inky silence

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ft. @Walden Macnair

tw : mention de torture et de violence, intrusion, mépris de classe, langage cru

1981

t’es pas un baby-sitter. c’est pourtant l’impression que t’as, quand on te demande prendre à ta charge un nouveau aujourd’hui. un gamin d’au moins quinze ans ton cadet si pas plus, grand gaillard pas plus causant que tu ne l’étais. vous allez aller loin comme ça, très loin.

tu penses pas qu’il soit particulièrement ravi qu’on décide de le tester comme ça. tester sa loyauté, son sang-froid. il a probablement d’autres choses à foutre et ça tombe bien, toi aussi. “ j’vais te faire un rapide topo. ” t’as la voix rauque, il fait froid et vous êtes dehors. y a aussi des chances que ça fasse plus de deux jours que t’aies pas pris la parole. “ je sais pas ce qu’on t’a dit, précisément, mais je suis censé voir jusqu’où t’es prêt à aller. pour nous, pour lui. tu vois c’que je veux dire. ” t’espères pour lui, tu comptes pas te répéter. “ mais on peut pas se faire remarquer. tu comprendras donc c’qu’on fout dans cette ruelle où y a qu’un pauvre clodo qui crèche. ” faut dire, l’endroit était particulièrement bien choisi, bien que dû au hasard. ruelle sombre, bâtiments abandonnés, quartier de londres où petite quantité de crimes restent irrésolus. quartier que tu connais, que tu fréquentes. t’irais pas jusqu’à dire que les pires crapules s’y regroupaient, mais t’as déjà vu bien mieux. présence menaçant d’une corneille sur un lampadaire croasse en vous observant. t’en fais de même, tu la fixes d’un air mauvais avant de retourner ton attention vers ton cadet. tu te souviens même pas de son nom. un truc du genre à waldo. “ alors, c’est comment qu’tu veux procéder ? ” dans un sens, t'as de l'espoir. ça a pas l'air d'être une tafiole, la soirée devrait se montrer intéressante.

inky silence

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ft. @Antonin Dolohov theme song

1981

tw : mention de torture et de violence, intrusion, mépris de classe, langage cru

fait caillant, preuve en est les poings serrés fermement fourrés dans la poche du sweat. avais laissé de côté seule veste potable que t’avais, préférais la garder pour le ministère, merlin seul savait ce qu’ils allaient se décider à te faire faire aujourd’hui, mais te doutais que ce n’était pas pour faire quelconque figuration. t’occupais de suivre ce mec pour le moment, pas spécialement causant et franchement, ça t’arrangeait. avais aucune envie d’en placer une, si ce n’était pour le strict nécessaire. première mission, étaient restés très vague là-dessus, te doutais que ça ne serait pas très glorifiant, n’était pas là pour ça d’ailleurs. nervosité se trahissait dans une démarche un peu trop brusque, manques de lui foncer dedans à rasputin, ou peu importait son nom, lorsqu’il s’arrête au beau milieu d’une ruelle. quartier qu’avait l’air de tirer la gueule autant que vous, genre de quartier dans lequel t’aurais pu traîner, finir, il y a quelques semaines de là. prends quand même la peine de l’écouter, de porter minimum d’attention à ce qu’il a à dire, même si réponse première est simplement d’hausser les sourcils, comme si ses explications n’étaient pas suffisantes. parfaitement compréhensibles ceci dit, et te doutais bien que ça arriverait, qu’ils n’allaient pas laisser entrer n’importe qui non plus. « ouais. » minimum syndical de mise, même s’il arrive à t’arracher un rire bref tenant plus du soufflement de nez en reprenant la parole. qui l’eu cru, qu’il puisse détenir ne serait-ce qu’un minimum d’humour. attends une suite qui ne vient pas, préfère visiblement regarder corbeau ou autre poulet sur lampadaire que de lâcher fin de sa mascarade. puis comprends petit à petit qu’il n’y avait rien d’humoristique là-dedans, qu’il était sérieux depuis le début. laisses quelques secondes de silence, juste à le fixer comme si ça allait pouvoir changer quelque chose. « lui ? » mouvement de tête vers mec bien plus loin, soit en train de dormir, soit en train d’essayer de se remettre de la veille, peut-être les deux. « pourquoi, c’t’une menace pour l’société ? » cachait peut-être bien son jeu après tout, fallait pas juger, tout ça tout ça. « ou l’a des infos à nous balancer ? » ton plus que suspicieux, te doutais que réponse risquait d’être négative, avais beau avoir essayé de te préparer mentalement, pourrais pas t’en prendre à quelqu’un sans la moindre raison, sans que ça ne rapporte quoique ce soit d’une manière ou d’une autre. « c’ridicule. » échappé derrière un soupir, alors que les jambes se font plus nerveuses, même en restant sur place.

