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ft. @Aries Dandelion, @Ezekiel Scamander, @Ozymandias Slughorn & @Selene Zabini

L'éminent magizoologiste spécialisé dans l'étude des licornes, le Professeur Magnus Winterdale, est arrivé en Angleterre pour une mission très particulière : récupérer deux précieux poulains licornes dans une réserve naturelle britannique et les emmener aux États-Unis pour une étude approfondie.

Cependant, les Mangemorts ont eu vent de cette venue et ont décidé d'agir. Convaincus que le sang des licornes pourrait leur conférer des pouvoirs mystiques ou renforcer leurs propres capacités magiques, ils veulent mettre la main sur les poulains licornes pour leurs propres expériences et recherches occultes.

@Ezekiel Scamander et @Aries Dandelion, vous êtes chargés par l'Ordre du Phénix d'escorter le Professeur Winterdale et les poulains jusqu'à leur lieu de départ sécurisé. Quant à vous, @Selene Zabini et @Ozymandias Slughorn, vous êtes envoyés par les Mangemorts pour intercepter le convoi et vous emparer des licornes avant que le Professeur quitte le territoire.

à savoir
• Ceci est un rp mission : selon les événements, il pourra y avoir de potentielles répercussions sur le camp de l'Ordre ou des Mangemorts. Merci d'en informer le staff quand vous aurez terminé le rp.
• Il n'y a pas d'ordre précis, débute le rp qui veut.
• Une fois terminé, pensez à faire archiver le rp.
• Amusez-vous.  

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ft. @Aries Dandelion, @Ozymandias Slughorn & @Selene Zabini

tw : maltraitance animale

S'assurant une dernière fois des liens qui sécurisaient les poulains licornes, Ezekiel hocha la tête d'un air satisfait. Les créatures étaient agitées, sentant la nervosité ambiante qui les entourait. Sur la réserve naturelle depuis plusieurs semaines, le magizoologiste avait pris contact avec le Professeur Winterdale pour procéder à leur évacuation. Les poulains, deux frères, avaient été découverts dans une forêt avoisinant Poudlard, seuls. Il ignorait ce qui était arrivé à la mère, son corps n'avait pas été retrouvé, mais il doutait qu'elle les ait abandonnés volontairement. En tous les cas, il ne pouvait garder ces spécimens rares sur ses terres encore bien longtemps. La réserve n'était pas faite pour accueillir les rescapés ad vitam eternam et, après contact établi avec les spécialistes par delà l'Atlantique, il avait été décidé - conjointement avec l'Ordre du Phénix - qu'il serait plus sûr pour les poulains de quitter le territoire. Sans avoir de preuve, le Scamander avait le pressentiment que la licorne avait été capturée, et qu'il ne s'agissait que d'une question de temps avant que ses poulains ne connaissent le même sort.

De sa poche, Ez sortit quelque morceaux de sucre parfumés à la lavande, et sourit en sentant les poulains les gober goulûment, à même ses paumes. L'herbe aurait un effet calmant sur eux, qui allaient voyager de manière inhabituelle. N'ayant pas souhaité mêler d'autres créatures aux voyages - comme des Abraxan ou des Hippogriffes - ils allaient faire le chemin sur un charriot, dont la mécanique avait été enchantée pour avancer seule. Quelques heures les séparaient du port d'Inverness, où un bateau attendait déjà le Professeur et sa précieuse cargaison. Ne leur restait plus qu'à parvenir là-bas, sains et saufs.

D'un saut, Ezekiel quitta la plateforme du chariot, toucha terre et secoua ses mains l'une contre l'autre. À l'horizon, le soleil disparaissait lentement. Il avait été jugé plus sûr de voyager de nuit, et le moment arrivait. D'un geste, il vérifia sa bandoulière, la cala un peu plus sur son épaule grâce à l'ajusteur. Dans sa manche, sa vieille baguette en chêne blanc, toujours fidèle. D'une inspiration, et quelques enjambées plus tard, le magizoologiste rejoignit Winterdale, en conversation avec Aries. « Je pense que nous sommes prêts à partir. La nuit va bientôt tomber. » Son regard sur l'horizon le lui confirma. « Professeur, vous voyagerez à l'arrière, avec les poulains. Monsieur Dandelion et moi ouvrirons la marche. » De façon métaphorique, en tout cas. Ils seraient assis à l'avant, veillant sur le chemin qui s'ouvrirait à eux.

