You know, i need someone/ Mund



 
game night.
avril 1985. Un match de football moldu est organisé, on y attend tout le gratin du gouverment ! Inquiet, le ministère de la magie s'invite pour lutter contre les mangemorts prêts à attaquer. Lentement mais sûrement les tensions grimpent, l'ordre veille ; on se demande qui va attaquer en premier.
(en lire plus)
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.

You know, i need someone/ Mund

Alastor Moody
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
constant vigilance
Alastor Moody
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by harleystuff ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Remy, Jude & Adara
Messages : 360
pronom perso : il
âge : 39 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.

statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Mar 19 Déc - 22:53    You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : mention de blessure et de sang.

Le sol s’empreignait de sang façon petit poucet. Un, deux, trois pas et pourtant, n’importe qui pouvait le traquer. L’épaule mise à mal, tenue par l’autre main alors qu’il se dégageait du combat comme il pouvait. C’était pas censé se passer comme ça. L’invisibilité avait tenu malgré tout, personne pour mettre un visage sur l’offensive et en face, la riposte avait été virulente. C’était une mission de reconnaissance, classique, inscrite dans les dossiers ministériels. Ronde de surveillance protocolaire et là, il y avait eu résistance en face. Au milieu de la tranquillité, un visage masqué, et Alastor avait agi. L’académie ne lui avait pas appris ça. L’observation aurait du être silencieuse mais au lieu de ça, l’instinct phénix s’était réveillé. Le type en face avait visé juste, le sortilège qui frappe et qui cogne, fort. Putain, quelles étaient les chances ? Au milieu du couvre-feu, Alastor transplana, sa main quittant la plaie pour lancer le sort salvateur. Est-ce qu’il se faisait vieux ?

Sous ses yeux rendus troubles par la blessure, d’un coup, le lieu se fit familier. Il y avait pensé aussi, ça aidait. Chaudron baveur, du moins l’allée à côté. Personne alentours pour se poser la question fatidique. Le froid mordit la plaie à lui donner envie de hurler sans qu’il ne fasse rien. La douleur rendait la réflexion compliquée. On fait quoi, Alastor ? On agit. Maintenant. Rentrer dans le bouge sans trop montrer de la faiblesse, grognement léger face à l’avenance de la serveuse alors qu’elle lui servait un Pur feu qu’il n’avait pas demandé. Ca aurait fait un bon anesthésiant, mais au lieu de ça, il but docilement. Pas éveiller les soupçons, pas même montrer la douleur qui arrachait la tronche. Balancer la monnaie sans broncher et boire, juste ça, sans tenir l’épaule qui s’affaissait malgré tout. Putain, putain, putain.

Finalement, ses pas le menèrent à l’étage, vers une chambre dont il connaissait l’existance sans l’avoir fréquentée. Personne ne posa de question. Personne n’avait de raison pour ça. Et une fois la porte fermée, d’un coup, le râle surgit, violent. « Putain de… » La pièce était toutefois occupée. La silhouette connue en face, un risque qu’il était prêt à prendre. Plus depuis longtemps. Et pourtant, maintenant. « Tu devrais fermer ta porte… » Les dents serrées marmonnèrent quand même la vérité alors que sa baguette s’assurait qu’il serait le seul intrus ce soir. « J’ai pas voulu compromettre… J’ai pas su…  » Le QG… Les précautions… Le sang lui montait à la tête. « Mund, écoute-moi… » Le sang commençait déjà à tâcher le parquet. Putain, reprends-toi, Moody. D’un geste, il brandit sa baguette, pointant l’épaule meurtrie et formulant un Episkey suffisant pour panser la plaie à vif. Ou pas ? « Mundungus, j’ai besoin de… » Les mots se bloquèrent sans sa gorge alors qu’il réalisait ce qu’il allait dire. « De toi. Est-ce que c’est soigné, est-ce que… » Ses bras s’empêtraient dans son pull alors qu’il tentait lui-même de vérifier. « Mund. » Maintenant plus proche, ses mains s’étaient saisies de son col. A choisir, il aurait transplané chez Oz. Mais il ne pouvait pas. La bienséance. Le protocole. « S’il te plait. »
Revenir en haut Aller en bas
Mundungus Fletcher
----------------------------------
modo ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Mundungus Fletcher
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : hugh dancy (avatar; @me) • (cs; queen hari ♡♡)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; aristide; aberthol; ozymandias
Messages : 762
pronom perso : he/him
âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
adresse : partout et nulle part en même temps, squatte chez qui il peut; en dernier recours, loue une chambre au chaudron baveur.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Ven 22 Déc - 0:00    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : mention de blessure & sang

ça caillait, bien trop fort dehors. bien trop fort pour y rester toute la nuit et la soirée, n’avais pas que trop le choix de sacrifier quelques gallions pour louer une chambre ce soir au chaudron baveur. en plus de ça, devais envoyer un article au plus vite, que tu n’avais même pas encore commencé -pour changer-. mais même une fois posé à l’intérieur, avec le feu allumé, ça ne suffisait pas pour réchauffer totalement. préfères migrer directement dans le lit, tentant tant bien que mal de trouver une bonne position pour écrire. emmitouflé dans les couvertures, à essayer de déloger le froid qui semblait trop se plaire dans les os. tenais tant bien que mal plume entre les doigts, pointe crissait contre le parchemin à un rythme régulier, mais attention défailli rapidement, parce que bruit de pas semble se rapprocher de la porte, trop. clenche qui s’actionne, n’attends absolument personne et percutes qu’as dû oublier de la fermer en arrivant. abandonnes confort et chaleur des couettes pour te retrouver sur tes pieds, baguette attrapée sur la table de chevet. ceci dit, silhouette se fait familière, tout comme la voix.
«— moody ? qu’est-ce que tu fais là ? » gardes le bois entre les doigts sans le pointer directement vers ton nouvel interlocuteur, qui pensait bon de fermer la porte à clef pour le coup.
« —j’pensais l’avoir fait. » mais n’était pas toujours le plus attentif pour certaines choses, encore moins quand besoins primaires prenaient le dessus.

quelque chose cloche, dans les paroles, dans l’attitude de l’auror. pendant une seconde, te dis qu’il s’agissait peut-être d’un subterfuge, que quelqu’un avait dû prendre son apparence et pour une raison qui t’échappais était venu te retrouver. vois parfaitement la blessure à son épaule, et ça fout le doute. vu les temps qui couraient, serait pas étonnant qu’on en arrive à jouer sur les sentiments. mais en même temps, s’il s’agissait réellement d’alastor, faudrait quand même jeter rapidement un coup d’œil à cette plaie. sourcils qui se froncent, trahissent la réflexion qui se passe dans la cervelle alors qu’il se rapproche. mais sa baguette se dirige vers son épaule, ses gestes se font désordonnés, comme s’il était vraiment mal en point, qu’il n’arrivait pas à les coordonner correctement. s’il jouait, c’était franchement réussi.

air interdit qui s’installe sur la gueule ; il avait besoin de toi ? du mal à le croire qu’il ait pu le formuler à haute voix d’autant plus en tenant compte de votre dernière altercation. regard planté dans le sien, en essayant de déceler ce qui pourrait le trahir ou t’affirmer qu’il s’agissait bien d’alastor. répète le surnom en continuant de s’avancer, jusqu’à prendre le col. ça rajoute pression, for intérieur qui a envie de s’inquiéter pour son état, autre partie qui dit de rester sur tes gardes jusqu’au bout, jusqu’à avoir une confirmation. les yeux dévient vers une de ses poches, évite la blessure qiu retourne déjà bien assez le ventre comme ça. tombes sur sa flasque, l’as déjà lorgnée à plusieurs reprises, sans pour autant mettre la main dessus, tenais à la vie, quand même. mais ça rassure au moins, laisses gagner l’inquiétude à son égard, de son état.
« — t’es vraiment mal en point. » main qui se pose sur son bras pour mieux voir l’épaule, tout en grimaçant vu la sale gueule de la blessure.
« — et désespéré. » marmonné un peu plus bas en le faisant s’asseoir sur le lit, où il serait plus sous la lumière, où ce serait plus simple de voir ce que tu faisais. serait pas de trop de lui relancer un episkey, n’attends pas pour le faire, plaie se referme encore un peu plus. sang bien trop présent que ce soit sur ses vêtements, ou même sur le sol.
« — j’espère que t’étais pas suivi, parce que sinon on est dans la merde. » tentes un sourire malgré tout, peut-être plus pour te détendre qu’autre chose.
« — tu t’es blessé autre part ? qu’est-ce que t’as fait pour te retrouver dans cet état ? »

_________________
health hint

• running from cops exercises the leg muscles•
doing it a few times a week really helps with your breathing, ability to calm your mind under pressure, and ability to outrun motorcycles and cars. (Tip; it helps if you know the area and some good dook spots as well as parkour, which also helps with upper arm strength and balance)

❥:
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Moody
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
constant vigilance
Alastor Moody
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by harleystuff ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Remy, Jude & Adara
Messages : 360
pronom perso : il
âge : 39 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.

statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Mer 3 Jan - 22:36    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : mention de blessure et de sang, y'a de la confusion dans l'air.

Comment c’était possible ? Comment c’était par Merlin possible de se retrouver dans une situation pareille ? Fallait bien avouer que la douleur lui vrillait le corps à lui en engourdir les sens, et le bon sens avec sûrement. Ca faisait mal. Plus mal qu’un bête Diffindo ou un truc comme ça, un truc dont il avait l’habitude de se remettre. C’était profond, violent. A gerber ou presque. A peine d’ailleurs s’il écoutait les réponses de Fletcher, tellement tout ça prenait le dessus. Surpasser la douleur, il avait appris ça, faire passer l’esprit avant le corps et toutes ces conneries. Sauf que là, ça ne marchait pas. Ca ne marchait plus du moins, maintenant que le danger était passé. Le corps reprenait ses droits, et ça faisait pas du bien. Un miracle d’ailleurs qu’il ait su formuler un sortilège. Sauf que soit la concentration magique était faible, soit la blessure était vraiment moche. Sauf qu’à s’empêtrer dans son pull et ses mots, pas facile d’examiner ce bordel.

Et voilà qu’en plus, cerise sur le gâteau empoisonné, il avait transplané directement Mundungus. Mundungus Fletcher, qu’avait même pas été foutu de se soigner un lobe l’autre jour. Mais comment c’était possible, vraiment ? Foirer la mission, se payer un réflexe déplorable comme ça ? Sauf que pas le temps de penser là. La gueule mal rasée pas loin de la sienne alors qu’il l’agrippait, à supplier comme il l’avait rarement fait même avec des médicomages. Mundungus Fletcher qui enfonçait des portes ouvertes comme un éruptif mal dégrossi. Mal en point ? Sans déconner. « Fais qu’que chose. » Plutôt que de dire des énormités. Et contre toute attente, voilà que Fletcher lui balancait un sort de soin à peu près correct, vu la douleur qui s’intensifia tout en étant presque un soulagement - caractéristique. S’il avait eu le temps, il l’aurait félicité. Mais posé sur le lit, le dos nu adossé contre le mur poisse, Alastor fixait la porte. C’était que son hôte venait de renforcer la paranoïa. Vite, check-up mental. « Transplanage avec les mesures habituelles. Dissimulé. Personne qu’était en bas quand j’suis monté. C’est bon. » marmonné à toute vitesse en fixant le bois à en faire se dégonder la porte. Pourquoi il disait ça tout haut plutôt que dans sa tête par contre ?

