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game night.
avril 1985. Un match de football moldu est organisé, on y attend tout le gratin du gouverment ! Inquiet, le ministère de la magie s'invite pour lutter contre les mangemorts prêts à attaquer. Lentement mais sûrement les tensions grimpent, l'ordre veille ; on se demande qui va attaquer en premier.
(en lire plus)
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.
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June Fairbank
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June Fairbank
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emploi : petite journaliste en devenir, pas encore tout à fait prise au sérieux.
statut civil : très fidèle à son célibat.
statut de sang : moldue.
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(#) Sam 2 Sep - 18:05    parallel universe,, w/sirius

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@Sirius Black septembre 1984

tw : /

Par moments, June trouve la vie longue, ennuyeuse, routinière. Elle trouve que la vie manque de saveur, de rebondissements, de piment. Elle trouve que sa vie à elle, est terriblement banale. Elle rêverait d’aventures extraordinaires et prenantes, qui mettraient son existence sens dessus dessous. Qui viendraient simplement en rompre la monotonie, la routine. Parce qu’elle n’a rien d’exceptionnel, elle, June. Elle est une humaine lambda qui ne sait rien faire d’incroyable. Une moldue, comme ils disent, les gens comme son frère ou comme Sirius. Peut-être est-elle mieux dans son monde à elle, si peu importunée par les guerres qui font rage ailleurs. Elle n’est pas très concernée, pas directement en tout cas, et reste protégée par son ignorance, June. Pourtant, elle n’oublie pas ce que Sirius lui a expliqué il y a des mois. À comparer sa situation avec la sienne, sans doute n’est-elle pas à plaindre, la blonde. Elle a revu son frère entre-temps mais ne lui a pas posé trop de questions. Il ne voulait pas vraiment en parler, de toute façon.

Elle trouve ses propres distractions. Elle espère toujours décoller, de toute façon, au journal. Elle espère toujours montrer à tout le monde qu’elle vaut mieux que les faits divers, que son potentiel pourrait être mieux exploité, à d’autres fins. Alors elle se les crée, ses aventures, June. Dès qu’elle a une piste, que certains éléments ont retenu son attention. Là, par exemple, depuis quelques temps, il y a quelques étranges disparitions. Elle l’a remarqué, June, mais elle a l’impression d’être la seule. Et on n’aurait pas voulu l’écouter, évidemment. Pas sans preuves. Alors elle a commencé ses recherches, la blonde. Commencé à s’occuper de ce qui ne la regarde pas, sans doute. Elle aurait peut-être dû se mêler de ses affaires, ou en tout cas, fermer les yeux. Mais ce n’est pas son genre, à June. Elle ne peut pas rester les bras croisés. Elle ne peut pas non plus oublier ce qu’elle a trouvé. Et puis, elle n’a pas froid aux yeux. Elle aime un peu trop se mettre dans la merde – ou en tout cas, c’est à se le demander.
Elle aurait pu passer une soirée normale, comme tout le monde, comme tous les moldus, chez elle devant la télévision ou bien aller boire un verre au bar du coin. Mais non. June, elle ne veut pas être comme les autres. Et June, elle a aussi la bougeotte. Et pire encore : quand elle a un truc en tête, elle ne lâche rien, elle s’obstine. C'est plus fort qu’elle.

C'est comme cela qu’elle se retrouve là, la blonde, alors que le soleil décline. Dans des quartiers pas très sûrs, et elle ne se sent pas très à l’aise. Mais elle s’obstine. Elle doit poursuivre ses recherches, elle sent qu’elle progresse. Il se passe des trucs louches, dans le coin. Elle n’imagine pas à quel point. Il n’y a même pas grand-monde, dans ces rues. Presque juste elle, à vrai dire. Et l’homme qu’elle suit, un peu plus loin. Alors, quand elle entend un bruit de pas derrière elle, ses sens sont en alerte, son cœur s’accélère. Elle retient son souffle, se sent un peu paniquée. Se sent suivie, ou observée. Quand elle finit par prendre son courage à deux mains pour tourner la tête, elle finit par lâcher un soupir de soulagement, en reconnaissant la silhouette. « Putain, tu m’as fait peur. » laisse-t-elle échapper, main sur le cœur. Il y a quand même dans sa voix une pointe d’agacement. Si elle voulait être discrète, c’est foutu, maintenant. Elle a perdu l’homme qu’elle avait en filature. « Qu’est-ce que tu fais là ? » demande-t-elle à Sirius. Sérieusement ; comment peut-il réapparaître dans sa vie aux moments où elle ne l’y attend pas, et en être absent, le reste du temps ?
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Sirius Black
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pronom perso : il.
âge : vingt-cinq ans, encore jeune, trop jeune pour être balancé au beau milieu d'une guerre et pourtant, il a envie de se battre le brun.
emploi : animateur radio et commentateur quidditch, encore du chemin à faire dans le domaine, mais après avoir travaillé quelques temps à la gazette et probablement grâce au piston familial, il gagne en reconnaissance le brun.
statut civil : marié depuis peu, pour les convenances, clairement pas amoureux de l'heureuse élue, mais faut rentrer dans le moule pour prétendre être à sa place chez les black.
statut de sang : son sang est pur, une fierté chez les black ; un détail dont lui se moque éperdument ; une malédiction peut-être, à ses yeux.
études : il a étudié dans l'école de poudlard, au sein de la maison gryffondor ; première déception pour sa famille ; encore une grande fierté pour lui.
particularité magique : animagus non reconnu par le ministère de la magie, il se transforme en un gros chien noir. Capacité développée pour accompagner Remus lors des nuit de pleine lune. Pratique aujourd'hui pour espionner en toute discrétion.
adresse : 12, square Grimmaurd, londres. manoir familial qu'il déteste tout particulièrement. situé dans la city, caché entre deux bâtiments. Non loin de la gare de King's Cross et de l'hôpital Sainte Mangouste.
fréquence rp : 1 rp/deux ou trois semaines.
trigger : cruauté animale, inceste, viol.

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(#) Sam 23 Sep - 10:41    Re: parallel universe,, w/sirius

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tw : meurtre, haine
Il était marié à présent, Sirius. Bague au doigt qu’il avait encore du mal à accepter. Union qui n’était là que pour faire plaisir à sa famille et leur faire comprendre qu’il était bel et bien rentré dans les rangs. Sacrifice qu’il avait été obligé de faire l’ordre du phénix, pour cette cause pour laquelle il avait décidé de prendre les armes. Ça faisait trop longtemps maintenant qu’il était coincé parmi les Black. Son sang, peut-être, mais pas ceux qu’il considérait comme sa famille. James, Lily, Harry, Remus. C’était eux, sa famille. Ces derniers temps, il passait bien moins de temps en leur compagnie qu’avec le reste des Black. Ça le désolait, le brun. Il avait l’impression qu’il allait finir par devenir complètement fou en restant parmi eux. Mais il fallait bien tenir le coup. Indispensable pour le bien de la mission qu’on lui avait confiée. Il avait quand même l’impression que les informations qu’il transmettait à l’ordre étaient soit inutiles, soit elles finissaient en fiasco. Il avait su qu’en faisant entrer l’ordre à son mariage, les choses allaient être moins festives que prévues. Mais il ne s’était pas attendu à ce que ça se termine ainsi. Clairement pas une réussite d’après lui.

Mais cette fois, il avait intercepté une discussion qui l’avait intrigué. Ils parlaient d’une moldue, qui tournait autour d’affaires de mangemort. Moldue qu’ils avaient prévu de tuer, si elle continuait de traîner trop proche d’eux. C’était peut-être pour lui, l’occasion de sauver quelqu’un, le genre de truc qui rendrait sa mission un peu plus utile et concrète qu’elle avait pu l’être ces derniers temps. Alors il avait mené son enquête et avait suivi le type en question. Il était resté dans le coin, sous forme de chien, parce que personne ne payait attention au clébard couché dans un coin de rue. A force d’observer le coin, il avait reconnu une silhouette familière. June. Est-ce que c’était elle, la moldue ? Il en avait vu passer plein, mais n’avait pas été alerté par quoi que ce soit. Mais June, elle avait l’air de chercher quelque chose, ou quelqu’un. Ce même type que lui, il avait suivi jusqu’ici. Elle était journaliste, parfaitement le genre de personnes qui pouvaient traîner dans des affaires louches. Il se redressa sur ses pattes, suivit la blonde avec discrétion, avant de reprendre forme humaine, tout aussi discrètement. Elle ne tarda pas à se retourner la blonde, pour comprendre qu’il était derrière elle. « C’est pas de moi que tu devrais avoir peur. » Ce n’était pas lui qui était dangereux, mais bien ce type qu’elle s’était mis en tête de suivre. Mauvaise idée. C’était le genre de personne qui n’hésiterait pas à la tuer d’un avada kedavra, avant de disparaître sans laisser de trace. « Je sauve ta vie, apparemment. » Il haussa les épaules. Pour une fois qu’il avait glané des informations lui étant utiles, il pouvait bien se permettre de jouer aux héros. C’était rare que sa mission ait du sens. Mais pour le coup, éviter à June de se retrouver face à un mangemort, ça lui semblait être une bonne chose. « Le type que tu suis, c’est un sorcier. Pas de ceux qui sont très fréquentables. » Il lui avait parlé de la guerre la dernière fois, alors ça devrait bien lui mettre la puce à l’oreille. Les mangemorts visaient un monde où les sorciers seraient reconnus supérieurs aux moldus, alors en tuer une au coin d’une rue, ça ne les dérangeait absolument pas. « Je sais pas ce que tu cherches, mais tu devrais laisser tomber. » Si elle tenait à sa vie, c’était la meilleure chose à faire. Lui en tout cas, il tenait trop à elle pour la laisser continuer ainsi.


