lui arrachait la gueule de remercier une telle crevure, mais mieux valait que risquer sa couverture. Son regard près des pavés suivit ses pieds tandis que discrètement, Moody lâchait un sort de filature, faisant apparaître un mince rayon de lumière attaché aux talons des bottes suspectes que seul lui était capable de voir. Attendre 2, 3 minutes, histoire d’être sûr de pouvoir se lever, métamorphoser sa cape pour lui donner plus belle allure, un peu, sans pour autant changer la couleur terne qu’il avait donné à ses cheveux. Ramassant le gallion, il le balança avec dexterité sur le trottoir d’en face. La jeune femme, trop jeune pour être là, le gratifia d’un sourire fatigué, sans chercher à comprendre. Trop de résignation. Ca brisait un peu le coeur, d’ailleurs. Mais pas le temps, hélas.
Alors qu’il suivait la trace lentement, Moody cogita pour la cent vingtième fois au moins. Ca n’avait pas de sens que Stappleton foute les pieds dans cet orphelinat, clairement. L’homme n’avait pas bon fond et avait déjà trois gosses à charge - et un bâtard quelque part, de source sûre. Bizarre tout de même qu’il se rende là après qu’un pauvre marmot ait vu ses deux parents mourir dans un tragique “accident”. Du moins, le Ministère appelait ça comme ça. Moody lui, pas du tout. Ca sentait le coup de mangemorts à plein nez, mais pas de preuve, pas d’affaire. Mouais. Sauf que l’instinct ne trompait jamais trop, pour sûr. Et des gens y étaient mêlés, et viendraient sûrement vérifier que le gamin ne savait rien. Pour ça que l’Ordre était sur le coup. Se relayaient sur ses heures de boulot et pour le reste, Alastor venait veiller. Ca n’avait pas traîné. Stappleton, quelle surprise. Le type avait été dans les papiers du Ministère, toujours miraculeusement sauvé par un vice de procédure ou autre. Le genre vil, malin, bien entouré. A se croire mieux que le reste. Alastor n’avait jamais oublié le regard qu’il lui avait lâché l’autre fois, après s’en être tiré juste avant de se faire cuisiner suite à plusieurs enquêtes qui se recoupaient sur son nom - détournement de fonds, soudoiement… Le type parlait beau, avait tout de moche pourtant. Putain.
Le filet lumineux le mena à un bar sorcier presque huppé, lumineux à souhait. C’était que l’expérience lui avait appris que les pires trucs se faisaient souvent au grand jour. Un coup d’oeil par la vitre lui apprit que la cible était dans une alcôve, lui laissant le loisir de rentrer découvert et de se faufiler dans un angle mort, à portée de voix toutefois en amplifiant avec un sort. Stappleton causait avec une femme qu’il n’avait pas identifiée à sa voix quand elle avait échangé deux trois banalités avant ce qui l'intéressée. « L’oiseau ne piaille pas. » lâché par la voix mielleuse qu’il connaissait, elle. Ce code foireux, non mais merci. Ca, il savait, que l’enfant ne savait rien. Traumatisé, disait les médicomages. Oublietté, pensait Alastor. La serveuse lui apporta la bière légère qu’il avait commandée, jaune pisse, probablement dégueulasse. Bientôt assombrie par une silhouette qui venait masquer la lumière blafarde du lieu. Son regard se leva un peu. Oh, put… « Oz ? » Il était là, l’air fier comme souvent. La mâchoire serrée. L’oeil indécelable dans le noir du contre-jour. Et lui, piteux avec ses cheveux chatain ternes, son col relevé comme un repris d’Azkaban. Baguette sous la table, Alastor insonorisa la zone, on ne savait jamais. « T’es en mission ? » Il savait que non. Il surveillait, ces derniers temps. Ca l’aurait tué de l’avouer, mais la dernière fois, il ne l‘avait cru qu’à moitié. Et on était jamais trop prudent, même avec ses amis. Surtout avec eux, d’ailleurs.
Ozymandias Slughorn
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admin ☆ death eaters no need for a nose, we have voldemort.
