yew tree bark

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ft. @Aberthol Ó Mordha - décembre 1961

tw : //

la demi-lune est haut dans le ciel, vous ne devriez pas être dehors à cette heure, et en plus tu te les gèles. mais t’es pas mécontent de te trouver face à l’immensité des plantes ligneuses. t’apprécies énormément le cours de potions, mais c’est pas ce que tu préfères. la botanique, déjà un peu plus. intérêt de ces deux matières que vous partagiez, abe et toi. une des raisons de pourquoi tu te trouvais ici aujourd’hui. ça, et le fait que si c’était pas toi ça serait probablement niamh, et elle passe déjà bien assez de temps avec ton aîné comme ça. et puis quoi encore.

besoin d’un certain extrait de cricasse pour tester une potion, tu comprenais le manque d’envie d’abe d’aller en subtiliser directement dans les serres. ça ne valait pas le coup. se rendre ici non plus en vrai, mais au moins c’était beaucoup plus marrant. pas la première fois que tu mettrais les pieds ici, expérience déjà tentée l'année passée mais t’as pas été super loin la dernière fois, juste un pari un peu con avec un pote. ici c’était différent, vous aviez besoin de quelque chose en particulier et n'aviez qu'une vague idée d'où en trouver. des suppositions entendues à pré-au-lard, source pas forcément fiable. lumos activé, tête à moitié enfouie dans ton écharpe, t'observes d'un ai sceptique. " toujours partant ? je propose que si on ne trouve rien au bout d'une heure on abandonne, j'ai très envie que tu parviennes à faire ta potion mais je préfères aller moi-même en chercher dans les serres et assumer les conséquences plutôt qu'on crève parce qu'on aura mal regardé une araignée un peu trop grosse. " mais bon, il peut se passer par mal de choses en une heure. suffisant pour passer un moment probablement inoubliables dans les tréfonds de la forêt interdite vers laquelle tu commences à t'avancer sans trop d'hésitation. tu dirais même encouragé par le klaxonnement des jonquilles.

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ft. @Merwyn Ó Mordha

tw : aucun
des jours, peut-être même des semaines que tu n’arrêtais plus d’échanger avec ton grand-père, hiboux qui ne se comptaient plus, encore moins lorsque le sujet de conversation était les potions. des mois que tu planchais lors de ton temps libre sur comment améliorer dernière trouvaille de l’aïeul, et cette fois-ci, avais l’impression que c’était la bonne, manquait juste un peu de cricasse. était bien trop sous-estimée, étais pratiquement (trop) certain que ça allait pouvoir tout révolutionner. un seul problème restait, et plus que principal : fallait arriver à en trouver, de la cricasse. avais profité de la dernière sortie à pré-au-lard pour en trouver à l’apothicairerie, mais ne restait plus rien dans leur stock. aurais pu demander directement à ton grand-père, t’en aurais certainement donné directement, mais voulais avoir la fierté de lui montrer directement le résultat, de lui faire la surprise en quelque sorte. ne restait pas trente six mille solutions, et franchement, n’étais pas vraiment tenté par l’idée d’en chercher vois subtiliser dans les serres. risquais bien trop d’être exclu du cours pour un temps indéterminé. et si l’intérieur du château pouvait être pas mal surveillé après le couvre-feu, ce n’était pas le même cas pour l’extérieur, ou encore la forêt interdite. n’y avais jamais mis les pieds depuis que t’étais à poudlard, voyais bientôt la fin, regretterais sans doute moins d’avoir une retenue si on vous retombait dessus. on, parce que tu n’avais aucune envie d’y aller seul bien évidemment. t’étais tourné vers merwyn, plus que naturellement, faisais entièrement confiance à ton frère, avais toujours aimé passer du temps avec lui, ne ferais qu’une expérience supplémentaire pour vous. il ne s’était pas fait prier pour accepter d’ailleurs, penserais à le remercier correctement incessamment sous peu, que vous trouviez cette plante ou non. n’aviez pas eu trop de mal à sortir, regrettais un peu la chaleur du dortoir, gardais les mains dans les poches, malgré les gants que t’avais pu mettre. « toujours, ouais, surtout maintenant qu’on est arrivés jusqu’ici. ouais- ouais, une heure ça me semble plutôt bien, on devrait pouvoir au moins trouver quelque chose dans ce laps de temps j’imagine…j’espère. t’inquiète, j’ai pas très envie non plus qu’il nous arrive quoique ce soit. j’ai…toujours prévenu niamh, si jamais on est pas revenus demain matin. » n’avait pas eu l’air de penser que c’était une bonne idée, avait même essayé de t’en dissuader, sans grand succès. comprenais un peu plus son appréhension plus vous vous rapprochiez de la forêt qui inspirait tout sauf confiance. un regard envers ton cadet suffisait à voir qu’il était bien plus rassuré et assuré que toi. « y a quand même…peu de chance qu’on tombe sur des araignées si on ne s’y enfonce pas trop ? » pas vraiment à l’aise avec le fait de possiblement tomber en face à face avec une arachnide qui faisait le double de votre taille. essayais de ne pas trop y penser, avant d’avoir trop l’envie de rentrer. « t’y es déjà allé tu m’avais dit, c’est ça ? »