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You were my closest friend. My strength when days go mad But I spent my time and shallow sheets. I should've seen your hand. I didn't see the signs, I was blinded by the lights And lost where I belong.
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June Fairbank
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(#) Sam 30 Sep - 14:48    Re: parallel universe,, w/sirius

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@Sirius Black septembre 1984

tw : /

Elle aspire à mieux, June. Elle a des ambitions plus grandes. Plus grandes que de simplement écrire des articles pour la rubrique des faits divers. À son humble avis, elle ruine son potentiel, avec cette rubrique-là. Elle, elle voudrait faire plus, elle voudrait faire plus grand. Du journalisme d’investigation. Elle est certaine qu’elle serait à la hauteur, la blonde, qu’elle pourrait gérer, s’en sortir parfaitement. Certaine qu’elle serait douée. Mais, en réalité, elle n’a pas autant d’ego qu’elle y paraît, June. Elle, elle n’a de cesse de douter d’elle-même. Et elle a beau tout donner pour montrer ce qu’elle vaut, elle a souvent envie de baisser les bras. Se dit souvent, que dans le fond, tout cela ne sert à rien. Et puis, par moments, elle a comme une lueur d’espoir. Elle entrevoit des possibilités de montrer ce qu’elle vaut, et se lance dans des reportages parfois même dangereux. C'est que June, elle n’a pas froid aux yeux. Peut-être que certaines, il vaudrait mieux. Celui lui éviterait de se mettre dans de beaux draps, comme maintenant, alors qu’elle est partie en filature. À suivre les mauvaises personnes. Sans imaginer à quel point elle a raison, à quel point elle chauffe.
Qui sait ce que la vérité pourrait bien lui coûter.

Elle aspire à mieux. À faire ses preuves.
Et puis, cette histoire, tout de même, la tourmente. C'est trop étrange, toutes ces disparitions. Elle a commencé à s’inquiéter, et elle ne pense pas être la seule. Alors elle a mené l’enquête, elle-même, puisque personne d’autre ne semblait de toute manière vouloir le faire. Peut-être voulait-elle un peu jouer les héroïnes, aussi. Et puis, mettre au clair cette histoire étrange. Des gens ont disparu, tout de même, ce n’est pas rien. Et elle, cela la révolte qu’on n’en parle pas davantage. Que cela reste relégué au second plan, à la rubrique des faits divers. Ce n’est pas divers, ce n’est pas commun. Alors elle s’est dit qu’elle ne pouvait compter que sur elle-même, June, et elle entend bien aller jusqu’au bout de son enquête.
À moins qu’on ne l’en empêche.

Elle doit l’avouer : elle ne se sent pas tout à fait à l’aise, en sécurité.
Et là, en l’occurrence, elle se sent suivie ou observée. Elle ne tarde pas à sentir une présence dans son dos, même, et quand elle se retourne, elle découvre avec surprise Sirius. Il lui a fait peur, elle le lui dit d’ailleurs. À sa réponse, elle fronce les sourcils. Qu'est-il en train de faire ? De la menacer ? De lui faire peur, oui, pour de vrai ? Puis il répond vaguement, quand elle lui demande ce qu’il fait. Je sauve ta vie. « J’ai pas besoin qu’on me sauve. » réplique-t-elle, sourcils toujours froncés, bras croisés. Trop fière, éternelle indépendante, elle ne veut rien devoir à quiconque, June. Surtout pas à Sirius, ou à un autre mec, d’ailleurs. Mais les autres explications ne tardent pas à arriver. C'est un sorcier qu’elle suivait, apparemment. Pas de ceux qui sont très fréquentables. « Qu’est-ce qu’il a fait ? » Elle s’en doute un peu, à présent, June. Autant dire même qu’elle doute qu’on retrouve les personnes disparues, à son humble avis. Sirius, lui, lui conseille d’arrêter de chercher, peu importe ce que c’est. « Des personnes ont disparu, et personne s’en inquiète plus que ça. » rétorque-t-elle, toujours aussi révoltée à cette idée. « J’comprends mieux maintenant, ce qui a pu se passer. » Enfin, c’est vite dit. Elle ne s’y connaît pas assez, en magie et en sorciers. Peut-être devrait-elle demander à son frère.
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Sirius Black
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statut de sang : son sang est pur, une fierté chez les black ; un détail dont lui se moque éperdument ; une malédiction peut-être, à ses yeux.
études : il a étudié dans l'école de poudlard, au sein de la maison gryffondor ; première déception pour sa famille ; encore une grande fierté pour lui.
particularité magique : animagus non reconnu par le ministère de la magie, il se transforme en un gros chien noir. Capacité développée pour accompagner Remus lors des nuit de pleine lune. Pratique aujourd'hui pour espionner en toute discrétion.
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(#) Mer 25 Oct - 10:12    Re: parallel universe,, w/sirius

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tw : meurtre, haine
Il n’était pas venu pour se la jouer chevalier servant, sur son cheval blanc, Sirius. Non, il avait entendu des choses et il était venu pour éviter un énième drame. Il n’était pas un chevalier servant, il était un espion et si pour une fois les informations qu’il avait pu collectées lui permettait de sauver la vie de quelqu’un, alors autant en profiter. C’était rare que sa mission ait du sens et il devait bien admettre que ça avait tendance à le déprimer. Être coincé chez les Black, accepter un mariage pour leur faire plaisir et surtout pour qu’on lui fasse un peu confiance, tout ça pour une mission qui ne servait à rien ? C’était compliqué. Alors pour cette fois, il s’était dit qu’il allait faire quelque chose. Il n’était même pas passé par l’ordre du phénix, il avait juste suivi les informations et les mangemorts avec l’espoir de pouvoir éviter un nouveau drame. Ça donnait un peu de sens à ce pourquoi il avait sacrifié une bonne partie de sa vie. Il en avait marre de lire dans les journaux qu’il y avait eu de nouvelles victimes ici et là. Alors s’il pouvait en empêcher une, autant essayer de le faire.

A force de regarder passer du monde, il avait fini par reconnaître June. Si c’était elle la moldue dont il était question, alors raison de plus de faire quelque chose. Elle n’avait rien à faire ici la blonde, encore moins à traquer des mangemorts. Ça ne lui apporterait rien de bon à June, bien au contraire. Son frère qui semblait si déterminé à l’idée de la sauver aurait peut-être dû la prévenir. « Ah ouais, t’as envie d’aller affronter ce mec toute seule, alors ? » Mauvaise idée, il avait les moyens de la tuer d’un coup de baguette magique et il n'était pas du genre à hésiter. Pour les gens comme lui,, une moldue de plus ou de moins, ça n’avait pas la moindre importance. Si en plus, la moldue en question traînait dans ses pattes, raison de plus de s’en débarrasser. « Il a déjà dû tuer quelques personnes. » Il haussa les épaules, il n’avait pas la liste des morts, ni de preuve que ce type en question était responsable. Il était un mangemort et il l’avait entendu parler de cette moldue qu’il allait exterminer parce qu’elle avait le nez dans ses affaires. Alors il n’était clairement pas blanc comme neige. « Je suppose que c’était des personnes qui dérangeaient les affaires de certains mangemorts. » C’était souvent pour ça qu’ils faisaient disparaître du monde, moldus, sorciers, peu importait, si ces personnes venaient les dérangeait, ils les éliminaient et on en parlait plus. Le gouvernement moldu n’y pouvait pas grand-chose et le gouvernement sorcier était un peu dépassé par les événements, alors rien ne se passait. « Mieux vaut éviter d’enquêter sur des affaires auxquelles ils sont mêlés. » Sans doute que June ne pouvait pas deviner, c’était le principe du boulot de journaliste après tout, enquêter avant de découvrir le pourquoi du comment. Mais il y avait des enquêtes qu’il valait mieux laisser tomber et celle-ci en faisait partie. C’était frustrant sans doute et injuste, parce qu’en attendant des gens disparaissaient et personne ne bougeait le petit doigt. Mais si elle continuait comme ça, elle allait se faire tuer June et il n’avait pas envie qu’une telle chose arrive, Sirius. Pas envie que June soit un dommage collatéral de plus dans cette fichue guerre.