Et voilà que maintenant, Fletcher posait des questions cohérentes. Pertinentes. Non mais on était dans quel monde exactement ?  « J’sais même pas exact’ment ce que je fous ici à dire vrai, je suis… » Grimace de douleur, encore. Son regard se perdit sur la plaie. Capta un détail qui n’en était pas un au milieu du déluge d'hémoglobine. Putain. Pas paniquer. Pas paniquer, sinon Mundungus ferait pire. « C’est de la magie noire. Un Episkey suffira pas, y faut… » Sa fiole. Sauf que son manteau était au sol, débarrassé trop vite. Même ça, pas son habitude. « Accio... » Le manteau s’éleva péniblement avant de retomber comme une loque au sol. Et merde.  « Y’a un truc qui cloche. » C’était quand même pas son premier sort de magie noir reçu, et d’habitude, il gérait mieux que ça. Tout à coup, il capta que sa main s’était posée sur l’épaule de Fletch, à la naissance de son cou. Mais quoi ? Ses doigts s’écartèrent, comme sous l’effet d’un Incendio. Cela étant, ça matchait bien avec la température de son front.  «Apporte ma fiole. S’teu plait, et… » Ses yeux croisèrent les siens. Ca rigolait pas.  « Tape pas dedans. » Non parce que c’était ça, ou il risquait de sérieusement y passer. A moins d’appeler un Aries et consorts, mais ça, ce serait le dernier recours. Le dernier, ouais. Pour une fois, ça n’était même pas Fletcher.
Revenir en haut Aller en bas
Mundungus Fletcher
----------------------------------
modo ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Mundungus Fletcher
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : hugh dancy (avatar; @me) • (cs; queen hari ♡♡)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; aristide; aberthol; ozymandias
Messages : 762
pronom perso : he/him
âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
adresse : partout et nulle part en même temps, squatte chez qui il peut; en dernier recours, loue une chambre au chaudron baveur.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Ven 12 Jan - 17:32    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : mention de blessure & sang

le doute a du mal à se dissiper, pas l’habitude de voir l’auror dans cet état. rôles étaient généralement inversés, qui plus est, t’en faisais des tonnes pour dix fois moins que son état. n’avais rien d’un médicomage, connaissais les sorts rudimentaires, devais bien avoir un ou deux trucs qui trainaient dans toutes tes affaires. pas certain que ça ferait entièrement l’affaire, mais ça aiderait au moins le temps que vous décaliez auprès d’un quelconque médicomage, ou que vous trouviez un remède plus efficace. le fait qu’il ait débarqué ici, directement inquiète. as l’impression que quelque chose cloche, mais n’arrive pas à mettre le doigt dessus, et c’est agaçant. instinct te dit de rester sur tes gardes, d’habitude n’hésitais pas à l’écouter et aurais pu te tirer en un rien de temps, mais ne peux juste pas. parce que dans le cas où il s’agissait réellement d’alastor, est-ce que tu pourrais te tirer la conscience tranquille en le regardant dans les yeux ? pas vraiment. y a quelque chose qui te retiens, parce que malgré la méfiance, n’arrive pas à tirer de l’esprit qu’il avait peut-être réellement besoin de ton aide. après une de tes dernières entrées au qg, où il avait bien voulu finir par te soigner, tu ne pouvais pas le laisser comme ça.

parce qu’à t’agripper le col comme ça, la gueule à quelques centimètres de la tienne, à te demander de faire quelque chose. peux pas faire grand-chose d’autre que d’obéir, que de te remémorer les quelques bases, quelques sorts de soin que tu pouvais connaître. toujours aussi peu à l’aise face à la vision du sang, au moins, c’était pas le tiens, et ça aidait grandement. mais malgré le sort, ça n’avait pas l’air d’avoir tout arrangé. t’attendais pas à ce qu’il se remette en deux secondes, mais restait que ne l’avais jamais vu de cette manière. regard suit le sien vers la porte alors qu’il semblait lister tout ce qu’il avait fait, et ça colle de mieux en mieux à l’auror.
« —ouais, c’parfait…j’imagine ? » hausses légèrement les sourcils en continuant de fixer la porte, comme si t’attendais à ce que quelque chose ou quelqu’un en sorte. mais rien. s'il y en avait bien un des deux qui s'y connaissait en tout ce qui pouvait concerner et toucher à la sécurité, c'était bien lui.

y a un sourire qui s'échappe, lorsqu'il avoue ne pas savoir ce qu'il foutait ici, au moins tout n'était pas perdu, il y avait quelque chose qui se tenait un minimum.
«—je me disais aussi que ça devait pas être totalement voulu.» le vois bien, qu'il a encore mal, et c'est peut-être ça qui inquiète, parce que depuis que tu le connaissais, n'avait jamais eu l'air de faire attention, de réagir face aux blessures qu'il avait pu se faire. avais toujours eu l'air de passer au-dessus, de n'y faire que très peu attention. et là, il parle de magie noire, ce qui le don de faire directement froncer les sourcils.
« —de la- mais tu t’es foutu dans quel merdier ? » et c'était toi qui disait ça. fallait dire que vous aviez tous les deux un don pour vous attirer les emmerdes, pas les mêmes ni même de la même manière. sort durement lancé qui trouve sa cible avec peine, n'amène même pas le manteau jusqu'à l'auror. serais bien allé le chercher pour lui, si sa main brûlante n'était pas venue se poser sur toi, fait frissonner le temps d'une seconde, contact dure assez longtemps pour te demander quel était son but initial, même si ce n’est pas désagréable. finit par l'enlever, avant de te demander de lui ramener sa fiole, chercher ton regard, plus sérieusement que jamais. déglutis face à la gravité de la situation, étais doué pour beaucoup de choses ; baratiner les plus naïfs,  laisser traîner des oreilles où s’y attendait le moins, sauver son propre cul. mais celui des autres ? fallait pas trop compter dessus généralement. pourtant c’était bien l’intention de l’aider qui se formait dans l’esprit, tentes malgré tout de lui sourire face à son commentaire.
« —ça risque pas, même dans cet état tu pourrais me foutre au tapis en deux secondes. » sans doute pas, mais ne voulais pas risquer d’être trop négatif, ça ne rapporterait rien de bon. files vers sa veste avant de l’étaler sur le lit —ça le rassurerait peut-être de voir ce que t’y faisais—, de chercher la fiole l’espace de quelques secondes, de la lui ouvrir avant de la lui tendre.
«—t'es sûr que ça suffira et que tu préfères pas que je t'amène à sainte-mangouste?» peut-être qu'il n'avait plus toute sa tête, qu'il n'arrivait plus à réfléchir correctement.

_________________
health hint

• running from cops exercises the leg muscles•
doing it a few times a week really helps with your breathing, ability to calm your mind under pressure, and ability to outrun motorcycles and cars. (Tip; it helps if you know the area and some good dook spots as well as parkour, which also helps with upper arm strength and balance)

❥:
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Moody
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
constant vigilance
Alastor Moody
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by harleystuff ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Remy, Jude & Adara
Messages : 360
pronom perso : il
âge : 39 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.

statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Ven 12 Jan - 22:06    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : sang, magie noire, blessures, confusion et pensées du passé qui reviennent d'un coup, oula.

La douleur le vrillait salement. Il était habitué pourtant, merde, comment ça se faisait ? La conscience et la raison, au fond, essayaient de ramener une once de cohérence dans tout ça mais ça n’y changeait rien. Le flou restait là, moins dans ses yeux que dans sa tête. On l’avait préparé à ça. Il avait déjà connu ça, alors pourquoi cette fois, c’était différent ? Peut-être parce qu’il avait pêché par excès de confiance ? « Parfait, nan… » Le mot l’avait fait tiquer. Si ça avait été parfait, il tiendrait sur ses jambes, saurait penser droit. Aurait stoppé l’adversaire et l’empêcher de nuire. Merde, ça aussi. Un hibou, prévenir ? La douleur le ramena au maintenant, grimace incontrôlable. Ca devenait clair, du moins un peu, avec la tâche sombre au milieu du déluge d’hémoglobine. Ils y étaient allé de la saleté de magie qu’on n’utilisait pas normalement. Malgré ses précautions, Fletcher évidemment paniqua. Pas le moment de se poser ces questions là. Juste agir pour éviter de finir avec un bras en moins. Un oeil déjà, ça lui suffisait. « Tais-toi. » Pas sympa, mais pas d’importance.

Il fallait trouver le remède. Là, à quelques mètres infranchissables. Plus qu’à compter sur l’allié improvisé, sinon quoi ? S’il sifflait la flasque, c’en était fini. Sauf qu’à défaut de respect, au moins la trouille l’empêchait de commettre l’irréparable. Sa main se tendit vers le manteau, bientôt à côté de lui sans qu’il sache fouiller lui même veut que l’épaule se faisait muette. Merde, les nerfs touchés ? Non. Mais déjà, Mund lui tendait le métal froid, glacial, qu’il aurait bien calé comme la chaleur de la plaie sauf que non. Tremblant, ses doigts trouvèrent l’espace où un bouton se faisait sentir, appuya dessus. Compta, un, deux, trois. Le liquide devait s’être mêlé à la potion planquée. D’une traite, il avala le contenu, une goutte perlant sur ses lèvres alors qu’il buvait comme un assoiffé. La douleur se fit si vide qu’il en mordit le goulot ferrailleux. Dégueulasse. Rien à foutre. Ses doigts serrèrent les draps, comme on faisait pour du plaisir sauf que là, ça n’était pas ça. Coup d’oeil à l’épaule. Le noir s’estompait déjà. « Ca va aller… » Marrant de devoir rassurer l’autre alors que c’était lui en mauvaise posture. Il aurait pu aller à Sainte-Mangouste, en soit. Légitime. Mission officielle. Mais l’instinct du Phoenix l’avait embrouillé. Bordel, un truc clochait vraiment.

L’environnement tournait encore. Mais le visage de Mund pas loin était net, sensation étrange. Comme à l’époque. L’époque où tout n’était pas encore parti en vrilles, où la déception et la trahison n’étaient pas encore là. Sa main se cala contre sa joue sans qu’il n’y puisse trop rien. Sensation agréable, avalanche du passé. « C’est marrant, j’ai t’jours aimé ça… » Chez les hommes, c’était ça qui lui plaisait. Le côté brut, mal rasé. Chez Mundungus encore plus. C’était pas le moment. Ca le serait plus jamais, et pourtant là, les mots sortaient sans qu’il maîtrise, à moitié à poil dans son lit. Son pouce caressa la broussaille à portée, sans s’éloigner cette fois, s’attarda sur un morceau de lèvres. Ca n’avait pas de sens. Pas son habitude. Il lui avait jamais rien dit dans ce sens. Pas son genre de parler. Agir, c’était son truc. « Tu sais même pas… » Rire bref d’un coup, mal placé. La vision n’était plus qu’à moitié, c’était sa faute. Il s’était habitué, mais sa faute quand même. Et il en savait rien. « J’te pardonnerai jamais et pourtant je suis là Fletcher… Je suis là et j’y peux foutre rien. » Vulgarité qui débordait. « Va falloir faire avec moi dans ton lit. Ca devait plus arriver hein ? » La douleur s’évanouissait, mais la tête lui tournait un peu. Et pourtant tout était clair. C’était clair que ça n’avait plus lieu d’être. C’était clair et pourtant, son foutu corps, sa foutue main ne se détachait pas de la joue qui piquait. Mauvaise idée, hurlait tout ce qui savait encore penser. Tant pis, se résignait ce qui ne savait pas lutter.
Revenir en haut Aller en bas
Mundungus Fletcher
----------------------------------
modo ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Mundungus Fletcher
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : hugh dancy (avatar; @me) • (cs; queen hari ♡♡)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; aristide; aberthol; ozymandias
Messages : 762
pronom perso : he/him
âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
adresse : partout et nulle part en même temps, squatte chez qui il peut; en dernier recours, loue une chambre au chaudron baveur.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Sam 3 Fév - 0:51    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : mention de blessure & sang