inky silence

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ft. @Walden Macnair

tw : langage cru

1981

c’est que tu l’aimes bien, le garçon. enfin, tu le tolères. apprécier quelqu’un, c’est quelque chose qui t’est difficile. apprécier le silence et la brièveté des paroles de quelqu’un, ça tu sais faire. tu le scrutes, le jauges, chaque détail est important dans l’évaluation des capacités et de la loyauté de quelqu’un. tu sais pas trop quoi en dire pour le moment, mais vous venez tout juste d’arriver sur les lieux.

bah faut croire que tu l’aimes déjà plus. la manière dont il s’est exprimé te ferait presque sourciller si les muscles de ton visage n’étaient pas aussi figés par l’habitude. ça va pas être un facile lui, tu le sens. un peu comme un chien mal éduqué. peut-être simple impression, tu veux bien lui laisser le bénéfice du doute. “ oui, lui. ” c’est qu’il n’avait pas vraiment le choix, que vous ne l’aviez pas. “ si tu savais. un des plus grands opposants de notre maître, un sorcier remarquable. ” des couilles, oui. “ nan. c’est juste le premier gars sur lequel on est tombé, probablement un moldu. ça aurait été n’importe qui, ça n’aurait pas changé grand chose. “ tu comprenais sa question, c’était une chose à laquelle tu t’attendais. montre qu’au moins, il est pas totalement débile. tu prends un air faussement impressionné, te permets même d’applaudir pendant quelques secondes. “ stupide ? woah, t’as un esprit critique, c’est incroyable. mais c’est pas ce qu’on te demandera ici gamin, certainement pas. ce qu’on attend de toi c’est de suivre les ordres sans sourciller. ” ta voix se fait un peu plus ferme. vous êtes pas à l’armée, mais t’es comme ça. quelqu’un de droit, à ta manière. avec des convictions et une morale plus que douteuse, mais t’as toujours été un bon petit soldat malgré les problèmes que tu pouvais avoir avec l’autorité. t’aimes faire les choses correctement - selon toi -. alors si t’avais quelqu’un sous ta responsabilité, même durant quelques heures seulement, tu ferais de sorte à lui faire comprendre comment les choses fonctionnaient avec toi. regard vide, tu poses une main faussement compatissante sur son épaule. “ mais je comprends, c’est stupide. si tu préfères, on peut arrêter et rentrer, expliquer comment la soirée s’est passée. un peu humiliant sur le coup, mais faisable. à moins que t’aies une meilleure idée à m’exposer ? parce que je suis tout ouïe.”

inky silence

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ft. @Antonin Dolohov theme song

1981

tw : mention de meurtre, de violence, de violence parentale, mépris de classe, langage cru & belgicisme prck oufti à cette heure la flemme