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(#) Sam 4 Nov - 12:23    Re: parallel universe,, w/sirius

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@Sirius Black septembre 1984

tw : /

Elle se sent tantôt si détachée, tantôt si concernée, par ces histoires de sorcier.
Détachée, parce qu’elle est terriblement banale, un peu trop moldue à son goût. Concernée, parce que son frère est un né-moldu. Parce que Rufus est allé à Poudlard, lui. Parce qu’il prend part à cette fameuse guerre dont Sirius lui a parlé l’autre fois. Elle connaît des sorciers alors, June. Elle en a peut-être autant parmi ses proches, que de moldus comme elle. Souvent, plus jeune, elle a jalousé, envié son frère pour être plus spécial qu’elle. Pour lui donner l’impression d’être plus intéressant, digne d’intérêt, d’attention. Pour être tout ce qu’elle n’était pas, même en qualité d’humain. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, cela n’a plus d’importance, tente-t-elle encore de se persuader, la blonde. Pourtant, il y a peut-être quelques restes. Mais ce n’est pas pour cela qu’elle mène cette enquête. Elle ne soupçonnait pas une seule seconde que ces disparitions puissent avoir quelque chose à voir avec des mangemorts.

Elle a d’autres objectifs aujourd’hui à poursuive, plutôt que celui de vouloir ressembler ou être aussi bien que son frère. Pourtant, cette soif d’ambition, cette envie de briller dans le journalisme, d’être reconnue, à peut-être (encore) à voir avec Rufus. Au moins un peu. Car, bien sûr, il y a aussi que le journalisme lui plaît, la fait vibrer. Pour lui, elle est peut-être un peu trop capable de se mettre en danger.

La preuve.
Elle est là, à enquêter, quand Sirius surgit. Quand Sirius s’en mêle. Semble chercher à lui faire peur. Non pas pour la terrifier, mais pour lui ouvrir les yeux. Lui faire prendre conscience du danger qui pèse sur elle. Et June, bien sûr, elle reste trop fière. Argue qu’elle n’a pas besoin d’être sauvée, et ne va évidemment pas se contenter de ce que Sirius peut répliquer. « Qui parle d’affronter qui que ce soit ? » rétorque-t-elle, en fronçant les sourcils. C'est vrai : elle n’est pas partie affronter ce gars, June. Elle cherche juste à élucider un mystère. Mais Sirius ne s’arrête pas là. Et ce qu’il lui dit, lui fait froid dans le dos. Même si elle veut encore jouer les durs, la blonde. « Évidemment. » Elle lâche un soupir. Elle le croit, bien sûr. Elle le croit, mais cela signifie donc que toute cette histoire est effectivement plus dangereuse qu’elle ne l’imaginait. Pour autant, doit-elle abandonner ? Elle ne peut pas parler des mangemorts dans son article. Elle ne peut pas parler des sang-purs, des sang-mêlés, des né-moldus et expliquer à la Terre entière que tous ceux qui ne font pas partie de ceux-là ne sont que de banals moldus - selon son point de vue. « Si ça se trouve, c’était même pas volontaire. Juste des personnes innocentes qui n’avaient rien demandé. » ne peut-elle s’empêcher de répliquer. Foutue tendance à vouloir avoir le dernier mot. Il peut se rassurer, en tout cas, Sirius : elle risque fort de laisser tomber, June. « Ouais c’est bon, j’ai compris. » La dernière chose dont elle ait envie, c’est qu’il lui fasse la morale. Ou qu’il continue de jouer les sauveurs. Elle l’a dit, June : elle n’a pas besoin qu’on la sauve. Cela dit, s’il n’était pas intervenu, elle se serait peut-être enfoncée dans son enquête.
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Sirius Black
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(#) Dim 26 Nov - 19:27    Re: parallel universe,, w/sirius

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tw : meurtre, haine
Cette guerre, cette mission qu’on lui avait confiée, il se demandait bien souvent s’il allait y survivre Sirius. Il faisait le nécessaire pour rentrer dans les clous, satisfaire les Black pour gagner un peu de leur confiance et gratter quelques informations, ici et là. Mais à quel prix ? Certains diraient que gagner cette guerre valait bien tous les sacrifices du monde, mais il trouvait ça particulièrement dur à porter, Sirius. Il avait été obligé d’abandonner ses amis pour rejoindre sa famille. Il passait pour un traître aux yeux des personnes auxquelles il tenait. Il avait même été obligé de se montrer odieux, cruel même, envers sa cousine, la seule qui pourtant avait été là pour lui quand le reste de la famille lui avait tourné le dos. Il s’en voulait terriblement, le Black. Maintenant, il se retrouvait marié à une femme dont il n’était pas amoureux. Il n’était pas certain que le mariage faisait partie de ses rêves, dans le fond, il n’était qu’un gamin, alors il ne s’était jamais vraiment posé la question. Tout ce qu’il savait c’était que, quitte à se marier, il aurait voulu quelque chose à l’image du mariage de James et Lily. Mais on lui avait arraché cette possibilité.

C’était compliqué d’accepter de sacrifier tant de choses dans la vie, quand on était encore si jeune. Même quand on savait que la cause qu’on défendait en valait la peine. Au moins aujourd’hui, il pouvait se rassurer en se disant que sa mission en valait la peine, qu’elle pouvait être utile, parfois. Est-ce qu’on pouvait faire plus utile que de protéger une personne chère à son cœur ? June était importante à ses yeux. Alors pour une fois, il se sentait vraiment soulagé, d’avoir laissé traîner ses oreilles auprès des mangemorts. Ce qui aurait pu n’être qu’une information inutile en plus, lui semblait vraiment capitale. Importante pour lui, futile pour l’ordre, sans doute, mais ça n’avait pas d’importance. Il était venu et il avait bien l’intention d’empêcher June de courir à sa perte. « Je ne crois pas qu’il partage ton point de vue, malheureusement. » Le mangemort dont il était question avait bien parlé de se débarrasser de cette fouine de moldue qui traînait un peu trop près de ses affaires. Qu’elle n’ait pas prévu le moindre affrontement, lui, il s’en moquait complètement. Une moldue de moins, c’était un pas de plus vers le monde idéal imaginé par Lord Voldemort et ses sbires. « C’est presque sûr, même qu’il s’agissait de personnes innocentes. » Il commenta, suite à sa remarque. Dans cette guerre, c’était bien plus souvent les innocents qui prenaient que les personnes vraiment responsables de quelque chose. « Bien, alors autant ne pas traîner ici. » Il haussa les épaules, avant de lui attraper le bras, sans lui demander son avis et commencer à s’éloigner. Il aurait bien transplané à l’autre bout de la ville avec elle, juste pour être vraiment certain de mettre le plus de distance possible entre elle et se type. Mais transplaner quand on n'était pas habitué, ça pouvait perturber un peu et il n’avait pas envie de lui imposer ça. « Je trouve ça courageux de ta part, d’enquêter sur ce genre de choses, cela-dit. » Il commenta, en continuant sa marche. Au moins, elle creusait des sujets qui en valaient la peine et essayait d’aider les gens en ayant besoin. C’était tout à son honneur. Dommage que ça puisse si facilement se retourner contre elle. Il n’avait pas envie qu’il lui arrive malheur, cette guerre avait déjà détruit trop de vies innocentes, June n’en serait pas une de plus, il s’en faisait la promesse, Sirius.