enfin quelque chose d’un peu plus normal dans tout ça, le fait qu’il te demande de la fermer ; ajoute une certitude quant à son identité, retrouve un pe plus l’auror que t’avais l’occasion de côtoyer bien plus qu’il ne l’aurait espéré.
« —ça va aller oui ? » puis quoi encore, comme si t’allais lui obéir sans rechigner. la fermes quand même, au final, le temps de lui chercher son manteau, mais préfères ne pas le relever et te concentrer sur ce qu’il lui fallait dans l’immédiat. sur cette fiole que tu lui refourgues dans les mains, qu’il n’hésite pas à boire d’une traite. a tout l’air, sauf de passer un bon moment, l’espace d’une seconde, te demandes si t’avais pas scellé son sort à la place de l’aider, mais il arrive à caler des paroles légèrement rassurantes, et au fil des secondes, son état semble se calmer, un peu. douleur ne semble plus aussi forte qu’auparavant ; bien que son geste, son regard et les paroles surprennent, déstabilisent. y a un blanc qui s’installe, où tu te demandes d’où il sort ça, sans pleinement réaliser le contact de sa main sur ta joue, sans pleinement réaliser que tu l’appréciais plutôt bien, ledit contact. c’est l’incompréhension qui l’emporte, parce que ça ressemblait à tout sauf à ce qu’alastor avait l’habitude de dire.
« —ma sale gueule ? » avais déjà fait beaucoup mieux, niveau répartie, n’as pas franchement le temps de t’y attarder parce que comme si ce n’était pas suffisant, il venait bouger son pouce. ça provoque un frisson, plus visible que tu ne l’aurais voulu. fallait l’arrêter, avant qu’il ne continue, avant qu’il ne soit trop tard. fait que t’hésites, que tu le laisses continuer, prouvait peut-être que c’était déjà trop tard. mais non, non, il devait y avoir quelque chose, un sort, une potion qui faisait effet sur lui, et une fois que ce serait estompé, ça finirait par te retomber dessus. alors oui, valait mieux cesser de se focaliser, de penser à la chaleur de sa peau qui pourrait finir par déloger cette froideur dans les membres. heureusement, sa réflexion coupe à l’interrogation
« —quoi ? » le regard intrigué, habitué à fouiner à tout retourner dans tous les sens pour collecter le plus de réponses possibles. ça démangeait, ça dérangeait, de savoir que quelque chose échappait. d’autant plus que ce sont des semblants de reproches qui sortent, savais que t’avais pu en mériter dans un passé si lointain que ça, mais quand même. un peu trop focalisé dans l’instant présent, c’était difficile de voir, de savoir ce qui péchait.
« —qu’est-ce que- qu’est-ce que j’ai fait ?? » lâcherais pas l’affaire, même si ça devait prendre plusieurs jours. insisterais peut-être bien plus, dans les prochains jours, quand ses dires résonneraient plus avec ceux du moody que tu connaissais.
« —tu m’fais sérieusement flipper, alastor. » l’utilisation du prénom complet, vraiment pas dans les habitudes, mais semblait donner un peu plus de sens là tout de suite ; aidait à dédramatiser, au moins un minimum.
« —vraiment. » n’allais pas le lui cacher, même si tu doutais que t’allais avoir une réponse dans l’immédiat, à moins qu’il ne t’annonce que c’était juste pour se foutre de ta gueule. un peu de mauvais goût, certes, mais pourrais difficilement juger là-dessus, bon nombre de commentaires et d’actions de ta part avaient dû avoir le même effet sur l’auror.
« —j’sais pas- j’sais pas si c’est une blague ou-ou si j’dois commencer à trouver et te lancer d’l’eau bénite dessus. » le regard qui finit par glisser vers ton propre sac, à commencer à faire mentalement la liste de ce qu’il pouvait bien contenir, mais n’avais amassé que des babioles aujourd’hui, rien qui pourrait l’aider, ou t’aider à savoir ce qui lui prenait. pouvais mine de rien écarter la piste qu’un inconnu ait pris son apparence ; à part si c’était du pif total, aucun n’aurait pu savoir pour cette histoire, cette nuit partagée il y a des années de cela. nuit qui n’avait pas forcément aidé à partir sur des bonnes bases, avais été persuadé que ne le recroiserais plus jamais, on pouvait dire que ton flair t’avait bien lâché cette fois-là.
« —pour une fois que j’en ai un, faut que tu viennes squatter, c’est fou ça quand même. » te décides enfin à prendre son poignet pour éloigner sa main; un peu trop doucement, parce que le contact était agréable. n’avait de toute manière jamais été la violence qui avait pris le dessus dans les gestes, uniquement la panique, quand la situation s’y prêtait.
« —et après c’est moi le parasite. » préfères venir cacher le tout derrière des remarques, parce que c’était quand même bien plus facile, parce que ça faisait peut-être bien oublier que tu tenais toujours son poignet.
« —t’as pas intérêt à m’jeter dehors la prochaine fois que je viens au qg. » faussement vexé, continues de déblatérer pour étouffer l’angoisse, pour se répéter mentalement que tout allait bien se passer, maintenant qu’il avait pu prendre son antidote ou tu ne savais pas trop ce qu’il pouvait bien y avoir dans sa fiole.
« —c’était vraiment moche c’que tu m’as sorti l’autre fois. » finalement balancé, la moue qui s’affiche de pair sur le visage, même si ne pouvais t’empêcher de te faire cette remarque que s’il avait totalement perdu cette confiance en toi, comme il avait pu l’insinuer, il ne serait certainement pas ici à l’heure qu’il était.

_________________
health hint

• running from cops exercises the leg muscles•
doing it a few times a week really helps with your breathing, ability to calm your mind under pressure, and ability to outrun motorcycles and cars. (Tip; it helps if you know the area and some good dook spots as well as parkour, which also helps with upper arm strength and balance)

❥:
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Moody
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
constant vigilance
Alastor Moody
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by harleystuff ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Remy, Jude & Adara
Messages : 360
pronom perso : il
âge : 39 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.

statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Sam 10 Fév - 22:26    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : blessure, confusion, mention d'un passé peu chaste, perte d'un oeil.

Ca faisait combien de temps, en fait ? Pas qu’avec Mund, mais en tout, combien de temps qu’il s’était pas laissé aller comme ça ? Un truc clochait, toute la raison lui hurlait bien fort que c’était le cas et en même temps il en était là, à moitié nu dans le lit d’un mec qu’il respectait à peine. Longtemps qu’il avait pas fréquenté le lit de quelqu’un d’autre, parce que pas le temps, pas le courage aussi de laisser tomber un peu du masque qu’il enfilait tous les matins dès le lever. Alastor, Auror brillant, qui devait être fort pour tout le monde sorcier ou presque parce que sinon, ça serait le chaos. Pas le temps pour la bagatelle, quasi pas, même si ça n’avait trop rien de compliqué de lever des inconnus dans les bars. Mais à poil dans un lit, on était vulnérable et ça, pas possible de se le permettre. Sans que là, il se permettait bien des choses, y compris de balancer des phrases pleines de sous-textes d’un truc qu’il s’était promis de garder pour lui. Surprenant, Mundungus n’avait pas envoyé baladé sa main. Moins surprenant, il ne comprenait trop rien. Comment il aurait fait, après tout ? Il s’était barré avant de constater les dégâts, hein. Même ça, pourtant, ça ne le raisonna pas. Trop bizarre.

Fletcher sembla se taper une crise de panique qui lui déclencha un rire même pas moqueur. Quoique si, peut-être, un peu. Sûr qu’il l’avait apprécié, cette sale gueule. Sûr qu’il venait de lui balancer une bombe qui avait de quoi lui faire peur. La pièce autour ne tournait pas vraiment, mais son cerveau semblait ne pas aller droit pour autant. « J’suis pas un démon, j’suis juste honnête. Ca doit t’changer. » Pas le meilleur plan que de vanner la personne qui l’avait recueillie, mais trop tard. Réaction, Mund dégagea sa main sans trop de sommation après évocation d’une nuit dans le même lit, qui rappelait des moments passés, et celui de maintenant. Pourtant, sa poigne enserrait son poignet sans le lâcher, dans une proximité qui avait tout d’étrange et qui apaisait un peu tout en augmentant des trucs dans le corps, genre rythme cardiaque et tout. Le corps a ses raisons. Le cœur aussi, à entendre parler l’offensé sur l’une de leurs dernières rencontres. Ca remontait, mine de rien. Entre deux, y’avait eu Poudlard. L’entraînement. « Gâche pas tes derniers moments de bravoure à jouer les vexés. » La phrase n’avait pas trop de sens, mais dans sa tête, si. « Ce qui est moche, c’est ce que tu m’as fait toi. Y’a des années de ça. Sauf que t’en as jamais rien su, mon p’tit père. Rien, que dalle, parce que moi je joue pas les effarouchés. » Il y avait de la colère dans les mots, de la colère, mais pas que ça.

Malgré sa blessure, Moody eut un sursaut d’énergie. Renversa la situation en basculant son corps au-dessus de celui de Mundungus, ses mains enserrant ses poignets alors qu’il serrait les dents. C’était pas le moment. Mais en même temps, c’était trop tard. « Tu t’es jamais d’mandé pourquoi j’étais jamais revenu te voir pour prendre du bon temps ? Pourquoi j’étais jamais au QG en même temps que toi après cette mission où tu t’es barré ? » De la colère oui, un peu de rage et pourtant, une proximité bizarre, son visage pas assez loin du sien pour que ça soit franchement sain. « Des blessures, j’en ai eu plein. Comme celle que j’ai là, ça passera. Mais toi, à cause de toi, j’y vois plus qu’à moitié. » Décidément, vraiment trop tard. « Regarde. Mes yeux, là, regarde. Tu sais dire lequel voit plus, Mund ? Tu sais r’connaître ton erreur ? » Des années qu’il faisait avec. Qu’il gardait ça. Même le Ministère savait pas, malgré les visites médicomagiques, malgré les missions de haute voltige. Alastor s’était adapté. Mais n’avait pas pardonné. Pas possible. Jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Mundungus Fletcher
----------------------------------
modo ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Mundungus Fletcher
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : hugh dancy (avatar; @me) • (cs; queen hari ♡♡)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; aristide; aberthol; ozymandias
Messages : 762
pronom perso : he/him
âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
adresse : partout et nulle part en même temps, squatte chez qui il peut; en dernier recours, loue une chambre au chaudron baveur.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Dim 11 Fév - 0:47    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : mention de blessure, de crise d'angoisse

au moins, il était toujours capable de rire, peut-être bien de se foutre de ta gueule, mais c’était un signe plutôt encourageant, n’allais pas te vexer, d’autant moins quand ses piques visaient le centre de la cible et faisaient mouche. pouvais pas être de mauvaise foi, au point de prétendre à être un adepte de l’honnêteté.
« —…je l’ai pas volé, mais si tu pouvais ajouter un peu plus de contexte ça m’arrangerait. » parce qu’avait bien beau chercher, creuser, continuais de ne pas comprendre ce que tu avais pu lui faire. dernièrement en tout cas, ne trouvais rien, sans vouloir te lancer des fleurs, t’aurais même pu lui rétorquer que tu trouvais avoir fait au contraire des efforts non négligeables. allais éviter de le mentionner, l’auror les balayerait en un rien de temps. continues de faire tourner les méninges à plein régime alors qu’il insiste sur cette faute, précise enfin que c’était il y a un bon paquet d’années. pourrais peut-être tenter de lui dire qu’il y avait prescription si ça dépassait les deux ans, bien que risquais surtout de t’en prendre une si tu lui sortais ça mot pour mot.
« —ce que je t’ai-» même pas le temps de finir que le cadet surprend par les gestes, te retrouves sous lui en un rien de temps, poignets enserrés par la prise de ses mains. aurais apprécié, dans un autre contexte, mais rage semblait émaner de l’auror, plus déterminé dans l’instant présent à rendre des comptes qu’à prendre du bon temps. questions qui commencent à pleuvoir, même si la réponse était pourtant assez simple. avais toujours pensé qu’il s’était éloigné à cause de ta lâcheté qui lui sortait par tous les trous, peut-être même bien par ton caractère en général, plutôt à l’opposé du sien sur certains points. incapable de bouger, à force de l’écouter, jusqu’à ce qu’il énonce une blessure, pièces du puzzle finissent enfin par se mettre en place, fallait pas être un génie pour additionner le tout, une fois les bonnes informations récoltées, même si n’avais pas très envie de faire face au résultat. culpabilité qui s’installe, celle qui pourtant ne semblait jamais avoir eue sa place chez toi, n’avais franchement que rarement eu des scrupules.
« —qu’à moitié ? » l’esprit avait déjà que trop bien saisi l’information, répéter avait juste laissé le temps au regard de se porter sur son œil gauche. n’avais jamais fait attention, n’avais plutôt plus eu l’occasion de le voir de si près depuis des années ; mais définitivement il y avait un petit quelque chose qui semblait y clocher. pas la même lueur, pas la même intensité et v’là que le cœur semble tomber dans la poitrine et gagner des tréfonds, à la constatation. déglutis, ne trouves rien à dire, pour une fois. restes là, à le fixer, n’avais jamais vraiment considéré, ni même trop percuté qu’à force de vouloir -trop- sauver ta propre peau, mettais sérieusement en danger celles des autres.

d’un rare proche.

