avril 1985. Un match de football moldu est organisé, on y attend tout le gratin du gouverment ! Inquiet, le ministère de la magie s'invite pour lutter contre les mangemorts prêts à attaquer. Lentement mais sûrement les tensions grimpent, l'ordre veille ; on se demande qui va attaquer en premier.
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.
âge : trente-quatre ans au compteur; enfant d'été qui pointe le bout de son nez, du 27 juin ((1950)), au beau milieu d'un quartier moldu qui ne paye pas de mine (( hackney)).
emploi : des années à grapiller tout ce qui tombait sous la main à droite et à gauche, à amasser des mi-temps; depuis quelques années, porte du ministère s'est ouverte, désormais employé à la commission d'examen des créatures dangereuses, même si place ne fait pas rêver.
statut civil : célibataire; parce que y en a qu'un dans l'esprit, dans le cœur. que pour le bien de tout le monde, il a mieux valu lui mentir, se mentir. a passé sa chance de toute manière, parce que tout s'est cassé la gueule en l'espace d'un instant, sans même l'avoir vu venir.
statut de sang : moitié bâtard d'après certains; mère aux origines un peu douteuses mais magie y est pourtant bien présente, géniteur moldu qui ne veut rien savoir du monde qu'il peut côtoyer.
études : sept ans en angleterre; sept ans dans le château qu'est plus accueillant que l’appartement familial ((poudlard)); deuxième chambre qu'est devenue dans les dortoirs de serpentard.
adresse : chemin de traverse, n°26, tout en haut de la floppée d'appartements du bâtiment; pièces partagées avec un colocataire, on pourrait rêver de bien mieux mais tant que toit est au-dessus de la tête, c'est le principal.
erres dans les couloirs du ministère, cherches désespérément quelque chose à faire. de ces jours où rien n’avait l’air de vouloir avancer, où les dossiers et interventions ne se poussaient pas au portillon. supportais pas de rester là, assis à ne rien faire, besoin de bouger, pouvais pas non plus trop pousser à prétexter une énième pause clope, en avais déjà bien cramé quatre au cours de la dernière heure. n’avais pas le moins du monde été attiré par le regroupement d’une partie de l’équipe autour de tasses de café, très peu friand de les écouter se plaindre, ou étaler leur vie, le serais encore moins d’avoir à partager la tienne. ne serait pas la première, et encore moins la dernière fois que faisais bande à part, semblaient avoir fini par s’habituer un minimum à cette solitude qui collait à la peau. traînais dans les couloirs aux alentours, presque en pilote automatique ces derniers jours, pieds qui finissent par s’arrêter devant un des départements voisins, celui devant lequel tu traînais le plus, quand t’avais un peu de temps. parce que ça intriguait, parce que ça attirait, l’air de rien. ne t’étais jamais estimé malheureux d’avoir atterri là où t’étais, bien au contraire, mais ne pouvais pas prétendre non plus t’y complaire totalement. pas franchement d’affinités avec les créatures, peu importait leur apparence ou leur caractère. certaine fascination pour les dragons était ancrée dans l’esprit et dans la tête depuis des années, mais n’avais pas encore l’occasion d’en approcher depuis que t’étais ici. si certaines missions étaient plus passionnantes que d’autres, peu semblaient aussi intéressantes que celles qui finissaient chez les traqueurs de loups-garous. impression qu’il y avait bien plus d’adrénaline chez eux, que c’était s’exposer un peu plus au danger, ce qui était loin de te déranger.
restes quelques secondes à observer de loin les allées et venues, avant de repérer maddie. la connaissais depuis quelques années, sans forcément s’attacher à elle. l’avais retrouvée au ministère, content pour elle qu’elle ait réussi à s’extirper de son ancien job, se retrouver dans un qui lui seyait bien plus. regardes un instant en arrière, comme pour t’assurer que rien ne te retenais dans l’immédiat, risquais pas de te faire indispensable pour ton département d’ici quelques heures. ne tergiverses pas très longtemps avant de te décider à rejoindre ta cadette. « —hey. » les mains enfoncées dans les poches, par nervosité, les épaules un peu trop redressées comparé à d’habitude. peut-être bien crainte qu’elle te remballe, était possiblement trop occupée que pour que tu ne commences à traîner dans ses pattes là tout de suite. « —vous avez beaucoup d’travail ? » était inutile que tu caches tes intention, était tout sauf doué pour le faire de toute manière, préférais de loin aller droit au but quand t’en avais l’occasion. « —c’mort d’chez mort chez nous. » contrairement à la semaine dernière, où vous aviez pratiquement tous eu la tête sous l’eau. « —j’pourrais…m’incruster ? » le regard qui s’ancre dans le sien, ne serait-ce que par politesse, ce serait déjà un bon début.