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emploi : petite journaliste en devenir, pas encore tout à fait prise au sérieux.
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(#) Dim 10 Déc - 18:29    Re: parallel universe,, w/sirius

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@Sirius Black septembre 1984

tw : /

Elle essaie de servir à quelque chose, June. De faire son petit bout de chemin dans ce monde-là. Avec le journalisme, elle croit avoir trouvé sa voie, son truc. Elle croit pouvoir être utile. Elle croit même avoir du potentiel. Elle a beaucoup d’ambition, la blonde, mais peut-être se noie-t-elle parfois dans ses illusions, refusant de voir les choses en face. Comme maintenant, alors qu’elle se mêle - une fois de plus – de ce qui ne la regarde pas. Évidemment, elle ne se doutait pas qu’elle mettait son nez dans les affaires d’un mangemort, sinon elle y aurait peut-être réfléchi à deux fois, tout de même. Elle était là, innocente petite moldue, inconsciente, peut-être insouciante, mais elle était loin d’imaginer tout ce que ces disparitions cachaient. Peut-être qu’elle aurait dû en parler à son frère, June. Mais elle ne veut pas lui devoir quoi que ce soit – il lui reste toujours un peu de fierté, mine de rien. Surtout quand il est question de son frère. Ou de Sirius. Ou de n’importe quel homme, dans le fond – elle doit bien avouer que face à eux, elle développe un plus grand goût pour la contradiction. Et tant pis si c’est stupide.

Sirius vient peut-être de lui sauver la vie.
Elle ne peut pas en être sûre, elle n’a pas vraiment conscience du danger qui peut planer. C'est déjà le cas d’habitude ; c’est pire quand cela a un lien avec les sorciers. Parce qu’elle a beau connaître leur existence depuis que Rufus s’est montré différent, dans l’esprit de la blonde, cela reste toujours un peu abstrait. Elle n’essaie pas forcément de se sentir plus que cela concernée. Et même : face à Sirius, elle retrouve plutôt ce fameux goût de la contradiction. Elle ne veut pas lui donner raison. Elle ne veut pas l’écouter lui dire encore et encore qu’elle ne devrait pas être là. Qu’est-ce que cela peut lui faire, à lui, d’abord ? « Ah bon, tu crois ? » raille-t-elle. C’est plus fort qu’elle. Cela l’agace, qu’il ait raison. Cela l’agace, qu’elle doive plier et renoncer à cette fichue enquête. Cela l’agace, de ne rien pouvoir faire. Une fois de plus. La voilà ramenée à sa condition de simple humaine, qui ne peut certainement pas sauver le monde. Qui ne peut rien faire. Elle est insignifiante, voilà ce qu’elle ressent. Quelque chose qui la chagrine bien plus qu’elle ne veut bien l’admettre. « Ça n’aide pas vraiment. » rétorque-t-elle. Cela l’enrage de ne rien pouvoir faire. Elle se sent terriblement impuissante. Elle lâche un soupir, June. Elle plie tout de même, décide de ne pas s’acharner. Elle est encore capable de se raisonner, de ne pas faire de trucs complètement fous. Mais Sirius est visiblement pressé, vu comme il lui attrape le bras pour l’éloigner de cet endroit. Elle finit par dégager son bras quand ils sont un peu plus loin. « T’es pas obligé de m’traiter comme une gosse. » lâche-t-elle, toujours agacée. Elle sait qu’en réalité, ce n’est pas cela. Sans doute qu’il a juste voulu qu’ils se tirent là rapidement, Sirius. Était-ce de l’inquiétude, envers elle ? Cela ne sert à rien de se le demander. Elle ne doute pas qu’il tienne à elle, pas forcément parce qu’ils ont été ensemble, un été. C'est juste qu’il y a toujours Rufus entre eux, qu’ils sont désormais comme une présence constante dans la vie l’un de l’autre. « Vraiment ? T’es bien le seul. » ironise-t-elle. Pas forcément contre lui. Juste contre tout cela. Toute cette vie, où les déceptions s’enchaînent, en continu. « J’aimerais autant qu’on ne continue pas à en parler, histoire que j’puisse oublier cet énième échec. » Elle lâche un rire ironique, soupire. Range ses mains dans ses poches en regardant par terre. Elle est toujours agacée, pas forcément contre Sirius. « C’est bon, tu m’as empêchée de m'mettre en danger, tu peux y aller maintenant. » Elle ne peut pas retenir la provocation. N'a même pas envie qu’il s’en aille, dans le fond. C'est juste qu’elle a vraiment du mal à savoir sur quel pied danser avec lui, June.
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Sirius Black
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âge : vingt-cinq ans, encore jeune, trop jeune pour être balancé au beau milieu d'une guerre et pourtant, il a envie de se battre le brun.
emploi : animateur radio et commentateur quidditch, encore du chemin à faire dans le domaine, mais après avoir travaillé quelques temps à la gazette et probablement grâce au piston familial, il gagne en reconnaissance le brun.
statut civil : marié depuis peu, pour les convenances, clairement pas amoureux de l'heureuse élue, mais faut rentrer dans le moule pour prétendre être à sa place chez les black.
statut de sang : son sang est pur, une fierté chez les black ; un détail dont lui se moque éperdument ; une malédiction peut-être, à ses yeux.
études : il a étudié dans l'école de poudlard, au sein de la maison gryffondor ; première déception pour sa famille ; encore une grande fierté pour lui.
particularité magique : animagus non reconnu par le ministère de la magie, il se transforme en un gros chien noir. Capacité développée pour accompagner Remus lors des nuit de pleine lune. Pratique aujourd'hui pour espionner en toute discrétion.
adresse : 12, square Grimmaurd, londres. manoir familial qu'il déteste tout particulièrement. situé dans la city, caché entre deux bâtiments. Non loin de la gare de King's Cross et de l'hôpital Sainte Mangouste.
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(#) Dim 31 Déc - 15:44    Re: parallel universe,, w/sirius

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tw : meurtre, haine
Peut-être qu’avec son arrogance d’adolescent, il aurait été ravi de jouer les héros, Sirius. Aurait aimé se faire mousser pour ça. Mais la guerre l’avait changé. L’avait forcé à grandir, même s’il n’en avait pas spécialement envie. Il avait dû laisser son arrogance de côté et apprendre à se comporter comme un adulte. Il ne tirait aucune victoire dans le fait d’être venu en aide à June aujourd’hui. Il était satisfait que sa mission ait pu lui permettre de lui éviter les ennuis, mais il ne se sentait pas la force de s’en vanter. Elle n’aurait même pas dû être en danger parce qu’elle faisait son travail. N’aurait pas dû avoir besoin qu’il intervienne pour lui éviter le pire. Malheureusement, c’était comme ça que tournait le monde, depuis quelque temps. Il était devenu dangereux, à tel point qu’on pouvait mourir à chaque tournant de rue, sans que personne ne s’en inquiète vraiment. Les mangemorts continuaient à sévir, malgré le nombre de victimes qu’ils pouvaient faire. Lord Voldemort était toujours au sommet et même s’il faisait partie de l’ordre, qu’il en défendait les idées et les valeurs, il devait bien admettre Sirius, que l’ordre était complètement à la ramasse ces derniers temps.

Il ne fallait pas baisser les bras, évidemment. Ce n’était pas parce que le seigneur des ténèbres avait une longueur d’avance, qu’il fallait abandonner. Au contraire, ça semblait nécessaire de se battre avec encore plus de force. Mais Sirius devait bien admettre que la situation actuelle était quelque peu déprimante. « J’en suis certain, même. » Il répondit à la blonde, non sans une certaine ironie. Volonté d’avoir le dernier mot, sans doute, comme si c’était vraiment nécessaire. Il avait changé avec la guerre, c’était vrai, mais on ne pouvait pas complètement effacer la personne qu’on était et encore heureux, dans le fond. « Non, mais on y peut rien. » Dure réalité qu’il fallait bien essayer d’accepter. Il savait que c’était compliqué, il était bien placé pour savoir que c’était rageant. Mais il était au moins certain que mort, il ne pourrait aider personne. Ça l’aidait un peu à relativiser quand il avait l’impression que sa mission ne servait à rien et qu’il ferait mieux de quitter les Black une bonne fois pour toute. Il restait plus utile en restant bien sagement auprès de sa famille, qu’en se faisant tuer par ses derniers. Certain que Bellatrix se ferait une joie de le tuer, si sa trahison devait se faire savoir. Il avait fini par attraper June par le bras pour l’éloigner un peu de là, elle ne tarda pas à se détacher de lui, une fois qu’ils furent suffisamment loin. « J’te traite pas comme une gosse, je dis simplement les choses telles qu’elles sont. » Il haussa les épaules. « Désolé. » Il se contenta de répondre. Il comprenait que ce soit difficile pour elle, tout ça, d’autant plus que techniquement, elle aurait dû pouvoir se tenir loin de cette guerre, puisqu’elle était une moldue. Un détail dont les mangemorts se fichaient. Les moldus n’avaient rien demandé à personne, mais ils se faisaient un plaisir de les tuer, soit disant parce qu’ils étaient inférieurs. Une vision du monde qui lui donnait envie de vomir. Et dire qu’il avait été élevé avec ses valeurs abjectes. « Tu trouveras quelque chose de moins risqué. » Et l’échec d’aujourd’hui sera oublié, il en était certain. Elle était une personne déterminée et forte, alors elle saurait se relever. Il fallait juste qu’elle évite les disparitions ou les morts étranges, ces derniers temps, c’était mauvais augure. « Très bien. » Il répliqua alors qu’elle lui demandait de partir. « Mais fait attention, l’monde est vraiment dangereux ces derniers temps et j’ai pas envie de voir ton nom dans un énième article parlant de moldus assassinés. » Non, parce qu’en plus de trouver ça de moins en moins supportable, apprendre qu’elle, elle avait été victime des mages noirs, ça le rendrait fou, sans aucun doute. Il avait déjà perdu trop de proches, il aimerait que ça cesse.

