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game night.
avril 1985. Un match de football moldu est organisé, on y attend tout le gratin du gouverment ! Inquiet, le ministère de la magie s'invite pour lutter contre les mangemorts prêts à attaquer. Lentement mais sûrement les tensions grimpent, l'ordre veille ; on se demande qui va attaquer en premier.
(en lire plus)
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.
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Cordelia Nott
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Cordelia Nott
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pseudo : harizon ; R.E. Porter.
avatar : lucy boynton ; rathmore (av) ; awonaa (signa) ; ethereal (bann).
pronom irl : elle.
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pronom perso : elle.
âge : trente ans (six juin 1954).
emploi : maîtresse de maison, mère au foyer ; plus d'une corde à son arc, de l'organisation de soirées à la connaissance pointue en matières de botanique ou de quidditch, ses ambitions sont bridées par les attentes liées à son rang.
statut civil : mariage arrangé et dérangé au dernier héritier des nott, marius. mère de leurs deux enfants, theodore (4 ans) et louise, qui vient de rejoindre leur famille.
statut de sang : pur, les rosier s'en targuent, le revendiquent, défendent les idées de la suprématie des sorciers nobles.
études : sa scolarité s'est passée à beauxbatons, dans des uniformes de soie fine bleue claire. un château pour la princesse qui se défoulait sur le terrain de quidditch en tant que batteuse.
particularité magique : suite à un interrogatoire forcé par la légilimancie, cordelia est en plein apprentissage de l'occlumancie, afin de pouvoir protéger ses pensées et ses secrets.
adresse : merlin's castle.
dans le sud de la france depuis avril, revenue à londres depuis fin novembre.

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(#) Mer 10 Jan - 21:27    échappées belles -- andromeda

échappées belles
@Andromeda Tonksjanvier 1985

tw: /

« Pour la troisième fois, Theodore Nott, mets ton bonnet sur tes oreilles. »

Le voyage n'avait pas été de tout repos. Pour des sorciers habitués à voyager rapidement, il avait même été plutôt long.

Ils étaient passés par un nombre incalculable de cheminées. Enfin, non, si Theodore réfléchissait bien, il y en avait eu au moins trois. Avant d'arriver sur le magicoferry. Le monsieur à la barbe hirsute avait dit que "c'était pas aussi rapide que le magicobus, mais bien plus commode qu'les machines des moldus". Le garçon n'avait aucune idée de ce qu'était un magicobus mais, si cela allait plus vite que le bateau, il n'avait pas envie de le découvrir. La traversée l'avait laissé patraque. Et, maintenant, ils marchaient sans but le long du bord de mer, avec rien que des mouettes et le bruit des vagues en fond.

« J'ai. Pas. Envie. »

Leur destination restait encore une inconnue pour lui et, pour un curieux de son genre qui commençait à poser des questions sur tout et n'importe quoi, ne pas savoir était une torture. Il avait tout tenté, pour amadouer sa mère : les yeux doux, le câlin surprise, le compliment détourné. Comme rien n'avait fonctionné, il restait la solution de repli : faire des caprices et ne pas l'écouter. D'autant que sa maman accordait si pas toute, au moins plus de la moitié de son attention, au bébé qui braillait dans son couffin.

C'était Louise, et elle ne servait pas à grand chose. Elle était trop petite pour participer à n'importe laquelle de ses activités et, quand elle ne dormait pas, elle passait son temps à pleurer. Une fois, quand tous les grands parlaient et qu'il faisait calme, il avait fait exprès d'appuyer n'importe comment sur les touches du piano et ça l'avait réveillée. Tiny avait dit que c'était pas une bonne idée, mais elle disait toujours ça. Il s'en était voulu, parce qu'elle avait mis longtemps à se rendormir. Il avait préféré quand elle avait serré son doigt dans sa main en dormant, même si elle avait plein de bave.

Mais, là, il avait pas envie de la voir ou de l'entendre. Surtout qu'il faisait froid et que le vent soufflait fort.

« Theodore. » Quand elle prenait cette voix-là, c'était généralement pas bon signe. Le petit ralentit, en posant son bonnet sur le haut de sa tête. « Là. Je l'ai mis. » Il s'arrêta, parce que Cordelia mettait un moment à le rejoindre. Devant elle, elle poussait le panier qui lévitait à sa hauteur. Elle faisait une drôle de tête. « Je m'inquiète pour toi, petit prince. Sais-tu encore où sont tes oreilles ? » Fier de lui, il plaqua ses deux paumes sur ses oreilles à l'air libre pour les lui montrer. « Là ! » À son expression, il comprit qu'il était tombé dans son piège. « Si tu peux les toucher, c'est que ton bonnet n'est pas dessus. » « Ben... » « Viens ici. »

Traînant le pied, après avoir hésité à s'enfuir de l'autre côté, il obtempéra et rejoignit sa mère, le bonnet agité de gauche à droite sur sa petite tête. Maman avait son petit sourire, alors, il ne devrait pas avoir trop d'ennui. La poussette arrêtée, elle fléchit les genoux pour se mettre à sa hauteur. « Il a été enchanté, pour te protéger du froid. Tu sens comme le vent souffle fort ? » Il hocha la tête, tandis qu'elle resserrait son manteau. « Mais pour ça, il faut que tu le gardes sur tes oreilles. Sinon, il n'aura pas d'effet. Tu comprends ? » Nouvel hochement - il laissa faire Cordelia, qui lui enfonça le bonnet sur la tête, jusqu'aux oreilles, et même devant les yeux. « Hé ! », il s'amusa, puis revit le visage de sa mère, qui était tout près du sien. « Oups. » Elle souriait, alors qu'elle lui embrassa le nez.

Theodore glissa une de ses mains gantées dans celle de sa mère, tandis qu'elle poussait Louise de l'autre. « Elle est protégée du froid, aussi ? », s'enquit-il parce que, quelque part, ça avait de l'importance. « Oui. Ne t'inquiète pas. » Mh. En tout cas, il ne l'entendait pas pleurer ; elle avait dû s'endormir. « Tu vas m'dire où on va ? »

« On est arrivés. » Perplexe, Theodore s'enquit de la vue : la plage. À bien y regarder, deux silhouettes avaient l'air de se diriger vers eux. Cherchant des réponses auprès de sa mère, il finit par lâcher sa main, en reconnaissant la jeune fille qui lui adressait des signes en se dirigeant vers lui. « DORA ! »

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âge : trente-deux an, et l'impression d'en avoir bien davantage depuis quelques temps. (30 mars 53)
emploi : elle a rejoint récemment le ministère en tant qu'organisatrice d'évènements sportifs, après avoir été batteuse pour les tornades de tutshill pendant près de dix ans.
statut civil : mariée envers et contre tous, andromeda a choisi l'amour avant le devoir, le bonheur avant la sécurité. la bague qui orne son doigt la comble de félicité, et la petite fille née de cette union il y a dix ans fait sa fierté. au diable le reste.
statut de sang : le sang est pur, si pur, trop pur. ce qui fut une fierté, longtemps auparavant, est devenu un fardeau bien lourd à porter.
études : enfant de serpentard comme on l'attendait d'elle, ce qui n'a pas empêché le déshonneur de s'abattre sur sa tête.
adresse : une maison à loutry ste chaspoule, la tranquillité et le calme.
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(#) Sam 13 Jan - 18:19    Re: échappées belles -- andromeda

échappées belles
@Cordelia Nott janvier 1985

tw: aucun.