« Fort bien, fort bien », grommela le vieil homme en les quittant, pour aller prendre place à côté des licornes. Le regard en coin d'Ez revint vers Aries, qu'il connaissait sans plus, après avoir croisé son chemin plusieurs fois au QG de l'Ordre. « Prêt ? », lui demanda-t-il, plus pour la forme, tandis que le soleil disparaissait derrière une colline. Ils n'avaient plus vraiment le loisir de faire machine arrière. « Allons-y, dans ce cas. »

Sans tergiverser, Ez prit place à l'avant, puis reprit la parole quand Aries s'assit à ses côtés. « Une fois le dôme de protection passé, nous serons à découvert. » Sa réserve bénéficiait de nombreuses protections, d'où sa réputation de havre de paix. Des protections qu'ils ne pourraient pas - totalement - emmener avec eux. D'un signe du menton, il invita Aries à démarrer le charriot et ils partirent, un peu brinquebalés de gauche à droite. Les poulains protestèrent, mais Ez entendit le Professeur s'adresser à eux d'une voix apaisante. Après plusieurs dizaines de mètres, ils traversèrent la barrière de sécurité ; le sorcier, la baguette au poing. « Protego Maxima », incanta-t-il, projetant un bouclier autour du charriot.

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ft. @Ezekiel Scamander, @Ozymandias Slughorn & @Selene Zabini

tw : anxiété, évocation de décès/deuil

« C’est une bonne situation ça, magizoologiste ? » Il n’en avait pas fallu plus pour lancer la machine Winterdale. L’homme semblait tout à fait ravi qu’on lui pose la question, et déballa sans plus tarder un monologue qu’il semblait avoir déjà tout prêt à dégainer à qui voulait bien l’entendre - pas beaucoup de gens, a priori. « Oh vous savez, je dirais que la vie c’est avant tout des rencontres. Des rencontres passionnées avec des créatures… » Mais déjà, le guérisseur avait décroché. Non pas que le discours ne l’intéressait pas - au contraire. Aries cherchait justement à distraire son esprit angoissé plutôt que de se mettre à penser au danger évident de la situation. Non parce que qu’on se le dise, les missions de terrain, ça n’était pas son truc. Il avait même carrément été ferme sur le sujet, assurant à qui voulait l’entendre au QG qu’ils pouvaient débarquer à toute heure du jour ou de la nuit pour soigner une blessure, tant qu’on ne l’emmenait pas en mission. Mais la vie étant mal faite, il y avait eu un couac. Le type prévu sur la mission animalière avait dû être envoyé ailleurs, et personne d’autre ne pouvait parce que - insérer ici des excuses toutes valables ou presque. Sans compter qu’Emily, la jeune Phoenix chargée de le recruter pour le traquenard, avait eu la bonne idée de venir chez lui pour se faire soigner une bête coupure, et avait balancé pile devant Ezra : tu voudrais quand même pas qu’on vive dans un monde sans licornes ? Et là, c’était foutu. Festival de regard veaudelune, Emily, Ezra, le combo. Le Papaaaaaa siteuplait les licoooornes. Mentir aurait été une bonne option. Et puis finalement, surveiller des bébés licornes deux, trois heures, ça coûtait quoi ? Pas beaucoup de risque, qu' on lui avait dit. Il serait avec un combattant accompli, qu’on lui avait dit. Et donc, il avait dit oui.

Sauf que maintenant qu’il y était, tout ça lui paraissait terriblement concret. Et risqué, aussi. Parce que vu les précautions qui étaient prises, ça voulait dire que ça pouvait mal tourner. Le vieux Winterdale continuait sa litanie dont Aries n’écoutait plus un traître mot - hochant quand même la tête de temps en temps comme s’il avait été face à un hippogriffe très à cheval sur les principes. Son regard dériva vers Ezekiel, ledit combattant aguerri. C’était vrai qu’il avait l’air de savoir ce qu’il faisait, à ajuster des trucs, calmer les licorneaux - ça se disait ça, licorneaux ? Il en imposait drôlement, c’était un fait, même qu’il faisait un peu peur avec son air sérieux qui vint les interrompre. L’heure était venue, de quoi le faire déglutir plus bruyamment qu’il n’aurait voulu. Bon, pas de panique Aries. Après tout, il y avait plus de chances qu’il ne se passe rien. Et puis au pire, il y avait ce qu’il avait appris avec Aurèle. Et dans le pire du pire, le transplanage - tant pis les licornes, mais à choisir, mieux valait ça que laisser sa fille orpheline, encore. « C’est parti mon kiki ! » lâcha-t-il avec un enthousiasme feint et un peu mal placé. Si le chariot avait été tiré par une bête, pas de doute qu’il lui aurait tapoté la croupe pour un résultat sans doute malheureux.