continues de regarder autour de toi, pas franchement serein vu l’endroit, ni même vu ta compagnie. pouvait très bien te tenir un traquenard après tout, même s’il n’y en avait pas la moindre raison. tiens toujours pas en place quand on vient confirmer tes doutes, que c’est bien pauvre péquenaud qui est droit dans votre ligne de mire. mords l’intérieur des joues pour éviter de l’insulter directement lorsqu’il se fout ostensiblement de ta gueule, pas l’envie qui manque, mais serait certainement meilleur moyen d’étouffer le seul espoir qui s’était présenté à toi, que seule personne qui daignait encore te considérer un minimum ne te tourne le dos à son tour. commençais à peine à te relever de ce merdier, voulais pas directement retomber dedans. mais changeait en rien le fait qu’éliminer pauvre peye qui n’avait rien fait n’était pas le genre de choses dans lequel t’avais envie de tomber non plus. serres les poings aux applaudissements, de plus en plus de mal à ravaler l’envie de lui en foutre par contre. ordres qui se forment d’une voix plus ferme de sa part, ira pas pour t’impressionner, encore moins t’aider à lui obéir et suivre ses ordres comme il le disait si bien. « ah ouais ? c’pas un peu risqué d’prendre les premiers boulets qu’font tout c’qu’on leur demande sans réfléchir ? pourraient faire l’même chose ‘vec n’importe qui d’plus offrant nah ? » n’en savais pas grand-chose, pas comme si t’étais intéressé énormément au reste du monde. voulais juste essayer de le faire changer d’avis, même si vu sa gueule, c’était pas vraiment gagné. semblant de menaces qui sortent, pas sûr que ça en soit, mais dans le mieux valait mieux rester sur tes gardes. la main de trop sur l’épaule, fantômes des doigts qui s’y serraient bien trop fort se ramènent à ton bon souvenir, t’en dégages d’un geste que t’essayes pas trop brusque. « j’veux juste qu’ça serve à quelqu’chose, un minimum. j’sais pas, une vraie mission quoi. ça t’changerait rien, dans l’meilleur d’cas, ça nous enlève une épine du pied, dans l’pire, j’suis sûr que tu t’ferais une joie d’me buter et on t’remercieras d’t’être débarrassé d’un con. » hausses vaguement les épaules, en vérifiant que le pauvre mec était toujours bien là, assez loin pour ne pas vous entendre. « t’aurais rien à perdre. » toi beaucoup plus si t’arrivais à boucler correctement la mission. aucun mal à frapper le premier venu, à s’embrouiller avec n’importe qui, tuer, c’était encore autre chose, appréhension que tu devrais surpasser, surmonter si tu voulais valoir un tant soi peu à leurs yeux et leur être un minimum utile.

inky silence

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ft. @Walden Macnair

tw : langage cru

1981

il va pas te faciliter la tâche. c’est dommage et c’est pas plus mal à la fois. dommage pour lui, en tout cas. t’es pas du genre à fermer ta gueule et céder face au premier imbécile qui décide de ne pas t’écouter. déjà un peu plus ton genre de le prendre personnellement et de te demander ce que t’avais bien pu faire pour mériter ça.

oh, mais t’es pourtant fait pour ça. mentor dans le déni qui ne peut pas se décider à abandonner un nouveau dont on t’a refilé la responsabilité. “ ..en quoi c’est risqué, einstein. c’est plus profond que ça, si tu veux tout savoir. tu penses peut-être être spécial et être le premier à faire preuve de caractère ? je pense pas que les gens qui décident de rejoindre nos rangs soient uniquement là pour l’offre. ça serait complètement con. ” oui, tu juges. tu ne te prives que trop rarement de juger. homologue ne semble pas grand adepte des contacts physiques, fait que tu notes et que t’hésiteras pas à ressortir au besoin. tu prends la peine de l’écouter, faut croire que t’es pas de mauvaise humeur que ça. peut-être que ses arguments se valent, peut-être que tu pourrais changer ta manière de faire. tu soupires, t’appuies contre un mur. c’est qu’il a pas tord, moue sur ton visage montre que t’as pas des masses envie de l’admettre. “ si t’insistes. ” c’est qu’il te fait réfléchir en plus, et t’avais pas envie de réfléchir ce soir. “ tu fais chier. ” sur ces belles paroles, tu bouges de ton mur et te rapproche du gars dont vous auriez pu ruiner la soirée, la vie. t’as de l’argent moldu sur toi, t’en as souvent sur toi, t’en laisse tomber à ses pieds. “ prends toi une chambre quelque part, c’pas terrible ici. ” bah. tant qu’à faire. tu saurais pas expliquer ce geste, t’étais toujours en train de réfléchir à où est-ce que tu pourrais trainer l’autre. et t’avais une idée. tu retournes vers lui, commences à marcher, supposes qu’il suivra. “ tu veux te rendre utile ? on va faire quelque chose d’utile. y a des opposants plutôt bruyants, ils habitent dans une petite maison mitoyenne. pourrait être décourageant pour eux et un sale avertissement que d’y foutre le bordel, y foutre le feu, je sais pas. leur faire comprendre qu’ils ont de la chance d’être en vacance cette semaine, et qu’ils devraient songer à y retourner. je garde les détails pour quand on y sera, ça serait pas drole de tout dire maintenant. ça apaise ton âme, c'est suffisamment utile pour toi ? ”

inky silence

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ft. @Antonin Dolohov theme song