« T’es sûre que c’est une bonne surprise ? » « Bien entendu, pourquoi est-ce que je voudrais te faire une mauvaise surprise ? » Nymphadora lança un regard suspicieux à sa mère. « Je sais pas. C’est bizarre d’aller à la plage en hiver. » Andromeda haussa les épaules, un petit sourire en coin. « C’est une très belle plage. » « Oui mais j’aurais préféré aller à la patinoire. Betty y allait cet après-midi. » C’était donc ça. « Tu n’auras qu’à lui proposer d’y retourner demain. » Soupir de la petite fille, qui donna un coup de pied dans le sable gris. « On peut pas remettre la surprise à demain, plutôt ? » « Eh non, tout a été planifié pour aujourd’hui. » Encore un coup de pied, qui fit tourbillonner les grains de sable dans les volutes de vent tout autour d’elles. « Et t’es sûre qu’on ne va pas transplaner au parc d’attraction, pour la surprise ? » Nouveau sourire malicieux d’Andromeda. « Certaine. »

Nymphadora n’était pas convaincue. Depuis leur départ de la maison, elle cherchait à deviner ce qu’elles allaient bien pouvoir faire sur cette plage au milieu de nulle part. Sa mère lui avait promis une surprise et depuis elle avait listé tout ce qui pouvait être une surprise pour une fillette de presque onze ans, du match de Quidditch à l’apparition d’un dragon. On était encore trop loin de son anniversaire et elle ne voyait vraiment pas ce qui les attirait à Jersey, en plein mois de janvier, sous les nuages gris et dans le vent glacial de cette plage isolée. Andromeda s’amusait beaucoup de la voir essayer de trouver une raison à cette petite escapade – tout en espérant que la surprise lui ferait suffisamment plaisir. En vérité, c’était moins une surprise pour Dora qu’un moyen pour sa mère de s’échapper des conventions pour retrouver une personne qui lui était chère dans un lieu chargé de souvenirs, loin des regards curieux. Mais Dora y trouverait son compte elle aussi, elle en était certaine.

« Un dragon de mer, sinon ? » Andromeda eut un petit rire. « Non, toujours pas de dragon. Mais on est arrivées. Regarde, ils sont là. » « Mais qui – oh ! C’est Theo ? » Elle lança un regard à sa mère avant de faire de grands signes à la petite famille qui se rapprochait, puis de s’élancer vers eux en courant. Les deux enfants se retrouvèrent avec des cris de joie, et Andromeda les rejoignit rapidement. « Bonjour Theo ! » Elle tourna les yeux vers la mère du petit garçon. « Bonjour Cordelia. » Elle hésita une fraction de seconde avant de prendre sa cousine dans ses bras. Les démonstrations physiques d’affection n’étaient pas les plus prisées dans le monde des sang-purs. Mais personne ne les regardait. « Et bonjour petite Louise ! » Elle était là, le centre de l’attention, la raison principale de leur venue sur cette plage glaciale. Andromeda se pencha sur le landau et découvrit la petite poupée qui y dormait paisiblement. Une bouffée d’émotions l’étreignit en contemplant son petit visage, ses joues rondes, ses lèvres délicatement ourlées. « Comme elle est jolie … » Souffla Dora qui s’était elle aussi penchée sur le berceau. « Oui, elle est magnifique. » Elle croisa le regard de sa cousine et lui serra le bras. « Félicitation, Cordy. »

« Alors c’était ça la surprise ? » Andromeda quitta le bébé des yeux pour revenir à sa fille, qui la regardait avec une drôle de moue aux lèvres. « Oui. Tu n’es pas contente de retrouver Theo ? » « Si mais … Pourquoi ici ? » Andromeda sourit. « On est souvent venues ici avec Cordelia, quand on avait ton âge, pour les vacances d’été. Ca nous faisait envie de revenir. » Un mensonge par omission, ce n’était pas réellement un mensonge, non ? « C’est surtout pour vous la surprise, alors. » Son air chagriné – et sa perspicacité – firent rire Andromeda. « Peut-être un peu. Mais j’ai autre chose pour vous. » Elle sortit de son sac deux paquets qu’elle déplia et qu’elle tendit à sa fille. Dora poussa un cri d’excitation en reconnaissant l’objet aux couleurs vives. « Tu te souviens comment ça fonctionne ? » A l’acquiescement de sa fille, elle ajouta : « Je suis persuadée que Theo ne sait pas s’en servir. Il va falloir que tu lui apprennes ! » « Oui, viens Theo ! » Et déjà Dora s’éloignait avec le petit garçon, pour lui enseigner l’art des cerfs-volants moldus. C’était Ted qui lui avait appris comment faire voler ces grands oiseaux de papier, et elle adorait ça. Andromeda les regarda un instant, puis se tourna vers Cordelia. « J’avais envisagé de leur apporter des balais mais … ton mari m’avait bien fait comprendre qu’il était hors de question que votre fils monte dessus avant sa majorité. » Elle grimaça. « C’est à peine excessif, mais j’ai obéi. Les cerfs-volants devraient les amuser un moment. » Ils étaient moldus, certes, mais ils étaient inoffensifs et avaient l’avantage d’éloigner les enfants de leurs mères. « Comment vas-tu ? »

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(#) Mar 30 Jan - 18:10    Re: échappées belles -- andromeda

échappées belles
@Andromeda Tonksjanvier 1985

tw: /

« Bonjour Theo ! » Le petit garçon adressa un bonjour empressé à l'attention de la cousine de sa mère. Un visage qui ne lui était pas tout à fait inconnu, mais pas assez familier pour qu'il sorte totalement de la coquille de timidité qu'il réservait aux étrangers. Nymphadora, d'un autre côté, eut droit à un salut enjoué, avant que Theodore ne déblatère tout ce qu'il venait d'apprendre sur le magicoferry, qui avait tout de suite dégringolé à la dernière place de ses moyens de transport préférés. Avant que l'attention de la gamine ne soit totalement focalisée sur son fils, Cordelia lui adressa un signe de tête poli. Elle n'avait jamais adressé la parole à la fille de sa cousine qui était, force était de le reconnaître, une véritable étrangère pour elle. Elle ressemblait beaucoup à Andromeda au même âge ; la même joie de vivre, avec plus de place pour l'exprimer. « Bonjour Cordelia. » À son étreinte hésitante, Cordelia répondit en serrant sa cousine contre elle, mélange de vent salé, de cheveux virevoltants et d'écharpes voletantes. « Meda », souffla-t-elle avant de se reculer, sourire aux lèvres. Elles ne s'étaient plus vu depuis leur échappade de la grange ; car se voir était risqué et demandait une certaine logistique. Il n'y avait pas mieux qu'une plage où elles avaient passé leur enfance, pour des retrouvailles.