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(#) Sam 13 Jan - 13:18    Re: parallel universe,, w/sirius

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@Sirius Black septembre 1984

tw : /

On dirait bien qu’il fallait encore qu’elle croise la route de Sirius. Par le plus grand des hasards. Sauf que cette fois, ce n’est pas dans un bar. Ils ne sont pas là pour le plaisir, pour se détendre, pour boire un verre ou retrouver quelqu’un. Ils sont là parce que June s’est mise en danger. Parce qu’elle s’est mise surtout à enquêter sur les mauvaises personnes. Ce qu’elle ignorait. Elle n’est pas non plus complètement stupide, tout à fait inconsciente, June. Elle ne cherche pas à prendre des risques, se mettre en danger. Elle n’est pas comme cela. Quoique. Mais pour ce coup-là, ce n’est pas fait exprès. Aurait-elle pu imaginer que ces personnes impliquées auraient des pouvoirs qu’elle n’a pas ? Qu’aurait-elle fait alors, si Sirius n’était pas intervenu ? Que lui serait-il arrivé ? Mieux vaut ne pas y penser – les idées qui envahiraient son esprit la feraient trembler. À la place, June préfère faire la fière. Refuser son aide. Refuser son avis. Refuser de l’écouter. Faire sa mauvaise tête, du moins. Elle ne peut pas le remercier trop vite, trop franchement. Elle ne veut pas se montrer faible d’une manière ou d’une autre. Ce n’est pas que remercier donne l’air faible. C’est juste que June peut être parfois puérile. Ou trop fière. Peut-on l’en blâmer ? Elle essaie tellement de trouver sa place, depuis des années. Sinon toujours.

Ce n’est pas contre Sirius en particulier. C’est un peu contre le monde entier.
Mais un peu contre Sirius aussi.
Sans trop savoir pourquoi.
Sans se le demander.

Elle exagère. Elle le sait, June. Elle le sait, parce que c’est dans son tempérament. Parce qu’elle a un sacré caractère. Une tendance à la provocation. Ou peut-être un besoin d’attention. Celle dont elle a manqué chez elle, enfant, peut-être parce que Rufus était toujours plus intéressant. Parce qu’il lui donnait l’impression de tout faire mieux qu’elle, tout le temps. D’être meilleur en tout point. Alors oui, elle exagère. Elle provoque. Mais Sirius n’est pas beaucoup mieux. L’un comme l’autre entretiennent encore un bout de conversation qui ne sert pas à grand-chose. « Heureusement que t’es là pour me le dire. » Elle continue avec son ironie, June. Incapable de ne pas vouloir avoir le dernier mot. On dirait que lui non plus. Elle ne répond rien à la suite, plus sérieuse, plus triste. Elle ne peut pas aider ces innocents qui disparaissent. Pire : elle doit arrêter son enquête, si elle veut éviter d’être la prochaine. Elle râle encore un peu après que Sirius l’a éloignée, lui lâchant qu’elle n’est pas une enfant. « Et tu m’entraînes comme si je savais pas marcher toute seule. » complète-t-elle. Elle se fiche de sa mauvaise foi : ce n’est rien que de la provocation, de toute façon. Il lui dit alors, Sirius, qu’il trouve tout de même cela courageux de sa part. Là encore, elle ne peut pas se contenter de répondre normalement, June : il faut encore qu’elle en rajoute une couche, peut-être trop susceptible ou juste de mauvaise foi. « Tu m'en vois ravie. » commente-t-elle quand il lui dit qu’elle trouvera autre chose. Un autre fait divers, sans aucun doute, bien ennuyeux et ordinaire. Elle continue de l’envoyer paître, June, alors qu’au fond, elle aimerait bien qu’il reste. Il lui dit encore de faire attention, que le monde est dangereux en ce moment. « J’ai vraiment du mal à comprendre comment tu peux disparaître pendant des plombes, avant de réapparaître et tout à coup te soucier de moi. » Est-ce ce qu’il fait, d’ailleurs ? S’inquiéter pour elle ?
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(#) Mer 31 Jan - 10:35    Re: parallel universe,, w/sirius

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tw : meurtre, haine
Il avait l’impression de ne pas servir à grand-chose, Sirius. On ne lui faisait pas confiance dans sa famille et ce même s’il avait fait de nombreux sacrifices, dans l’espoir de pouvoir mener à bien sa mission. Il s’était même marié pour faire plaisir à ses parents et la grossesse d’Astrae - qui était un accident, pas un plan tordu de sa part - avait au moins le mérite de leur prouver qu’il était rentré dans les rangs. Malgré ça, c’était encore parfois compliqué, si bien que les informations qu’il transmettait à l’ordre du phénix étaient souvent sans intérêt et ne servaient pas à sauver grand-monde. Si bien que parfois, il se demandait si c’était vraiment utile qu’il continue ainsi ou si sa présence chez les Black n’était pas au final qu’une perte de ressource. Il pourrait être plus utile ailleurs. Il restait quand même, parce qu’il était du genre à penser que Dumbledore avait toujours un coup d’avance et que s’il l’avait placé ici, ce n’était pas pour rien. Peut-être qu’il se voilait complètement la face, mais il fallait bien s’accrocher à quelque chose. Vu la situation actuelle, c’était facile de sombrer dans le désespoir et de simplement baisser les bras. Il n’avait pas envie d’en arriver là, Sirius.

Au moins, cette fois, il avait pu faire quelque chose des bribes d’informations qu’il avait pu entendre. Ça l’avait mené jusqu'à cet endroit et même s’il n’avait pas su au départ, qui était la moldue dont ce mangemort voulait se débarrasser, il s’était dit qu’il pouvait sûrement faire quelque chose pour sauver cette personne. N’était-ce pas à cela que ça servait d’être un espion ? Obtenir des informations lui permettant de venir en aide aux personnes en ayant besoin ? C’était ce qu’il voulait faire Sirius. C’était pour cette raison qu’il s’était engagé dans l’ordre du phénix. Il avait fallu que la moldue en question, ce soit June. Raison de plus de vouloir la sauver. S’il avait disparu de sa vie dans un premier temps, c’était en partie pour ça après tout. Parce qu’il voulait la sauver ou au moins, la protéger. Que cette guerre ne vienne pas se répercuter sur elle, alors qu’elle n’avait rien à voir avec ça et qu’elle méritait de vivre sans avoir à s’en préoccuper. La blonde ne semblait pourtant pas particulièrement ravie qu’il soit intervenu. « Qu’est-ce que tu ferais sans moi ? » Il répliqua, toujours sur le même ton, à croire qu’ils jouaient juste à qui aurait le dernier mot. Ça lui ressemblait bien à Sirius de se comporter ainsi. Certaines habitudes ont la vie dure, comme on dit. Il l’avait attrapée par le bras pour l’éloigner, encore quelque chose qui ne semblait pas lui plaire à June, vu la façon dont elle avait fini par le repousser. « T’as pas l’impression d’exagérer un petit peu, quand même ? » Il demanda à la blonde, sourcil arqué. Evidemment qu’elle était en train d’exagérer. Il l’avait juste poussée à s’écarter, il ne l’avait pas non plus soulevée comme un sac à patates. Il lâcha un soupir suite à sa remarque, alors qu’il essayait de l’encourager. « Est-ce que ton job vaut vraiment la peine de mourir ? » Il questionna alors. Elle trouverait autre chose de moins risqué, parce qu’il n’y avait aucun intérêt à perdre la vie simplement pour un article. Elle voulait de la reconnaissance dans son job ? Alors qu’elle tâche de rester en vie pour commencer. Morte, elle n’aurait rien. Elle ne serait qu’un nom de plus tombant dans l'oubli, parce que cette guerre faisait tellement de victimes qu’on ne pouvait pas se souvenir de toutes. « Je te l’ai dit, c’est la guerre et on a tous un rôle à jouer dedans. L’mien me pousse à prendre des distances, mais ça veut pas dire que j’en ai rien à faire de toi. » Ou des autres. Elle n’était pas la seule qu’il avait dû laisser derrière lui. Il avait abandonné son meilleur ami, son filleul. Ceux qui comptaient le plus pour lui. Ça ne voulait pas dire qu’il se moquait d’eux, au contraire. Il voulait que l’ordre gagne cette guerre pour qu’ils aient tous une vie meilleure.