âge : 44 ans, enfant de l’été, enfant au signe flamboyant qu’est le lion. crinière naissant le deux août 1941, rapidement présentée au regard intrigué et impatient des deux aînés de la fratrie.
emploi : besoin de briller, besoin de se montrer, de se tester aussi. dévolu jeté sur la profession d’auror, a dépassé la passion, est devenu une manière de vivre pendant tout un temps, mais dernièrement serment s’est fait plus fragile, promesses d’un monde meilleur se sont évaporées, dernièrement est passé d’auror en horreur.
statut civil : sauve les apparences, bague au doigt a servi d'énième stratagème pour plaire à père et mère. sentiments n'ont jamais été de la partie, couple de façade aux fissures apparentes. amitié a fini par se tisser dans le duo, liés pour le meilleur et pour le pire.
statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
études : comme tout le reste de la famille, poudlard l’a accueilli temps des études, volonté de se détacher de l’ombre du frère, de se démarquer en demandant spécifiquement au choixpeau de l’envoyer chez les serdaigles.
particularité magique : des années passées nez dans les bouquins, à s'entraîner, à être on ne peut plus frustré en s'ouvrant malgré tout à l'autre qui pouvait faire face. occlumens, qui cherche encore et toujours à s'améliorer. besoin qui s'est créé après avoir intégré le ministère est devenu d'autant plus indispensable avec les années.
soirée comme à l’ancienne, toute la fratrie de sortie. aviez cette habitude de garder une soirée toutes les semaines ou deux, de vous caler quelque chose, tous ensemble. soirée que maggie avait proposée dans ce bar qui gagnait de plus en plus en réputation ; cousine d’isildur y donnait un concert, alors bien évidemment que vous étiez tous priés d’y aller. bien évidemment que c’était nul à chier à ton humble avis, avis qui semblait partagé par la majorité de tes frères. ça avait rapidement fini en messes basse, en pari avec horace. soi-disant t’aurais pas le cran de réussir à lui faire ingérer de la vorenifle.
pas totalement dénué de respect, t’avais quand même attendu qu’elle ait fini de chanter pour le faire, sous le regard un peu trop attentif de tes deux cadets. une fois la mission accomplie, pars bras-dessus bras-dessous avec jeff, prenez presque la fuite, vous éloignez le plus possible du cousin, comme pour mieux t’effacer de la liste des suspects une fois qu’elle aurait trempé ses lèvres dans son verre. l’insouciance qui mène dans un endroit du bar un peu moins fréquenté, regard qui daigne se porter sur les gens aux alentours, qui s’arrête sur un profil aux traits pas franchement inconnus, qui te reconnaît presque immédiatement par la même occasion. ne fait plus aucun doute qu’il s’agissait d’alastor, t’arrêtes à sa hauteur en même temps que ton frère, alors qu’agitation semble prendre plus loin, verre devait avoir été entamé. « —heeey, je me disais bien que y avait une silhouette familière dans le coin. » évites le prénom, le nom ; était clairement en infiltration, bien que n’avais pas souvenir d’avoir entendu qu’il serait sur le terrain ce soir. regard intrigué de jeff, qui n’avait pas l’air de remettre totalement moody. curiosité qui prend le dessus sur ce que l’ami pouvait faire ici. «—en quelque sorte, mission de supporter les fawley toute la soirée. » passablement échouée, mais n’aurais pas voulu rester une seconde de plus auprès d’eux. reconnais sortilège d’insonorisation autour de vous, cherchait définitivement à ne pas être reconnu. étais presque prêt à dire à jeff que tu le retrouverais un peu plus tard, mais voix mélodieuse ressort de la foule. « —oz, oz ! » maggie se rapprochait dangereusement de vous ; horace et haedus sur les talons, ou presque. le plus jeune à l’air peu rassuré, l’autre plus que satisfait de cette soirée, l’hilarité dans le regard. « —c’est une de tes idées de génie encore la vorenifle ? » moue en guise de première réponse, alors que ta sœur ne semblait pas avoir remarqué l’auror, bien plus concentrée sur le sort de la cousine de son mari. « —oh, ça va, c’est bien plus divertissant comme ça. » rapidement placé par haedus ; la brochette complète des slughorn aux côtés d’alastor, fratrie attirerait certainement plus l’attention, permettrait à l’autre auror de se fondre un peu plus dans le décor si c’était ce dont il avait besoin. « —qu’est-ce que vous pouvez être fatiguants » aînée se retourne en un mouvement de talons, en un soupir, certainement pour rejoindre son mari, tenter de régler la situation, de la calmer au moins ; faudrait pas compter sur ton aide pour le faire. « —bien joué, ozzie » surnom détesté, alors qu’haedus posait une main sur une de tes épaules, que tu fais mine de chasser sitôt posée. « —dégage ; shoo. » intimé pourtant avec le sourire, à l’égard du grand-frère qui s’exécute en un mouvement de cape, non sans un signe de main adressé à alastor, et en repartant aux côtés de jeff. retiens horace quelques secondes, le temps de lui rappeler votre pari, avant qu’il ne se défile à son tour, te laisse avec alastor ; ne te fais pas prier pour t’asseoir sur la chaise en face de lui, un peu en décalé pour lui laisser la vue libre. « —et toi ? si ta mission c’est de t’intoxiquer, c’est bien parti en tout cas. » regard lancé à son verre, à la bière qui laissait à désirer, un peu comme sa tenue et métamorphose sur ses cheveux. yeux qui se lèvent vers le miroir au mur, essayes de voir qui pouvait se trouver en face du cadet, quelques phénomènes intéressants, d’autres nettement moins qui n’auraient même pas mérité ton regard en temps normal. « —tu surveilles quelqu’un ? » pas besoin de prendre de pincettes avec le sort qu’il avait lancé, ou moins en tout cas.