Ou des présentations. « Et bonjour petite Louise ! » Presqu'aussitôt les salutations passées, tous les regards s'étaient tournés sur le berceau et le petit être endormi qu'il protégeait des bourrasques. D'un geste protecteur, Cordelia remonta la petite couverture sur le corps de son bébé, s'assurant par la même occasion que son sortilège tenait la route et que la moindre brise ne pouvait s'engouffrer dans le landau. «  Comme elle est jolie … » Son visage rosit de fierté, tandis qu'Andromeda ajoutait. « Oui, elle est magnifique. Félicitation, Cordy. » Elle accepta avec plaisir le contact de la main de Meda sur son bras, avant de se redresser. « Louise est déjà trop grande pour le body des Tornades... Mais elle est particulièrement attachée à la batte que tu lui as offerte. » Une peluche, que le bébé serrait couramment dans ses petits doigts.

«  Alors c’était ça la surprise ? » Cordelia pinça les lèvres, moue amusée devant l'air déçu de Nymphadora, qu'elle ne faisait rien pour dissimuler. Elle ne savait pas de quel subterfuge Andromeda avait usé pour entraîner sa fille avec elle, mais, visiblement, les deux cousines avaient adopté la même méthode. « Pourquoi ici ? » « Oui, pouquoi ? », insista Theodore à son tour, avant que sa mère ne lui pose une main sur l'épaule. Il ne devait pas se mêler de cette conversation ; où Meda apporta quelques réponses à sa fille, puis, elle sortit quelque chose de son sac, qui était apparemment destiné à occuper les enfants. Une activité plaisante, à en croire le cri de joie de la jeune Tonks ; qui voulut entraîner à sa suite son petit cousin. Theodore jeta un regard à sa mère pour lui demander la permission ; après un instant de réflexion, elle l'enjoignit de rejoindre Dora d'un signe de tête. « Sois prudent. Et garde ton bonnet sur tes oreilles », recommanda-t-elle une dernière fois en lui faisant les gros yeux.

Déjà, il s'était éloigné en courant, sous le regard scrutateur de sa mère, qui fut vite sortie de son observation par la voix à côté d'elle. « J’avais envisagé de leur apporter des balais mais … ton mari m’avait bien fait comprendre qu’il était hors de question que votre fils monte dessus avant sa majorité. » Accusant la remarque d'un sourire entendu, elle désigna Louise du regard, la batte en peluche offerte lui tenant compagnie dans son berceau. « Il craint déjà que tu fomentes de faire de sa fille un prodige de batteuse. Ménageons ses pauvres nerfs. » « C’est à peine excessif, mais j’ai obéi. Les cerfs-volants devraient les amuser un moment. » Croisant le regard de Meda, Cordelia se demanda un instant, si elle se payait sa tête. « Des cerfs... Volants ? » Elle ne voyait pas très bien comment des cerfs volants pouvaient être plus sécurisés que des balais, mais, en observant les enfants s'amuser, elle se rendit compte qu'il ne s'agissait que de formes de papier qui voletaient - ou essayait, dans le cas de Theodore - dans le ciel. Les moldus avaient de drôles de noms, pour leurs jeux. « Je vois... », fit-elle enfin, dans une expression crispée.

« Comment vas-tu ? » La question ne la prit pas de court - après tout, elle s'y attendait, et il était légitime de se demander, après ce qu'il s'était passé, neuf mois plus tôt. « Mieux. » C'était la vérité - mais pas tout à fait. « Je suis rentrée en France quelques mois. » Andromeda le savait probablement déjà ; et alors ? Ce n'était pas la même chose que de l'entendre de vive voix. « Je n'avais plus envie d'entendre parler anglais », prétexta-t-elle, sans faire l'offense à sa cousine de ne pas savoir exactement pourquoi elle était rentrée. « C'était ressourçant. Nous sommes rentrés peu après la naissance de Louise. » Et sur les indications sous-entendues des familles Nott et Rosier. Toujours alliées contre elle - contre eux - quand les choses les arrangeaient bien. Pensant en avoir assez dit, elle se tourna vers Meda, après avoir fait quelques pas en poussant le landau, pour ne pas que Louise se réveille, par manque de mouvement. « Et toi ? » Ses fossettes se creusèrent un peu plus. « Il parait que "la petite Andromeda a sauté à la gorge de sa grande sœur ?" », s'enquit-elle, en citant une édition de la Gazette du mois de septembre.

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(#) Dim 4 Fév - 18:46    Re: échappées belles -- andromeda

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@Cordelia Nott janvier 1985

tw: mention d'enlèvement, de tentative de meurtre.

La petite Louise était adorable, blottie dans son berceau, endormie et … tenant dans son poing serré une peluche qu’Andromeda n’avait pas remarquée de prime abord. « Louise est déjà trop grande pour le body des Tornades... Mais elle est particulièrement attachée à la batte que tu lui as offerte. » Un rire attendri s’échappa de la gorge de la sorcière, qui constata que le jouet était effectivement là, tout à côté de la petite fille. « C’est bien, elle sait déjà reconnaître ce qui est bon pour elle. » Fit-elle avec un sourire en coin. « J’aurais le temps de lui offrir d’autres vêtements aux couleurs de mon équipe. » Et ceux-ci ne seraient ni trop petits, ni trop grands, elle y veillerait ! Marius ne pourrait pas s’opposer à ce que sa fille porte, au moins une fois, l’emblème de la meilleure équipe de Quidditch qui soit. Si Andromeda ne pouvait pas mettre les petits Nott sur des balais, elle pouvait toujours agir de façon détournée pour leur mettre la passion du noble sport dans le sang. « Il craint déjà que tu fomentes de faire de sa fille un prodige de batteuse. Ménageons ses pauvres nerfs. » Elle se redressa et écarquilla les yeux. « Que moi, je fomente ?? » Elle posa la main sur son cœur, l’air exagérément outré. « Je ne peux qu’espérer qu’une autre femme de la famille reprenne le flambeau de nos carrières avortées, c’est tout. Je n’ai malheureusement aucune prise sur le destin de cette enfant. A part mes cadeaux. » Elle reporta son regard sur Louise et lui murmura « Ils font des robes magnifiques pour les petites Tornades, tu seras la plus belle, tu verras. » Elle avait peu de chance de pouvoir réellement voir Louise grandir et se prendre de passion pour le Quidditch, mais en plaisanter rendait le sujet plus léger.