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ft. @Aberthol Ó Mordha - décembre 1961

tw : //

ravi de passer du temps avec ton frère, surtout si c’était pour une activité du genre. c’est fun, ça t’amuse, vous ne risquiez certainement pas de vous ennuyer. vous risquiez bien d’autres choses mais peu t’importe. ça t’inquiètes pas. peur est un concept qui t’est relativement étranger, tu sais relativiser et surtout improviser. sourire qui se déforme subtilement à l’entente du nom de ta nemesis. bien sûr que tu l’as prévenue, t’as envie de rétorquer. mais aberthol n’a certainement pas à subir la rancoeur que tu éprouves à l’égard de son amie. “c’est sûr, dans tous les cas ça vaudra le coup, tu verras.” vaut toujours le coup que d’aller se balader dans la forêt, t’en es persuadé malgré le fait de n’y avoir été qu’une autre fois. qui sait ce que vous pourriez y découvrir, c’est pas comme si les balades y étaient communes, il serait temps de la renommer si c’était le cas. pas certain que ‘la forêt approuvée’ claque autant comme nom, ceci dit.

“ oh, c’est probable. de nuit j’imagine qu’elles se déplacent un peu plus. mais t’inquiètes pas, je doute qu’elles nous trouvent suffisamment appétissants. ” tranquille, tu gères. jamais craint les araignées, et c’est pas la taille qui compte. “ ça t’inquiètes vraiment ? ” tu lui demandes en te tournant vers lui, avançant toujours vers l’obscurité à reculons. manque de trébucher sur une racine. “ uhuh, l’année passée. on a parié avec barry sur qui tiendrait le plus longtemps avant de s’enfuir. il a cru voir un centaure et a détalé en moins de cinq minutes. ” des centaures, à l’orée de la forêt ? et puis quoi encore. gros froussard, c’est tout. “ mais j’ai pas été bien loin, et je pense pas avoir aperçu de cricasse à l’époque. on va peut-être devoir aller un peu plus loin. ” grand sourire, t’es ravi à la perspective de découvrir des chemins inexplorés. forêt loin d’être silencieuse, bruits de la faune et de la flore qui se font entendre. hibou qui vous dévisage, t'en fais de même. mènes la danse pour le moment, tu te diriges vers le sentier qui semble le plus praticable et dégagé. pas se fatiguer pour rien.

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ft. @Merwyn Ó Mordha

tw : aucun
regardes un instant en arrière, histoire d’être sûr que personne ne vous suivait, serait un peu con quand même de vous taper une retenue alors que vous n’aviez même pas encore réussi à mettre un seul pied dans la forêt en question. mais y a strictement rien à l’horizon, puis en plus de ça merwyn avait vraiment l’air sûr de lui, ce qui aidait pas mal à vrai dire, savais que tu pouvais compter sur lui en toutes circonstances. aimerais bien qu’il ne lui arrive rien en particulier, encore moins à cause d’une idée qui sortirait droit de ta tête. acquiesces un peu à ce qu’il dit, n’allait certainement pas le contredire à ce niveau-là. « c’est sûr, ça ne serait vraiment pas de chance qu’on ne tombe sur absolument rien en allant jusque-là. » serait même bien plus que de la malchance pour le coup, même si ça vous ferait certainement l’un ou l’autre bon souvenir, un supplémentaire à ceux que vous partagiez déjà entre frères. grimaces quand même un peu à l’énonciation des araignées, pas spécialement rassurée à l’idée de pouvoir en croiser, visiblement n’atteignait absolument pas ton cadet. l’admirais pour ça, n’était pas la première fois qu’il montrait plus de courage que toi, étais même persuadé qu’il t’avait tiré vers le haut à plusieurs reprises, ne serait-ce qu’encore cette année en te poussant à passer les sélections de l’équipe de quidditch. « ouais, j’espère qu’elles ont trouvé bien plus appétissant y a pas longtemps. un peu quand même, enfin, ça dépend surtout de leur taille, à partir du moment où elles sont plus hautes que nos genoux, je ne serais plus aussi serein que maintenant. » autant être sincère, mais dans l’immédiat, il n’y avait rien à craindre. préfères écouter ce que le brun a à dire, sur son ancienne expérience, c’était bon à prendre ça aussi. « un centaure ? » déjà nettement plus emballée par cette idée que par les arachnides. « j’aimerais bien en croiser un, un jour, ce serait sûrement fascinant ! enfin pas toute la colonie, je ne suis pas certain qu’ils apprécieraient, mais…ils doivent savoir tellement de choses. » vous y voyais déjà presque, même si les chances étaient plus que minimes. « mince, j’espère qu’on ne devra pas trop s’enfoncer pour en trouver, ça ne doit pas être si rare que ça quand même, c’est pas possible. » soupires un peu en essayant de penser déjà à un autre plan si jamais celui-là ne marchait pas. « t’as gagné quoi de ce pari ? » étais quand même intéressé de savoir comment ça avait pu se finir. en attendant, suis ton cadet en vous enfonçant de plus en plus dans la forêt, alors que la lumière se faisait de moins en moins présente. gardes baguette en main, autant pour éclairer votre chemin qu’au cas où vous croiseriez quoique ce soit, autant être un minimum préparé.

