I'd sell my sour soul - (sirius)



 
the fall of the phoenix.
septembre 1985. Sur les côtes anglaises, un duel entre Albus Dumbledore et Voldemort a lieu dans une caverne isolée. Dumbledore y perd la vie, et sa dépouille est exposée au Ministère comme un sombre avertissement.
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glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.
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I'd sell my sour soul - (sirius)

Siara McAllistair
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membre ☆ order of the phoenix
Cassandra of ill omen.
Siara McAllistair
Evanesco
pseudo : erydris
avatar : anya chalotra ; caelestiart (avatar) ; lomapacks (gifs)
pronom irl : elle
Messages : 91
pronom perso : she/her
âge : 25 ans (22 décembre 1959)
emploi : Guérisseuse à Sainte-Mangouste, au service de pathologie des sortilèges
statut civil : célibataire
statut de sang : des velléités familiales qui pourraient jusqu'à faire mentir leur ascendance, lignée qui reste de sang-mêlé.
études : Poudlard, de 1971 à 1978 - Serdaigle
particularité magique : De vagues intuitions tout d'abord, des prémonitions se faisant de plus en plus précises. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve témoin silencieuse des fils de l’avenir qui se déroulent devant ses yeux, le plus souvent la nuit, à la frontière entre le rêve et l'inconscient. Cassandre de mauvais augure, voyante.
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(#) Mar 13 Aoû - 17:40    I'd sell my sour soul - (sirius)

i'd sell my sour soul
@Sirius Blackjuillet 1985

tw: mention d'alcool

Il y avait des jours ainsi. Des soirées, surtout.
Où, après le tourbillon des heures passées entre les murs de l’hôpital, après le défilé des visages, des sorts, des douleurs à apaiser, vient la nuit et sa quiétude solitaire, qui lui offre son décor de velours. Elle la cueille à la sortie de Sainte-Mangouste, Siara. Et la plupart de ces soirs, elle en apprécie le silence, délassant ses sens sur-stimulés dans le calme qui la porte jusqu’à son appartement, comme elle étirerait ses membres fatigués d’avoir trop couru.

Et il y a ces autres soirs, comme ce soir-là. Où l’adrénaline et l’énergie qui la portent d’urgence en urgence, pendant ces heures studieuses, ne refluent pas et rugissent encore dans ses veines. Où, alors qu’elle traverse rue après rue, le silence lui devient cette fois ennemi, et la simple perspective de le retrouver, omniprésent dans son appartement, insupportable. Alors sa course dévie et ses pas la ramènent, loin du Chemin de Traverse, dans le centre de Londres. L’air est doux, presque agréable en ce mois de juillet, mais les rues résidentielles qu’elle traverse, avec pour seule compagnie l’écho de ses souliers contre le pavé, la rendent mal à l’aise et lui font accélérer la cadence jusqu’à ce qu’elle ne retrouve les premiers commerces. Là, les activités nocturnes l’accueillent d’un brouhaha dans lequel elle se glisse, anonyme, comme elle se serait glissée dans le fouillis organisé qu’était son logement.

« juste une bièreaubeurre merci », qu’elle glisse au comptoir, avant d’y poser les quelques pièces argentées. Elle tranche, presque absurdement, avec les habitués du bar. Les chopes et autres verres s’amoncellent sur les tables alentour, le bruit et les rires émaillent les conversations tandis qu’elle se satisfait en silence de leur semi-compagnie. Elle n’a jamais été une afficionado des soirées, même avant. Pas seule, en tout cas, pas sans son acolyte éternel qui s’échinait toujours à la sortir de sa zone de confort (mais son souvenir avive soudain le manque – toujours tapi quelque part même après toutes ces années – et elle chasse la sombre pensée d’un froncement de sourcil agacé).  

Elle porte de temps en temps la boisson à ses lèvres, laissant ses pensées reprendre leur cours tout en s’attardant sur les tablées l’entourant. Elle ne baisse pas la garde (elle ne le fait jamais), malgré l’ambiance en apparence anodine ; un mouvement, une alerte seraient suffisants pour qu’elle ne réagisse en un bond. C’est sans doute pourquoi, du coin de l’œil une silhouette attire son attention ; elle la connaît, se dit-elle immédiatement, et cette pensée résonne comme une certitude. Un second regard, rapide, l’en convainc totalement. C’est bien Sirius Black, attablé à quelques mètres seulement d’elle, et sa silhouette solitaire fait naître une myriade de pensées. Celle du Gryffondor bravache qu’elle connaissait de loin en loin, du temps de Poudlard, à laquelle succède le souvenir des discussions partagées, de leur empathie mutuelle pour leur passif commun, puis du silence de la trahison avant que la couverture du sorcier n’ait commencé à se craqueler.