Les enfants, sans plus se soucier d’elles, s’étaient élancés pour faire voler les cerfs-volants, et Andromeda croisa le regard perplexe de sa cousine. « Des cerfs... Volants ? » Andromeda se souvint avec amusement de sa propre réaction, très similaire, quand Ted lui avait parlé d’aller faire du cerf-volant sur la plage. « Ce ne sont que des mobiles de papier qui volent grâce au vent. Je ne sais pas pourquoi ils appellent ça comme ça … Les moldus sont très inventifs pour nommer leurs créations. » « Je vois ... » A une dizaine de mètres de là, Theodore se battait avec son cerf-volant tandis que Nymphadora faisait voltiger le sien avec aisance. « Il va attraper le coup de main. » Dora s’occuperait très bien de lui, elle avait beaucoup de patience avec les enfants plus jeune.  Et cela permettrait à Andromeda d’aborder avec Cordelia des sujets moins amusants que le Quidditch ou les hobbies des moldus.

Elle n’avait pas revu sa cousine depuis qu’elle l’avait déposée chez elle en avril, après l’avoir sortie de la grange où elle était retenue par l’Ordre. Elle avait dû réfréner son envie de lui rendre visite à l’hôpital, puis chez elle, pour s’assurer qu’elle allait bien. Elle avait tiré toutes les ficelles possibles pour obtenir la moindre bribe d’information – mais elle n’avait quasiment rien pu en tirer. Pendant des mois, le nom des Nott n’avait plus été prononcé. Et Meda n’avait eu de nouvelles que bien plus tard, à la naissance de Louise. Elle comprenait parfaitement ce silence, mais elle en avait souffert plus qu’elle ne pouvait l’admettre. Elle l’avait tirée de là-bas, alors que son propre mari et toute sa famille si puissante n’avaient pas pu agir. Elle avait mis Hasan en porte-à-faux, elle les avait mis tout deux en danger. Et elle avait ensuite eu droit au silence. « Mieux. » Un tout petit mot, qui cachait une réalité beaucoup plus vaste et compliquée. « Je suis rentrée en France quelques mois. » Ca, elle l’avait su. « Je n'avais plus envie d'entendre parler anglais » Un sourire un peu crispé étira ses lèvres. Bien sûr. Si une part d’elle-même regrettait ces allusions à demi-mot plutôt que la vérité brute, elle n’en dit rien. Cordelia avait le droit de ne pas souhaiter s’étendre là-dessus, l’évènement avait été assez traumatisant comme ça. « Ta mère a dû être ravie. » Remarqua-t-elle à mi-voix. « C'était ressourçant. Nous sommes rentrés peu après la naissance de Louise. » Elle hocha la tête et emboîta le pas à Cordelia tandis qu’elles avançaient lentement sur la plage pour bercer Louise. « Je suis contente que tout se soit bien passé. J’étais inquiète pour toi … et pour le bébé. Ces mois à attendre de tes nouvelles m’ont paru très longs. » D’autres souvenirs traumatisants étaient revenus la hanter ces derniers mois, tandis qu’elle ignorait si Cordelia s’était remise, si le choc n’avait pas causé un drame plus brutal encore. Mais Louise allait bien. Et Cordelia aussi – physiquement du moins. Andromeda était bien placée pour savoir que la guérison des blessures de l’esprit ne se faisait pas aussi vite que celles du corps.

« Et toi ? Il parait que "la petite Andromeda a sauté à la gorge de sa grande sœur ?" » Le sourire d’Andromeda s’éteignit et elle grimaça, amère. « Ah. La nouvelle est parvenue à traverser la Manche, ou te faisais-tu livrer la Gazette jusqu’en France ? » Elle jeta un coup d’œil à Nymphadora et Theodore pour s’assurer qu’ils jouaient assez loin d’eux. « La petite Andromeda n’a jamais eu beaucoup de contrôle sur ses pulsions. » Fit-elle entre ses dents serrées. Impulsive et prompte à se laisser dominer par ses émotions, depuis toujours. Mais Bellatrix parvenait à lui faire oublier toute réserve, dorénavant. « Il y avait des épouvantards plein la salle, je te laisse imaginer ce que j’ai pu voir quand j’ai posé les yeux sur ma … grande sœur. » Elle ne doutait pas que Cordelia comprendrait très précisément ce qu’elle avait cru voir. « J’ai failli perdre mon boulot à cause de ça, alors que je venais tout juste de l’obtenir. » Elle soupira, les poings serrés de frustration et de colère mêlée. « J’ai été stupide. Mais je ne supporte plus de me trouver si proche d’elle, quand je la vois j’ai … » Elle ne termina pas sa phrase et laissa retomber ses bras de long de ses flancs. « Bref. Superbe soirée à Poudlard. »

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(#) Mar 5 Mar - 19:50    Re: échappées belles -- andromeda

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« C’est bien, elle sait déjà reconnaître ce qui est bon pour elle. J’aurais le temps de lui offrir d’autres vêtements aux couleurs de mon équipe. » Si Cordelia ne répondit pas de prime abord, elle n'en laissa pas moins un sourire enchanté se dessiner sur son visage. À part le faire-part de naissance et les cadeaux de Meda, ainsi qu'une correspondance express pour se retrouver ici, aujourd'hui ; les deux cousines ne s'étaient pas vraiment donné de nouvelles, pour de nombreuses raisons. D'un autre côté, la sorcière était ravie à l'idée que sa cousine puisse vouloir offrir d'autres cadeaux à sa fille. Cela signifiait qu'elle voulait, et comptait rester, d'une manière ou d'une autre, dans leurs vies. Et si, à une époque, cette idée aurait pu la rebuter, Cordelia n'espérait rien de mieux à l'heure actuelle. « J'en serais ravie. »