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ft. @Aberthol Ó Mordha - décembre 1961

tw : //

enthousiasme que tu ne saurais réellement expliquer qui n’a pas l’air de disparaître malgré votre progression vers l’obscurité. ambiance pesante de nuit comme de jour, t’es que peu impressionné par les rumeur qui courent à propos des bois. t’y crois, pour la majorité des choses qui sont dites, mais t’es presque persuadé que vous ne risquiez pas grand chose. peut-être trop confiant en vos capacités, tu ne le sauras qu’une fois réellement confronté au danger. “ dans le pire des cas, on trouvera bien quelque chose qui valait le coup du déplacement. ” et le risque de vous faire prendre. pas forcément envie de faire perdre des points à votre maison, c’est que vous étiez plutôt bien partis pour emporter la coupe cette année. “ c’est pas vraiment leur saison, maintenant que j’y pense. elles doivent probablement chercher à rester au chaud, plus intelligentes que nous à ce niveau. ” mais à ce niveau seulement.

bien d’accord avec ton aîné, tu hoches la tête rapidement. “ j’aimerais bien aussi. je pense bien, ils sont bien plus avancés que nous sur certains points et le tes trouve vraiment intrigants. j’aurais juste pas envie de les offenser sans forcément m’en rendre compte, ils ne sont pas connus pour être particulièrement patients et sympathiques. ” pas vraiment, non. mais ils avaient bien d’autres qualités. pas sûr qu’ils soient aussi admiratif à votre égard, ceci dit. “ je ne pense pas, autant rester positif, je suis certain qu’on en trouvera. ” arbres et branches qui craquent autour de vous comme pour appuyer tes propos. du moins, c’est l’interprétation que tu choisiras. grand sourire à la mention du pari, toujours eu cet esprit compétitif même pour les choses les plus futiles. “ tu te souviens de la fois ou on a manqué de faire une crise de foie ? je n’ai pas dépensé une seule pièce pour la quantité astronomique de confiserie qu’on a ingéré. à y repenser, j’aurais du demander autre chose. ” quelque chose de plus utile, déjà. des services, par exemple. rien ne t’empêchait de participer à d’autres paris, après.

étrange impression d’entendre des voix comme étouffées, à la fois lointaines et un peu trop proches de vous. tu ne t’arrêtes pas mais tu ralentis momentanément, sourcils froncés. “ t’entends ça ? ” possibilité que vous ne soyez pas seuls dans la forêt. évidence, vu à quel point les bois étaient vastes. pas forcément inquiet mais intrigué, t’avais absolument aucune idée de sur qui vous pourriez potentiellement tomber à cette heure de la soirée.

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ft. @Merwyn Ó Mordha

tw : aucun
pas un seul instant penses à te dire que c’était certainement une trop mauvaise idée, qu’en tant qu’aîné, tu ferais certainement mieux de l’inciter à rentrer dans l’enceinte même de l’école, et toi avec, plutôt que de lui demander de t’accompagner au beau milieu de la forêt interdite. fallait dire que sans lui, tu n’aurais même pas fait deux pas supplémentaire, n’aurais même pas été jusqu’ici. présence de merwyn rassurait, donnait même plus de courage, n’était pas la première fois que vous vous associez, encore moins la dernière. avait toujours bien fonctionné, pas de raison que ça rate cette fois-ci. « exactement, je suis même presque sûr que si on avait la foi et le temps, on trouverait une tonne de choses en creusant un peu. » mais n’était pas le meilleur moment pour le faire, faudrait un meilleur plan, reviendriez peut-être si cette sortie se passait bien. ne pouvait qu’être positif si déjà vous ne croisiez aucune araignée, décides de croire ton frère là-dessus, comme sur beaucoup d’autres choses d’ailleurs. « qu’elles y restent le plus longtemps possible. de toute manière, elles ne doivent pas non plus grouiller d’absolument partout j’imagine. » autant finir de se rassurer, serait quand même bien mieux si vous pouviez tomber sur des centaures, rendrait l’expérience plus agréable qu’une rencontre avec merlin seul savait ce qui pouvait se terrer au beau milieu de cette forêt. « n’est-ce pas ? je trouve ça dommage qu’il y ait autant de tension entre nos deux communautés alors qu’on pourrait s’apporter tellement. enfin, tant qu’on ne va pas sur leur territoire, tout devrait bien se passer. » n’avais pas l’intention de risquer de déclencher une quelconque guerre ou quoique ce soit de négatif. auriez de toute manière plus de chances de vous en sortir en étant à deux, même chose pour pouvoir trouver cette cricasse, continues de regarder au sol, plus pour être certain de ne pas en rater, que de vérifier où tu pouvais mettre les pieds, tout en continuant d’écouter merwyn et cette histoire de pari. « très bien, oui, t’as plus voulu manger quoique ce soit de sucré pendant des mois et mum a sauté sur l’occasion pour en vider tous les placards. fin’ sur le moment même au moins t’as pu bien en profiter, c’est le principal ! » ça et d’être toujours en vie aussi. ralentis en tout cas en même temps que ton frère, quand quelques voix se font entendre, remarquées par ton cadet. « oui…tu crois que ça pourrait être d’autres élèves ? » n’en savait certainement pas plus que toi, mais si vous aviez réussis à sortir il n’y avait pas de raison que ce ne soit pas le cas de l’un ou l’autre. t’arrêtes directement en voyant des silhouettes se dessiner, comprendre que discussion semblait être des remontrances. élève qu’à l’air plus jeune que vous, à moitié traîné par garde-chasse droit vers l’orée de la forêt, lui rappelant et énumérant tous les dangers qui pouvaient se retrouver ici. ont l’air de se rapprocher un peu plus, alors prends le bras de merwyn pour l’amener plus loin, peut-être un peu trop précipitamment pour être les plus discrets possibles, buisson qui semble être le premier abri assez grand pour pouvoir vous accueillir au moins le temps de quelques secondes, même si un fois accroupi, remarques bout de cape qui dépasse, essayes de le faire rentrer alors que les pas se rapprochent.