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(#) Jeu 15 Fév - 19:53    Re: parallel universe,, w/sirius

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Elle pourrait foncer vers le danger, même si elle l’avait su. Elle aurait pu prendre des risques, sans se soucier des conséquences. Elle aurait pu être trop impulsive, insouciante. Parce que c’est June tout craché. Parce qu’elle veut prouver dieu seul sait quoi. Dans le fond, elle a toujours été comme cela, la blonde. Peut-être qu’elle a toujours trop douté d’elle-même, peut-être est-ce un besoin désespéré d’attention. Ou juste le besoin d’avoir l’estime des autres, comme si cela pouvait l’aider à avoir une meilleure estime d’elle-même. D’où vient-il, le problème ? Elle ne sait pas vraiment, préfère ne pas se poser la question. A dire vrai, peut-être qu’elle reproche à Sirius de vouloir jouer les héros, mais c’est un peu ce qu’elle a tenté de faire elle-même, June, en venant jusqu’ici, aujourd’hui. Elle a voulu mener son enquête, elle a voulu éclaircir un mystère. Mais elle doit abandonner, au risque de se mettre en danger. Sirius est désormais plutôt clair – mieux vaut l’écouter, elle le sait. Même si c’est dur à admettre, à accepter. Même si elle fait sa mauvaise tête, obstinée. Même si, peut-être, elle lui en fait baver. Question de fierté.

Maintenant, elle le cherche. Qui sait si cela a vraiment à voir avec cette enquête. Bien sûr, elle est déçue de devoir abandonner là, June. Bien sûr, elle déteste devoir baisser les bras, rebrousser chemin. Elle déteste ce sentiment d’impuissance, de pas pouvoir aider les victimes – ni leurs proches. Mais elle ne peut pas sauver le monde entier. Elle ne peut probablement sauver personne, à part sans doute elle-même, en acceptant de faire demi-tour. Si elle râle face à Sirius, dans le fond, cela n’a pas grand-chose à voir avec lui, ou avec le fait qu’il la détourne de ce danger – c’est peut-être juste autre chose. Qu’il a disparu un moment, sans donner signe de vie. Elle ne comprend pas tout à cette histoire de guerre, elle doit l’admettre, June. « Je serais perdue, sans aucun doute. » Ils se renvoient la balle, comme des enfants. Sans cesser cette joute verbale sans grande importance. Et June continue d’exagérer, de faire sa drama queen sans trop savoir ce qu’elle cherche, elle-même. « J’y peux rien, ça fait partie de mon tempérament. » réplique-t-elle en haussant les épaules. Elle a bien un petit côté princesse, tout de même, derrière ses airs d’aventurière, de femme indépendante qui n’a besoin de rien ni personne, qui n’a pas peur de se salir ni de prendre des risques. Ou peut-être que cela des personnes auxquelles elle fait face, finalement. « T’en as d’autres, des questions dans le genre ? » lâche-t-elle en soupirant, faussement agacée – en réalité, plutôt blasée. Et cela n’a rien à voir avec Sirius. Même si elle continue un peu à le faire – gentiment – chier. « Ouais, ouais, j’ai bien compris l’autre fois, c’est la guerre, j’peux pas comprendre, t’as un rôle à jouer, blablabla. En attendant, t’es toujours vachement vague. » Elle dit cela comme cela. « Alors, on fait quoi maintenant ? Tu m’raccompagnes chez moi ou tu vas dire un sort et disparaître d’un coup pour faire la guerre ? » ironise-t-elle, non sans un léger sourire en coin. Elle ne fait pas vraiment la gueule, June. Même si elle râle, semble bouder, Sirius l’a dit : elle ne fait qu’exagérer.
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statut de sang : son sang est pur, une fierté chez les black ; un détail dont lui se moque éperdument ; une malédiction peut-être, à ses yeux.
études : il a étudié dans l'école de poudlard, au sein de la maison gryffondor ; première déception pour sa famille ; encore une grande fierté pour lui.
particularité magique : animagus non reconnu par le ministère de la magie, il se transforme en un gros chien noir. Capacité développée pour accompagner Remus lors des nuit de pleine lune. Pratique aujourd'hui pour espionner en toute discrétion.
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(#) Jeu 22 Fév - 18:47    Re: parallel universe,, w/sirius

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tw : meurtre, haine
June, elle avait ce tempérament qui lui avait toujours plu, à Sirius. C’était le genre de fille qui ne se laissait pas marcher dessus et il aimait ça, le brun. Elle avait du répondant et ça faisait partie des choses qu’il avait toujours appréciées chez elle. Malheureusement en cet instant, il se demandait si c’était vraiment une bonne chose. Elle était bornée, du genre à camper sur ses positions et quand elle avait une idée en tête, elle allait jusqu’au bout. Très douée pour se mettre dans les mauvais plans et ça leur faisait un point en commun. Seulement, quand il était question de magie et surtout de cette fichue guerre qui avait explosé dans leur monde, ce n’était peut-être pas une bonne chose de ne pas savoir laisser tomber l’affaire. Ce serait donner une proie facile aux mangemorts, malheureusement. Pas qu’elle soit faible et fragile, June. Simplement, elle n’était pas une sorcière. Même un très bon sorcier voyait ses chances de survie limitées dans un duel face à un mangemort, alors une moldue, il ne donnait pas cher de sa peau. Ils n’hésitaient pas à user du sortilège de la mort, pour tuer en un coup de baguette et ce, même s’il s’agit d’un sortilège interdit.

Au moins, pour cette fois, il avait pu faire quelque chose pour June. Une petite victoire pour lui. C’était rare que sa position auprès de sa famille lui semble vraiment utile. L’impression de ne servir à rien était parfois particulièrement difficile à vivre. Mais pour une fois, il pourrait se coucher en se disant que les informations glanées ici et là lui avaient permis d’aider quelqu’un et pas n’importe qui en plus. June ne semblait cependant pas très reconnaissante. Peut-être qu’elle ne se rendait juste pas compte des enjeux de cette guerre, parce qu’elle n’en était pas vraiment actrice et c’était sans doute mieux pour elle. « Probablement. » Il répondit, en haussant les épaules, un sourire amusé sur les lèvres. « Ouais, je le sais ça. » Il répliqua, dans un soupir faussement exaspéré. C’était aussi ça qu’il avait toujours aimé avec June, ils se cherchaient sans arrêt et ça l’amusait plus qu’il ne voulait bien l’admettre. Qui aime bien, châtie bien, comme on dit. « Non, mais j’peux en trouver, si tu veux. » Il répliqua, suite à sa question. Peut-être pas le moment de plaisanter, c’était sérieux, il fallait qu’elle fasse attention. Il n’avait pas envie qu’elle se fasse tuer, tout ça pour une enquête. « Peut-être que rester vague fait partie du rôle à jouer. » Parce que ce serait con quand même pour un espion d’aller balancer à tout le monde qu’il était espion. C’était le principe, d’être discret et vague sur ce qu’il pouvait faire. « Dit comme ça, ça ressemble à un jeu pour enfant et pourtant c’est vraiment sérieux. » Il avait du mal à la prendre avec légèreté lui, la guerre. Sans doute parce qu’il était en plein dedans, qu’il avait déjà perdu des amis, dans cette guerre. « Qu’est-ce que tu préfères ? Que je te raccompagne chez toi, ou que je disparaisse dans un sort ? » Il demanda avant de hausser les épaules. « Cela dit, y a pas vraiment de sort et on dit qu’on transplane. » Son frère était un sorcier, alors elle devait déjà connaître bien des choses sur la magie. Pas la peine que le ministère lui tombe dessus parce qu’il avait usé - parler pour le moment - de la magie devant elle. De toute façon, il se disait que le ministère avait d’autres chats à fouetter en se moment que de s’occuper d’un manque de respect du secret de la magie. Surtout que June était dans la confidence, alors pas de tracas à se faire.