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if i go overboard •• i'll be a disaster. but I still want more, don't know what I'm after. i'ma take the worst, mix it 'til i burn my world down.
âge : trente-deux ans, encore sereine face au passage du temps.
emploi : traqueuse de loups-garous pour le ministère, elle excelle dans ce poste où personne ne l'attendait. ce qui était un pied-de-nez à ses parents est devenu une réelle vocation.
statut civil : veuve depuis peu, le mariage a été annulé faute d'héritiers. déjà promise à un autre, car il ne faudrait pas qu'elle ternisse encore davantage la réputation de la famille.
statut de sang : sang-pur, bien entendu.
études : toute sa scolarité s'est déroulée sous le blason vert et argent de serpentard.
adresse : un retour forcé au manoir familial, dans le devon, où elle passe aussi peu de temps que possible.
Le nez plongé dans ses dossiers, Madeline était totalement imperméable au monde qui l’entourait. D’ailleurs le silence régnait dans le service, après qu’elle eut aboyé sur deux collègues qui avaient eu l’audace d’élever la voix. Elle n’avait pas à subir le récit de leur week-end alors qu’elle tentait de boucler une enquête avant la prochaine pleine lune, merci bien. Elle avait récolté quelques regards noirs qu’elle n’avait même pas remarqué, déjà replongée dans ses papiers. Elle n’avait que faire de l’avis de ses collègues à son sujet. Ce qui importait, c’était que le silence était revenu et qu’elle pouvait travailler efficacement. Elle était à deux doigts de découvrir l’identité de celui – ou celle – qui avait attaqué deux campeurs il y avait quelques mois de ça, dans une forêt d’Ecosse. Les indices s’étaient accumulés, la liste des suspects s’était amenuisée au point de la mener tout près de la grande révélation. Bientôt elle pourrait repartir en chasse, et chacune des fibres de son être en vibrait d’impatience. Cette enquête lui avait donné du fil à retordre, le loup-garou était plus malin que la plupart. Mais elle allait le coincer. Elle y était presque.
Quand elle s’accorda enfin une pause, elle savait qu’elle touchait au but. Elle avait recueilli tout ce dont elle avait besoin, elle connaissait le dossier par cœur. Elle se dirigea vers la machine à café – en éparpillant un petit groupe de collègue qui disparut rapidement en la voyant arriver – et sirota sa tasse, en silence, avec une intense satisfaction. Dans sa tête elle listait déjà le matériel qu’elle devrait prendre avec elle, comptait les jours avant la prochaine pleine lune, et se réjouissait de pouvoir repartir en traque et s’éclipser de Skyward Manor. Elle retournait à son bureau quand apparut Walden Macnair. « Hey. » Surprise de le voir ici, elle esquissa un sourire. « Salut. » Elle appréciait sa présence bien davantage que celle de beaucoup de ses collègues de service. Taciturne, il n’était pas très causant, mais sa présence n’était pas désagréable. « Vous avez beaucoup d’travail ? » Elle haussa les épaules. « J’ai quelques dossiers qui m’occupent bien. Ce n’est pas le cas de tout le monde. » Ajouta-t-elle avec un regard méprisant pour le type affalé à l’autre bout de la pièce, qui regardait d’un air vide les photos de ses dernières vacances. « Et toi ? » S’il s’était déplacé jusqu’ici, c’était soit qu’il avait du travail à lui confier, soit qu’il n’avait rien de mieux à faire. « C’mort d’chez mort chez nous. » Elle eut une petite grimace. « Ah. J’espérais que tu aurais une affaire pour moi. » Son service avaient quelquefois des signalements qui ouvraient sur des traques intéressantes. Mais ce ne serait pas pour aujourd’hui.