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ft. @Aberthol Ó Mordha - décembre 1961

tw : //

air un peu trop vivifiant vient fouetter ton visage et te fait froncer les sourcils. t’as connu plus agréable comme circonstances pour une exploration de lieux interdit, mais vous feriez avec. mission peut-être pas de la plus haute importance, mais mission quand même et t’as toujours aimé relever divers défis. rentrer bredouille n’est pas une option. “ très certainement oui. on pourrait être parmi les premiers à trouver certains trucs, on pourrait gagner en réputation. ou en gallions. ” qui ne sont jamais de trop. mais bizarrement, t’as l’impression que la gloire absolue, c’était pas pour aujourd’hui. sinon, elle se cachait vachement bien. encore mieux que les araignées qui, à force de les mentionner, te donnaient envie de savoir à quoi elles pouvaient bien ressembler à taille réelle. “ ehh c’est pas pour t’inquiéter, mais de ce que j’ai pu entendre elles sont sacrément nombreuses.. ” ah, autant rester réaliste pour ne pas vous retrouver au dépourvu si vous aviez le malheur de les rencontrer.

rencontre avec les centaures t’intéressait un peu plus mais t’avais l’impression qu’il n’y avait que de trop minces chances que ça puisse arriver. à moins que vous ne trouviez un terrain qu’il fréquentaient un peu plus, quitte à provoquer un certain mécontentement chez eux. vous ne risquiez pas grand chose, tu doutes qu’ils se décideraient à sauvagement piétiner des pauvres élèves. “ je trouve ça dommage aussi, mais bon. pas sûr que ça change, encore moins que ça ne s’arrange. oh, c’est certain… ” après, t’étais personnellement pas certain de savoir précisément délimiter leur terrain et le votre. possible que vous y mettiez malencontreusement un pied. très malheureux.

le fait de repenser au sucre là tout de suite dans l'immédiat, ça te tend. “ je crois même que depuis, j’ai tendance à préférer le salé au sucré, c’est quand même dingue. ” toi qui pouvais manger confiserie dès ton réveil sans problème. “ mais oui, j’avais jusqu’ici rarement été aussi satisfait de gagner un pari. ” ainsi sera né un monstre de la compétition, toujours à la recherche de la victoire et surtout de la sensation de puissance que pouvait t’apporter le fait de gagner.

mais vous ne risquiez pas de gagner grand chose si vous vous faisiez chopper avec les autres imbéciles par le garde-chasse. quoi, eux aussi à la recherche de la cricasse ?! c’était la votre, pas la leur. votre droit, en tant que petits fils d’alchimistes. est-ce que leurs grand-pères à eux ils figurent sur une carte de chocogrenouille ? certainement pas. difficile de rester silencieux dans une forêt ou le moindre mouvement peut déclencher craquements, tu fais de ton mieux. mais un des élèves vous remarque, en passant. tu le vois, croises son regard et alors qu’il ouvre la bouche et s’apprête probablement à commettre l’erreur de sa vie, tes mains viennent lui signaler qu’il le regretterait, à l’aide d’une gestuelle un peu trop agressive pour un poufsouffle de troisième ou quatrième ou peu importe l’âge qu’ils pouvaient avoir. le fait est qu’il se ravise et ne dit rien, les pas s’éloignent, ce qui vous donne un peu plus de chance de vous en tirer sans vous faire remarquer. du moins, si ton frère ne se rendait pas compte de l’araignée - un peu trop grosse, mais trop petite pour être autre chose qu’une simple araignée que même moldus pouvaient apercevoir chez eux - qui était en train de grimper sur son bras alors que tu la regardais fixement, grimace sur ton visage.