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Alastor Moody
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pronom perso : il
âge : 40 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.
C’était bien sa veine. Jouer double jeu, avec le temps, il avait l’habitude. Presque un peu triste de penser ça, mais bon, on s’y faisait. Pas la première fois non plus qu’il croisait une tête connue pendant un moment où il aurait pas dû. Mentir, en vrai, ça n’avait rien de trop compliqué, surtout auprès des bêtos qui se trimballaient dans les couloirs du Ministère. Sauf que là, on parlait d’Oz. Le mec qu’il estimait le plus dans cette institution qui se gangrenait, le mec qu’il estimait le plus tout court même - ok, égalité avec Dumbledore, peut-être. Et surtout quelqu’un capable de relier les points aussi vite que lui l’aurait fait dans la situation inverse. Première erreur, déjà, ça avait été ce jugement rapide, trop même, qui trahissait surtout déjà un début de quelque chose. Un coup d’oeil suffisait à voir qu’il était accompagné, un bout de fratrie qui ne le remettait pas et en vrai, rien à taper. Lui savait bien sûr, le registre connu sur le bout des doigts. Et bientôt la brochette sous les yeux, tout le gratin des trop bien-nés, ceux là qui aimaient se faire remarquer alors que lui, voyez, c’était plutôt l’inverse. Agacé par la situation, par les gens, Moody plongea sa moustache dans sa bière, dégueulasse comme prévu. Mais pas chargée non plus, c’était l’avantage.
Il aurait pu y penser, quand même. Mais fallait bien admettre qu’en tant que type pas habitué à se distraire sur le temps libre, l’idée n’avait même pas émergé quand il avait vu son collègue, ami. Tous les Aurors n’avaient pas le même sens du sacrifice que lui, sûr qu’il jugeait pas. Pas vraiment, du moins, sauf quand ça venait perturber le travail. Et à voir ces présumés innocents rôder autour de son frère d’arme, Alastor n’arrivait pas à s’empêcher de penser que déjà, innocents, ils ne l’étaient pas tous. Et qu’un jour peut-être, ils en viendraient à faire vivre un sale choix à Oz. C’était arrivé une fois. A quand la prochaine ? Le regard suspicieux se baladait donc sur les visages qui ne lui accordaient même pas une once d’importance, tout affairé à causer d’une sorte de blague, ou qu’importait. Qu’importait en vrai, vu qu’à piailler, ils l’empêchaient d’entendre. Maudits Fawley.