« J’pourrais…m’incruster ? » Les sourcils de Madeline se haussèrent en une expression étonnée. Si elle avait déjà décelé en lui de l’intérêt pour son métier, il n’avait jamais fait une telle demande. D’habitude, ils se contentaient d’en discuter quand il s’ennuyait trop à son propre poste, et elle était toujours ravie de partager ses avancées avec lui. Mais aujourd’hui, c’était différent. « Tu tombes mal, j’ai quasiment terminé mes recherches. » Commença-t-elle, la fierté pointant dans sa voix. « Ceci dit, je peux te présenter le dossier, tu seras mon avis extérieur. » Elle n’aimait pas partager ses enquêtes avec ses collègues, mais en parler était toujours constructif, il fallait bien l’admettre. « Je n’ai pas grand-chose d’autre à t’offrir, la prochaine étape se déroulera sous la pleine lune. » Elle s’assit à son bureau et lui désigna la chaise à côté pour qu’il prenne ses aises.
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Walden Macnair
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modo ☆ death eaters weapons don't weep.
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : oliver jackson-cohen (avatar @me) • (signature @awona)
âge : trente-quatre ans au compteur; enfant d'été qui pointe le bout de son nez, du 27 juin ((1950)), au beau milieu d'un quartier moldu qui ne paye pas de mine (( hackney)).
emploi : des années à grapiller tout ce qui tombait sous la main à droite et à gauche, à amasser des mi-temps; depuis quelques années, porte du ministère s'est ouverte, désormais employé à la commission d'examen des créatures dangereuses, même si place ne fait pas rêver.
statut civil : célibataire; parce que y en a qu'un dans l'esprit, dans le cœur. que pour le bien de tout le monde, il a mieux valu lui mentir, se mentir. a passé sa chance de toute manière, parce que tout s'est cassé la gueule en l'espace d'un instant, sans même l'avoir vu venir.
statut de sang : moitié bâtard d'après certains; mère aux origines un peu douteuses mais magie y est pourtant bien présente, géniteur moldu qui ne veut rien savoir du monde qu'il peut côtoyer.
études : sept ans en angleterre; sept ans dans le château qu'est plus accueillant que l’appartement familial ((poudlard)); deuxième chambre qu'est devenue dans les dortoirs de serpentard.
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est-ce que c’était quelque chose qui se faisait, que de débouler de la sorte dans un autre service, les mains vides, en abandonnant tout derrière ? te rassurais en te disant que dans le pire des cas, on viendrait te chercher, qu’avec un peu d’espoir tu pourrais leur être utile. c’était tout ce que tu demandais, au final. ceci dit, l’esquisse de sourire de madeline est plutôt engageante, enlève le doute qu’elle pourrait voir ta venue comme ennuyeuse. évite d’avoir à faire demi-tour directement. n’attends pas plus que ça avant d’entrer dans le vif du sujet. n’avais jamais été du genre à tourner autour du pot, n’allais certainement pas apprendre à le faire aujourd’hui. regard suit le sien en un rien de temps, jusqu’à son collègue qui semblait assez peu concerné par ce qui l’entourait, encore moins touché par l’envie de travailler apparemment. « —y a l’même genre de spécimens un peu partout à c’que j’vois. » lancé, accompagné d’un soupir par la même occasion. comprenais pas trop comment on pouvait se résigner à ce point-là, au moins, il ne ralentissait rien en particulier pour le moment. préfères reporter ton attention sur maddie , répondre à sa question. aurais bien voulu lui apporter un dossier, lui donner quelque chose à se mettre sous la dent, comme certaines enquêtes pouvaient facilement déboucher sur leur département. « —j’aurais préféré franchement. promis, le prochain qui tombe j’te le mets de côté directement. » pas vraiment comme si tu comptais en faire autre chose ; quand il s’agissait de traque aux loups-garous, l’intérêt était constamment présent, fallait dire que c’était bien quand même bien plus intéressant que des cas de nids de doxys, que c’était plus trépident qu’une intervention de dégnomage que tu ne saurais même plus voir en peinture aujourd’hui. teigneux comme pas deux, tu ne comptais plus vraiment les bleus que t’avais pu avoir sur le tibia à cause de leurs coups de pied.