« —tu me fais mal. » grimaces légèrement, en retrouvant soudainement la voix, légèrement hésitante. c’était plus simple de se concentrer là-dessus plutôt que sur les conséquences de tes actes qu’il te foutait directement sous le nez, littéralement.
« —s’te plaît, tu peux me relâc-» tires plus fort, dans tous les sens, alors que la panique gagnait ; que refusais d’écouter dans l’immédiat l’esprit qui se rendait bien compte que tu n’avais aucune chance, face à sa force. impression détestable d’être pris au piège, qui accélère la respiration.
« — alastor ! » bruit sec, soudain, dû aux flammes à toutes les sources de lumière de la pièce qui s’essoufflent d’un coup, fait sursauter par la même occasion. pas la première fois que la magie s’extériorise lorsque la panique atteint son paroxysme ; tentes de calmer l’esprit dont une grande partie crie de profiter de l’instant de surprise pour te dégager, prendre correctement ta baguette et transplaner bien plus loin. sauf que l’auror n’était pas le premier badaud croisé à qui tu pouvais échapper comme bon te semblait, pourrais de toute manière pas fuir éternellement l’ordre non plus, serais forcé de le recroiser à un moment ou à un autre.

tu valais quand même mieux que ça, non ?

alastor méritait mieux que ça aussi. ne pouvais pas être certain de ce qui l’avait poussé à ne jamais parler de sa blessure jusqu’ici, mais ne pouvais décemment pas tout bonnement disparaître à l’instant où ça lui échappait. alors te ravises, effaces la perspective de la fuite aussi rapidement qu’elle était venue, alors que le regard restait accroché au sien, un peu plus calme qu’avant. avais cessé de gigoter dans tous les sens depuis l’extinction des lumières ; que ce soit parce qu’il avait relâché un peu sa prise, ou parce que tu t’étais calmé un chouia, la prise des poignets ne semblait plus si terrible que ça.
« —j’suis…désolé. » sincérité pour une fois qui transparaissait, et pourtant, continuais de sentir ce vide que la nouvelle avait laissé. pour une fois que les actes rattrapaient de plein fouet.
« —je sais que ça va rien y changer et encore moins te le rendre. » mots seraient loin de suffire, paraissaient déjà ridicules de ton point de vue, alors du sien ? c’était d’autant plus risible.
« —je sais pas- je sais pas ce que tu veux y faire ; tu veux me frapper ? t’en crèves d’envie depuis des années, non ? » un peu désespéré comme manière d’essayer de se faire pardonner, finis par fermer les yeux en serrant les dents, la mâchoire au plus fort, en espérant que ça pourrait faire passer au moins un peu plus rapidement la douleur.

_________________
health hint

• running from cops exercises the leg muscles•
doing it a few times a week really helps with your breathing, ability to calm your mind under pressure, and ability to outrun motorcycles and cars. (Tip; it helps if you know the area and some good dook spots as well as parkour, which also helps with upper arm strength and balance)

❥:
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Moody
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
constant vigilance
Alastor Moody
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by harleystuff ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Remy, Jude & Adara
Messages : 360
pronom perso : il
âge : 39 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.

statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Dim 11 Fév - 1:51    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : blessure, confusion, perte d'un oeil, un peu de violence oups.

C’était sorti. Comme ça, brut, sans qu’il y puisse trop rien. C’était pas le plan, ça l’avait jamais été. Prêt à emporter son secret dans la tombe, quand ses yeux seraient clos à jamais, où personne pourrait voir qu’il en avait un vide maintenant. Sauf que c’était sorti, là, à la personne responsable. Enfin, pas lui qui avait jeté le sort, mais lui qui l’avait laissé en plan. Ca se faisait pas. La lâcheté, décidemment, c’était vraiment le truc qu’il haïssait le plus. Mund semblait paumé, le scrutait à un point où ça en venait à le gêner. La prise sur ses poignets se fit plus forte sans trop qu’il contrôle, parce que ça l’énervait ce silence, cette prise de conscience tard, trop tard. Dans sa tête, ça vrillait. Après tout, Fletcher l’avait trahi, avait préféré sauver sa couenne plutôt que l’aider. Il était pas Auror, certes, mais dans l’Ordre, on se soutenait. On partait pas d’un champ de bataille sans prêter main forte aux copains. Ca lui avait fait mal, ça oui. Mal de voir ses valeurs bafouées comme ça, de la part d’une personne qu’il estimait a minima. Avec qui il avait un bout de passé agréable, un morceau de présent qui l’avait été aussi à l’époque.

Et tout ce qu’il trouvait à faire, c’était de geindre. Se tortiller comme un ver pour s’extraire de ses responsabilités. Trop facile ça. « Quoi, t’veux fuir ? Encore ? » Sa voix n’était plus qu’un grondement, comme une bête. La colère, ça n’était pourtant pas son truc mais là, tout ce qu’il voulait, c’était que Fletcher réalise, putain. Qu’il voit ce que ça faisait de confronter la vérité, pour une fois. Sauf que d’un coup, un cri, l’obscurité soudaine. Surpris, Alastor lâcha un peu de sa prise. Secoua finalement la tête comme un clébard mouillé, comme pour remettre de l’ordre dans la caboche qui tout à coup semblait y voir plus clair malgré le noir ambiant. C’était quoi ce bordel ? Pas ce qui venait de se passer, c’était que Moody avait vu assez de gens en situation de stress pour savoir que la magie pouvait se manifester de bien des façons. Sonné, lucide pourtant, son corps se redressa, ses jambes encadrant encore celle de Fletcher sans pour autant s’appuyer dessus. Passant une main sur son visage, Moody tenta de se raccrocher à la réalité. Retraça le fil des événements. Il était venu ici sans raison. Avait attrapé la joue de Mund, ça lui ressemblait pas. Avait fini par lâcher une énormité avec toute la véhémence qu’il ne montrait que dans les combats.

Pendant ce temps, en-dessous, ça se justifiait. S’excusait. A peine s’il écoutait, et pourtant, un truc en lui en fut un peu touché. Comprit à quel point il avait dépassé les bornes. « Te frapper ? Pourquoi faire ? » Peut-être parce que trente secondes avant, il donnait l’impression d’avoir envie de lui mettre un coup de tête. L’idée lui avait même traversé l’esprit, il s’en souvint. D’un bond relativement agile, Moody se leva finalement, retrouvant le sol presque tangible sous ses bottes. Sa main fouilla son manteau, trouva sa baguette, ralluma les flammes un peu sans prononcer un mot alors qu’il rejoignait l’âtre pour se réchauffer. Il avait froid d’un coup, putain. Tournant le dos à Mund, il se figura que longtemps, il s’était dit que ça n’était pas un moove à faire. Pourtant… « Sortilège de confusion. » Ca ne pouvait être que ça. Longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Et il s’était fait avoir comme un bleu. « C’est ton coup de sang qui l’a arrêté. Alors merci. » Lui qui disait merci à Fletch, ça valait le coup d’être noté. « J’voulais pas… Que tu saches. A vrai dire personne sait, et j’compte sur toi pour rien dire, ok ? » Question rhétorique. Là, pour le coup, il aurait été prêt à le cogner. « J’vais y aller. » C’était le mieux à faire. Pourquoi s’attarder ? Se retournant finalement, son regard effleura les poignets meurtris, capta la trace rouge. « Enfin, j’peux te soigner ça avant de partir. J’suis… désolé. C’est la confusion. Pas une excuse, je sais, mais… » Mais quoi, Alastor ? « J’t’ai jamais voulu de mal, Mund. » Pas Fletcher non, Mund. « J’fais pas de mal aux innocents. » Parce que oui, il était temps d’admettre qu’il n’était peut-être pas responsable de sa blessure. Sûrement qu’avec ou sans lui, le sort l’aurait touché. Sûrement qu’il était temps d’en vouloir au vrai coupable, et seulement à lui.
Revenir en haut Aller en bas
Mundungus Fletcher
----------------------------------
modo ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Mundungus Fletcher
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : hugh dancy (avatar; @me) • (cs; queen hari ♡♡)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; aristide; aberthol; ozymandias
Messages : 762
pronom perso : he/him
âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
adresse : partout et nulle part en même temps, squatte chez qui il peut; en dernier recours, loue une chambre au chaudron baveur.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Jeu 15 Fév - 23:20    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : mention de blessure

bien sûr, bien sûr, que tu comptais fuir s’il te lâchait ; certainement plus que jamais même. le temps de prendre du recul sur ce qu’il venait de te dire. parce que pour la première fois, c’était un semblant de rage, de colère qui avait l’air de l’animer, pour la première fois, c’était directement tourné contre toi. ça rajoute du stress à celui qui était déjà pourtant bien présent, as beau fournir tous les efforts, n’arrives pas à te dégager de son emprise quoique tu puisses faire. il n’allait rien faire pour te faciliter la tâche, c’était sûr et certain. évidemment que ça allait mal se finir, que magie allait se manifester. mais au moins, ça avait permis de relâcher la pression un minimum. permettait d’y voir un peu clair, de ne plus te sentir autant acculé non plus. l’auror relâche sa prise, se redresse, libérant enfin tes poignets que tu viens frotter en grimaçant au passage. c’est qu’alastor avait l’air différent aussi, comme s’il reprenait ses esprits. crains moins pour ta vie d’un coup, te redresses à ton tour dans le lit, alors que le cadet en sortait d’un bond.
«— j’sais pas, c’est peut-être comme ça que tu t’défoules ? » espérais bien que non, ou en tout cas, qu’il ne serait plus d’humeur à vouloir se défouler sur toi. flammes se rallument grâce à alastor, profites que la couette soit libre pour te foutre en-dessous, espérer te réchauffer un peu plus rapidement. fronces légèrement les sourcils lorsque le cadet reprend la parole, énonce un sortilège de confusion.
« —ça explique pas mal de trucs. » ça expliquait même toute cette soirée depuis qu’alastor avait mis un pied dans cette chambre. au moins, t’étais certain que c’était bel et bien lui maintenant. bien que remerciement restait assez louche, n’étais même pas certain que ça ait déjà pu arriver.
«—avec plaisir hein. » à moitié bougon pour le coup, peu ravi qu’il souligne ce coup de sang comme il pouvait l’appeler. mais l’humeur maussade ne reste pas très longtemps, alors qu’alastor parlait de son œil, de ce secret qu’il aurait vraisemblablement aimé garder pour lui ; peut-être même jusqu’à la tombe.
« —pourquoi…t’as rien voulu dire ? » question qui commençait à prendre de plus en plus d’importance dans le cerveau. parce que ça n’avait pas de sens de ton point de vue, qu’il taise le sujet, aussi longtemps.
« —j’dirai rien, t’inquiète. » habitude de collectionner les secrets, de les récolter pour les divulguer lorsqu’ils auraient le plus gros impact. pour le coup, le garderais précieusement à ton tour, prendrais pas le risque de te mettre moody à dos, encore moins avec un sujet pareil. ambiance franchement bizarre, ne savais pas trop si t’avais envie qu’il se casse ou non, sorte d’excuses de sa part qui sonnent bien trop sérieuses, elles aussi ; comme le surnom.
« —c’est déjà oublié. » était bien plus facile à faire que si t’avais perdu la moitié de la vue. aurait été bien trop injuste de lui en vouloir, alors qu’il n’avait même pas été totalement lui-même. baisses un peu la tête en regardant les poignets.
« —mais ouais, je veux bien que tu me soignes ça. » le ferait certainement mieux que si tu te décidais à le faire par toi-même. continues de fixer les marques avant de lancer un
« —t’veux pas rester ? » ; sans trop réfléchir, parce que c’était ce qui sonnait le mieux là tout de suite. n’avais pas envie de le chasser, ni même d’en donner l’impression.
« —personne ne sait que t’es ici, personne viendra t’chercher non plus, ça fait combien de temps que t’as pas dormi une nuit entière, sans qu’on te dérange ou que tu te stresses ? » question un peu plus profonde que tu ne le voulais, qui laissait paraître une certaine inquiétude que tu n’assumais même pas toi-même.
« —et je prends pas beaucoup de place. » haussement d’épaules alors que tu te décales un peu, comme pour prouver tes dires.
« —t’as déjà cherché du côté des artefacts ? genre un œil magique ça doit forcément exister. j’peux- j’pourrais chercher si tu veux. » brillais par ta lâcheté sur le terrain, alastor avait déjà pu le remarquer à plusieurs reprises ; mais histoire de te racheter, pouvais bien mettre tes contacts et une de tes rare qualité à son service. pas dans tes habitudes d’essayer de te racheter, comme quoi, fallait bien un début à tout.

