retiens les rêves

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ft. @Ozymandias Slughorn theme song

tw : maladie (dragoncelle), hôpital, crise de panique.

Échoue à beurrer ses toasts à la perfection, l'esprit fatigué d'une nuit bien trop courte, pour ne pas changer, et l'idée d'une journée tranquille bien vite envoyée aux oublis quand l'elfe vient interrompre le premier repas de la journée pour annoncer le réveil imminent des enfants ; se contente d'acquiescer d'un hochement de tête, n'a pas vraiment l'énergie nécessaire pour aller d'elle-même les lever comme elle le ferait d'ordinaire.
Madame veut peut-être quelque chose avant que Whismy n'aille réveiller les enfants ? & congédié d'un geste de la main, d'un hochement de tête négatif alors qu'elle essaie de noyer ses idées dans le café infâme que l'elfe n'a jamais réussi à perfectionner.

Quelques minutes de tranquilité, avant que ne débarque dans la salle du petit-déjeuner la fanfarre, présidée par Felis en personne, suivie d'une elfe bien embêtée, les oreilles basses ;
Hausse un sourcil, face à l'attitude de la petite créature et aux cris mi-enjoués mi-énervés de son garçon, qui ne cesse de parler à toute allure, si vite que la mère se sent dépassée par une migraine qu'elle ne faisait que soupçonner jusqu'ici.

[ Amour profond de ta famille,
mais quelques fois fatiguée, lorsqu'il s'agit d'être en
vigilance constante, de leur donner plus d'attention que disponible. ]

( Tu te reposes régulièrement sur l'elfe, la laisses gérer la maison en ton absence, la laisse gérer les enfants ; bien plus facile de compter sur elle que sur une famille aux désastres sans précédents, ferais quand même bien plus confiance à la famille d'Oz, s'il fallait s'occuper des enfants qu'à la tienne, n'as même jamais vu tes nièces ou tes neveux, si tant est que tu connaisses l'existence de chacun d'eux.
Soupires, respires, tends l'oreille pour que Felis puisse s'adonner à son plaisir parfait de matraquer tous tes sens en même temps d'informations complètement différentes ; qui des fois perdent de leur clarté une fois passé l'esprit malin du jeune garçon. )

Mère ! Mère, sautillant partout autour de toi. Vous devriez voir ma sœur, elle est mooooooche !
Felis !
Les sourcils froncés, attendant que la petite fille fasse son entrée dans la pièce, questionnant du regard l'elfe qui se dandine d'un pied sur l'autre.
La jeune maîtresse... amorcé, vite interrompu par celui qui ne tient plus en place, voudrait délivrer l'information tant elle lui brûle les lèvres. Elle est toute verte !
Verte ?
& Le myocarde qui rate son battement, coupe brusquement l'air dans les poumons quand les mots viennent saisir son esprit, qu'elle enregistre les conséquences de ses explications ; se lève de sa chaise rapidement.
Et en plus, elle a plein de boutons ! Des boutons, Whismy ? Un instant interdite, trop lente à réagir ; vraiment coupable quand la petite servante se jette aux pieds, geint et pleure tant qu'il est difficile de comprendre ce qu'elle dit. Oh Whismy est désolée madame ! Elle allait vous le dire ! La petite maîtresse, la petite Lesath, la dragoncelle madame, Whismy connaît ! Whismy ne sait pas soigner... La dragoncelle ? les mots qui lui échappent, et elle rattrape l'elfe par le bras, la fait se relever, la tire vers le haut pour lui faire cesser ses gémissements alors qu'elle n'hésite pas une seconde sur la priorité à accorder. Suffit. Tais-toi, & le sifflet de ses pleurs coupé instannément alors que Felis saute toujours dans tous les sens, n'arrive pas à gérer l'afflux d'informations qui l'assaille ( et tu détestes pourtant employer la violence avec l'elfe, détestes lui donner des ordres qui l'intiment à courber plus encore l'échine devant toi, détestes devoir abuser de ton statut sur elle ; mais tu détestes plus encore les jérémiades incontrôlées qui font perdre le contrôle de la situation, qui vous font perdre du temps précieux ).