1981

tw : langage cru

avais perdu beaucoup trop rapidement l’habitude de recevoir des ordres. de t’y plier surtout. c’était bien une des choses qui ne manquait pas depuis que tu t’étais fait virer, de ne rien devoir à personne, de pouvoir envoyer chier ce que tu voulais, qui tu voulais, quand tu le voulais. es malheureusement tombé sur quelqu’un qui semblait avoir une tête aussi dure que la tienne, sauf que t’en prendre à lui, l’envoyer balader comme l’envie te prenait serait bien loin d’être une bonne chose, au contraire. comprends même pas ce qu’il essaye de te dire, ou en tout cas qu’à moitié. veux juste pas lui donner raison, parce que tu l’avais décidé comme ça, visiblement déjà déterminé à lui faire comprendre que t’avais un caractère de cochon et que ce n’était pas lui qui allait réussir à changer ça. « j’sais pas moi, j’suis pas dans leur tête. j’pas dit qu’c’était le cas d’tout l’monde, juste qu’ça doit être l’cas d’temps en temps, c’pas complètement con. » grognés entre les dents, main sur l’épaule qui n’arrange rien dont tu te défais le plus vite possible. empêche pas d’essayer de le faire changer d’avis, d’essayer de pouvoir au moins faire quelque chose d’utile, de ne pas simplement vous en prendre au premier venu qui si ça se trouvait, faisait tout pour se sortir de la merde de son côté. es presque soulagé en l’entendant sortir une insulte, qui n’allait certainement pas t’atteindre. « une d’mes spécialités. » s’en rendrait bien vite compte certainement, calques de loin ses gestes, ses pas, histoire de ne pas le perdre. plutôt étonné de son geste envers le pauvre gars assis plus loin, l’avait peut-être un peu trop rapidement jugé, avais de toute manière le temps et l’occasion de changer de point de vue à son égard, te contentes de le suivre alors qu’il se remet à marcher, sans porter plus d’attention à la troisième personne. ecoutes attentivement cette fois-ci le nouveau plan, acquiesces au passage alors que sourire se forme petit à petit. « ouais. c’mieux. » beaucoup mieux, surtout s’il s’agissait de retourner du mobilier était bien plus dans tes cordes, même plus que ça. pourrais lui montrer l’étendue de tes talents sans aucun mal. « c’t’à côté ? » relèves un peu plus la tête, comme si ça allait t’aider à trouver la maison en question. « faut rester un minimum discret pour l’voisins ou plus c’gros, mieux c’est histoire d’faire passer l’message au quartier ? »

inky silence

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ft. @Walden Macnair

tw : langage cru, mention de violence

1981

le fait est qu’il n’a pas totalement tord. dans le sens où tu peux comprendre que non, suivre le premier ordre du premier abruti venu. mais t’es pas un abruti. pas n’importe lequel, du moins.

abruti borné vaguement trop autoritaire, qui supporte pas qu’on puisse oser réfuter ce qu’il dise. oh, tu ne le nies pas. pas à toi-même. t’apprécierais simplement qu’il ne s’en rende pas forcément compte immédiatement. c’est que tu vas finir par te faire mal, à serrer les dents de cette manière. « non, j’vois bien. » à défaut de bien vouloir l’entendre. « mais pas totalement con, j’veux bien. » c’est que tu peux être de bonne foi, quand tu le veux. c’est surtout que tu veux pas totalement le froisser à tout jamais et risquer de perdre un bon élément. ‘fin, pas que tu saches vraiment si c’est un bon élément, mais t’es d’avie à lui laisser sa chance. pas par simple bonté d’âme, tu peux pas nier que la situation te tend autant qu’elle te distrait. ça te change un peu de tes habituelles soirées, pas bien dur à admettre. « t’as pas envie de changer de spécialité ? y a plein d’autres domaines dans lesquels tu peux te spécialiser. des domaines qui seraient pas consacrés à me casser les couilles. » ah, c’est sûr qu’à choisir..