Et c’est ce dernier point qui la pousse à réagir. Discrètement, sans esclandre, elle se lève en prenant soin, au passage, d'emporter sa boisson et d'ajuster sa veste d'un revers de la main. La seule méfiance lui fait glisser un œil derrière son épaule, pour s’assurer qu’il n’y ait ni blanc dans une conversation, ni regard suspicieux suivant ses pas. Elle s’approche de la table du sorcier. « Sirius », lâche -t-elle naturellement comme une salutation, le ton suffisamment bas pour n’être entendu que de son interlocuteur. Elle s’assoit à sa table sans attendre sa réaction, un léger sourire aux lèvres. Elle l’étudie du regard une seconde, plus inquiète qu’inquisitrice, hésitant quant à la question la plus pertinente à poser ensuite. C’est la plus banale qui tombe de ses lèvres : « Qu’est-ce que tu fais ici ? », puis elle se reprend dans un raclement de gorge un peu gêné ; « pardon, question stupide. … Comment tu vas ? »
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Sirius Black
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Sirius Black
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pronom irl : elle.
multicomptes : hernàn, lucius, lyall.
Messages : 1547
pronom perso : il.
âge : vingt-cinq ans, encore jeune, trop jeune pour être balancé au beau milieu d'une guerre et pourtant, il a envie de se battre le brun.
emploi : animateur radio et commentateur quidditch, encore du chemin à faire dans le domaine, mais après avoir travaillé quelques temps à la gazette et probablement grâce au piston familial, il gagne en reconnaissance le brun.
statut civil : veuf, marié pour les convenances, clairement pas amoureux de l'heureuse élue, mais faut rentrer dans le moule pour prétendre être à sa place chez les black. L'a quand même mise enceinte, ça lui aura couté la vie, lors de l'accouchement.
statut de sang : son sang est pur, une fierté chez les black ; un détail dont lui se moque éperdument ; une malédiction peut-être, à ses yeux.
études : il a étudié dans l'école de poudlard, au sein de la maison gryffondor ; première déception pour sa famille ; encore une grande fierté pour lui.
particularité magique : animagus non reconnu par le ministère de la magie, il se transforme en un gros chien noir. Capacité développée pour accompagner Remus lors des nuit de pleine lune. Pratique aujourd'hui pour espionner en toute discrétion.
adresse : 12, square Grimmaurd, londres. manoir familial qu'il déteste tout particulièrement. situé dans la city, caché entre deux bâtiments. Non loin de la gare de King's Cross et de l'hôpital Sainte Mangouste.
fréquence rp : 1 rp/deux ou trois semaines.
trigger : cruauté animale, inceste, viol.

warning : élitisme, rejet familial, mention d'homophobie, mort, guerre.
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(#) Sam 17 Aoû - 10:19    Re: I'd sell my sour soul - (sirius)

i'd sell my sour soul.


tw : mort en couche, deuil, alcool.
Plus rien n’allait. Plus que jamais, il se sentait perdu, Sirius. Il avait accepté de se lancer dans cette mission pour l’ordre du phénix, mais il ne savait plus quoi en faire aujourd’hui. Il aurait juré de l’avoir fait en toute connaissance de cause, savoir à quoi s’attendre et pourtant, il était confronté à un scénario qu’il avait été loin d’envisager, Sirius. Le mariage, il s’en était douté. Après tout, il avait su qu’il allait devoir prouver à sa famille qu’il était de retour dans les rangs et quoi de mieux que le fait d’épouser une sorcière de sang-pur pour les réconforter dans cette idée ? Il avait accepté ce mariage, Sirius et même si Astrae n’était clairement pas l’amour de sa vie, qu’il n’avait même pas éprouvé de sentiments amoureux pour elle, il avait appris à l’apprécier. Ils avaient aussi trouvé des avantages à ce mariage, il fallait bien en tirer les meilleurs partis et pour eux, ça c’était passé au fond de leur lit. Elle était tombée enceinte et ça c’était un imprévu qu’il n’avait pas vu venir, Sirius. On aurait facilement pu lui dire que ça lui pendait au nez, avec elle ou avec une autre, à force d’enchaîner les histoires d’un soir, fallait bien que ça lui tombe dessus. Ça avait sans doute renforcé un peu la confiance de sa mère envers lui, mais il s’en serait bien passé.