_________________
health hint

• running from cops exercises the leg muscles•
doing it a few times a week really helps with your breathing, ability to calm your mind under pressure, and ability to outrun motorcycles and cars. (Tip; it helps if you know the area and some good dook spots as well as parkour, which also helps with upper arm strength and balance)

❥:
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Moody
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
constant vigilance
Alastor Moody
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by harleystuff ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Remy, Jude & Adara
Messages : 360
pronom perso : il
âge : 39 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.

statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Ven 23 Fév - 18:27    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : blessure, confusion, perte d'un oeil.

Ca faisait mal. Pas tellement la blessure, quoique ça piquait un peu. Nan, ce qui faisait mal, c’était de savoir qu’il s’était fait avoir comme une bleusaille par un sort de cinquième année tout au plus. Pourtant, il avait fait gaffe. Est-ce qu’il se faisait vieux ? Comment ça se faisait ? Ca moulinait là-haut, entre ça et l’aveu involontaire, clairement, Moody était dans une sale zone grise. Sans être un control freak, parce que ça ne matchait pas trop avec le métier d’Auror voyez, c’était qu’il aimait quand même avoir un plan, ou savoir qu’il pouvait gérer une situation. Et là, c’était tout sauf le cas. Surtout que Fletcher était quand même pas du genre à trop laisser couler alors forcément qu’il posa une question pour savoir. Pourquoi il avait voulu rien dire ? Et qu’est-ce que ça aurait bien changé, hein ? A part le faire paraître plus faible, fragile. Et puis quoi encore ? Surtout qu’après ça, il l’avait évité, alors entamer une conversation sur ce sujet là ? Merci mais non merci.

Mieux valait insister sur le fait que c’était secret plutôt que répondre la vérité. Qu’il aurait été capable de le cogner les jours qui suivaient s’il l’avait recroisé. Qu’il aurait préféré le voir quitter la ville plutôt que repointer sa truffe au QG. Sauf que nan. Lâche, mais quand même fidèle à Albus, le Mundungus. Ca le dépassait. Franchement. A vrai dire en ce moment, un paquet de trucs le dépassait, raison de plus pour avoir envie de se barrer. Au moins, Fletcher n’avait pas que des défauts, du moins pas la rancune trop tenace et en vrai, en temps normal, ça l’aurait moyennement inquiété. Qu’un type comme lui lui en veuille, c’était bien le cadet de ses soucis. Sauf que la soirée n’avait rien de trop normale, avec un Moody encore sonné à moitié à poil loin du lit où un Fletcher grelottait sous une couette après avoir manqué se prendre une baigne… Franchement, si on lui avait dit ça rien que la veille, il aurait ricané face à l’improbabilité de la chose. Mais la vie avait le chic pour lui faire vivre l’impensable, alors quoi ?

Serrant sa baguette, Moody s’approcha doucement du lit pour réparer sa connerie en forme de marques rouges et décamper une fois la chose faite - et ses habits réenfilés, aussi. Sauf que comme d’habitude, Fletcher ouvrit sa grande bouche pour balancer une ineptie pas possible. Rester ? Son visage d’ordinaire impassible eut bien du mal à masquer sa surprise. Mais son hôte lui déballa un argumentaire qui avait en fait du sens. Même ça putain, c’était curieux. « J’viens d’manquer de te défigurer, t’as vraiment envie d’être hospitalier là ? » Pour un peu, Moody aurait pensé que c’était une technique de type désespéré pour… Nan. Quand même pas. S’asseyant au bord du lit sans trop d’aisance, il l’invita à lui donner ses mains, les manipula pour que les poignets se mettent bien et formula un Episkey franc. Le sort fonctionna, mais mit plus de temps que prévu. La sale magie noire devait encore se balader dans son corps. Transplaner comme ça, c’était une mauvaise idée. Merde. Ou peut-être était-ce encore la faute de Fletcher et de ses idées à la con. Rictus rapide alors qu’il se concentrait finalement sur son sort qui finit par effacer les marques. Sa peau quitta la sienne rapidement. « T’as raison, j’y ai jamais pensé... » Pas tellement son genre de donner dans le sarcasme, mais le sujet était sensible. « Un artefact, ça s’voit. C’est quoi que t’as pas compris dans le mot secret ?» Peut-être était-ce simplement le fait qu’il ne l’avait pas prononcé, le mot. « Même avec un oeil, j’suis meilleur que les trois quarts de ceux qu’on forme, réunis. Mais si l’Ministère apprend que j’suis diminué, on va me foutre au placard. Me faire faire du babysitting et de la surveillance pour les grands pontes qui, à coup sûr, sont la moitié du côté de l’ennemi. J’veux pas ça, t’entends ? » Plein de gens chez les Phoenix reprochaient en silence sa double allégence, parce que le Ministère était aussi un peu l’ennemi maintenant. Mais Moody était plus Auror que résistant. Ou un peu des deux.

Ses yeux quittèrent ceux de Fletcher pour contempler le bois de la porte, songeant qu’il pourrait toujours aller demander une chambre à côté. Sauf que c’était se montrer en public, être une cible peut-être si jamais un type mal intentionné était dans le coin. Bon. D’un geste, il ôta sa première botte de son autre pied, fit l’inverse avant de se lever. Formula de quoi agrandir le lit assez pour que la scène ne soit pas des plus gênantes. Mais sa magie était décidément trop faible maintenant, la faute à tout ce bordel. « ‘Chier… Bon. » Faisant glisser son pantalon au sol, Moody glissa finalement son corps encore chaud de fièvre à côté de son ancien amant - pourquoi il pensait à ça exactement ? - et lui tourna le dos. « T’fais pas d’idées, j’dors juste pas habillé. » Sa main droite tenait toujours fermement sa baguette. Ca par contre, il n’y dérogeait jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Mundungus Fletcher
----------------------------------
modo ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Mundungus Fletcher
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : hugh dancy (avatar; @me) • (cs; queen hari ♡♡)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; aristide; aberthol; ozymandias
Messages : 762
pronom perso : he/him
âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
adresse : partout et nulle part en même temps, squatte chez qui il peut; en dernier recours, loue une chambre au chaudron baveur.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Ven 23 Fév - 22:26    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : mention de blessure

soirée plus qu’agitée, n’aurais pas pensé qu’elle aurait pu finir de cette manière. même dans la rue c’était plus calme la plupart du temps. pensais que t’aurais juste pu profiter de la chaleur et du confort de la chambre pour une fois, même si tu repasserais en ce qui concernait la chaleur. devrait encore attendre quelques minutes, voir heures avant que le feu ne réussisse à réchauffer toute la pièce. espérais qu’au moins ça ne t’empêche pas plus que ça de dormir ; même si rien ne t’attendait demain, qu’il y avait peu de chances pour qu’on te vire pour libérer la chambre. en tout cas, ça n’était jamais arrivé jusqu’ici. ne savais pas trop ce qui avait pu te prendre, de proposer à moody de rester. n'avait jamais dérangé d’être accompagné, préférais même l’être plutôt que de rester seul. mais l’auror n’avait pas l’air d’être très convaincu par la proposition. pour une fois que tu faisais preuve d’un peu de bonne volonté, il pourrait être un peu plus motivé que ça quand même.
« —c’tait à cause de la confusion, je risque plus grand-chose…pas vrai ? » un vague haussement d’épaules alors que t’essayais de te convaincre peut-être plus toi-même qu’autre chose. l’était pas obligé d’accepter non plus si l’idée ne lui plaisait pas, n’allais pas le retenir non plus. mais il finit par s’asseoir sur le bord du lit, soigner tes poignets, les marques s’effaçant petit à petit, lentement certes, mais sûrement. certainement mieux fait que si t’avais essayé par toi-même. le remerciement qui sort naturellement.

évidemment que l’ironie tarde pas à faire son retour dans la conversation, rarement vos discussions pouvaient s’en passer totalement. sourire forcé qui s’étend sur les lèvres en guise de première réponse. entendais ses arguments, même si à sa place, tu ne te serais pas fait prier pour dénicher quoique ce soit qui puisse rendre la vue plutôt que de rester avec un handicap pareil. aviez la chance de vivre avec la magie, autant en tirer absolument tous les points positifs que ça pouvait vous apporter. maintenant pour tout ce qui touchait au ministère, n’arrivais déjà pas à comprendre ce qu’il pouvait y trouver, n’aurais jamais tenté de ton plein gré d’obtenir un poste là-bas. t’en serais fait jeter dehors directement, après quelques jours voir même quelques heures.
« —eh, pas b’soin de monter sur tes abraxans non plus, je voulais juste essayer de t’aider.  j’te dis juste que ça pourrait en valoir la peine, j’en ai déjà vu passer certains qui permettaient d’voir à travers les murs ou de détecter l’invisibilité, mais si t’en veut pas, j’vais pas te forcer hein. » si tu pouvais te racheter au moins un peu, tu sauterais sur l’occasion.
« —quand même des sacrés trous du cul au ministère. » lâché gratuitement, mais tu le pensais , ça ne servirait à rien de le garder pour toi.

maintenant que les poignets étaient soignés, les mains libérées, pouvais te retirer un peu plus d’un côté du lit, t’installais comme tu le pouvais, bien que pas totalement serein en remarquant l’auror essayer de faire tu ne savais trop quoi avec sa baguette. rien qui n’aboutisse à grand-chose en tout cas, autre qu’une insulte, avant de se glisser à son tour sous la couette, non sans se débarrasser au passage de son pantalon. remarque qui fait directement sourire, qu’il ait capté ou non le regard qui avait malencontreusement glissé sur lui, n’allais pas tenter de le cacher.
« —vraiment ? c’était pas une technique pour essayer d’arrondir tes fins de mois ? » allais quand même éviter de trop le provoquer, devait toujours être un minimum sur les nerfs après sa mission, n’était pas certain qu’il n’y ait pas encore un peu de confusion qui soit encore de mise. regard qui finit par tomber sur le pot d’encre désormais ouvert, à terre. soupires en te rappelant l’échéance de l’article, bénis intérieurement magie de te permettre de récupérer le début de parchemin et d’effacer toute l’encre à terre, récupérer ce qui était encore utilisable en un clin d’œil plutôt que de devoir bouger ton fiak.
« —tu m’excuseras, faut que j’finisse ça ce soir, y a des gens qu’on un vrai travail ici. »  bien évidemment que l’envie de lui faire une remarque avait été plus forte que le reste, une nouvelle fois, pas pu t’empêcher non plus de laisser traîner les barbes de la plume désormais entre les doigts, d’une épaule à l’autre de l’auror ; vraisemblablement encore entrain de tester ses limites, les avoir vues d’un peu trop près quelques minutes plus tôt n’avait pas suffi.
« —mais j’fais au plus vite, je voudrais pas ruiner ton beauty sleep trop longtemps. »

_________________
health hint

• running from cops exercises the leg muscles•
doing it a few times a week really helps with your breathing, ability to calm your mind under pressure, and ability to outrun motorcycles and cars. (Tip; it helps if you know the area and some good dook spots as well as parkour, which also helps with upper arm strength and balance)

❥:
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Moody
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
constant vigilance
Alastor Moody
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by harleystuff ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Remy, Jude & Adara
Messages : 360
pronom perso : il
âge : 39 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.

statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Ven 23 Fév - 23:16    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : ça dit des gros mots et ça pense à des trucs pas envisageables parce que graou graou grognon.