monsieur préfère ta seconde proposition, donc. t’as aucune envie de cacher une certaine moue déçue. adepte des messages plus discrets, de la violence plus subtile et sournoise. mais tu vas pas faire le difficile maintenant, pas alors que t’hésites toujours entre terminer au plus vite et voir de quoi il était capable. « uhuh. » hochement de tête concis, ça t’arrangeait de pas avoir à transplaner ou gambader à travers tout londres. « ça, c’est à toi d’voir. » si c’est pas beau, ça. une carrière qui vous laissait tant de possibilités, tant de libre arbitre.  « j’ai tendance à faire un minimum gaffe, si mon opinion t’intéresse un tant soit peu. y en a qui préféreront faire un truc qui réveillerait tout le quartier. mais c’est plus de dégâts collatéraux, plus de risques.  » pas que t’aies peur. pas que tu craignes les répercussions en question. mais t’es justement pas débile, et t’aimes conserver ton énergie au cas où t’en aurais réellement besoin. « enfin, même si t’as envie de faire un feu d’artifice, je jugerai pas. pas aujourd’hui. » quelle chance, hein ?

inky silence

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ft. @Antonin Dolohov theme song

1981

tw : langage cru

c’était pas le moment de tergiverser, de savoir si t’avais fait le bon choix. t’avais juste choisi le moins pire, fallait à tout prix que tu gagnes ces rangs pour pouvoir gagner un minimum la confiance de cordelia, pour que tu puisses mener à bien mission qu’elle t’avait donnée. alors ferais peut-être mieux de la fermer ta gueule plutôt que de faire de l’excès de zèle, ferais certainement mieux de lui obéir, mais n’en avais pas la moindre envie, n’allais pas commencer à t’écraser juste pour son bon vouloir. pouvais par contre essayer d’éviter de rétorquer à chaque occasion, éviter de l’énerver plus que nécessaire.

alors te contentes d’un grognement, de regarder un peu plus loin dans la ruelle, l’esprit pas totalement serein sur la suite des évènements. savais dans quoi t’allais t’engager, mais il y avait un gouffre énorme entre la théorie et la pratique. jamais franchement frileux lorsqu’une quelconque bagarre se déclarait, était même généralement un des premiers à en faire partie, mais là. finir par ôter des vies en défendant des idéaux qui n’étaient même pas les tiens ? mais heureusement fallait croire que ce soir, il n’y aurait pas besoin de victimes pour le moment, juste du dégât matériel. t’en sortirais pas aussi bien à chaque fois, en avais bien conscience. pas franchement besoin de dresser de plan pour le moment, d’après les infos qu’il t’avait donné, le plus compliqué resterait d’entrer dans la demeure sans que les voisins ne détectent quoique ce soit. préférais y aller un minimum discrètement, n’aviez pas besoin d’ameuter qui que ce soit, en ayant une chance qu’il te laisse te démerder seul face à ça.

regretterais presque d’avoir choisi la prudence lorsque t’entends qu’il optait pour la même chose, mais n’alliez pas commencer à laisser gamineries prendre le dessus, n’était ni vraiment le lieu, ni vraiment le moment.
« —c’sert à rien d’attirer l’attention plus qu’ça, j’sais pas pour toi mais j’vraiment pas envie d’me retrouver à azkaban. » te doutais qu’il devait avoir en tête plusieurs manières plus ou moins simples de se tirer le plus rapidement possible au cas où les emmerdes se profilaient. transplanage entre autre, mais éviterais le plus possible de le faire dans l’urgence, risquerais juste de te désartibuler à la première occasion.
« —…et risquer d’alerter toutes les personnes aux alentours à l’instant ? » bizarre lui, vraiment. s’il avait la bonté de ne pas te juger de faire de feux d’artifice, tu le jugerais lui de l’avoir proposé. remettrais en cause mentalement certainement tout ce qu’il te proposerait à l’avenir, aussi. mais assez traîné, étais même motivé à te mettre en marche, avant de te rendre tout bonnement compte que tu ne savais même pas encore où c’était.
« —c’laquelle ta maison de merde ? » que le travail soit au moins correctement fait, au bon endroit, à défaut d’être en compagnie qui commençait à se faire exaspérante. avec un peu de chance, si faisais rapidement tes preuves, n’aurais plus de sorte de chaperon qui te collerait les basques.