Cette grossesse avait été difficile à accepter, il s’était posé plein de questions. Il n’était pas le gentil toutou docile que les Black pensaient avoir récupéré. Il n’allait pas rester éternellement avec eux. Alors qu’est-ce que ça voulait dire pour lui et le bébé ? Est-ce qu’il devrait renoncer à sa paternité et partir en laissant son enfant derrière lui ? Est-ce qu’il devait laisser son enfant aux mains des mangemorts, qu’ils le façonnent à leur image ? Il n’aurait pas pu laisser une telle chose arriver, mais il ne pouvait pas l’emmener et laisser Astrae avec lui. Maintenant, il n’avait sans doute même plus besoin de se poser la question. Astrae n’était plus une donnée à prendre en compte dans l’équation. Astrae était morte et c’était vraiment un scénario qu’il n’avait pas vu venir, Sirius. Une option qu’il n’avait pas envisagée. Parce qu’Astrae, elle était protégée de la guerre. Fille d’une grande famille, mais pas active dans cette guerre. Il ne pouvait rien lui arriver. Mais ce n’était pas la guerre qui l’avait tuée. Elle était morte en donnant la vie. En pleine guerre, Astrae était morte dans des circonstances qui le dépassaient complètement. Ça lui donnait l’impression que personne n’était vraiment en sécurité. Maintenant, il avait un bébé, une petite fille et il se sentait incapable de la protéger. La mort était plus imprévisible que jamais. Ça faisait trois mois maintenant, mais il avait toujours autant de mal à accepter la situation, il avait eu besoin de sortir de chez lui, laissant sa fille à la nourrice. Il avait besoin d’air, avait l’impression d’étouffer. Naturellement, ses pas l’avait guidé au Black Snake, où il n’avait pas tardé à s’effondrer à une table, verre de whisky pur-feu en face de lui. Il en avait déjà avalé deux, peut-être trois, il n’avait pas envie de compter, quand une voix l’avait sorti de ses macabres pensées. « Siara ? » Il répondit, manquant presque d’assurance pendant quelques secondes, avant de se dire que oui, c’était bien elle. A sa question, il désigna le verre en face de lui, presque vide. Ça justifiait ce qu’il faisait là. Il lâcha un léger soupir, suite à sa deuxième question. « J’ai connu des jours meilleurs. Et toi ? » Renvoyant la question, presque pour fuir et pourtant, il avait besoin d’en parler, besoin de se confier, de demander des conseils, une approbation peut-être. Qu’un autre membre de l’ordre - une amie - lui dise de se barrer de là avec sa fille, pour le convaincre de faire ce qui semblait être la meilleure chose à faire, même si ça voulait dire laisser tomber sa mission.


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quote blbl
You were my closest friend. My strength when days go mad But I spent my time and shallow sheets. I should've seen your hand. I didn't see the signs, I was blinded by the lights And lost where I belong.
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Siara McAllistair
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(#) Dim 15 Sep - 18:00    Re: I'd sell my sour soul - (sirius)

i'd sell my sour soul
@Sirius Blackjuillet 1985

tw: mention d'alcool - mort en couche - deuil

Elle scrute, sonde, s’inquiète de son regard qui voit parfois plus loin que ce que les mots ne peuvent dire, Siara. Note les cernes, la lumière éteinte du regard. La logique – la prudence ! – aurait voulu qu’elle ne s’attarde pas avec un homme qui, tout du moins en apparence, avait retrouvé sa place dans les rangs fidèles du Mage noir. Prudence qu’elle écoutait d’ordinaire d’une oreille plus attentive. Mais Siara ne peut s’empêcher de retrouver l’ami derrière les traits épuisés de ce visage, se refuse de lui prêter son attention, à cette voix alarmante. Après tout, si deux ans auparavant sa décision avait été un choc, elle comprend les rouages qui se jouaient derrière les portes closes des maisons de Sang Pur. Elle ne pourra sans doute jamais pleinement appréhender jusqu’à quel point la pression familiale des héritages séculaires pouvait peser sur certains de ses pairs. Mais elle connaît les regards, les paroles, les attentes de ceux qui ne leur réservent qu’une place dans un carcan étroit, où ils devaient se ficher, aussi précisément qu’une flèche en plein cœur d’une cible. Là où on souhaitait les voir et nulle part ailleurs. L’espace d’un instant, le souvenir du paternel parasite ses pensées ; elle le chasse d’une crispation des mâchoires – pas ce soir.

« J’ai connu des jours meilleurs. Et toi ? » lui répond d’ailleurs Sirius, une fois la surprise de sa venue passée. Une question qui la renvoie à sa propre solitude, dans une guerre qui ne lui laisse pas vraiment le temps de s’épancher sur son sort. Siara laisse un soupir franchir la barrière de ses lèvres. « Ce serait mentir que de te dire que ma vie est merveilleuse », laisse -t-elle tomber dans un demi-sourire, en même temps qu’elle s’échouait sur une chaise voisine. Une vérité adoucie par l’ironie, cocon ouaté pour en cacher la cruauté. Son sort pourtant, lui paraît sur le coup bien moindre face à la détresse du jeune homme. « Je ne crois pas avoir eu l’occasion de t’adresser … mes sincères condoléances pour Astrae. Je suis désolée », souffle -t-elle. La vie réservait parfois de bien sinistres surprises. Elle ne connaissait pas la jeune héritière – à peine de vue et de nom. Mais les circonstances de son trépas avaient bien fini par alimenter la presse. Les mariages arrangés laissaient s’unir deux parfaits inconnus, ou presque, mais Siara se doute bien que l’histoire ne se cantonne pas juste à ce point. En outre de l’intimité forcée, sans doute d’autres liens, finissaient par s’établir. La détresse de son ami le lui criait. « Comment tu tiens le coup ? », s’enquiert-elle.

Puis de cette inquiétude naît une autre interrogation. « Et l’enfant ? Comment va -t-il ? » Question qui en cachait bien d’autre. Le piège de la famille Black s’était-il refermé sur eux, les membres du clan s’agglutinant autour du nouvel héritier tels des abeilles convoiteuses ? Siara se demande soudain quelle pourrait être l’issue de cette histoire, ce que comptait faire Sirius, sans que les mots ne lui échappent pour l’heure.

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