Autant essayer d’expliquer à un elfe de maison qu’il avait le pouvoir d’être libre. Non mais vraiment, Fletcher et la droiture, c’était toute une affaire. A l’écouter balancer du n’importe quoi à foison, Moody ne put retenir ses yeux de rejoindre le plafond. Comment expliquer qu’un artefact ne se camouflait pas comme le reste ? Que le Ministère aurait compris, que c’était impensable ? Et puis au-delà de ça, Moody ne voulait pas s’appuyer juste sur la magie, aussi bizarre que ce soit. Un seul de ses yeux valait mieux que le talent de gens qui avaient tout, alors quoi ? Il ne pouvait pas comprendre, après tout. Lui tout entier qui même avec ça, se payait le luxe de se barrer ? Fallait-il être désespéré pour avoir envie de passer la nuit à ses côtés mais la vérité, c’était que c’était un peu le cas. « Insulte pas le Ministère. » Plus fort que lui. Oui, la moitié était corrompue, mais les autres, hein ? Le Ministère, c’était aussi lui, et d’autres gens comme lui. Alors forcément, la fierté fut touchée, même si ça n’était pas ça qui primait, mais quand même. « T’as même pas idée du bordel. » A quoi bon se justifier, hein ? Mais c’était un fait. Quoiqu’on dise, chez les Phoenix, ailleurs, Moody était le cul entre deux chaises, mais fermement accroché à des principes de justice. Et la justice, c’était la légalité, l’institution. Et ça le broyait que le bât blesse, oui.

Bon, aussi insolent soit-il, Mund restait la meilleure option pour crécher ce soir. Pour sûr que Moody avait capté un regard appuyé quand il s’était déshabillé. Ca lui avait rappelé des soirées qui dataient, sacrément, soirées où un tel égard lui allait bien vu l’idée que lui-même avait. Mais là, il n’était pas tellement question de ça. La faute à ce qu’il avait dit tout confus, à s’apesantir sur son rasage déplorable qui lui avait fait de l’effet, mais quelle idée. C’était un fait, qu’Alastor aimait ça chez les hommes, le côté négligé ou faussement. Le côté un peu brut, mais depuis combien de temps il n’y avait pas gouté ? Depuis que la situation faisait que ses nuits devaient être réparatrices, et certainement pas dédiées à du loisir. Ca s’appelait l’abnégation, et il faisait avec. Les désirs d’une personne versus le besoin commun, pas besoin de tergiverser. D’où le fait de donner l’avertissement que Fletcher prit, évidemment, à la rigolade. Qu’il essaye de se caler contre lui et là, ça se marrerait moins. Grognement donc en guise de réponse à sa phrase qui n’avait rien de marrante. Moody gigolo, alors ça, on aurait tout vu.

Suffisait juste de dormir, c’était le plan. Fermer un oeil, garder l’autre au taquet au cas où, comme depuis… trop longtemps. Mais c’était sans compter sur le besoin furieux de l’autre de lui casser les noises. Mais par Merlin, après cette soirée, était-ce seulement possible de donner dans la tranquillité ? Son oeil valide capta un mouvement d’encrier, se souvint alors de l’ersatz de métier de Mundungus. Sorcière Hebdo, cette crasse qu’il ne prenait jamais la peine de lire mais dont on parlait en salle de pause à son grand désarroi. Soupir, fort, très fort, alors qu’il tirait la couette à lui pour signifier un mécontentement certain. Sauf que Fletcher eut le malheur de le provoquer sur son métier et là, Moody ne put s’empêcher de se retourner, option chatouille en supplément qui le firent sortir de ses gonds. « Putain Fletcher ! » Gros mot de sortie, mal barré ça. Mais son co-dodo se paya le luxe de lui caler un mot inconnu. « Mais de quoi tu causes là, ton beauty truc mais ? Tu vis dans quel foutu monde ? » Ses yeux aggripèrent les siens en même temps que ses doigts sa plume. « Faut que je te file 10 gallions pour que tu la fermes ? C’est sûrement plus que ce qu’on te file pour ton article sur les manucures nan ? Oui ok j’ai merdé je t’ai malmené, oui je suis un gros con si tu veux mais là le programme c’est dormir ? DOR-MIR tu m’entends ? » Entre ses doigts, la plume se brisa sans qu’il ne contrôle vraiment. « Et c’est toi qui me parles d’une nuit sans stress, tu t’fous d’ma gueule ? » Brièvement, son esprit lui évoqua que le meilleur moyen de ne pas stresser, c’était bien… Mais ses mâchoires serrées mirent fin à l’idée. Stop. Il y avait un temps pour la fantaisie, et la vraie vie.
Revenir en haut Aller en bas
Mundungus Fletcher
----------------------------------
modo ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Mundungus Fletcher
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : hugh dancy (avatar; @me) • (cs; queen hari ♡♡)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; aristide; aberthol; ozymandias
Messages : 762
pronom perso : he/him
âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
adresse : partout et nulle part en même temps, squatte chez qui il peut; en dernier recours, loue une chambre au chaudron baveur.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Sam 2 Mar - 20:24    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : tjrs aussi chiant mais on change pas les bonnes habitudes

avait l’air de vouloir rester camper sur ses décisions, l’auror. bien dommage de se passer d’un œil alors que la magie pouvait arranger le tout, ou une grande partie. avais l’impression que ça l’aiderait plus dans son travail qu’autre chose, mais pour le coup, était mieux placé que toi pour le savoir.
« —désolé, c’était pas nécessaire. » retrousses légèrement le nez en le disant, mais devais bien admettre que c’était loin d’être intelligent d’insulter l’institution où il travaillait, que c’était pas parce que t’y croisais des gens peu fréquentables, que c’était le cas de tout le monde là-bas. restait que ça avait bien l’air compliqué, que c’était clairement pas l’endroit où t’irais traîner par plaisir pour l’instant. imaginais plus que bien que ça devait être compliqué pour tout le monde, y compris pour lui. servait à rien d’envenimer les choses ou de les enfoncer.

plutôt surpris de son choix de rester à tes côtés pour la nuit, fallait croire qu’il cherchait bel et bien un minimum de repos, qu’il n’était pas contre l’idée en tout cas. vu la blessure et les sorts qu’il avait pu se taper, devait pas être contre une nuit hors de l’agitation dans laquelle il devait se retrouver au quotidien. n’allais certainement pas te plaindre de te retrouver à ses côtés, encore moins si au passage ça te permettait de profiter un peu de la vue. bien évidemment qu’il y coupait court, maintenant qu’il n’y avait plus de sortilèges de confusion. un peu dommage ; n’aurais pas été contre une soirée un peu plus légère à ses côtés ; mais grognement de sa part était plutôt explicite. étais déjà bien content de pouvoir passer la nuit au chaud, accompagné qui plus est. fallait quand même finir cet article avant, devrait pas prendre énormément de temps si arrivais à concentrer ton attention plus de deux secondes dessus. bien évidemment que tu n’avais pas pu t’empêcher de venir emmerder alastor après deux minutes, alors qu’il tirait toute la couverture pour lui, essayes immédiatement d’en récupérer une partie, avant qu’il ne s’emballe. appréciait très peu ton humour, pas une nouveauté, mais ne s’emportait pas de la sorte à chaque fois, fort heureusement. premier degré qui collait à sa peau, se met à insulter entre autre ce qui pouvait te servir de travail, mais aussi tentant que ça avait pu paraître d’accepter son offre et de la fermer, savais bien que t’en aurais été incapable de te tenir silencieux jusqu’au lendemain matin.
« —t’as vraiment besoin de déstresser. » suffisait de voir dans quel état il avait pu mettre la plume. aviez aussi vraisemblablement des moyens drastiquement différents pour déstresser.
« —c’était ironique, faut pas en faire tout un foin. j’voulais juste…t’arracher au moins un sourire ? le prend pas comme ça, elle ne t’a rien fait c’te plume. » pauvre plume complètement inutilisable désormais, jusqu’à ce qu’elle ne subisse un reparo. pour ça, faudrait déjà que tu récupères les deux parties. essaies de les récupérer, vainement, l’auror tend son bras hors de ta portée ; ça fait froncer les sourcils dans un premier temps, réitères la tentative sans plus de succès, cadet continue de la garder le plus loin possible de toi. arrache un sourire, si c’était un défi qu’il te donnait, c’était certain que t’allais essayer de le relever. a l’avantage d’être plus grand, des membres plus longs aussi, tout pour ne pas te faciliter la tâche. multiplies les efforts, finis par passer une jambe au-dessus de lui; aux grands maux les grands remèdes, était bien plus simple pour lui attraper le poignet au moins, sans arriver à lui faire lâcher prise pour autant sur les restes de plume. poing a l’air résolument fermé, n’arrive pas à l’ouvrir comprends rapidement que tu n’y arriveras pas de tes dix doigts, hors de question de baisser les bras, bien plus histoire de gagner ce qui s’apparentait clairement à un jeu pour toi, que pour récupérer la plume et finir cet article bien hors de l’esprit.
« —j’te jure si tu lâches pas, j’te mords la main. » technique amplement utilisée dans le passé avec les cousins, depuis la plus tendre enfance ; ça pourrait très bien fonctionner cette fois-ci aussi.

_________________
health hint

• running from cops exercises the leg muscles•
doing it a few times a week really helps with your breathing, ability to calm your mind under pressure, and ability to outrun motorcycles and cars. (Tip; it helps if you know the area and some good dook spots as well as parkour, which also helps with upper arm strength and balance)

❥:
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Moody
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
constant vigilance
Alastor Moody
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by harleystuff ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Remy, Jude & Adara
Messages : 360
pronom perso : il
âge : 39 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.

statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Lun 18 Mar - 21:54    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : aucun pour l'instant.

Clairement pas l’idée de l’année que d’avoir décidé de rester ce soir. Certes, c’était une décision logique qui se serait justifiée, même devant un jury. Pas possible de transplaner sans perdre un membre derrière, la concentration mise à mal par le sortilège, la blessure, tout ça. Sauf que l’idée était quand même de se reposer et qu’évidemment, é-vi-dem-ment, Mundungus avait tout en tête sauf ça. Sûr qu’Alastor aurait pu faire l’effort de faire abstraction du bruit de plume sur papier, comme il faisait souvent au Ministère quand il réfléchissait dans l’espace ouvert ou autre. Il savait faire ça, normal, presque une part de la formation que de savoir compartimenter jusqu’aux sens. Mais Fletcher était une plaie, ou plutôt le doigt qu’on mettait dedans, et le sommeil risquait de tarder s’il continuait les imbécilités. D’où le déferlement incontrôlable, la faute aux nerfs de Moody aussi qui ne tenaient honnêtement plus bien le coup ce soir.  Oh et puis merde, non, c’était clairement la faute de Fletcher là, et ses gamineries.