inky silence

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ft. @Walden Macnair

tw : langage cru, mention de violence

1981

il n’y a pas de raison à ce que tu continues de tenter de le pousser dans ses retranchements, tenter de l’irriter. c’est que t’es quelqu’un d’irritable aussi, mais contenir ta rage n’est pas un problème. peut-être que t’es juste comme ça, peut-être qu’il s’agit d’années de bagage. tendances à avoir quelques appréhensions quant aux plus jeunes, des aprioris que tu ne saurais pas forcément expliquer. pas que t’aies de toute façon quelque comptes à rendre à qui que ce soit. opiniâtre caractère dans lequel tu te complais.

mention d’azkaban te ferait presque tiquer. ”c’est un risque,” simple déclaration que tu t’es répétée maintes et maintes fois. plus qu’un risque, pour toi une finalité, tu ne vois pas comment il pourrait en être autrement. vous n’y êtes évidemment pas encore, mais si la situation continue d’escalader au fil des années, vous serez probablement une petite poignée à y terminer. pas facile, d’accepter ce fait. mais tu trouves important d’en prendre conscience tôt dans votre engagement. pas certain que vous ayez tous le même d’implication dans votre cause, c’est principalement ce qui a tendance à te rendre méfiant des nouveaux arrivants. ”mais en effet, ce n’est pas dans mes projets actuels.” pas plus que dans tes projets futurs. ”suffit d’être attentif et réactif. c’est pas forcément une mauvaise idée, permet de faire passer un message, mais faut pas non plus en abuser, c’est pas encore le moment de faire trop de bruit.. ” pas la bonne occasion, certainement pas pour une simple “évaluation” de sa petite personne.

vous vous en approchez, de la maison. tu restes silencieux pour un moment et la pointes du doigt, pas de lumière à l’intérieur, vu l’heure tu penses que même si les propriétaires n’étaient pas en vacances, ce serait quand même le cas. ”devrait pas y avoir de piège, magique ou non. mais j’crois qu’ils ont des bestioles. j’en sais pas plus.” chats, chiens, poissons, t’en as pas la moindre idée. pourraient avoir une armée de niffleur que tu serais pas plus informé que ça. t’aurais peut-être du, mais serait pas la première ni la dernière fois. que t’y vas à l’improvisation. ”pourrais faire preuve d’un peu plus d'enthousiasme.. t'veux passer par la porte, par la fenêtre, par la cheminée ?”

inky silence

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ft. @Antonin Dolohov theme song

1981

tw : langage cru; intrusion

Avais pas envie de traîner dans le coin trop longtemps ; qu’on puisse vous associer, t’associer à ce lieux et au malencontreux accident qui surviendrait d’ici quelques minutes dans cette maison entièrement vide, heureusement. Un peu l’impression d’avoir la gueule de celui qui attirait des malheurs, n’arrangeait certainement pas ton dossier si on commençait à te suspecter d’être un fanatique. Risquais rien pour le moment, normalement ; voulais certainement pas précipiter les choses, pousser la malchance à bout.

Un risque, un risque ; te doutais qu’il y avait bien un risque de se retrouver à azkaban, mais franchement, préférerais y finir une fois que la maladie de ta mère soit correctement prise en charge, ou qu’elle ne soit plus de ce monde. En attendant, elle avait quand même besoin de toi, n’était certainement pas ton géniteur qui ferait un effort à ce niveau, qui ferait un effort tout court. C’était pas le sujet pour le moment, ferais mieux de te concentrer sur ce que t’allais devoir faire, sur cette mission.
« —dans l’miens non plus. » on pouvait s’en douter, t’aurais pas eu besoin de le souligner, mais quand même. Regardes une nouvelle fois autour de vous, comme pour vérifier que personne n’avais pu vous suivre, que personne de -plus- louche ne traînait dans le coin, ne pourrait vous porter préjudice d’une manière ou d’une autre, mais toujours rien.
« —ouais faut un juste milieu quoi. » devrais bien y arriver, même si ça allait prendre un peu de temps à trouver. Foutre le bordel, ça devrait pas être si compliqué que ça quand même. Lui engages le pas sans te faire prier, personne n’avait l’air d’être à sa fenêtre, vous passeriez certainement des commères, s’il pouvait n’y avoir aucun témoin ce serait bien plus arrangeant quand même. Serait plus simple de ne pas avoir à les faire taire.