Finalement, la troupe décampa, et la vérité, c’était qu’il aurait aimé qu’Oz fasse pareil. Sauf que non, par amitié, curiosité, bref, l’ami tira la chaise et vint se planter face à lui. D’abord une blague, qui dérida un peu de ses lèvres figées dans sa moue platonique habituelle. Mais derrière ça, le sérieux quand même. « J’bois pas assez pour savoir ce qui est bon. » balancé comme la plus grande banalité, tout à fait vrai quand même. Boire, ça baissait la garde, rendait plus faible. Il n’avait pas bien le loisir. Ne se permettait qu’un peu de tord-boyau quand la journée avait été mauvaise, et que le sommeil risquait de trainer. Mais boire, ça n’était pas par plaisir. Comme tout dans sa vie en fait, ou presque. Bourré, ou ne serait-ce qu’un peu ivre, comment il aurait fait pour trouver une parade entendable à la question qui demandait une réponse ? « Nan, j’attends un indic. » Ca lui tordit le bide, de mentir si frontalement. Mais c’était plausible. Matchait avec le fait qu’il fasse ça même en heures supp non payées - pas la première fois. « Pour l’affaire Diligence. Ca m’tue d’avoir aucune piste. » Son cerveau avait cherché, vite, repensé à ce traquenard de dossier qui le rendait fou, et où il comptait activer son réseau une fois sa mission là achevée. Sauf que comment faire vu qu’Oz était là, à lui tenir le crachoir ? Pour un peu, il comprendrait qu’à deux, ils risquaient d’intimider. Mais lui demander frontalement de se barrer… Non ça, il aurait fait avec bien des gens du département, mais pas lui. « T’as pas peur que ta réputation en prenne un coup en te voyant avec cette version là de moi ? » Sûr qu’il ne s’était pas attendu à être dans un lieu pareil. Sûr qu’en le sachant d’avance, il aurait fait plus attention. Sûr qu’Oz pourrait s’en douter. « J’suis plus renseigné sur l’affaire que sur les bars branchés de Londres faut croire. J’aurais dû t’appeler. » Clin d’oeil balancé pour boucler la boucle. Est-ce que ça suffirait ? Est-ce qu’il avait l’air assez léger ? Est-ce que noyer le mensonge sous une louche de vérité, ça serait assez ?
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Ozymandias Slughorn
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âge : 44 ans, enfant de l’été, enfant au signe flamboyant qu’est le lion. crinière naissant le deux août 1941, rapidement présentée au regard intrigué et impatient des deux aînés de la fratrie.
emploi : besoin de briller, besoin de se montrer, de se tester aussi. dévolu jeté sur la profession d’auror, a dépassé la passion, est devenu une manière de vivre pendant tout un temps, mais dernièrement serment s’est fait plus fragile, promesses d’un monde meilleur se sont évaporées, dernièrement est passé d’auror en horreur.
statut civil : sauve les apparences, bague au doigt a servi d'énième stratagème pour plaire à père et mère. sentiments n'ont jamais été de la partie, couple de façade aux fissures apparentes. amitié a fini par se tisser dans le duo, liés pour le meilleur et pour le pire.
statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
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gamineries n’avaient jamais quitté la fratrie, si pouviez vous montrer unis comme les doigts d’une main dans plusieurs situations, ce n’était pas pour autant que l’un ou l’autre coup bas ne faisait pas son apparition, jamais méchamment, souvent dirigé vers les autres. avec la fratrie pour compagnie, avait tendance à prendre encore un peu tes aises, à laisser l’ego prendre encore plus et un peu plus de place. parce que tu n’étais plus seul à pouvoir te sauver la mise si besoin s’en faisait ressentir. mais la présence d’alastor intrigue, interpelle au beau milieu des remarques de maggie, des railleries d’haedus, les deux aînés semblant ne pas prêter la moindre attention à l’auror que ce soit parce qu’ils ne l’avaient pas reconnu, ou parce qu’aucun des deux n’avait jamais réellement apprécié cette complicité entre vous, du mal à comprendre pourquoi lui en meilleur ami et pas un autre.