Ne cherche pas plus loin l'information, s'en va rejoindre la chambre des enfants pour constater d'elle-même, du mal à croire que la vieille dragoncelle puisse s'emparer de ses enfants, de ceux qu'elle protège du moindre écart au chaud dans leur nid douillet, qu'elle traque et examine sous toutes les coutures chaque matin et chaque sir, au lever et au coucher tant elle veut se souvenir de leurs visages si elle venait à disparaître ; s'ils venaient à grandir trop vite.
Trouve Lesath dans son lit, le teint verdâtre ; retient un hoquet d'horreur, s'agenouille auprès de la petite fille pour lui couvrir les yeux. Vous avez v... Hors de ma vue, Felis balancé si sévèrement qu'il ne demande pas son reste, n'avait même pas vraiment eu le temps de passer la porte des appartements.
Comment te sens-tu, petite princesse ? ; se refuse à lui faire peur, se refuse à laisser entrer la panique alors qu'elle lui caresse doucement le front, remet en place les mèches collées par la fièvre, jauges la chaleur de l'épiderme. J'ai froid à la voix faible, shhh murmuré contre elle, faisant fi de la contagion de la maladie ; voudrait lui donner un quelque chose, amorcer une guérison elle-même si elle le pouvait.
Dépose un baiser sur son front, et traverse le couloir pour trouver la suite parentale, ouvrir chaque tiroir ou chaque armoire qui contiendrait ce qu'elle pourrait chercher ; retourne frénétiquement tous les flacons, parcoure toutes les étiquettes.
Cherche, ne trouve pas, se sent pressée, fiévreuse elle aussi ; emporte un peu de son enfant avec elle lorsqu'ils tombent malade, perd pied alors qu'elle ne trouve rien, ne met pas la main sur quoi que ce soit d'utile. Cède un peu à la panique, tant qu'à faire ; et se fait interrompre par la petite voix de Whismy.

Madame devrait aller à Sainte-Mangouste. Whismy va rester ici avec le jeune maître. Surprise, serre brusquement le flacon qu'elle tenait en main ; le fait exploser et se répandre sur sa robe alors qu'elle se retourne brusquement et foudroie du regard l'elfe qui rabat ses oreilles.
Non Whismy, moi aussi je veux aller avec Lesath ! Felis, je t'avais demand... Mais c'est quand même ma sœur ! Change de discours au gré du vent, continue de marchander avec l'elfe alors qu'il fait battre plus vite encore le cœur alors qu'elle darde sur le jeune fils à moitié caché derrière l'elfe un regard noir, accumulé de la pression et de la colère, envers elle-même, envers l'elfe, envers le mari qui n'est pas là quand on a besoin de lui, envers ceux qui n'ont pas donné aux foyers le remède instantannément à cett... Je viens, Whismy ! Ce n'est pas toi qui décide ! Ça suffit, Felis. Tu quittes la pièce, tu quittes l'étage, tu vas prendre ton petit-déjeuner et tu arrêtes tes caprices. Tu ne peux pas aller à Sainte-Mangouste que ça te plaise ou non. Coupe court à la discussion, laisse de côté l'air renfrogné du garçon qui quitte la pièce le nez en l'air, vexé mais dont le respect l'empêche de négocier plus encore, capable de se battre contre l'elfe malheureuse mais pas contre sa mère.

Ferme les yeux quand les deux ont quitté la pièce, passe de l'eau sur le visage et prie chaque seigneur dont elle connaisse le nom avant de rejoindre Lesath, de l'habiller rapidement de quelques gestes de sa baguette et de la porter contre elle, près de son cœur, avant de descendre jusqu'à la cheminée.
Jette un avertissement à Felis, demande à Whismy de prévenir Oz dès que possible, de lui adresser quelque courrier, hibou, ce qu'elle veut tant qu'elle garde à l'oeil l'autre jumeau ; qui trouverait bien mille occasions d'échapper à sa surveillance pour suivre sa mère, et s'évapore dans les flammes vertes.

& Le temps qui s'écoule d'une lenteur interminable, dans les froids couloirs de l'hôpital. La petite Lesath installée sur un brancard doré, ses doigts verdâtres qui serrent ceux de la sorcière, qui elle ne cesse de lui caresser les joues, le front, le moindre centimètre carré d'épiderme qu'elle trouve toujours aussi brûlant.
Colère à peine dissipée, alors qu'elle a l'impression d'attendre depuis des heures, en réalité tout au plus que quelques minutes ; on a donné à Lesath une potion médicinale, puis on a demandé à patienter.