« Que moi, je fomente ?? » « Ce n'est pas du tout ton genre », opina-t-elle du chef, non sans une pointe d'amusement. C'était plutôt le genre de quelqu'un d'autre, qu'elle n'avait plus envie de citer dans la conversation. Au discours qui s'ensuivit - Meda qui voyait déjà une femme partageant leurs racines, se voir couvrir de lauriers pour ses exploits au Quidditch -, Cordelia eut un geste désinvolte. « Qui sait ? » Le destin de Theodore, qui avait à peine quatre ans, était tout tracé devant lui ; elle le voyait bien, et s'était - déjà - résignée à ce que les choses se passent ainsi. Quant à Louise... Les temps changeaient. Là où sa mère avait échoué, Louise pourrait accomplir de grandes choses. Et si elles n'étaient pas liées au Quidditch, elles en seraient d'autres, Cordelia n'en doutait pas. À cet instant, elle se promit de ne jamais lui entraver le chemin, ou la retenir en arrière, comme on avait pu le faire avec elle. « Ils font des robes magnifiques pour les petites Tornades, tu seras la plus belle, tu verras. » Dans son berceau, le poupon s'agita un peu, et le sourire de Cordelia s'amenuisa à mesure qu'elles avançaient, doucement. Elle espérait que Meda soit là pour la voir grandir, sans grande conviction.

Puisqu’elle n'avait pas vu grandir Theodore. Et, pour Cordelia, encore moins la jeune Tonks. Elle ne devait pas être loin de ses onze ans, à présent. Sans doute l'année prochaine, à la même période, serait-elle à Poudlard. Non loin d’eux, sur le sable mouillé, les enfants couraient d’un sens, puis de l’autre, pour essayer d’être dans le sens du vent. « Ce ne sont que des mobiles de papier [...] Il va attraper le coup de main. » Hochant la tête, Cordelia garda toutefois une partie de son attention sur son fils, se félicitant une nouvelle fois du sortilège qui le gardait bien au chaud. Une courte pause marqua la transition entre les banalités - qui n’en étaient pas tant - et les sujets plus sensibles. Comment elle allait, son séjour en France, le dur retour à la réalité et à la grisaille. Sa mère, qui avait dû être ravie. Andromeda avait raison, et connaissait toujours aussi bien Aleksandra, qui n’avait pas changée. « Je suis contente que tout se soit bien passé. J’étais inquiète pour toi … et pour le bébé. Ces mois à attendre de tes nouvelles m’ont paru très longs. »

Son regard dévia de Theodore - qui était, elle devait le reconnaître, entre de bonnes mains -, pour focaliser son attention sur sa cousine. Meda n’avait aucun intérêt à lui mentir, à prétendre un ressenti qui n’était pas le sien. Comme elle n’avait eu aucun intérêt à risquer sa vie pour la sienne. « Je suis désolée », avoua-t-elle à mi-mots, les mots prêts à buter les uns sur les autres, tant elle n’avait pas l’habitude de les prononcer. Mais ils étaient sincères. « Vraiment. » Si elle avait effleuré le sujet, un peu plus tôt, elle décida qu’Andromeda méritait plus d’explications, et se sentit assez en confiance pour s’ouvrir à elle. « Je me suis isolée là-bas. Je ne voulais voir personne. Ni même recevoir de hiboux. » Était-ce vraiment une excuse, d’avoir logé sa cousine à la même enseigne que les autres ? Ou juste une vérité, une nouvelle réalité à laquelle Cordelia avait tenté de se mesurer au mieux, ou, du moins, comme elle l’avait pu. « Quand j’ai su que le bébé allait bien… J’ai voulu le mettre à l’abri. » La voix alourdie par ses souvenirs, elle observa Louise, paisible. « J’avais peur… Peur qu’il se passe encore quelque chose. De la perdre… » Le temps lui avait donné raison. À peine était-elle revenue en société, que son chemin avait croisé celui qu’elle avait fui. Préférant chasser cette idée de sa tête, elle la secoua, et ajouta. « Et honnêtement, je ne voulais pas risquer de t’attirer des ennuis en prenant contact avec toi. Tu en avais déjà tellement fait, je... » Elle n'avait pas voulu être un poids supplémentaire pour Meda. Elle-même s'était posé des questions sur sa cousine, sur l'ami avec lequel elle était venue, et qui était resté en arrière pour couvrir leurs traces. Hasan était ensuite apparu dans la Gazette du Sorcier, elle avait donc appris qu'il s'en était tiré. « Encore maintenant, j’ignore ce qu’il s’est véritablement passé, ou comment tu m’as retrouvée. » Ses doigts jouèrent avec son alliance, inutile de préciser à qui elle pensait, lorsqu'elle ajouta. « Nous n'en avons pas reparlé. » Après les confessions de son mari sur son inaction, elle n'avait plus eu très envie de lui parler de grand chose. Et, des paroles échangées, elle n'avait pu tirer que des conclusions fatales. Andromeda faisait partie du camp adverse. Même après ce que sa cousine avait fait pour l'aider, celui qui ne lui avait jamais rien empêché, lui avait interdit de prendre contact avec elle. Pour son bien. « Cela n'a pas véritablement d'importance. » Le comment, toutes les questions pratiques... Seul le résultat comptait. Cordelia savait qu'Andromeda ne lui ferait jamais de mal. Elle l'avait bien assez prouvé. « Tu as sauvé Louise. » Ainsi qu'elle-même, mais c'était implicite. « Je ne pourrais jamais assez te remercier pour ça. »

Elles s'étaient déjà enlacées, un instant plus tôt. Après sa tirade, Cordelia n'osa pas faire un geste supplémentaire vers sa cousine - qui avait, elle aussi, des choses à lui dire. Sur une soirée passée à Poudlard, à la fin du mois d'août ; et une rencontre avec Bellatrix, qui avait tourné au drame. « Ah. La nouvelle est parvenue à traverser la Manche, ou te faisais-tu livrer la Gazette jusqu’en France ? » La Gazette, mais le mot s'était transmis assez vite également. « La petite Andromeda n’a jamais eu beaucoup de contrôle sur ses pulsions. Il y avait des épouvantards plein la salle, je te laisse imaginer ce que j’ai pu voir quand j’ai posé les yeux sur ma … grande sœur. » Elle ne pouvait que très bien l'imaginer. Bien qu'elle aurait probablement été étonnée de voir quelle forme son épouvantard prendrait. « J’ai failli perdre mon boulot à cause de ça, alors que je venais tout juste de l’obtenir. J’ai été stupide. Mais je ne supporte plus de me trouver si proche d’elle, quand je la vois j’ai … Bref. Superbe soirée à Poudlard. » Tout en continuant à avancer, Cordelia avait prêté une oreille attentive au récit et un pli soucieux prit place entre ses sourcils. « Je ne te trouve pas stupide. Je suis plutôt désolée que tu ne sois pas parvenue à tes fins. » Peut-être n'était-ce que partie remise. Elle ignorait même comment cela ne s'était pas passé plus tôt. Andromeda parvenait, de son point de vue, à bien se maîtriser. Elle-même avait des envies meurtrières, alors qu'elle n'était pas concernée. Rien ne servait pourtant de s'étendre sur le sujet - Cordelia préféra s'intéresser à un autre point. « Tu dis que tu as failli perdre ton boulot ? » Celui qu'elle venait d'obtenir... « Tu ne travailles plus à l'herboristerie ? »

Près des vagues, une voix lointaine parvint à ses oreilles.
« Maman, regarde ! MAMAN ! Tu me regardes ? »

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statut de sang : le sang est pur, si pur, trop pur. ce qui fut une fierté, longtemps auparavant, est devenu un fardeau bien lourd à porter.
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(#) Lun 1 Avr - 21:39    Re: échappées belles -- andromeda

échappées belles
@Cordelia Nott janvier 1985

tw: mention d'enlèvement, de tentative de meurtre.