Finit par pointer un bâtiment du doigt, maison des plus banales, apparemment laissée à l’abandon le temps des vacances. Parle de bestioles, ce qui fait un peu tiquer. Pourraient donner l’alarme, pourraient se montrer facilement et rapidement chiants.
« —t’crois qu’ils sont à l’intérieur ? » avec un peu de chance, seraient partis avec, ou auraient confiés clebs et autre à des potes. Te rapproches de la fenêtre, intérieur a l’air plutôt calme.
« —nah, pas vraiment. » de l’enthousiasme, et puis quoi encore. Il allait pas non plus commencer à te demander de sourire non plus, t’étais pas là pour ça. Faut aucun effort pour enjamber le portail qui mène au jardin, à s’enfoncer dans l’obscurité.
« —la fn’être c’mieux. » d’après toi, pouvais totalement te tromper, mais c’était ce qu’il y avait de plus simple à fracasser d’un caillou ; serait tout aussi simple à arranger d’un reparo une fois que vous en auriez fini avec tout ça, si vouliez que de l’extérieur tout paraisse normal. Ne prend que quelques secondes d’ouvrir la fenêtre de l’intérieur grâce au trou ; demande un peu plus de souplesse de passer par la fenêtre, pose pas de problème non plus, intérieur à l’ambiance calme à première vue, si bestioles y avait, soit avaient fui plus loin en entendant la vitre se briser, soit dormaient encore bien trop profondément.

inky silence

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ft. @Walden Macnair

tw : langage cru, mention de violence

1981

tu le regardes, un moment. n’a généralement pas trop de mal à les jauger, les petits nouveaux. mais celui-ci a quelque chose de différent. positif ou négatif, tu saurais pas dire. enfin. envie d’associer ça à du négatif, d’un point de vue complètement subjectif. t’arrives pas à comprendre pourquoi il est là. s’il prend ça vraiment au sérieux, ou non.

t’es pas un fanatique, t’attends juste un minimum de respect. vous êtes pas un club de vacances et généralement, les gens le savent, quand ils vous approchent. pour ça que choisir qui aborder est important, pour ça que personellement, tu cherches pas à recruter le premier venu.

mais lui, tu ne l’as pas choisi. t’as strictement rien à voir avec sa présence en votre sein, et peut-être que c’est ça qui te dérange. peut-être que c’est une question d’ego, que t’as agacé qu’on ne t’ait pas vraiment consulté et qu’on t’ait juste refourgué ça dans les bras en te faisant “tiens, regarde si ça vaut la peine”.

t’aurais tendance à dire que oui, ça en vaut la peine.il a beau pas te donner la moindre envie d’afficher l’ombre d’un sourire, son profil a quelque chose d’intéressant. ”on est au moins d’accord sur quelque chose.” si c’est pas magnifique.

tu te retiens une nouvelle fois de marmonner paroles désobligeantes. oui, faut un juste milieu, ça coule de source, tu pensais pas avoir besoin de le préciser. mais peut-être que c’est comme ça avec lui, peut-être qu’il faut absolument tout lui dire, de a à z. c’est que vous étiez mal barrés si c’était le cas parce que c’est typiquement le genre de truc qu’a tendance à te sortir par les trous de nez.

”dépend de ce que c’est. j’doute qu’il s’agisse juste de poissons, mais doivent en effet être à l’intérieur, à mon avis. ” t’oses espérer qu’il ne soit pas question de bêtes trop agressives et exotiques. sait gérer un chien ou un chat, aurait du mal à faire face à plus gros que ça. vous n’y êtes certes pas encore mais ça approchait. reconnaissant qu’il ne souhaites pas passer par le cheminée, imitation du grand-père gel ne serait pas pour aujourd’hui, loué soit-il.

tu le suis, t’es pas aussi agile mais quelques années vous séparent et faut avouer que ça n’a jamais été ta spécialité. quelques secondes seulement se passent avant que couinement inexplicable se fasse entendre, lumos t’aidera à déterminer qu’il s’agit d’une sorte de gros hamster que t’as jamais vu auparavant, dans une cage vachement volumineuse pour sa stature. ”si y a que ça, on devrait être tranquilles un moment.” mais peut-être que tu parlais trop vite. quoiqu’il en soit, tentative de te repérer à l’intérieur de l’habitation. ”j’aimerais qu’on localise le bureau. de ce que je sais y a une possiblité qu’ils aient des preuves sur certains d’entre nous, je préfère que les documents soient entre nos mains plutôt que dans celles du ministère.”