lâches comme grognement de déception quand elle annonce que ses recherches sont pratiquement terminées, aurais aimé y assister, même si ça aurait signifié simplement s’asseoir à côté d’elle pendant de plus ou moins longues minutes, à regarder ce qu’elle pourrait faire. mais pointe de positivité, d’espoir, s’ensuit bien rapidement quand elle propose de te présenter le dossier sur lequel elle planchait. « —avec plaisir. » la curiosité se ressent déjà dans le ton, même si elle disait que ce n’était pas grand-chose, c’était franchement bien mieux que rien. ne te fais pas prier une seule seconde avant de prendre place sur la chaise à ses côtés, le regard prêt à dévorer le dossier qu’elle pourrait montrer. « —ç’doit être démentiel les soirs d’pleine lune chez vous. » constatation qu’on devait lui faire certainement plusieurs fois par mois ; si pas plus. te reconcentres sur les premières lignes à la portée de ton regard, tentes de comprendre l’affaire du mieux que tu peux, pour te donner un minimum de contexte. « —c’sont des campeurs qu’ont été attaqués ? » s’il s’agissaient de sorciers, devaient pas être les baguettes les plus affinées de la boutique pour se faire ça un soir de pleine lune.
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statut civil : veuve depuis peu, le mariage a été annulé faute d'héritiers. déjà promise à un autre, car il ne faudrait pas qu'elle ternisse encore davantage la réputation de la famille.
statut de sang : sang-pur, bien entendu.
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adresse : un retour forcé au manoir familial, dans le devon, où elle passe aussi peu de temps que possible.
Madeline n’avait pas d’amis dans son service – mais encore une fois, elle n’avait jamais cherché à s’en faire. Avant d’être promue traqueuse, quand elle n’était encore qu’une secrétaire de bas étage, elle s’était rapprochée de quelques traqueurs aguerris pour gagner leur confiance et les amener à la former à leur métier. Elle les avait sélectionnés avec soin et ils n’étaient pas devenus ses amis, mais ses mentors. Ils l’avaient entraînée, ils l’avaient protégée quand elle en avait eu besoin, et l’avaient introduite dans ce nid de vipères où personne ne croyait en ses compétences. Depuis, ils étaient à la retraite et elle était elle-même devenue assez douée pour ne plus avoir besoin du soutien de quiconque. Quelquefois elle faisait équipe avec certains de ses collègues, surtout parce qu’elle n’avait pas le choix. Mais travailler ensemble ne signifiait pas qu’elle appréciait ces gens, ni même qu’elle désirait les côtoyer en-dehors du cadre du travail. Avec Walden, c’était différent. D’abord parce qu’il n’était pas de son service, il n’allait pas tenter de lui voler ses traques ou de s’attribuer le mérite de son travail et elle pouvait davantage se détendre en sa compagnie. Ils se connaissaient depuis assez longtemps pour qu’elle lui fasse confiance. Il était ce qui se rapprochait le plus d’un ami de travail, même si elle trouvait ce concept plutôt étrange. Toujours est-il qu’elle appréciait sa présence.