n'avais pas cherché à expliquer, n’avais pas à le faire, tout simplement. frères et sœur ne restent de toute manière pas bien longtemps, fallait bien sauver la soirée de la cousine d’isildur, étais loin d’être indispensable à ça, préférais même rester un peu plus loin, au cas où elle apprenait que t’étais celui qui avait glissé de la vorenifle dans son verre. préfères t’installer en compagnie d’alastor, à essayer de deviner sur quelle affaire il pouvait bien plancher, était nettement plus intéressant que quoique ce soit d’autre à cette soirée. mais le verre interpelle, contenu surtout. « —non mais là, j’aurais presque envie d’en envoyer un échantillon à sainte-mangouste pour être certain que tu ne crains rien. » sourcils froncés, finis par arrêter serveur qui passe, demander deux verres, commençait à s’assécher, mine de rien. employé repart derrière le comptoir, vous laisse reprendre votre conversation à votre aise, alors que cadet te parle d’un indic. « —tant que ce n’est pas fletcher. » grimaces rien qu’au nom, plus loin serais de cette fouine, mieux tu te porterais. persuadé que devait informer l’un ou l’autre du ministère en échange de quelques gallions. aurait beau pouvoir avoir de quoi faire avancer l’affaire du siècle, préférerais encore crever que de te tourner vers lui. mais sa silhouette de gnome ne se dessinait pas dans la foule, qui plus est alastor devait connaître personnes bien plus respectables aussi. n’as pas à y penser bien plus longtemps, votre commande arrive déjà, pousses un des deux verres vers l’auror. « —tiens, prends plutôt ça, ton foie me remerciera. » sans compte que c’était assez léger. n’avais jamais été vraiment amateur de tout ce qui était trop fort, n’avais jamais cherché à boire plus que nécessaire non plus, préférais pouvoir rester alerte en toute circonstance. « —tu devrais peut-être prendre un peu de recul, t’occuper d’une autre mission et revenir dessus après. » à force d’avoir le nez plongé droit dedans constamment, ça ne pourrait qu’être bénéfique, qu’il se permette de penser un peu à autre chose. mais ça a l’air de clocher, sans que tu n’arrives à mettre correctement le doigt dessus, l’impression qu’il évitait ou couvrait quelque chose. ça travaille quelques secondes, mais t’arrêtes rapidement, après tout, n’avait pas le moindre intérêt à le faire, cherchais peut-être trop la petite bête, depuis qu’il t’avait pris entre quatre yeux lors de votre dernière mission en duo.
« —ma réputation en prend un coup d’être affiché avec qui que ce soit ici. » soupir exagéré en t’installant un peu plus confortablement sur la chaise, en entamant ton verre. continues de dévisager plus ou moins subtilement les personnes vous entourant, rien d’intéressant, pour le moment. bien quelques noms qui se mettent sur les visages, d’autres qui restent parfaitement inconnus alors que presque frère reprend la parole, couvre le tout d’un clin d’œil et d’un compliment qui feraient presque ronronner l’ego. « —tu devrais toujours m’appeler, al’. » le ton en suffisance, même si tu doutais qu’il savait très bien s’en sortir sans ton aide. « —et on devrait vraiment se refaire une soirée un de ces quatre. » un peu trop longtemps qu’entre vous l’insouciance n’avait pas pu faire son apparition, pas comme si vous ne lui laissiez énormément de place non plus, mais à le voir là, à accumuler nouvelle fois les heures supplémentaires, fallait bien que quelqu’un lui propose une échappatoire de temps en temps, histoire qu’il ne plonge pas trop dedans. nouveau coup d’œil dans le miroir attire et retient l’attention sur un visage qui provoque directement un grognement. « —mais je rêve, ça doit faire plus de deux mois que slingby assure au magenmagot d’être coincée en norvège et de ne pas pouvoir paraître devant eux. » et voilà que cette grognasse se pavanait désormais à moitié dans ce bar.
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Voilà que le bon vieux pote semblait s’en faire pour sa santé, à le voir boire un truc infâme. Pas à prendre au premier degré, pour sûr, pas la peine de relever non plus. Le verre, c’était plus pour faire genre que pour réellement se l’enquiller, trouver un prétexte pour se retrouver là à écouter une conversation qui, maintenant, lui était totalement inaudible. Ca le tendait, de voir Oz aussi à l’aise alors qu’il était autant sur le qui-vive. Le camouflage, pourtant, c’était un truc qu’il maîtrisait hein, mais là ça lui semblait sonner faux en face de la désinvolture du sang-pur. A le voir commander pour lui, comme si c’était normal de faire ça - sûrement que ça l’était - posé sur sa chaise comme un pacha qui était dans son bon droit… Ca lui rappelait plus que jamais qu’ils n’étaient pas du même monde. Que tout ce qu’ils avaient en commun, c’était leur boulot, leurs valeurs. Et certainement pas leurs fréquentations.
Le nom de Fletcher qui s’invita dans la conversation le fit à peine réagir, alors que son coeur rata un battement. Oh par Merlin, s’il savait… Qu’ils fréquentaient le même cercle, déjà, et qu’ils avaient même récemment partagé le même lit. Enfin ça, c’était ses affaires, son jardin secret. Même avec Oz, il n’avait jamais parlé de ça, de ses conquêtes d’un soir, jamais. Pas comme si c’était digne d’intérêt. Pas comme s’il ne l’aurait pas jugé de se laisser tenter par le physique de leur camarade de Poudlard. « Tss, comme si j’perdais pas assez mon temps comme ça. » Pas cool de dénigrer ainsi Mund, avec qui l’ambiance avait quand même nettement changé, hein. Mais il fallait bien tenir l’alibi, et puis force était d’admettre que niveau confiance, tout n’était pas encore revenu. « J’ai pas le nom. » Pas un mensonge, du coup, vu que la personne n’existait pas. « Source de source, on verra. » Ca pourrait expliquer que la personne mystère se pointe pas en voyant un autre à sa table. Pas comme si les indics étaient fiables après tout. L’énergie du désespoir, tout ça.