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Muggles have garden gnomes too.
June Fairbank
Evanesco
pseudo : winter solstice.
avatar : madelyn cline / labonairs@av, ethereal@bann.
pronom irl : elle.
multicomptes : flora (a. baptista).
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pronom perso : elle.
âge : vingt-trois ans.
emploi : petite journaliste en devenir, pas encore tout à fait prise au sérieux.
statut civil : très fidèle à son célibat.
statut de sang : moldue.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, agressions sexuelles, violences infantiles, automutilations.
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(#) Sam 2 Mar - 14:54    Re: parallel universe,, w/sirius

parallel universe
@Sirius Black septembre 1984

tw : /

Parfois, il faut laisser l’ego de côté.
Parfois, c’est la chose la plus judicieuse, raisonnable, mature, à faire. Pour soi ou pour les autres, même. A vrai dire, June le sait très bien. Pourquoi fait-elle ce numéro, alors ? Pourquoi s’acharne-t-elle à contredire Sirius, encore et encore ? Peut-être parce que cela n’a plus rien à voir avec cette enquête qui l’a conduite là, qui les a menés à se croiser. Peut-être parce qu’il y a quelque chose qui reste, là, dans l’air, entre eux. Ou au moins pour June – qui refuserait, toujours trop fière, d’ouvrir les yeux. Elle a détesté qu’il disparaisse, qu’il ne daigne pas donner de nouvelles. Et puis, c’est abstrait, pour elle, cette guerre dont Rufus parle également beaucoup. Le truc, c’est qu’elle ne voit plus son frère autant qu’avant, alors elle est abstraite, cette guerre, dans sa tête. Alors elle peut choisir à l’envi de fermer les yeux, si l’on veut. De faire sa mauvaise tête. De s’acharner, encore et encore. Même si c’est stupide, puéril. Au moins, elle finit par accepter de faire demi-tour, au lieu de se mettre en danger. Rien que cette fois.

Mais elle continue de l’emmerder. A vrai dire, cela reste gentillet. Ils ne cessent de se contredire, comme des enfants, décidés à avoir le dernier mot. June se contente toutefois de la dernière réponse de Sirius qu’elle considère comme une petite victoire – il n’a donc rien de mieux à rétorquer ? – sans surenchérir. A quoi bon, de toute manière. Elle l’écoute, elle abandonne son enquête et maintenant, elle va rentrer, retrouver sa petite vie banale. Après tout, son job ne vaut pas la peine de mourir, comme Sirius le souligne, de quoi l’agacer définitivement. « Non, franchement, abstiens-toi. » Car elle pourrait finir par ne plus rire du tout, la blonde. Pour l’heure, elle arrive encore à prendre les choses avec légèreté et détachement. « Ouais, peut-être. » Elle hausse les épaules, la Fairbank. Peut-être vaut-il mieux ne pas rebondir et ne pas encourager cette discussion qui risquerait de l’irriter plus encore. Elle n’est pas complètement débile, capable de comprendre les enjeux de cette guerre – bien plus qu’elle ne le laisse d’abord paraître, avec ses mots. Ce n’est qu’une apparence, de toute façon. « C’est bon, j’suis pas complètement conne. T’es pas obligé de faire comme les trois quarts des mecs qui croient nous apprendre la vie. » s’irrite-t-elle. De ce qu’elle le connaît, elle sait qu’il n’en fait pas partie. Mais elle n’aime pas qu’il lui parle de cette façon. Tant pis si elle est trop sur la défensive. D’un autre côté, elle n’est pas tellement rancunière, June. « Que tu me raccompagnes, mais seulement si t’es un peu plus fun. » finit-elle par répondre, en haussant les épaules. Sinon, au pire, elle peut bien se raccompagner elle-même, la blonde. « Aaaaah ? J’étais pas au courant. » Ce n’est qu’une ironie, June qui fait encore gentiment sa mauvaise tête. Bien sûr qu’elle est au courant. Par Rufus – celui qui les lie à l’origine, Sirius et elle.
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Sirius Black
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Sirius Black
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pronom perso : il.
âge : vingt-cinq ans, encore jeune, trop jeune pour être balancé au beau milieu d'une guerre et pourtant, il a envie de se battre le brun.
emploi : animateur radio et commentateur quidditch, encore du chemin à faire dans le domaine, mais après avoir travaillé quelques temps à la gazette et probablement grâce au piston familial, il gagne en reconnaissance le brun.
statut civil : marié depuis peu, pour les convenances, clairement pas amoureux de l'heureuse élue, mais faut rentrer dans le moule pour prétendre être à sa place chez les black.
statut de sang : son sang est pur, une fierté chez les black ; un détail dont lui se moque éperdument ; une malédiction peut-être, à ses yeux.
études : il a étudié dans l'école de poudlard, au sein de la maison gryffondor ; première déception pour sa famille ; encore une grande fierté pour lui.
particularité magique : animagus non reconnu par le ministère de la magie, il se transforme en un gros chien noir. Capacité développée pour accompagner Remus lors des nuit de pleine lune. Pratique aujourd'hui pour espionner en toute discrétion.
adresse : 12, square Grimmaurd, londres. manoir familial qu'il déteste tout particulièrement. situé dans la city, caché entre deux bâtiments. Non loin de la gare de King's Cross et de l'hôpital Sainte Mangouste.
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trigger : cruauté animale, inceste, viol.

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(#) Sam 23 Mar - 12:32    Re: parallel universe,, w/sirius

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tw : meurtre, haine
La guerre l’avait peut-être plus abîmé qu’il ne voulait bien l’admettre. Il se sentait parfois épuisé par les conflits, par la liste des personnes tombées au combat. Pas les ambitions grandissantes de Voldemort qui semblaient avancer bien trop vite et le ministère qui n’arrivait pas à l’arrêter. Les défaites s'enchaînaient et même s’il n’avait pas envie de laisser tomber, il y avait des moments où c’était difficile de garder le cap. Au moins pour aujourd’hui, il pourrait au moins se rassurer un peu en se disant qu’il avait réussi à faire quelque chose de bien. Il avait évité des problèmes à June. A l’échelle de la guerre, c’était sans doute bien peu de choses. De son point de vue à lui en revanche, c’était déjà beaucoup. June ce n’était pas n’importe qui. Une personne importante dans sa vie. Parfois il enviait son côté moldu. Ils avaient connus de guerre aussi, les moldus, mais aujourd’hui, en Angleterre, leur monde semblait plutôt calme. Pour combien de temps encore ? Il n’en savait rien. Leur guerre finira par vraiment atteindre leur monde, ça ne faisait aucun doute. Au moins, elle avait encore le luxe de profiter d’un monde en paix, pour le temps que ça allait durer.

Qu’elle évite alors de se faire tuer en se mêlant un peu trop d’histoires dans lesquelles les mangemorts trempaient. Elle n’en ferait pas un bon article, de toute façon. Si elle devait tenter de publier un truc là-dessus, y avait de fortes chances que le ministère de la magie s’en mêle. Protéger le secret du monde magique était plus important pour eux que de vraiment se bouger les fesses pour mettre un terme à cette guerre. Pourtant, à force de laisser Voldemort faire sa vie, il allait bien finir par tomber, le secret du monde magique. Enfin bon, peu importait ce qu’il en pensait, ce n’était pas lui qui allait se lancer en politique pour essayer de changer les choses. « Très bien. » Il se contenta de répondre à la remarque de la blonde. Non, il n’allait pas aller chercher des questions chiantes pour l’embêter, dans le fond, ce n’était pas le moment. Il fallait croire qu’au moins, la guerre le rendait un peu moins chiant. C’était peut-être une bonne chose. « Pas la peine de monter sur tes grands chevaux, pas de ma faute si tu balances ça comme si c’était rien. » Elle ne pouvait pas balancer à un gars qui était impliqué dans une guerre, quelqu’un qui avait déjà perdu des proches dans cette guerre qu’il n’avait qu’à disparaître pour faire la guerre. Y avait une façon de dire les choses et pour le coup, elle n’avait pas choisi la bonne, June. Pas partir dans un délire à limite le traiter de sexiste alors qu’il n’avait fait que se défendre de ses propos trop légers. Il haussa finalement les épaules. « Je suis toujours fun. » Ou l’avait-il était en tout cas, avant d’être esquinté par cette fichue guerre. Ça avait été plus facile avant. Il regrettait vraiment son adolescence, Poudlard, la sécurité sans failles, des murs du château leur ayant permis de se cacher derrière l’innocence de leur jeunesse. Ça avait été une bien meilleure époque. Mais c’était fini à présent. « Je faisais partie des bons élèves à Poudlard, je pourrais t’apprendre un tas de choses sur la magie. » Il haussa les épaules, sourire nostalgique au coin des lèvres. Bon élève, ce n’était probablement pas ainsi que les professeurs de Poudlard se souvenaient de Sirius Black. Mais ce n’était qu’une question de point de vue. Il avait toujours eu des bonnes notes, c’était certain, mais indéniablement, on le classerait quand même davantage dans les cancres que dans les bons élèves et il n’avait aucun regret à ce niveau là.