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ft. @Merwyn Ó Mordha

tw : aucun
allais finir par apprécier, ces sorties nocturnes mais ne serait certainement pas conseillé de les multiplier. surtout que ce n’était que le début, que vous ne vous étiez pas encore retrouvé face à quoique ce soit. mais les dires de ton frère n’allaient pas du tout aider à prendre de décision sensée. rêverais de pouvoir découvrir quelque chose, non pas pour la gloire ou ce que ça pourrait rapporter, simplement parce que ça t’intéressais, satisfaire curiosité. « tu vas me donner envie de retourner ici régulièrement si tu continues. tu penses vraiment qu’on pourrait découvrir quelque chose ? ça m’étonnerait qu’il y ait des tonnes de gens qui fassent des recherchent dans le coin. » presque instinctivement, regardes autour de toi, comme si vous alliez pouvoir tomber directement sur une plante, un animal ou n’importe quoi d’autre qui ne demandait qu’à se montrer au monde sorcier. mais rien de rien, juste une grimace supplémentaire à la mention des araignées certainement bien trop nombreuses à ton goût. « bon, au pire on sait où est par rapport à l’orée de la forêt on pourra rapidement retourner au château si y en a trop qui se pointent. » pas franchement courageux pour deux gallions, n’hésiterais pas à faire demi-tour si ça se présentait trop mal. parce que bon, fallait pas se faire trop de plans sur la comète, il y avait peu de chances que tout se passe à merveille. encore plus si vous commenciez à empiéter sur le terrain des centaures. leur parler était une chose, s’en faire des ennemis, quelque chose que tu n’avais pas envie de tenter non plus. essayais de ne pas trop te concentrer sur le négatif, un peu plus facile alors que ton frère reprenait la parole. te concentrais sur lui, sur ce pari dont tu n’avais jamais entendu parler, qui n’empêchait pas de faire sourire là tout de suite. « tu m’étonnes, ça laisse des séquelles ce genre de choses. mais ça explique pourquoi t’as jamais hésité à troquer tes desserts. » ou qu’il ne bronchait pas encore de trop lorsqu’il le perdait face à autre chose. alliez par contre devoir vous serrez les coudes si vous ne vouliez pas vous faire chopper par peu importait qui pouvait bien traîner dans le coin. chance que vous vous soyez toujours entendus à merveille, malgré différence de caractères, différences de manières de faire. comme ce geste plutôt menaçant qu’il venait de faire à l’égard d’un élève  qui vous avait repéré. mais ça fonctionnait, alors bon, était bien le principal. osais même commencer à penser que vous étiez tirés d’affaire, avant de capter le regard de ton frère, de le suivre et de voir une énorme araignée sur ton bras. grimace qui vient déformer le visage, tiens pas deux secondes, c’est plus fort que toi, peux pas t’empêcher de commencer à secouer le bras pour la dégager, en faisant s’agiter des branches au passage. bruit qui n’échappe pas aux nouveaux venus, à l’adulte du groupe en particulier que t’entends se retourner. au moins, n’avais plus la moindre araignée sur toi, et était bien le principal, si t’essayais de voir le positif. n’as même pas le temps de soupirer de soulagement qu’une énorme masse saute presque à vos pieds, grogne et semble grailler l’araignée et repartir sans rien demander de plus. a le bénéfice de capter l’attention du groupe un peu plus loin, qui se décide à se hâter vers le château. attends quelques minutes avant d’oser bouger, au moins étendre les membres en te remettant debout. « …c’était quoi ça ? » sait-on jamais que ton frère ait vu quelque chose un peu plus nettement que toi.

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ft. @Aberthol Ó Mordha - décembre 1961

tw : //

c’est ce que tu voulais entendre. voir ton aîné te suivre dans toutes tes pires pérégrinations, qu’elles soient utiles ou non. c’est que ça te donnerait déjà des idées, t’étais certain d’avoir entendu parler de livres intéressants mais non accessibles car pauvres prisonniers de la réserve. un crime, de vous refuser un tel savoir. tu songes à porter plainte plus tard quand t’auras une carrière digne de ce nom et une réputation à faire trembler. mais faut se focaliser sur vos recherches actuelles, sur les plantes. “ c’est tentant, hein ?  ” tu souris, enthousiasme apparent.

t’aurais peut-être bien dû prendre ton balai. si pour le moment vous parveniez à vous y retrouver, t’es presque certain que dans un élan de panique suite à une fortuite rencontre avec une acromentule votre sens de l’orientation vous abandonnerait lâchement, suivi de peu par votre courage.

quoique.

t’attends que ça, de croiser une de ces sales bêtes. leur montrer que c’est pas leurs trop nombreuses pattes et leur sale gueule qui suffiraient à te faire reculer. peut-être juste d’un pas. “ ouais, c’est certain… ” inutile de paniquer tant que ce n’était de toute manière pas le cas. jusqu’ici, tout se passait bien et t’étais presque certain que ça continuerait comme ça. rire honnête qui t’échappe et qui te fait réaliser que t’as beau t’en plaindre régulièrement, ton enfance n’est pas si terrible que ça. c’est dans ton sang, de dramatiser. ça fait écho aux plaintes diverses et variées que ta génitrice peut émettre à ton sujet sans que ce soit justifié. “ et y en a encore qui sont persuadés que c’était par simple gentillesse et générosité. ” bah ouais, parce que c’est bien connu. t’es un chic type.