Et il eut beau tenter de justifier, franchement, c’était raté. Fallait-il mal connaître Moody pour penser que ce genre de comportement puéril le déstresserait. Mais c’était bien ça le problème maintenant entre les deux. Ca se comprenait plus. Depuis Poudlard, à dire vrai, les chemins s’étaient fait trop différents, Moody dans l’ordre, Fletch dans le chaos complet. Moody avait arrêté les conneries, Fletcher en avait fait sa vie. Un miracle déjà qu’ils aient réussi un peu à se retrouver, un temps du moins. Avant que la confiance s’ébrèche, que la réalité de la vie ne vienne frapper, son oeil, mais pas seulement. « C’pas la plume le problème. » La sévérité qui faisait face à la légéreté. Moody ne comprenait pas comment les gens faisaient, pour garder cette part d’innocence là, d’insouciance même, alors que le monde autour explosait. Pourtant, au fond, c’était pour ça qu’il se battait. Pour que les gens qui vivaient comme ça puissent le faire sans risquer de prendre un sort perdu dans la rue. C’était son sacrifice, c’était comme ça, il vivait avec. Et les regrets, pourquoi faire, après tout ?

En tout cas, Fletcher semblait bien déterminé à récupérer sa plume, et Moody à trouver le sommeil. Commença donc une ridicule bataille pour l’objet cassé que l’Auror s’évertuait à garder en dehors de sa portée, pour une raison tout à fait valable au début, qu’on se le dise. Et puis finalement, presque plus pour le faire chier qu’autre chose, alors qu’il se rappelait un souvenir époque adolescente, quand il cavalait les couloirs avec un Fletcher plus vieux pourtant qui tentait de récupérer le seul parchemin de devoir qu’il avait bien daigné gratter de la semaine. Quitte à rien faire en cours, sois cohérent, lâché de l’étage du dessus dans l’escalier. C’était que déjà à l’époque, il était en meilleure forme physique que son comparse - surprenant, tiens. Moody revoyait la scène, aussi clairement que si ça avait été la veille. Revoyait les billes bleues, presque vertes, le scruter avec intensité, se souvint de ce que ça avait commencé à déclencher chez le jeune lui. Les mêmes billes qui le provoquaient là en même temps que sa bouche, alors qu’il était tout à fait à califourchon sans pour autant dominer la situation. Moody ado en aurait été tout retourné. Moody adulte, lui, ne savait pas trop quoi penser. La faute de Fletcher, aussi, à se comporter comme un gosse du haut de sa quarantaine. « Putain, c’que tu m’exaspères. » lâché dans un soupir de résignation plus que de colère. Sa main libre prit finalement appui sur le matelas pour redresser son corps fatigué, l’autre lâcha la plume et força sur la pression de son poignet pour s’en libérer, trouver la nuque en face et s’y agripper alors que ses lèvres scellaient un baiser. Retrouvaient celles qu’il n’avait plus rencontrées depuis des années déjà, avec empressement, avidité. Ca n’avait pas de sens, comme toute cette soirée, comme cette putain de vie. Et puis après tout, ce soir, il avait déjà merdé une fois, alors… Autant cumuler les erreurs en quelques heures. Surtout quand elles avaient ce goût-là.

_________________
Revenir en haut Aller en bas
Mundungus Fletcher
----------------------------------
modo ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Mundungus Fletcher
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : hugh dancy (avatar; @me) • (cs; queen hari ♡♡)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; aristide; aberthol; ozymandias
Messages : 762
pronom perso : he/him
âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
adresse : partout et nulle part en même temps, squatte chez qui il peut; en dernier recours, loue une chambre au chaudron baveur.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Jeu 4 Avr - 18:03    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : tête à claques

encore plus une boule de nerfs que d’habitude, l’auror. habitué à ce qu’il t’envoie bouler à la première occasion, mais pas à ce point-là, pas aussi violemment. doutais que ce soit uniquement une histoire de sommeil ; même si cette soirée ne ressemblait en rien au repos que tu lui avais vendu. fallait s’en douter, bien plus tenté de profiter d’une quelconque présence à tes côtés plutôt que de rester la gueule résolument fermée et faire comme s’il n’était pas là. envie de causer vraisemblablement non partagée, n’avait pas besoin non plus d’en arriver à balancer insultes et tout ce qui allait avec. mais ça se calme après quelques minutes, même si la plume en prend pour son grade, que chances de finir l’article à temps s’amenuisaient. pas la première fois que rendrais en retard –ou pas du tout– un parchemin, te fichais un peu des conséquences, comme à chaque fois. pas connu pour ta fiabilité, faudrait pas que tu les habitues à être trop régulier. tout comme fallait pas habituer alastor à des périodes trop longues d’accalmie de ta part.

insistais bien plus dans cette querelle de bas-étage par gaminerie que pour réellement récupérer ta plume. aurais pu trouver autre chose pour écrire, certainement l’une ou l’autre qui devait traîner encore dans le sac ; bien plus intéressant et amusant de te mesurer à l’auror en sachant pertinemment que s’il le voulait, tu ne la récupérerais jamais, cette plume, qu’il pourrait te faire tourner en bourrique un bon bout de temps. amusait plus qu’autre chose, pouvais pas t’empêcher de penser que c’était la même chose en face. ramène en arrière, aux chamailleries entre les murs du château, à l’insouciance qui avait un peu trop quitté depuis tout ce temps.

en viens à la provocation, à pousser toujours un peu plus loin tant qu’on t’en donnait l’occasion ; encore plus avec les personnes que t’appréciais. sourire vraisemblablement pas encore partagé, perds pas espoir de lui en arracher un lors de la soirée, même s’il soupire. semble lâcher l’affaire de la plume sans même que tu n’aies à mettre l’avertissement à exécution ; dommage. pas très envie de le lâcher, encore moins de retourner à cet article qui n’avait jamais trouvé grâce à tes yeux.
« —je sais. » répondu avec toute la fierté du monde dans la gueule et dans le regard, sans pour autant mettre les menaces en marche, gardes les crocs rangés momentanément ; prêt à les ressortir à la première occasion. même s’il se redresse, allait sans doute essayer de te dégager d’ici quelques secondes, resserres un peu la prise de tes jambes pour être sûr de garder tes appuis et ne pas risquer finir à terre.

sauf qu’il ne cherche pas à t’éloigner, plutôt l’inverse lorsqu’il libère sa main de l’emprise pas si serrée que ça. doigts qui se retrouvent sur la nuque, pression qui rapproche, résistes pas une seule seconde, parce qu’au fond fais -un peu trop- confiance à alastor. baiser tout sauf attendu, auquel tu ne te fais pas prier pour répondre; attirance de longue date, autant physiquement que mentalement, ne t'en étais jamais caché, n'allais pas commencer à le faire maintenant. une avidité en face plus que bienvenue, de souvenir ne faisait jamais dans la demi-mesure, peut-être aussi que les années avaient creusé et décuplé cette envie partagée.

mains viennent encadrer son visage alors que tu l’embrasses à nouveau, finissent par descendre doucement jusqu’à ses épaules, plus malmenées que la dernière fois que tu les avais laissées. n’empêche en rien d’y passer traîner, bien au contraire, de laisser s’éterniser les doigts sur les reliefs des cicatrices, avant de rompre ce deuxième baiser, les mains descendant le long de ses bras, s’arrêtent aux siennes, à jouer avec les doigts.
« —j’y gagnerais quelque chose si je t’exaspérais encore plus et que tu voudrais que je la ferme ? » aucune envie dans les veines de t'assagir fallait dire, finis par redresser l'échine, l'assise un peu plus et mieux installée sur lui alors que les mains le quittent enfin, pas bredouilles pour autant; sa bague trônant sur une de tes paumes que tu venais de déplier, cet air fier de retour collé sur le visage.
« —ou si tu voulais la récupérer? »
pas l'intention de la lui voler, sa bague, juste de la lui subtiliser le temps de quelques secondes, celui de la faire tourner entre tes doigts avant qu'elle ne finisse autour de l'index, encore un peu trop lâche, on ne peut plus facile à reprendre pour l'auror.
« —elle rend mieux sur toi, en plus. »

_________________
health hint

• running from cops exercises the leg muscles•
doing it a few times a week really helps with your breathing, ability to calm your mind under pressure, and ability to outrun motorcycles and cars. (Tip; it helps if you know the area and some good dook spots as well as parkour, which also helps with upper arm strength and balance)

❥:
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Moody
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
constant vigilance
Alastor Moody
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by harleystuff ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Remy, Jude & Adara
Messages : 360
pronom perso : il
âge : 39 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.

statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Jeu 4 Avr - 19:52    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : wink wink, moody se dévergonde

Ecouter ses pulsions, ça n’était pourtant pas trop son truc. L’éducation qui faisait ça, apprendre à contrôler en permanence, agir par instinct et pas par réflexe ou pire, par envie. Les préceptes professionnels avaient fini par déborder sur la vie privée, quasi inexistante mais un peu là quand même. Parfois oui, pourtant, Moody s’était laissé aller à mélanger son corps à celui d’un ou d’une autre. Souvent, c’était quand y’avait trop plein à côté, ou que les temps étaient plus calmes. Les deux extrêmes, toujours. Quasi toujours aussi avec des inconnus, parce que c’était plus simple pour partir, pour oublier aussi. Fletcher avait été l’exception, un soir d’après-mission, le plein d’adrénaline dans le corps conscient qu’il avait peut-être frôlé la mort. Du coup, le besoin de se sentir vivant, de sentir une autre peau que la sienne contre soi, tout ça. A l’époque, c’était simple. L’un comme l’autre qui voulaient rien de plus, électrons ivres de liberté, pas aptes à s’accorder quand ils parlaient, alors laisser faire leurs corps, ça valait mieux.

Jusqu’au désaccord de trop. Alastor plus froissé que les draps à l’avenir, chaque fois qu’il le rencontrait. Et ce soir, au fond, changeait pas en profondeur le paradigme de leur relation. Soirée chaotique, dans le sang, la douleur, la confusion. La violence, même, des poings, des aveux. Sûrement ça qui avait fait exploser la barrière, fait que l’envie avait balayé tout le reste sur son passage. Ca et la candeur de Fletcher, comme un appel à remonter dans le temps alors que ça se pouvait pas sans artefact. Comme si pour une fois, il avait raison à lui dire qu’il avait le droit à une pause. Il savait, Moody, que c’était son droit. Simplement le devoir qui passait tout le temps avant, c’était comme ça. Mais ce soir, après tout, il était cassé, cassé au point d’avoir rompu des silences qu’il pensait scellés à jamais. Cassé au point d’avoir accepté la proximité troublante qu’il venait lui-même de décupler. Et franchement, putain franchement, aucun regret. Pas son genre de toute façon, de regretter. Il verrait demain, au pire.

C’était que Mund avait toujours su lui délivrer des étreintes comme il n’avait jamais connues. Ses lèvres qui semblaient connaître les siennes par coeur, pas comme ces baisers avec des inconnus qui étaient maladroits, à pas savoir comment l’autre aimait ça, et inversement. Grognement animal qui s’échappa justement de sa bouche alors que le baiser était fini, déjà, quoi ? Comment ça ? Mais la suite vint le faire taire, lui, un comble. Un baiser plus tendre, alors les gestes qui allaient avec. Même pour ça, ils étaient opposés, l’un bestial, l’autre douceur. Les doigts qui couraient sur sa peau lui calèrent un frisson. Sûr que ça faisait longtemps, qu’il n’aimait pas trop non plus qu’on s’attarde sur les tatouages de chair qui racontaient l’histoire de la guerre. Demain, celui sur sa gueule se montrerait au grand jour, révélation subite qui lui fit ouvrir les yeux brièvement, avant de réussir à passer au delà de l’info. Demain, ce serait demain.