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You were my closest friend. My strength when days go mad But I spent my time and shallow sheets. I should've seen your hand. I didn't see the signs, I was blinded by the lights And lost where I belong.
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(#) Sam 30 Mar - 13:35    Re: parallel universe,, w/sirius

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tw : /

Dans le fond, peut-être prend-elle cela comme un jeu, même si c’est sérieux. Toute cette histoire avec Sirius, évidemment. Pas le reste, que malgré son attitude, elle ne prend pas à la légère. Mais June ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, ni ce qu’elle cherche. A avoir bêtement le dernier mot, peut-être ; à lui faire payer sa disparition, son silence. Elle est loin d’imaginer le sacrifice que Sirius a fait, la mission dans laquelle il s’est retrouvé emporté, quitte à se mettre tous ses proches à dos – y compris le frère de June. Elle ne connaît pas vraiment le détail de leurs histoires, son frère a semblé se renfermer quand elle en a vaguement parlé, et elle n’a pas cherché à insister. Mais il y a eu quelque chose. De toute manière, elle ne parle pas vraiment magie avec Rufus, June, et même : elle ne parle plus de grand-chose avec lui. C’est comme si, en grandissant, ils s’étaient de plus en plus éloignés, devenant trop différents. Ils n’ont rien en commun, lui sorcier, elle humaine lambda, moldue comme ils disent. S’il avait su que June s’intéressait de trop près à des mangemorts, Rufus serait-il intervenu ? Sans doute, parce qu’ils ne se détestent pas pour autant, parce qu’ils tiennent l’un à l’autre. Une fois de plus, c’est peut-être surtout la blonde qui fait sa mauvaise tête, pour un oui et pour un non. Sirius en fait les frais, actuellement.

Elle ne sait pas bien ce qu’elle cherche, cependant, non.
Peut-être juste à provoquer quelque chose : une réaction. Parce que Sirius semble se retenir, à propos de certaines choses. Oui, c’est cela : il est dans la retenue. Il ne peut pas tout lui raconter de ce qu’il fait, de ce dans quoi il s’est engagé. Il ne peut pas spécialement lui expliquer pourquoi il a disparu, non plus. Et cela l’irrite, la blonde. Dans le fond, elle n’a pas pardonné de ne plus avoir de nouvelles de lui pendant un long moment. Alors elle cherche, provoque et s’agace. « J’croyais que tu me connaissais assez pour savoir quand j’exagère et quand je suis sérieuse. » rétorque-t-elle, June. Cela fait partie aussi de son personnage. Malgré tout, elle n’a probablement pas conscience à 100 % de la gravité de la situation – peut-on lui en vouloir, alors qu’elle est protégée de tout cela ? Qu’elle est dans sa petite bulle de moldue, qui n’a pas à se préoccuper de la guerre qui fait rage ? Elle a déjà d’autres préoccupations qui l’occupent bien assez dans son monde, sans vraiment imaginer tout ce qui se passe en coulisses. Aujourd’hui pourtant, ces deux mondes sont entrés en collision, et quelque chose de grave aurait pu lui arriver si Sirius ne s’en était pas mêlé. « Non, parfois t’es vraiment lourd, et sérieux, et tu fais ton vieux sage. » réplique-t-elle, avec un petit sourire en coin néanmoins, celui-là même qui prouve qu’elle n’est plus dans la confrontation et qu’elle a basculé dans la taquinerie. Elle n’a pas de raisons de lui en vouloir, ce serait plutôt l’inverse : il l’a sauvée, tout de même, alors elle lui doit une fière chandelle. « Vraiment ? Et tu faisais jamais les 400 coups avec Rufus ? » taquine-t-elle, avant de lâcher un rire. Quant au fait de lui apprendre des choses sur la magie, probablement que cela ne changerait rien. Elle restera moldue, et il restera sorcier, à sacrifier sa vie pour le bien de leurs deux mondes.
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statut de sang : son sang est pur, une fierté chez les black ; un détail dont lui se moque éperdument ; une malédiction peut-être, à ses yeux.
études : il a étudié dans l'école de poudlard, au sein de la maison gryffondor ; première déception pour sa famille ; encore une grande fierté pour lui.
particularité magique : animagus non reconnu par le ministère de la magie, il se transforme en un gros chien noir. Capacité développée pour accompagner Remus lors des nuit de pleine lune. Pratique aujourd'hui pour espionner en toute discrétion.
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(#) Mar 16 Avr - 10:56    Re: parallel universe,, w/sirius

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tw : meurtre, haine
La guerre faisait des ravages, jour après jour, les mangemorts semblaient gagner du terrain. Parfois on arrivait à en arrêter quelques-uns, mais il avait l’impression que ce n’était qu’un grain de sable dans le désert. Des mangemorts, il en restait plein et ils étaient rejoints par de nouveaux sorciers, jours après jours. Il était évident qu’il fallait couper le mal à la racine. Peu importait le nombre de mangemorts qui tombaient, tant que Voldemort serait là, la guerre continuerait. Il fallait trouver un moyen de le vaincre, s’ils voulaient s’en sortir un jour. Mais le mage noir semblait inatteignable. Si même un sorcier comme Dumbledore ne pouvait rien contre lui, Sirius, il avait l’impression que personne ne pourrait l’arrêter. Il espérait qu’il se trompait, le Black, parce qu’il n’avait pas envie que cette guerre soit sans fin. Il voulait que ça se termine, que les choses rentrent dans l’ordre. Que tout le monde puisse reprendre sa vie sans avoir peur des mages noirs. Combien de temps est-ce que ça allait encore durer ? Impossible de savoir. Il aimerait que les choses s’arrangent rapidement, mais il savait que c’était naïf d’y croire. Mieux valait ne pas trop se nourrir d’espoir, ces derniers temps, c’était le meilleur moyen d’être déçu.

La guerre, c’était un sujet sur lequel il avait du mal à plaisanter, Sirius. Parce qu’il était en plein dedans, parce qu’il avait déjà perdu des amis, à cause de cette guerre. Alors, même pour lui qui avait pour habitude de s’amuser d’un rien, c’était impossible de plaisanter là-dessus. Forcément, il s’était un peu braqué suite à la remarque de la blonde, cette légèreté avec laquelle elle avait évoqué ce conflit, comme s’il ne s’agissait que d’un jeu. Malheureusement, ce n’était pas un simple jeu. C’était une véritable guerre avec des enjeux colossaux. « Je plaisante pas avec ça, c’est tout. » Pas qu’il manque d’humour pourtant. Il était le premier à tout prendre à la légère, habituellement. Mais, il avait dû prendre en maturité, depuis la fin de Poudlard, depuis qu’il s’était engagé dans l’ordre du phénix. Pas le choix. Il n’était plus protégé par les murs du château, pas non plus protégé par la pureté de son sang, parce qu’il ne voulait pas que ce soit un privilège, tandis que d’autres sorciers se faisaient tués, parce qu’ils étaient nés moldus. Clairement pas une époque qui donnait envie de rire. « Hm, je vais me faire pousser la barbe et faire en sorte qu’elle et mes cheveux soient gris avant l’âge, histoire d’être complètement dans le personnage. » Pour le coup, quand il pensait vieux sage, il pensait à Dumbledore et c’était clairement son style, qu’il venait de décrire. Manquait plus que la longue robe de sorcier et les lunettes. Mais il n’irait pas vraiment se comparer à Dumbledore, ils n’avaient rien à voir tous les deux ; Sirius se sentait bien petit à côté de l’illustre directeur de Poudlard. « Moi, faire les 400 coups ? Jamais ! » Il répliqua d’un air faussement offusqué qu’il prouvait bien à quel point ses propos étaient mensongers. Oui, il avait fait les 400 coups à Poudlard, avec Rufus, mais pas que. Avec James, Remus et Peter, ils ne faisaient que ça. Parfois retenu par Remus, qui lui avait déjà plus l’air d’un vieux sage que Sirius. Mais le fait était que des conneries, pendant sa scolarité il en avait fait à la pelle, le Black. Ils s’étaient bien amusés au moins, avaient bien profité de leur jeunesse. Maintenant, tout ça, c’était derrière eux, une autre époque. Une époque qu’il ne pouvait pas s’empêcher de regretter, Sirius, tout avait été tellement plus simple à ce moment-là.

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