chic type qui commence petit à petit à s’impatienter suite à la présence inattendue d’autres personnes au sein de la forêt. vous n’étiez même pas encore arrivés bien loin, tu serais fort frustré de déjà devoir rebrousser chemin si vous vous faisiez remarquer. mais tout allait bien parce qu’il faut croire que ce soir, c’est votre soir et que tout semblait s’accorder pour vous laisser une chance de parvenir à votre objectif. tu n’as strictement aucune idée de ce qui a pu vous passer sous les yeux, mais t’es pas mécontent de cette intervention. t’es sceptique mais tu vas pas te plaindre, vous auriez difficilement pu espérer mieux pour distraire ces sales hurluberlus. t’imites ton frère et tu te redresses, regard sceptique autour de vous. “ eh bah figure toi que je n’en n’ai pas la moindre foutue idée. mais franchement, bon timing. ” hochement de tête qui appuie tes propos, tu recommencer à énergiquement te diriger un peu plus profond dans la forêt. à l'affût du moindre bruit qui pourrait vous indiquer la présence des cricasses tant désirées. “ où est-ce qu’elles peuvent bien se planquer- j’adore la magie, vraiment je dis pas, mais la faune et la flore moldue c’est quand même bien moins capricieux et mystique. ” à croire qu’en tant que sorciers, la nature se devait de vous compliquer la tâche.

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ft. @Merwyn Ó Mordha

tw : aucun
semblait être relativement une bonne idée là directement de revenir plus tard dans la forêt interdite, même s’il y avait de très grandes chances pour que tu te dégonfles une fois que tu aurais pris du recul. n’étais pas spécialement courageux, c’était plus facile quand t’étais avec merwyn, parce qu’à deux c’était plus simple, que confiance était totale en ton frère. que vous partagiez tout depuis que vous étiez tout petits. il te comprenait et inversement, avait l’air de te pousser vers le haut et de te suivre dans tes idées, peu importait ce qu’elles pouvaient être. acquiesces quand il dit que c’est tentant, même si vous pourriez faire des découvertes autre part, dans des endroits un peu plus sûrs où vous risqueriez moins votre vie.

là où il n’y aurait pas ou peu de d’acromentules, pourrais certainement pas vous faire de mal que de vous en éloigner le plus possible après tout. mettais dans un coin de ta tête l’idée de créer une potion ou un répulsif à acromentules, même si clientèle ne se bousculerait pas au portillon pour en acheter, ça te serait utile à toi déjà. avais déjà des idées de comment t’y prendre, en tout cas pour la base, pas le temps de t’y pencher directement malheureusement. devriez vous contenter de votre baguette cette fois-ci, toujours mieux que rien. essayes plutôt de te concentrer sur ton frère, serait un peu plus simple. plus positif en tout cas. « y avait peut-être un part de ça, même minime ? » toujours à essayer de trouver le bon, à t’y raccrocher. mais faudrait peut-être revoir vos plans, si vous finissiez par vous faire attraper aussi rapidement. n’avais aucune envie de finir en retenue, préférais fuir les problèmes ou les éviter après tout. mais danger ne reste pas bien longtemps, même si est possiblement remplacé par un autre. n’est pas directement tourné contre vous, fort heureusement. gardes le regard à l’endroit où créature avait pu disparaître, craignant un peu qu’elle ne ressorte pour vous demander son reste. « l’avantage c’est qu’on les entendra couiner si on passe près d’elles. » ce qui n’était pas le cas de la majorité de la flore moldue. « on ferait mieux de se bouger d’ici. » avant que quoique ce soit d’autre ne vienne, et que clairement il n’y avait aucune fleur dans les environs. regardes autour de toi, histoire que vous ne vous enfonciez pas trop loin, que vous restiez pas trop éloignés de l’orée si vous aviez besoin de sortir rapidement.

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ft. @Aberthol Ó Mordha - décembre 1961

tw : //

vent souffle trop fort à ton goût, devient désagréable de gambader entre les arbres. pire, piétiner, vous laisse bien le temps de vous rendre compte du froid autour de vous, ça aurait été plus malin de faire ça en été mais, circonstances atténuantes obligent. c’est pas un temps pareil qu’allait vous empêcher d’accomplir ce que vous voulez. vous êtes des ó mordha.