« Je suis désolée » Les discussions légères autour de Louise et d’un hypothétique futur où Andromeda serait toujours présente pour la voir grandir s’effacèrent quand elles évoquèrent l’enlèvement de Cordelia. « Vraiment. » Andromeda inclina la tête, accueillant du fond du cœur les mots de sa cousine. Une part d’elle s’était sentie profondément blessée de n’avoir plus aucune nouvelle d’elle après l’avoir remise en sécurité à son mari, et bien qu’elle ait fait de son mieux pour ne pas lui en tenir rancune, elle appréciait de pouvoir lui en parler pour effacer ce sentiment si amer. « Je me suis isolée là-bas. Je ne voulais voir personne. Ni même recevoir de hiboux. » Ce n’était pas difficile à imaginer. « Quand j’ai su que le bébé allait bien… J’ai voulu le mettre à l’abri. J’avais peur… Peur qu’il se passe encore quelque chose. De la perdre… » Instinctivement, Andromeda tourna la tête vers Nymphadora pour la regarder. Puis, assurée de sa sécurité, elle baissa les yeux vers Louise qui dormait paisiblement dans son nid de couvertures. « Je sais. Et tu as bien fait de vous mettre à l’abri. » Fit-elle dans un souffle, pour balayer la culpabilité de Cordelia. Si les choses s’étaient déroulées autrement, elle aussi serait en train de veiller sur son enfant endormi, ou peut-être serait-elle en train d’observer le bambin essayer de rejoindre ses aînés sur des jambes peu assurées. L’enfant aurait seize mois – et Andromeda s’en voulait encore de garder le compte d’un âge qui n’avait pas lieu d’être. Alors oui, elle savait ce qu’avait ressenti sa cousine. Et elle savait qu’à sa place, elle aussi aurait fait n’importe quoi pour protéger la vie de son enfant à naître si elle avait connu les dangers qui planaient sur sa fragile existence. « Et honnêtement, je ne voulais pas risquer de t’attirer des ennuis en prenant contact avec toi. Tu en avais déjà tellement fait, je... » Les lèvres d’Andromeda s’étirèrent en une petite grimace. « J’étais prête à faire face à ce genre d’ennuis, crois-moi. J’étais consciente de ce qu’on risquait en venant te chercher. » Et pourtant, c’était Hasan qui avait porté tout le blâme de leur sauvetage, au grand dam de Meda. Elle n’avait jamais voulu que les conséquences soient si lourdes, d’autant qu’ils n’étaient pas réellement en faute. Mais ce sujet-là, elle ne pouvait l’aborder avec sa cousine. « Encore maintenant, j’ignore ce qu’il s’est véritablement passé, ou comment tu m’as retrouvée. Nous n'en avons pas reparlé. » Elle vit les doigts de Cordelia qui faisaient tourner son alliance et elle plissa les lèvres. Elle aurait eu bien des commentaires à faire sur son époux qui s’était permis de venir la menacer chez elle pour ensuite la laisser faire tout le sale boulot, mais elle s’en garda. « Je t’ai retrouvée, c’est ce qui compte. Je préfère qu’on ne parle pas du comment. » Trop de secrets avaient déjà été mis en péril à cause de cette stupide prise d’otage. Elle aimait Cordelia de tout son cœur et avait pris des risques énormes pour la sauver, mais elle savait au fond d’elle qu’elles n’étaient pas dans le même camp. Trop en dire ne ferait de bien à personne. « Cela n'a pas véritablement d'importance. » Andromeda hocha la tête, soulagée que sa cousine n’insiste pas.

« Tu as sauvé Louise. Je ne pourrais jamais assez te remercier pour ça. » « Ne t’en fais pas pour ça. » Les cris de joie de Nymphadora et de Theodore résonnaient dans l’immensité de la plage, et Andromeda ajouta avec un sourire espiègle. « Peut-être qu’un jour tu me rendras la pareille ? » La phrase avait été lancée sur le ton de la plaisanterie, pourtant un fond de vérité y demeurait. La guerre faisait rage, après tout. Mais ce n’était pas à la guerre qu’Andromeda pensait, plutôt à un membre bien spécifique de leur famille qui lui avait déjà causé bien trop d’ennuis – et qui ne s’arrêterait sûrement pas en si bon chemin. Meda ne voulait pas que qui que ce soit se mette entre sa sœur et elle, elle comptait s’occuper de Bellatrix elle-même. Mais si jamais quelque chose arrivait, peut-être qu’alors elle pourrait compter sur Cordelia pour aider Nymphadora. Autant de pensées bien sombres qu’il valait mieux ne pas évoquer pour l’instant.