Arrivée du nouveau verre donc, qu’Alastor considéra avant d’y tremper ses lèvres légèrement. D’habitude, il avait sa fiole, celle qui rassurait, prouvait qu’on avait rien glissé dedans ou quoi. Après tout, il était l’ennemi numéro un des ennemis du pays, nan ? Et malgré sa sale gueule du jour, il restait un peu reconnaissable. On ne savait jamais. L’occasion de réaliser que celle d’avant, il n’avait pas fait gaffe, y plongeant pour se donner une contenance à l’arrivée des intrus. Pas son genre de faire ça. Pas son genre, décidément. « A la tienne. » grommelé trop tard vu qu’il avait bu, par politesse alors qu’il l’écoutait lui donner un conseil logique, mais qu’il ne suivrait pas. Il avait la tête dans tellement de dossiers, et les journées ça ne faisait que 24 heures. Le recul, ce serait bon quand la paix serait revenue en monde sorcier. « Dormir ouais, ça ça serait une idée. » Il savait bien les cernes qu’il se trimballait. Sa sale gueule ne valait pas qu’à cause de sa couleur de cheveux changée. Pour les blessures, il faisait l’effort de masquer, mais pour le reste, pas le temps de se faire une beauté - pourquoi faire ? Mais au-delà de ça, dormir pourrait vraiment aider. Retrouver les idées plus claires, un peu, parce que là… Certains jours, Moody sentait les neurones mouliner dans le vide. Sur un dossier, ça passait. Sur le terrain, un peu moins.
Mais tout ça, c’était sûrement trop sérieux pour la conversation que voulait mener Oz. L’entendre utiliser le prénom raccourci lui rappela Ana. La seule qu’avait usé de ce surnom là assez longtemps pour que ça le marque, lui qui aimait pas ça. Oz le faisait, parfois, et lui disait trop rien. Râlait quand l’humeur n’était pas au beau fixe. Mais ça n’était pas le moment, pas maintenant. Pas alors qu’il devait jouer la légéreté. Une soirée, oui, pourquoi pas. Un jour où il lâcherait ses obligations familiales, et lui ses tourments de résistant. Une soirée de calme dans la tempête de leurs vies trop remplies. « C’pas ce qu’on fait là ? » Par la force des choses, si. « Quoique j’m’en voudrais de te voler auprès de tes compagnons de soirée. » Les englober comme ça, ça évitait le défilé des noms de bien-nés. Si en plus ça pouvait lui donner envie de les retrouver, qu’il retourne à ce qu’il faisait. Mais trop tard, déjà, la femme s’était levée. Merde, merde.
Mais là, Oz lâcha un nom. Alator capta son regard, capta qu’il regardait la femme en question. Et bam, la révélation d’un coup. Mais vraiment, il était temps de dormir mon vieil ami. « C’est pas vrai… » murmuré alors que personne pouvait les entendre, mais ça lui avait échappé. Slingby, impliquée dans 4 affaires dont deux pour meurtres… Et maintenant grillée en pleine conversation avec Stappleton. Oh, c’était trop beau pour être vrai. Assez pour le détendre, et le survolter à la fois. Elle aussi avait changé de couleur de cheveux, mais gardait cet air hautain, trop altier pour être innocent. « L’occasion est trop belle pour rien faire, t’crois pas ? » C’était ça aussi être Auror. Pas pouvoir se payer le luxe d’être tranquille pour une soirée, parce que le devoir d’abord. L’oeil pétillant, du moins celui qui voyait, Alastor observa Oz. Pas besoin d’être legilimens pour savoir ce qu’il avait en tête. « Faut lui coller un mouchard. Ou l’intercepter. Même si on est pas en service, vu ce qui court sur sa tête, personne dira rien. » La rage habituelle lui montait au ventre, comme quand il sentait qu’un criminel pouvait se faire la malle, avec le pic d’adrénaline quand il savait qu’il pouvait y remédier. Et avec Oz à ses côtés, cette malade ne pouvait pas leur échapper. Le meilleur duo d’Aurors du pays après tout, non ? Le meilleur duo, envers et contre tout.