Lesath Slughorn, Persephone qui se lève dès que le nom est prononcé. Il va falloir passer en salle d'examen, la dragoncelle n'est pas... Est-ce qu'elle va être traitée rapidement ? Les symptômes ont commencé de... Intterompt une première fois, l'impatience qui guette. Nous allons bien évidemment faire au mieux, mais il faut attendre les examens pour confirmer quoi que ce soit. C'est ce que nous all... Vous devez bien savoir ! & une deuxième fois, qui fait hausser les sourcils à la guérisseuse, qui prend le temps de la réflexion avant de répondre une seconde fois, d'un ton plus sec. Madame Slughorn, je vous assure que nous allons faire en sorte que son état soit analysé au plus rapidement. Vous aurez les résultats des prélèvements d'ici... à ce qu'elle ressorte de la salle d'examen, tout au plus.
Se contente d'acquiescer, cette fois, et de serrer plus fort la main de la petite.
Brancard saisi par une jeune homme, qui les accompagne dans les couloirs, leur font prendre l'ascenceur magique, laissant quelques secondes à la douce pour penser à son autre fils, espérer qu'il ne fait pas de caprices ; avant qu'elles ne s'arrêtent devant une porte close.

Guérisseur qui les accueille, signe son salut d'un signe de tête à la sorcière, palpe rapidement la plus petite. Bien, il va falloir procéder à un examen. La mère qui emboite le pas à sa précieuse, interrompue dans son geste par le médicomage qui hoche la tête en signe de négation. Vous devez rester dans la salle d'attente, madame Slughorn. Pardon ? La politesse qui lui échappe soudainnement, tant elle fronce les sourcils en guise d'incompréhension ; qu'elle fixe le brancard de sa fille avancer sans elle alors que le soigneur tient entre ses doigts son poignet, la tire d'un geste sec de l'autre côté de son enfant.
C'est la procédure, vous ne pouvez entrer pour des questions de... Procédure ? Pour une petite fille de neuf ans ? le ton qui se casse, sec, reproches de ne pas la laisser approcher la malade, de l'éloigner de son propre sang quand elle est la seule personne qui peut être avec elle à cet instant. Elle a besoin de... Vous ne pouvez pas. Vous restez en salle... Hors de question. Soupir du sorcier, qui lui désigne pourtant les sièges d'un vague signe de la main. Retire son poignet d'un coup sec, brûlée par l'imbécile qui se place entre la porte et elle. C'est indiscutable, madame Slughorn. Indiscutable que je laisse ma petite fille toute seule alors qu'elle est en train de... Restez à votre place, je vous en prie. Laissez...
Ma place ? Le ton qui monte plus rapidement que souhaité ; les sourcils froncés et le regard noir qui cherche l'enfant, disparue dans la salle d'examen alors qu'elle entame un pas pour la rejoindre, faisant fi des avertissements. Ma place est avec ma petite fille et vous... ! Madame Slughorn !
Retenue une seconde fois, dégagée pourtant vivement ; commence à vouloir rejoindre d'elle-même la petite Lesath alors qu'il est hors de question de rester ici ( & que tu n'as pas l'intention de céder, de leur donner ce qu'ils veulent en restant bien sagement assise là, là-bas, à entendre ses hurlements derrière la porte quand ils vont vouloir ponctionner on ne sait quoi qui la ferait t'appeler, quémander ta présence, te supplier de rester auprès elle ). Vous ne me ferea pas rester i. c. i. chaque phonème appuyé, alors qu'elle traverse d'un pas rapide la porte, pousse de côté le soignant pour entrer ; cours à demi vers le brancard alors qu'elle se fait arrêter, attraper, qu'elle commence à jauger l'immensité de l'air dans ses poumons, interpelle deux soignants qui cherchent chacun à la retenir ; Lesath ! Lesath !.

L'air de chercher sa baguette sans la trouver, se fait ramener dans l'autre sens alors qu'elle ne cesse d'appeler sa fille, secoue éperdumment les bras.
Vous ne pouvez pas !