Et quelquefois, il lui transférait des dossiers avant que quiconque ait pu mettre la main dessus. Mais pas cette fois, malheureusement. « j’aurais préféré franchement. promis, le prochain qui tombe j’te le mets de côté directement. » Elle eut un sourire entendu. « Merci. » Ils n’étaient pas nombreux ici, mais ils s’arrachaient la moindre piste intéressante, Madeline la première. Au moins aujourd’hui, elle était déjà sur dossier captivant qui s’ouvrirait sans aucun doute sur une traque. Et, chose peu commune, elle était prête à partager ses conclusions avec quelqu’un d’autre. Elle savait que Walden serait intéressé par sa proposition, comme il le lui confirma en s’asseyant à côté d’elle et en commençant à regarder ses papiers. « ç’doit être démentiel les soirs d’pleine lune chez vous. » Les yeux de Madeline se mirent à briller. « Et comment ! » Peu de gens pouvaient comprendre son intérêt pour son métier, la plupart de ses proches trouvaient ça sordide ou trop dangereux. Mais elle adorait ça. Et le fait que Walden ne soit ni dégoûté, ni effrayé, la ravissait d’autant plus. « On attend tous ça avec impatience, c’est le meilleur moment du mois. Et quand on est si près » Elle approcha son pouce de son index, tout en tapotant son dossier de l’autre main « de capturer un suspect, ça devient si excitant ! Il n’y a personne ici les soirs de pleine lune, on est tous dehors, même sans enquête en cours. Même Rupert retrouve sa vitalité ces soirs là. » Ironisa-t-elle en jetant un nouveau regard vers son collègue avachi à quelques bureaux de là. Il n’avait pas bougé d’un pouce. Elle plissa les lèvres, réprobatrice, et revint à Walden. « c’sont des campeurs qu’ont été attaqués ? » Elle hocha la tête. « Oui. Deux moldus, pour être précise. L’un d’eux a été tué sur le coup, l’autre salement amoché. Les médicomages ne donnent pas cher de sa peau. » Commenta-t-elle sans émotion, tout en prélevant une feuille du dossier, qu’elle posa devant Walden. « J’ai pu l’interroger, mais sous l’effet du choc, on ne peut prendre pour acquis tout ce qu’il m’a dit. Il fait référence à des figures de sa mythologie moldue, tu vois, ici et là … » Elle lui montra des passages de l’interrogatoire. « Mais dans l’ensemble j’ai pu rapprocher mes données avec celles d’autres agressions qui ont eu lieu dans la même zone en Ecosse. Ce sont des vallées isolées, il y a peu de monde qui y vit, il doit s’y sentir en sécurité tout en ayant de quoi chasser quand lui en prend l’envie. » Elle montra une carte de la région et suivit pensivement du doigt les lignes qu’elle y avait tracées. « J’espère pouvoir le coincer à sa prochaine sortie. Le seul obstacle, c’est la région. Il a un terrain de jeu plutôt vaste, l’animal. Ca va me demander une grosse préparation. » Et elle n’avait absolument aucune envie de demander à un de ses collègues de l’aider sur ce coup.
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Walden Macnair
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âge : trente-quatre ans au compteur; enfant d'été qui pointe le bout de son nez, du 27 juin ((1950)), au beau milieu d'un quartier moldu qui ne paye pas de mine (( hackney)).
emploi : des années à grapiller tout ce qui tombait sous la main à droite et à gauche, à amasser des mi-temps; depuis quelques années, porte du ministère s'est ouverte, désormais employé à la commission d'examen des créatures dangereuses, même si place ne fait pas rêver.
statut civil : célibataire; parce que y en a qu'un dans l'esprit, dans le cœur. que pour le bien de tout le monde, il a mieux valu lui mentir, se mentir. a passé sa chance de toute manière, parce que tout s'est cassé la gueule en l'espace d'un instant, sans même l'avoir vu venir.
statut de sang : moitié bâtard d'après certains; mère aux origines un peu douteuses mais magie y est pourtant bien présente, géniteur moldu qui ne veut rien savoir du monde qu'il peut côtoyer.
études : sept ans en angleterre; sept ans dans le château qu'est plus accueillant que l’appartement familial ((poudlard)); deuxième chambre qu'est devenue dans les dortoirs de serpentard.
adresse : chemin de traverse, n°26, tout en haut de la floppée d'appartements du bâtiment; pièces partagées avec un colocataire, on pourrait rêver de bien mieux mais tant que toit est au-dessus de la tête, c'est le principal.