La voix finalement qui vint mettre fin à l’instant délicat, alors que ses dents tentèrent légèrement de retenir sa lèvre inférieure, en vain. Putain, mais ne pouvait-il pas se taire ? Pas comme si c’était le moment pour ça, provocation sous-entendue certes mais nécessaire, pas vraiment. Les lèvres plus occupées lâchèrent un soupir alors qu’il se calait contre l’oreiller derrière lui en se laissant retomber. « T’aurais plutôt tout à y perdre. » Parce que jouer, il voulait bien, dans la limite du raisonnable. Mais à force de jacter, Fletcher risquait de franchir une ligne et de changer l’ambiance. Et maintenant que Moody avait l’idée en tête, qu’on se le dise, ça l’emmerderait. Mais non, décidemment, l’escroc voulait jouer. Machinalement, l’index passant sur son annulaire droit pour constater l’absence. Quel enfoiré. « Au moins, t’es doué pour quelque chose. » Pour ça, et pour ce qui venait de se passer, mais ça se disait pas. « C’est quoi le deal dis-moi ? » Sa main vint se caler en-dessous de l’oreiller, tendant les muscles de son bras alors que ses yeux observaient la silhouette insolente en contre-plongée. « Pas dit que j’l’accepte, mais si ça peut te faire taire. » Et lui faire récupérer sa bague, accessoirement. Chevalière familiale, le seau des Moody gravé dessus. Oh, pas tellement le moment de penser à ses parents. Fallait bien avouer que les pensées, là, n’avaient plus rien de bien logique. Ni de chaste, vraiment.

_________________
Revenir en haut Aller en bas
Mundungus Fletcher
----------------------------------
modo ☆ order of the phoenix
always with dumbledore's bad ideas.
Mundungus Fletcher
Evanesco
pseudo : petrichor.
avatar : hugh dancy (avatar; @me) • (cs; queen hari ♡♡)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; aristide; aberthol; ozymandias
Messages : 762
pronom perso : he/him
âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
adresse : partout et nulle part en même temps, squatte chez qui il peut; en dernier recours, loue une chambre au chaudron baveur.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Dim 12 Mai - 20:57    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : //

retrouvais un peu trop rapidement quelques habitudes avec lui, de ces nuits qui n’auraient à la base pas dû se multiplier, que t’avais fini par un peu regretter quand ça s’était arrêté. savais bien que ça ne tenait à rien, qu’il n’y avait eu aucune promesse aucun enchaînement quelconque et que c’était bien ça qui vous allait, à tous les deux. restait que t’avais un certain attachement envers lui, faisait partie de ces rares personnes que t’arrivais à garder dans ta vie que ne cherchais pas à fuir et visiblement inversement. cherchais à passer du temps avec lui quand tu le croisais, même si c’était juste pour lui courir sur les nerfs. cœur qui s’emballe avec l’adrénaline, à sembler déjà en demander plus, de ne laisser aucun espace entre vous. empressement des deux côtés, comme pour combler les années sans trop de proximité, même si ce n’était peut-être que de ton côté. profites de l’instant qui semblait bien impossible il y a quelques minutes à peine. gardes une certaine proximité avec lui-même en te redressant, sourire satisfait qui se pointe en le regardant, à sa réponse. ne t’attendais pas à autre chose que ce genre de remarque de sa part. n’a pas l’air d’apprécier plus que ça l’interruption, mais prend sur lui pour le moment, daigne même faire un semblant de compliment, en profites pour admirer la chevalière au doigt, qui n’y resterait pas.

« —y me fallait bien au moins une qualité. » même si majorité s’accorderait certainement pour dire que ça n’en serait pas une. avait pourtant permis de remplir un minimum les poches à de (trop) nombreuses reprises. tentes de réfléchir au deal que tu pourrais essayer de faire, mais concentration se fait plus difficile alors que l’auror s’installe plus confortablement ; sait sans doute pertinemment ce qu’il fait, réponse se fait attendre alors que regard n’arrive plus à quitter ses bras, que regretterais presque ton propre jeu dans lequel tu t’étais lancé. perds pas totalement le nord; c'était peut-être bien l'occasion de proposer l'air de rien quelque chose d'arrangeant. n'était pas tous les jours qu'il prenait la peine d'écouter un minimum sérieusement ce que tu pouvais vouloir lui dire.
« —je vais pas te faire l’affront de te demander une interview. » tentais quand même, l’air de rien, même s’il allait t’envoyer chier, cherchais pas à le froisser complètement, juste à repousser un peu les limites, l’agacer juste assez pour qu’il te fasse la fermer. idée qu’a déjà germée, sourire qui s’accentue alors que les doigts encore froids se posent sur ses épaules, remontent le long de ses bras sans trop faire attention aux gestes en eux-mêmes.
« —tu me laisses t’accompagner un jour au ministère. » de la suite dans les idées, cracherais pas sur l’occasion de pouvoir y entrer sans problème, ne serait-ce qu’une fois dans ta vie, serait plus simple pour entrer en contact avec oserion, essayer de le faire parler sans que dolohov risque d’y mettre son grain de sel.
« —juste pour entrer, je te fous la paix après. » serait bien mieux autant pour lui que pour toi, voulais certainement pas vivre ne serait-ce qu’une heure en tant qu’auror. voudrait certainement pas de toi comme recrue ne serait-ce que cinq minutes non plus. finis par t’allonger allègrement sur lui, alors qu’index sur lequel trônait la chevalière vient se planter sur une des commissures de ses lèvres, à l’étirer vers le haut sans trop forcer.
« —et un sourire, un vrai. » ça se tentait aussi, même s’il pouvait encore refuser. gardes regard rivé dans le sien en attendant, avide de bien d’autres chose que d’être totalement concerné par ce que l’auror pourrait réellement décider de ces propositions que tu venais de lui avancer.

_________________
health hint

• running from cops exercises the leg muscles•
doing it a few times a week really helps with your breathing, ability to calm your mind under pressure, and ability to outrun motorcycles and cars. (Tip; it helps if you know the area and some good dook spots as well as parkour, which also helps with upper arm strength and balance)

❥:
Revenir en haut Aller en bas
Alastor Moody
----------------------------------
membre ☆ order of the phoenix
constant vigilance
Alastor Moody
Evanesco
avatar : Ryan Gosling ; ava by harleystuff ; icons by renegade ; gif by depressedonion
pronom irl : elle
multicomptes : Aries, Remy, Jude & Adara
Messages : 360
pronom perso : il
âge : 39 yo.
emploi : Alast-Auror.
Leader du chaotique Ordre du Phoenix.

statut civil : qu'est-ce que ça peut te faire ?
statut de sang : bizarre de poser la question.
études : oui.
particularité magique : plus doué que toi.
adresse : même les hiboux la trouvent pas.
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#) Mar 14 Mai - 22:38    Re: You know, i need someone/ Mund

you know, i need somenone


tw : plus rien de chaste, allô au secours.

Pour sûr, il avait du panache. Certains diraient même culot, un peu du pareil au même. C’était le grand truc de Fletcher, cette capacité à afficher cette assurance en toute circonstance. Même quand c’était pas le moment. Surtout quand c’était pas le moment. C’était si prodigieusement exaspérant et même temps, bordel, ça faisait tout le charme du personnage. Et ça, Fletcher en jouait. Un comble quand même que le grand Alastor Moody soit tombé en plein dedans, même si ça l’aurait tué de l’avouer. Une nuit, même plus d’ailleurs, il s’était surpris à l’observer pendant un de ses réveils nocturnes habituels. La paranoïa, tout ça. Et le fait était que Fletcher avait ce truc indescriptible, l’innocence dans les traits, le sourire de l’imbécile heureux. Même pas s’il avait mis ça sur le compte de la nuit passée entre eux, non. Juste sa façon d’être, qui le ramenait à l’éveil de ses désirs adolescents. Le moment où il avait compris qu’il regardait Fletcher plus que comme un ami. Qu’en fait, il était aussi bien attiré par les mâles que par les femmes. Mund avait été le premier. Ses yeux, ces yeux qui l’avaient fait flancher.

A le voir se pavaner là, avec sa bague, y’avait tout pour le faire vriller. Rends moi ça, merci, bonsoir, dors et fous moi la paix. Sauf que le jeu était lancé et que, ça s’expliquait pas mais Moody était bien d’humeur à jouer. Même l’écouter se vanter d’une qualité qu’en était pas une - voleur, franchement - le fit légèrement sourire. Restait que Fletcher avait sûrement une idée derrière la tête, peut-être mille le connaissant. Ou zéro, parce que la joie de l’impro. Mais posé sur l’oreiller, Moody était disposé à l’écouter, sachant bien que la chevalière lui reviendrait. Son regard se posa sur sa mâchoire, longa le contour alors qu’il l’écoutait lui faire une proposition indécente. « Tu rêves. » Même qu’il y eut un bout de rire ironique avec. Comme si une interview était entendable. La Gazette revenait de temps en temps à la charge, il refusait toujours. Alors Sorcière Hebdo… La blague. Déjà que personne ne savait rien sur lui, alors se confier dans un magazine. Pour dire quoi ? No comment. Non merci. Bye, sayonara et autres conneries du genre ? « Balance le vrai truc. » Non mais parce que ça, ça ne pouvait qu’être le leurre, sinon quoi ?

Alors c’était ça, la vraie demande ? Le Ministère. Moody prit son air grave, comme à chaque fois qu’on parlait de l’institution. C’était comme ça. Bon, ça avait déjà un peu plus de sens. Sauf que Mund joua de ses cartes à base de caresses pour l’amadouer. Merde. « T’sais que tu peux rentrer sans moi ? » Beaucoup de gens allaient au Ministère, pour des raisons pas forcément heureuses. Mais voilà que le bougre se retrouvait tout collé à lui, son sourire de ravi de la crèche qui allait avec et qui demandait le même en retour. Le contact le fit frémir un peu, mais il n’en montra rien. « Sourire et Ministère, ça va pas ensemble t’sais. » C’était quand la dernière fois qu’il avait eu de la bonne humeur en allant bosser ? En même temps, quand on voyait ce qui se tramait là-bas… Par Merlin, c’était à en pleurer. Mais Mund était là, et sa bonne humeur était presque contagieuse. Presque. Sa main libre se referma sur un de ses poignets avec plus de douceur qu’avant, l’autre toujours nichée sous l’oreiller. « J’pensais à un truc moins sérieux qu’ça, mais tu me forces à prendre mes grands airs. » Tout exprès, son visage se fit renfrogné. « Qu’est-ce tu veux faire là-bas, roublard ? Dépouiller un ministre ? » Pas un déridement, rien.

Sa main finalement délaissa son poignet, revint vers une zone plus digne d’intérêt et déboutonna sans aucune honte le pantalon qui se faisait entrave. « Tu m’obliges à employer la manière forte, Fletcher. » Son intonation se fit plus sèche sur la fin du nom, alors que sa bouche frôlait la sienne sans pour autant la toucher. Pour autant, les doigts occupés vinrent rejoindre les autres sous l’oreiller sans tenter quoique ce soit. « S’tu veux jouer, j’pense que j’suis capable de gagner. » Pour autant, l’envie grondait suffisamment pour lui dire que ça ne durerait pas trop longtemps. « Te faut une confirmation orale, ou bien… ? » Assez toutefois pour oser la provocation. Et après quoi ? Les cartes n’étaient plus entre ses mains maintenant.

_________________
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
----------------------------------
Evanesco
Revelio
You know, i need someone/ Mund Empty
(#)     Re: You know, i need someone/ Mund

Revenir en haut Aller en bas

You know, i need someone/ Mund

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
glow in the dark :: — the great city of london — :: city of london :: leaky cauldron-