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emploi : besoin de briller, besoin de se montrer, de se tester aussi. dévolu jeté sur la profession d’auror, a dépassé la passion, est devenu une manière de vivre pendant tout un temps, mais dernièrement serment s’est fait plus fragile, promesses d’un monde meilleur se sont évaporées, dernièrement est passé d’auror en horreur.
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statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
études : comme tout le reste de la famille, poudlard l’a accueilli temps des études, volonté de se détacher de l’ombre du frère, de se démarquer en demandant spécifiquement au choixpeau de l’envoyer chez les serdaigles.
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soirée promettait de prendre une toute autre tournure, depuis que tu avais regagné les côtés d’alastor, les occasions de se retrouver en duo s’étaient faites plus rares sans que cela ne tienne vraiment de la faute de l’un ou de l’autre. si rythmes de vie étaient semblables au travail, ils étaient bien plus différents en-dehors, n’invitait qu’assez rarement alastor au manoir, sachant pertinemment que ni lui, ni persephone ne pouvaient se blairer, que daignaient faire un effort en cas de dernier recours, mais ne fallait pas trop pousser non plus. depuis les années passées aux côtés de persephone, il s’était avéré que si vous pouviez vous entendre sur beaucoup de choses, les fréquentations c’était encore autre chose. bien conscient de certainement trop trier sur le volet, préférais de très loin n’en avoir que quelques-uns à qui tu pouvais être certain de placer ta confiance.
et ça avait déjà commencé dès le plus jeune âge, à traîner à poudlard avec ceux qui donnaient l’air d’être importants, ceux que l’on pouvait envier. savoir s’entourer pour mieux avancer n’avait jamais été compliqué, mais en ce qui concernait alastor, c’était encore autre chose, ça ne s’était certainement pas fondé sur le paraître et sur une couche d’hypocrisie. n’aurais jamais vraiment pensé à creuser un tel lien avec lui, un tel lien tout court.
tacle gratuit sur la connaissance commune, un peu trop facile, mais que tu n’essaies pas de retenir le moins du monde. fort heureusement, informateurs n’étaient pas ce qui manquait par les temps qui couraient. « —tant mieux, je t’aurais lâchement laissé avec lui sinon. » aucune envie de le croiser, même si faisait un bon bout de temps que l’autre ancien serdaigle avait pris l’habitude de déguerpir à tes apparitions -depuis cet incident lors de votre sixième année-,mais franchement, c’était ce qu’il y avait de meilleur pour tout le monde. t’intéresses un peu plus à cette mission dans laquelle alastor était plongé, pourrais peut-être l’aider, ne serait-ce qu’un minimum, ne serait-ce que le mettre sur une piste. nouveaux verres vous sont servis, certainement bien plus délectables que ce que l’auror avait choisi quelques minutes plus tôt. trinques avec le collègue, sourire sincère en coin, le regard qui scrute les traits, un peu plus creusés que d’habitude. aviez toujours multiplié les dossiers sans vraiment faire attention au temps passé dessus, mais garder trop le nez dedans n’était pas la solution non plus. vois bien que le conseil entre par une oreille et ressort par l’autre aussi rapidement. « —t’as intérêt à la considérer sérieusement si tu n’as pas envie que je te ferme ton bureau demain matin jusqu’à ce que je sois sûr que tu ne t’es pas reposé. » s’il fallait sortir les grands moyens pour qu’il se repose un minimum, tu en ferais usage. fallait bien que quelqu’un le fasse, le lui rappelle, n’était certainement pas alastor lui-même qui allait le faire pour lui-même. mais dormir ne suffirait pas, faudrait qu’il pense de temps à autre à se sortir la tête du tout, prendre un peu de recul, ne serait-ce que le temps de quelques heures. « —une soirée dans un lieu que tu apprécies. » sans être en mission en même temps et attendre qu’un informateur daigne ou non se pointer. mais alastor dirige la discussion vers tes accompagnants à cette soirée. réponds dans un premier temps par un haussement d’épaules assez léger, n’avais pas l’impression de les laisser tomber, sans compter que reverrais bien assez rapidement ta sœur et tes frères, ne restiez jamais très longtemps sans contact, quel qu’il soit. « —oh, ils t’en remercieraient certainement. » le