Mais il était impossible de ne pas en venir à la soirée de Poudlard et à la confrontation entre Meda et Bellatrix. « Je ne te trouve pas stupide. Je suis plutôt désolée que tu ne sois pas parvenue à tes fins. » Elle se mit à rire. « Ah, merci. » Ca faisait toujours du bien de savoir qu’au moins une personne dans la famille n’était pas du côté de sa tarée de grande sœur. Même Narcissa continuait de la défendre après avoir su toute la vérité. « J’y arriverai. J’essayerai juste d’être plus discrète, la prochaine fois. Je ne veux pas de témoins. » Ajouta-t-elle d’une voix plus lugubre. Sa chute avait été publique ; celle de sa sœur serait privée. Elle y veillerait. Elle tenait trop à la vie qu’elle avait reconstruite sur les ruines de celle que Bellatrix avait démolie. « Tu dis que tu as failli perdre ton boulot ? Tu ne travailles plus à l'herboristerie ? » Surprise, Andromeda s’arrêta. « Tu ne savais pas ? » Elle ne lui avait pas envoyé de mot pour l’avertir, puisque cela s’était fait pendant sa retraite en France. Mais elle avait pris pour acquis que Cordelia était au courant de sa reconversion. « Pourquoi est-ce que ce sont les pires bruits qui courent à mon sujet, mais jamais les bonnes nouvelles ? » S’exclama-t-elle en levant son bras gauche au ciel. Elle secoua la tête, un peu agacée, mais elle ne put retenir son envie de dévoiler la grande nouvelle plus longtemps, et son sourire revint rapidement. « Je suis entrée au Ministère en juillet dernier, au département des Jeux et Sports Magiques ! Je suis coordinatrice d’évènements sportifs, à présent. » Annonça-t-elle avec une fierté non dissimulée. « Je n’en pouvais plus de bosser dans cette herboristerie, c’était d’un ennui … Et ça faisait quelques temps que je songeais à travailler au Ministère. En fait j’y pensais déjà avant, c’était un de mes objectifs de reconversion une fois que j’aurais arrêté ma carrière en équipe pro. Mais comme j’ai arrêté plus vite que prévu, j’ai perdu de vue tout ça. » Réaliser qu’elle ne jouerait plus au Quidditch avait été brutal. L’accepter, plus difficile encore. « Il m’a fallut du temps pour …. disons, retrouver l’énergie nécessaire pour retrouver ma voie. » Et ça allait bien mieux depuis qu’elle avait abandonné cet emploi qui l’engluait dans un quotidien morose, pour retrouver l’envie de faire avancer les choses.

Une voix les interrompit. « Maman, regarde ! MAMAN ! Tu me regardes ? » Andromeda tourna la tête et vit Theodore qui s’échinait bravement à faire voler le cerf-volant. Le mobile s’envolait puis retombait, puis s’envolait à nouveau. Dora poussait de grandes exclamations pour l’encourager, et Andromeda y joignit les siennes. « Bravo, tu t’en sors très bien ! » Le cerf-volant ne s’élevait pourtant pas très haut, et Dora faisait la moue. Soudain, elle prit la main du petit garçon. « Il faut courir pour que ça aille mieux ! Viens, Theo ! » Et elle l’entraîna à sa suite, courant sur la plage à moitié à reculons pour regarder les deux cerfs-volants entraînés à leur suite. Ils s’éloignaient sans se soucier de leurs mères, les distançant rapidement. Au loin, une silhouette solitaire marchait sur la plage, à moitié dissimulée aux yeux des deux femmes par de grands rochers. Les enfants se dirigeaient vers le promeneur sans lui prêter attention, tout à leurs jeux. Quand ils disparurent, dissimulés à leur tour par le rocher, Andromeda fronça les sourcils. « Dora, reviens par ici ! »

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statut civil : mariage arrangé et dérangé au dernier héritier des nott, marius. mère de leurs deux enfants, theodore (4 ans) et louise, qui vient de rejoindre leur famille.
statut de sang : pur, les rosier s'en targuent, le revendiquent, défendent les idées de la suprématie des sorciers nobles.
études : sa scolarité s'est passée à beauxbatons, dans des uniformes de soie fine bleue claire. un château pour la princesse qui se défoulait sur le terrain de quidditch en tant que batteuse.
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(#) Dim 14 Avr - 19:25    Re: échappées belles -- andromeda

échappées belles
@Andromeda Tonksjanvier 1985

tw: panique

« Je sais. Et tu as bien fait de vous mettre à l’abri. » Cordelia le savait. C'était, après tout, un instinct des plus primaires, qui l'avait poussée à se retrancher dans son pays natal. Probablement y serait-elle encore, aujourd'hui, si son rôle d'épouse éminente, de l'union de deux familles influentes, n'avait requis d'elle qu'elle reprenne son poste de femme trophée, en Angleterre. Des éléments qui ne faisaient que la faire haïr, de plus en plus, sa situation. Elle le savait, oui ; cela faisait toutefois du bien d'entendre Andromeda la rejoindre sur ses positions, la comprendre et lui donner raison. Entre mères, il y avait des choses qui allaient sans dire, une compréhension tacite. Peut-être que le fait que Cordelia ait été enceinte, lors de son enlèvement, avait décidé sa cousine à lui venir en aide. « J’étais prête à faire face à ce genre d’ennuis, crois-moi. J’étais consciente de ce qu’on risquait en venant te chercher. » Cordelia se serait attendue à ce genre de déclarations, de dévouement, provenant de sa propre sœur, ou de son frère. Pas de sa cousine reniée, qui n'avait visiblement pas hésité un instant. Sa reconnaissance était si profonde, qu'elle doutait pouvoir l'exprimer avec des mots. « Ne t’en fais pas pour ça. Peut-être qu’un jour tu me rendras la pareille ? » Sa cousine avait l'air de plaisanter mais rien, dans cette situation, ne prêtait à rire. Le souffle coupé, de cette proposition qu'elle n'avait pas pu venir, Cordelia pinça les lèvres, les joues fouettées par le vent. « Oh, Meda, je... » J'espère que je n'aurais jamais à le faire, avait-elle envie de répondre. La plupart du temps, la sorcière préférait fermer les yeux sur ce qui l'entourait. Prétendre que la guerre n'était pas à ses portes, que la guerre ne dormait pas dans ses draps. Mais la guerre l'avait personnellement atteinte, et elle ne pouvait continuer à détourner le regard. « Si je peux faire quoi que ce soit, tu peux compter sur moi. » Une promesse qui ne serait pas emportée par le vent qui continuait à les battre.