ministère grouillait de monde, constamment, et pourtant, c’était encore assez difficilement que tu prenais le temps de parler à l’une ou l’autre personne, sauf si tu y étais forcé, que c’était strictement professionnel. pas du genre à chercher et à vouloir sociabiliser, étais plus que bien dans ton coin, lorsque t’avais une chose ou l’autre à faire. mais madeline, c’était peut-être bien l’exception qui confirmait la règle, celle que tu n’hésitais pas à rejoindre sur les temps de midi, avec qui t’échangeais quelques phrases sans qu’elle n’ait à te tirer les vers du nez. fait que vous vous connaissiez depuis plus longtemps devait jouer, tout comme vos caractères. avais été plus que content de la retrouver ici une fois embauché, avais été une sorte de repère dans un sens, t’étais retrouvé quelques fois à lui poser des questions au début, quand tu ne t’y retrouvais pas encore. lui avais déjà présenté et partagé quelques dossiers aussi, lorsque t’avais des hésitations, besoin d’un avis extérieur. allais bien plus facilement vers elle qu’un autre, puis fallait bien que t’avoues que son poste avait l’air d’être l’un des plus passionnants au sein du ministère.
toujours autant fasciné par tout ce qu’ils pouvaient faire dans leur service, venait parfois à l’idée que si un poste s’y libérait, pourrais t’y proposer, ne coûterait de toute manière rien d’essayer si l’occasion se présentait. comprenais plus que bien cette étincelle qui avait l’air de se déclencher dans ses yeux en parlant de ce dossier qu’elle te présentait, en te parlant des soirs de pleine lune qui étaient loin d’être de tout repos chez eux. « —c’pas trop chiant de d’voir attendre à chaque fois la pleine lune ? » n’avaient pas franchement le choix, mais n’avait jamais été quelqu’un de spécialement patient, imaginais bien que tu le serais encore moins si ça concernait un dossier qui était prêt à être bouclé. « —ah bah y a d’quoi r’trouver toute son énergie, ouais. » pourrais faire des heures supplémentaires sans le moindre souci si on te le demandait. t’impliques peut-être un peu trop dans cette affaire, mais madeline n’a pas l’air d’être fermée pour en parler, pour te l’exposer en détail. « —en même temps, vaut pt’être mieux qu’ce soit comme ça plutôt qu’il se remette et doive se faire à une condition d’loup-garou. » aurait déjà été problématique pour un sorcier, mais alors pour un moldu ? serait bien trop dangereux de leur lancer bêtement un oubliette s’ils avaient des souvenirs, et juste prier pour que tout aille bien par la suite dans des cas pareils. gardes les yeux sur le rapport qu’elle a fait, sur les informations récupérées tant bien que mal par le blessé. pauvre gars ; pour lequel compassion ne se creusait pas vraiment, ne le connaissais ni d’adam ni d’eve.
observes avec un peu plus d’attention la carte de la région dépliée, les lignes que l’aînée avait pu y tracer, plus que consciencieusement. agressions qui s’étaient multipliées, qu’il valait mieux essayer d’arrêter le plus rapidement possible. « —y change à chaque fois d’endroits ? l’a pas l’air con en tout cas, et d’bien réfléchir à c’qu’il fait. » pourrait plutôt à la place réfléchir à comment s’éloigner le plus possible de toute population et ne faire aucun dégâts, avec cette énergie qu’il mettait dans ses chasses. « —l’a l’air d’rester près d’chemins de randonnées dans la région. » ne devais sans doute rien lui apprendre, madeline l’avait déjà certainement relevé en traçant les trajets sur la carte, mais préférais réfléchir tout haut, si jamais ne serait-ce qu’une idée pouvait la mettre sur une autre piste, l’aider en quoique ce soit. « —t’vas faire comment pour l’préparation ? » intrigué sur comment ça pouvait se mettre en place, s’il fallait arranger des pièges, de quelle ampleur ils pourraient être, à quoi ils pourraient ressembler. « —t’aurais b’soin d’un coup d’main ? » que tu finis par demander directement, après tout, s’il fallait couvrir un espace assez grand, elle aurait peut-être besoin de bras supplémentaires. suivrais ses directives sans trop de mal, changerait des missions qui pouvaient comporter des doxys, ça c’était certain. « —‘fin j’veux pas t’voler ta traque, tes recherches ou quoi hein. » que tu préfères ajouter, parce que ce n’était pas le moins du monde, pas du genre à apprécier récolter quelconques mérites, même ceux qui seraient plus que justifiés. « — mais si j’peux t’aider c’serait avec plaisir. »
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