‘fin. peut pas trop nier qu’aucun ó mordha est vraiment pareil, tu te demandes parfois si vous êtes tous des cas où si c’est toi le problème. par curiosité, pas par inquiétude. regard en coin, tu sais pas trop quoi répondre pendant quelques secondes. “hm. j’sais pas trop, tu sais. pour toi c’est sûr. mais les autres- eh.. ils ont tendance à me casser les pieds.” c’est juste pas pareil, tu saurais pas l’expliquer. simplement pas des gens qui t’intéressent, t’es sélectif. mais bon, pas facile d’expliquer en détail pourquoi tu méprises aussi fort une partie de ta famille sans raison apparente- mais t’as tes raisons. tout comme abe’ devait avoir ses raisons, à voir le positif partout. ça te rendrait dingue, d’être dans le déni à ce point. mais soit.

tu gardes l’oeil bien ouvert au cas où vous croiseriez ces foutues plantes mais pour le moment, rien du tout. tu vois déjà pas grand chose de base. “c’est quand même dingue, suffit de passer à côté de la forêt pour les entendre mais là subitement elles font les timides, sales chieuses. mais ouais, on va bouger.” sert à rien de s’attarder, qui sait quelle intervention diverse plus ou moins sympathique. vous vous enfoncez un peu plus dans la forêt, ambiance devient plus lourde, pesante, intrigante. faible impression d’entendre ce que vous cherchez, au loin, un peu vers la droite- ou la gauche ? “t’as entendu ça ?”

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ft. @Merwyn Ó Mordha

tw : aucun
aviez bien plus que de la chance à avoir échappé autant à peu importait ce que pouvait être cet animal, qu’au membre du corps enseignant déjà présent à l’orée de la forêt interdite. ne savais pas trop si c’était de la chance, ou juste des signes pour vous faire comprendre de rentrer directement dans votre dortoir, sans plus de problèmes que ça. enfin, pour ta part n’avais jamais réellement e ued soucis de retenues, si ce n’était les générales, lorsque quelqu’un refusait de se dénoncer, mais sinon, n’avais jamais vraiment été du genre à faire des vagues, n’en avais pas eu le besoin. craignais un peu que si vos parents étaient au courant de votre sortie, qu’ils remettent la faute sur merwyn, alors que t’avais été à la base de ce plan un peu foireux. dans le pire des cas, te disais que vous seriez punis tous les deux lors des prochaines vacances, que ça n’allait certainement pas être la fin du monde non plus.

ais n’avais pas pour autant envie de faire demi-tour, vu tout ce que vous aviez pu déjà passer, t’avais en plus l’impression que vous approchiez du but, et t’en avais besoin, de cette cricasse, absolument. n’avais déjà que trop attendu pour tenter cette potion, n’avais pas envie de laisser passer encore des semaines.
« —à ce point-là ?enfin alvyn je peux comprendre il est parfois…pas facile à saisir. » était surtout impulsif, un côté que tu ne partageais absolument pas, mais passais totalement au-dessus. parce que c’était votre frère, qu’à côté de ça, il avait une tonne de qualités aussi. mais pouvais comprendre que ce soit plus difficile pour merwyn, n’aviez pas les mêmes caractères, vous non plus.
« —peut-être parce que c’est la nuit ? je n’ai jamais vraiment fait attention à ça je t’avoue, mais ce serait bien possible qu’elles soient plus vives dès qu’il y a du soleil- ou de la lumière. » à peine après avoir prononcé ça, te fais la réflexion qu’avoir un peu plus de lumière, même pour vous ne ferait pas de mal. ne vous aiderait pas à passer inaperçu, certes, mais franchement vu que vous continuiez de vous enfoncer à travers les bois, tu doutais que ça change grand-chose d’un point de vue extérieur, et ça vous permettait de ne pas vous prendre les pieds n’importe où. relèves la tête lorsque ton cadet te fait remarquer un bruit, sourire qui revient directement.
« —on dirait bien qu’on s’en rapproche, oui. » suis le bruit en question, veillant à ce que merwyn reste à côté de toi, il ne faut que quelques minutes en suivant le bruit de plus en plus fort, pour arriver près d’une clairière étonnamment dégagée, presque trop belle au milieu de ces bois, mais te focalises sur les plantes, bien plus que tu n’avais pu en voir de toute ta vie.
« —bah voilà, il y a tout ce qu’il faut ici ! »

yew tree bark

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ft. @Aberthol Ó Mordha - décembre 1961

tw : //

vague grimace qui te défigure, à la simple mention d’alvyn. si tu pouvais lui accorder quoi que ce soit, c’est bien ça. te faire avoir des réactions viscérales que tu peines à cacher - quand tu prends la peine de t’y essayer. rarement, donc. “pas facile à saisir..? t’es trop gentil. je le trouve bien facile à saisir, personnellement. besoin accru d’attention, syndrôme du troisième gosse, gros con..” la liste est longue et tu pourrais aisément continuer, mais vous n’êtes pas là pour ça et t’es pas sûr qu’aberthol ait envie de t’entendre déblatérer encore longtemps. “c’est bien possible, et c’est même fort logique maintenant que t’en parles.. j’imagine que c’est pas plus mal, on sera plus discrets durant la cueillette si elles font.. la sieste ? je sais pas si on peut dire ça mais bref. elles n’échapperont pas à leur destin.” oh que non. n’avaient qu’à pas être utiles à la confection de potions. n’avaient qu’à pas être considérées comme des plantes semi-conscientes. tu préfères ne pas trop y penser et ne pas trop réfléchir à pourquoi t’as plus de compassion pour de la foutue cricasse que pour la plupart de tes congénères sorciers.