regard qui dérive vers la fratrie, sur maggie, qui avait toujours l’air de fulminer depuis tout à l’heure, finit par capter ton regard et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, te sert gracieusement un doigt d’honneur qui ne fait qu’accentuer ton sourire en coin. « —toujours aussi charmante. » finis par retremper les lèvres dans ton verre, inutile de provoquer plus ton aînée que ça, risquait déjà de vous rabâcher cette histoire de vorenifle pendant trois jours, dans le meilleur des cas. et tu avais beau apprécier ta sœur, la présence d’une quasi fugitive était plus intéressante qu’elle. pour le coup, il ne faisait aucun doute que slingby n’avait ni reconnu alastor sous sa couverture, ni ton dos ; avait l’air plus qu’impliquée dans sa conversation avec un interlocuteur que tu ne mets pas énormément de temps à remettre. stappleton, un opportuniste de première qui avait toujours su s’entourer, d’autant plus au ministère. gardes la posture toujours aussi désinvolte sur cette chaise, alors que les sens étaient plus qu’en alerte, que réfléchissais à la meilleure manière de l’intercepter, tout en écoutant les idées du comparse. « —ce serait stupide de ne rien faire. » en service ou non, ça ne comptait plus franchement dans cette situation. regard échangé avec alastor, cette même étincelle dans vos regards que des années auparavant, lorsqu’on pouvait vous lancer sur une mission. acquiesces d’un très léger signe de tête, alors que le reste des membres démangeait déjà pour se mettre en chasse. « —donne-moi cinq minutes et je te rejoins dehors. » lui coller un mouchard tenait presque du jeu d’enfant, te lèves après un rapide sort lancé des milliards de fois, mouchard matérialisé entre les doigts reprends ton verre de ta main libre. franchis en quelques mètres la distance qui vous éloignait encore du binôme, t’incrustes entre les deux, passant un bras sur les épaules de stappelton, feintant les bonnes retrouvailles. profites de la proximité et de leur surprise pour flanquer moitié de mouchard dans le dos de slingby. avantage d’user autant – si pas plus – d’hypocrisie en soirées que ce nouvel interlocuteur, était bien de pouvoir apostropher presque n’importe qui d’un tant soi peu connu sans que ça n’ait réellement l’air louche. les deux mines se défont à ton interruption, fais mine de le croire lorsqu’il te présente sa soi-disant cousine éloignée, ne tiques pas non plus quand il insiste un peu trop lourdement pour savoir si tout se passait bien au ministère et en soulignant ton poste, que votre interlocutrice prends presque ses jambes à son cou en prétendant être attendue ailleurs. n’y avait rien de mieux que la panique que pour acculer quelqu’un ou le pousser au faux-pas. restes bien tranquillement avec stappelton, le laisses te prendre pour un con en continuant la conversation, le mènes l’air de rien au milieu de la salle, jusqu’à retrouver ton frère aîné, t’exclamer que ça faisait bien trop longtemps qu’ils ne s’étaient pas retrouvés, qu’ils devaient avoir des tonnes de choses à se raconter. n’as pas besoin de plus que de croiser les iris d’haedus pour lui faire comprendre d’occuper l’homme un bon moment, éviter qu’il ne remarque ton départ et n’en informe slingby d’une manière ou d’une autre.
restes quelques minutes, jusqu’à être certain que stappelton n’avait d’yeux que pour haedus qui s’était mis à le caresser dans le sens du poil, t’offrant l’occasion de t’éclipser en toute tranquillité, de retrouver alastor dehors, loin du bruit ambiant du bar. « —on peut dire qu’elle est presque aussi rapide qu’un vivet doré quand ça l’arrange. » sors de la poche le restant du mouchard, qui se met à voleter devant vous à la manière d’un insecte, semblait ne demander qu’à retrouver et vous emmener à sa moitié. seul le scintillement de ses ailes pouvait trahir l’enchantement qui l’habitait. il se mit à zigzaguer quelques secondes dans les airs, avant de prendre un chemin clair. « — on va pouvoir découvrir si notre amie est aussi douée pour disparaître que pour courir. » laisses échapper un léger coup de coudes dans les côtes d’alastor, trahissant sans trop de mal la bonne humeur que cette traque t’apportait.
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sing for the wind
oh, sing for the wind my love. fear not for tomorrow, because love's the journey of a lifetime, and where you finish isn't where you start.