Lui, qui avait ramené quelques rumeurs aux oreilles de Cordelia. Une soirée à Poudlard, les sœurs Black en chiens de faïence, la plus jeune qui était passée à l'attaque. Dommage qu'elle n'était pas parvenue à mordre. « Ah, merci. J’y arriverai. J’essayerai juste d’être plus discrète, la prochaine fois. Je ne veux pas de témoins. » Alors, Cordelia prétendrait qu'elle ne venait pas tout juste d'assister à cette déclaration. Cette histoire ne regardait bien qu'elles deux, peu importe ce qu'en pensaient leurs familles. Elle aussi, avait eu ses propres griefs avec sa sœur ; bien qu'ils semblaient, pour le moment, enterrés. Elle ne doutait pas qu'il ne faudrait pas grand chose pour les ranimer ; comme elle ne doutait pas que Meda obtiendrait sa revanche, un jour ou l'autre. En attendant, il fallait continuer à vivre, au jour le jour. Un quotidien qui, pour Meda qui avait délaissé sa fortune en même temps que son nom, impliquait un travail. Un nouveau travail, de ce qu'en avait compris sa cousine. « Tu ne savais pas ? Pourquoi est-ce que ce sont les pires bruits qui courent à mon sujet, mais jamais les bonnes nouvelles ? » Cordelia secoua la tête ; non, en effet, cette nouvelle lui avait échappé. « Personne ne se targuerait de ta réussite », maugréa-t-elle, sans rien apprendre à Andromeda. Qu'on parle de son accident, de sa chute d'étoile ascendante du Quidditch, évidemment. Du fait qu'elle ait pu rebondir, s'épanouir ailleurs ? Leurs familles auraient préféré s'étouffer. « Qu'est-ce que tu fais, alors ? », s'enquit, pour sa part, Cordelia qui, si elle n'irait pas le répéter, pouvait se faire la représentation intentionnée d'une famille qui lui avait tourné le dos. « Je suis entrée au Ministère en juillet dernier, au département des Jeux et Sports Magiques ! Je suis coordinatrice d’évènements sportifs, à présent. » La voir s'animer de la sorte en parlant de son travail était vraiment revigorant. Un sourire empreint de joie en apprenant la nouvelle, Cordelia hocha la tête. « Voilà qui t'ira comme un gant. Ce poste est fait pour toi. » « Je n’en pouvais plus de bosser dans cette herboristerie, c’était d’un ennui … » Sans l'interrompre, le sourire de la blonde se renforça un peu, elle qui était passionnée par les plantes. Pour ça, elle ne pouvait pas comprendre sa cousine. « Et ça faisait quelques temps que je songeais à travailler au Ministère. En fait j’y pensais déjà avant, c’était un de mes objectifs de reconversion une fois que j’aurais arrêté ma carrière en équipe pro. Mais comme j’ai arrêté plus vite que prévu, j’ai perdu de vue tout ça. Il m’a fallut du temps pour …. disons, retrouver l’énergie nécessaire pour retrouver ma voie. » Encore un terrain où elle pouvait la rejoindre. Si le temps n'effaçait pas tous les maux, il permettait d'atténuer assez leur douleur que pour continuer sa route. « Le Ministère se serait tiré un sortilège dans le pied, s'ils t'avaient licencié pour ça. Tu feras des merveilles. Oh, ça veut dire que tu vas aider à préparer la Coupe du Monde de Quidditch !? » Un événement qui se déroulait tous les quatre ans, et ne tarderait pas à avoir lieu. Quelle douce perspective !

Une voix interrompit leur conversation, pour attirer l'attention sur sa petite personne. Theodore réclamait que sa mère l'observe, à faire voler son cerf et Cordelia se repût de l'image ; les enfants qui courraient d'un sens, puis l'autre, à rire alors qu'ils apprenaient à maîtrise les courants. « Oui, mon chéri », lui répondit-elle, en adressant un regard complice à Meda. « Bravo, tu t’en sors très bien ! » Pourtant, ses prouesses n'étaient visiblement pas suffisantes pour la petite Tonks, qui l'encouragea à aller plus vite encore. « Il faut courir pour que ça aille mieux ! Viens, Theo ! »

Tout se passa très vite. Les deux silhouettes des enfants disparurent derrière des rochers, en même temps qu'un homme qui venait dans leur direction et que personne n'avait remarqué, jusque-là. Si Andromeda appelait déjà sa fille, sa voix fut couverte par celle de Cordelia. « Theodore ? THEODORE ! » Apeurés par le ton, dans une marche rapide, les deux enfants surgirent de l'autre côté ; le cerf-volant cette fois bien haut dans le ciel. Dans une respiration saccadée, Cordelia ne tarit pas de ses cris. « Viens ici tout de suite ! » Il y avait quelqu'un, là, derrière les rochers ; et Cordelia se serait déjà précipitée pour attraper son fils par la peau du cou, si cela n'avait pas signifié lâcher la poussette de Louise.

Il n'y eut pas à s'inquiéter ni pour l'un, ni pour l'autre. Theodore accourut, les mains vides. Si le cerf-volant était si haut, c'est qu'il l'avait relâché sans savoir que faire. Si haut, qu'elles ne pourraient le récupérer sans un sortilège qui aurait alerté l'homme qui, Cordelia s'en rendit compte en s'accroupissant pour récupérer le petit, n'était rien d'autre qu'un pêcheur qui cherchait le meilleur endroit pour s'installer. « Qu'est-ce qui se passe ? », s'enquit-il, le souffle court, et l'air penaud. « J'ai lâché le cerf-volant... » Mais Cordelia l'avait attrapé par les coudes, le secouant un peu. « Je ne veux plus que tu disparaisses comme ça de ma vue ! Tu m'as bien compris ? » Theo renifla, le dos de sa main contre son nez, et hocha la tête sans répondre. « Tu as compris ? » Elle insista, toujours aussi paniquée. « Mais oui, Maman », finit enfin par baragouiner l'enfant, sans toutefois comprendre ce qui avait déclenché cette réaction.

Tremblante comme une feuille, Cordelia le serra un instant contre son cœur, sans s'occuper du regard de sa cousine et de sa fille, à quelques pas d'eux. La gamine, qui eut assez de jugeote pour proposer d'aller jouer avec le sable, là où ils n'auraient pas à courir ou à s'éloigner. L'adrénaline la quittant doucement, Cordelia accepta, en précisant une nouvelle fois à son fils qu'elle voulait pouvoir le voir en tout temps. Theodore n'avait pas à payer pour les angoisses de sa mère ; il avait déjà assez donné en ayant été coupé du reste du monde pendant quelques mois, en France. Elle ne le lâcha du regard que l'instant de s'assurer que Louise, elle aussi, était toujours à sa place. Quant au pêcheur, elle lui adressa un regard noir, tandis qu'il continuait à s'éloigner, sans la moindre idée de la frayeur qu'il venait de donner à une inconnue. Enfin, son regard s'éleva vers le ciel, et le cerf-volant qui continuait à s'éloigner.

« Désolée, pour le... Je te dédommagerai. » Son doigt pointa le jeu mais, en vérité, Cordelia était désolée de la scène qu'elle venait de jouer. C'était indigne, et ridicule. Peut-être avait-ce été une mauvaise idée, de retrouver sa cousine ici... Encore une fois, c'était la peur qui s'exprimait, dans ses muscles tendus et tremblants. « J'ai cru que c'était... Que c'était... » Une menace. Un danger. Ren. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait sa silhouette à l'horizon. Et probablement pas la dernière. « Je l'ai revu, tu sais », concéda-t-elle enfin, peut-être pour donner raison à son comportement. « À une soirée de charité. Il se pavanait comme un coq », cracha-t-elle, avec toute l'aversion de son souvenir. En plus de ça, il l'avait volée, mais ce n'était qu'une partie visible de l'iceberg. « Sa place est à Azkaban. »

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