semblerait pourtant que jour ou nuit, vous vous rapprochez de votre objectif. tu fais attention à rester près de ton aîné, parce que t’es pas non plus totalement à l’aise. de moins en moins, au plus vous vous avancez dans la forêt. constante impression que vous n’êtes pas seuls, que vous êtes même épiés. t’étais pourtant pas inquiets quand vous avez commencé votre recherche, ne saurait dire ce qui a tant changé. la réalisation que c’était une idée de merde, probablement. mais t’es pas du genre à revenir sur ta parole, pire encore, tu détesterais passer pour un lâche.

la clairière te semble pas nette, c’est trop.. calme. y avait du bruit jusqu’ici, du moins un minimum. mais là ? tu sais pas si c’est ton esprit qui te joue des tours. “ouais..? c’est.. c’est un peu trop beau, non ?” mais vous pouvez pas non plus passer à côté de cette occasion. donc tu t’approches des plantes, un peu sceptique, semblent pas bien ravies d’êtres dérangées à cette heure tardive et tu marmonnes. “tu veux t’y prendre comment ? on en prend quelques unes avec, on essaie juste d’extraire suffisamment de ce dont t’as besoin ?” pas fort concentré sur ce que tu dis, t’es alerte et tu regardes partout autour de vous. persuadé qu’y a quelque chose qui va vous tomber sur la gueule à tout instant.

yew tree bark

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ft. @Merwyn Ó Mordha

tw : aucun
n’était pas nouveau que merwyn et alvyn ne s’entendaient pas, avais déjà essayé à quelques reprises d’arranger ça, mais avais bien envie de baisser les bras quelques fois. même quand votre cadet n’était pas là, merwyn ne pouvait pas le piffer, trouvait toujours à le critiquer. et ce serait la même chose de la part de votre cadet si on lui demandait son avis sur merwyn, très certainement. continuais d’espérer qu’un jour ça puisse s’améliorer, et qu’un jour – pourquoi pas – toute la fratrie puisse s’entendre sans reprocher quoique ce soit à l’autre. visais trop haut sans doute, même si vous n’étiez à l’abri d’absolument rien.
« —mais non, il est…un peu beaucoup impulsif par moment et…il sait très bien ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas, ce qui est plutôt…un point positif ? » pas totalement certain de ce que tu avançais, alvyn avait un peu tendance aussi à être trop honnête, quitte à blesser ses interlocuteurs, mais ce n’était pas pour ça qu’il était une mauvaise personne pour autant non plus. en attendant, essayais surtout d’éviter le plus possible les ronces devant vous, en les dégageant à l’aide de la baguette. si vous pouviez ne pas revenir avec l’uniforme déchiré et éveiller les soupçons si vous aviez la chance de ne pas vous faire prendre par qui que ce soit.
« —j’espère juste qu’elles ne se mettront pas toutes à crier à partir du moment où on va en prendre, même si…ça pourrait dissuader ce qui rôde dans les alentours avec un peu de chance. » toujours voir le positif des choses, ça aidait dans n’importe quelle circonstance d’après toi.

comme là tout de suite par exemple, c’était plutôt une bonne nouvelle que de tomber sur une clairière, faisait même énormément de bien après avoir passé tout ce temps dans l’obscurité et dans les feuillages. profites de ce moment, de l’endroit qui a plus l’air d’une pause qu’autre chose. question de ton cadet n’inquiète pas plus que ça, même si tu la prends en considération.
« —trop beau ? je me dis que ça doit être normal, c’est peut-être un endroit un peu plus adapté pour…les licornes ou des créatures dans le genre ? on pourra peut-être même en voir une ! » oublies soudainement les cricasses en relevant la tête, espérant apercevoir une crinière ou l’autre, mais strictement rien. et une nouvelle fois, c’est merwyn qui interrompt les pensées, qui reparle des plantes, baisses le regard sur elles, encore moyennement silencieuses, alors que tu sortais de ta sacoche quelques pots empruntés dans la serre.
« — oh, autant essayer d’en extraire quelques-unes avec leurs racines, je vais les replanter directement, ce sera bien mieux pour elles et si jamais j’en ai encore besoin, on en aura toujours sous la main comme ça. je ne sais pas pourquoi les gens n’ont pas l’air d’y penser très souvent, alors qu’elles ont plein de propriété tu sais ? on ne dirait pas comme ça mais si tu les fais sécher assez longtemps-» t’arrêtes en plein milieu, à cause d’un mouvement en face de vous, qui n’annonçait rien de vraiment bon.
« —…ça n’a rien d’une licorne, ça. » belle déduction, préfères rapidement prendre quelques cricasses au pif, le déterrer le plus vite possible alors qu’évidemment, elles se mettent à faire de plus en plus de bruit. les rempotes un peu rapidement, avant de te relever, hésiter entre rester et se casser, finalement prudence prend le dessus, prends ton frère par le bras pour que vous reveniez sur vos pas.