Les jambes un peu tremblotantes, Aries prit donc place à côté d’Ezekiel dans le chariot dont il eut la charge - comment ça se mettait en route déjà ? Le temps de reprendre ses esprits - alors que son voisin de banc ne faisait que lui rappeler que dans deux minutes, ils seraient à découvert - il tourna finalement le poignet pour déclencher l’enchantement à la main. Sa baguette était pourtant dans l’autre, mais que voulez-vous, le trac. Heureusement, son compagnon avait déjà prévu un sort de protection pour leur chariot, et Aries se sentit un peu plus rassuré - un peu seulement. D'ailleurs, peut-être que c’était déjà fait, mais dans le doute. « Cave Inimicum. » Le sortilège de surveillance sembla fusionner avec celui de son acolyte, formant un coloris violacé du plus joli effet qui finit par devenir invisible - tant mieux.  « Tu peux m’appeler Aries, hein. » finit-il par dire pour briser le silence.  « Non je dis ça parce que Monsieur Dandelion, c’est mon père. » Ou son nom du travail, mais bon là en l’occurrence. Quoique, est-ce qu’on pouvait appeler ça du travail ?  « J’me demandais tiens, toi qui es calé en créatures magiques. On dit quoi pour ces bébés : des licorneaux ? Des poulicornes ? » Sûr qu’il aurait pu se renseigner, mais encore fallait-il avoir du temps pour ça. Et surtout, au moins, ça lui faisait oublier son stress de penser à autre chose. Si si, ça allait bien finir par marcher, non ?

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tw : mention d'élitisme, de blessures

forêt ne se fait pas des plus accueillantes à cette heure de la nuit, quelques bêtes inoffensives rôdaient dans les alentours, se demandant certainement ce que vous pouviez faire ici ; mission qui sortait du quotidien déjà sans trop de routine. convoi qu’il fallait intercepter, pour pouvoir récupérer du sang de licorne, mission certainement plus délicate que ce qu’elle pouvait en avoir l’air au premier abord. avais multiplié les précautions pour l’occasion, traits totalement changés, mélange de quelques sorts de métamorphose et d’un philtre confectionné par nul autre qu’horace. avais plus que confiance en lui, en ses prédispositions en potions, sans compter qu’un œil extérieur sur cette identité inventée de toutes pièces avait été plus que bienvenu, avait empêché que tu te bases inconsciemment sur un souvenir ou sur une personne que tu aurais pu croiser sans t’en souvenir.

plan était relativement simple, déjà commencer par arriver à arrêter la carriole ; rien de mieux que de jouer au couple perdu, souhaitant à la base tout bonnement passer une nuit à la belle étoile qui aurait malheureusement croisé le chemin d’une créature, coupant court aux plans. attendrir le tout avec une chute et une blessure du duo du jour ; selene zabini. celle qui avait pu faire parler il y a de ça quelques années, pas aussi pure que sa lignée pouvait laisser penser. peu croisée dans les soirées, ministère avait pu aider, avant qu’elle n’en quitte les rangs, troque poste à la justice magique contre voyage outre-atlantique. n’en as pas balancé un mot de la soirée, était bien inutile de se la mettre à dos alors que vous devriez faire front pour cette mission.

baguette roule paresseusement entre les doigts, sous les airs détendus, entraînes les gestes les plus basiques, les plus utiles, si situation venait à dégénérer. sens bien qu’elle résiste encore un peu, que son allégeance ne s’est pas encore totalement défaite de son ancien possesseur. préfères parer à toutes les éventualités, qu’on ne puisse pas risquer de t’identifier si bois tombait entre les mains de qui que ce soit.  baguette d’un désormais détenu qui ne devait sa place derrière les barreaux à personne d’autre qu’à o’clery. brigadier pris en grippe depuis qu’il n’avait rien trouvé de mieux à faire que de régurgiter sur tes souliers les restes de sa soirée trop arrosée. doutais qu’il se souvienne de quoique ce soit, vu son taux d’alcoolémie, mais au moins si soupçons devaient se faire, c’est bel et bien sur lui que ça commencerait par retomber. pas dégourdi pour deux mornilles, s'emmêlerait les balais à la seconde où ça pourrait se retourner contre lui, risque pratiquement zéro qu'on fasse le lien avec toi.

minutes passent dans un silence presqu’uniquement brisé par le bruissement des feuilles, esprit essaye de se concentrer sur le moindre bruit, au cas où quelconque sort d’invisibilité aurait pu être lancé. à peine quelques froncements de nez, ici et là, lorsqu’odeurs désagréables se font plus présentes avec le vent. et soudain, au milieu de rien, semblant de cliquetis commence à se faire entendre. regard échangé avec zabini, bien que n’avais pas le moindre besoin d’une quelconque confirmation. même si aucun moyen de transport ne se dessinait à l’horizon, le bruit se rapprochait, des traces de roues semblaient se former dans la terre humifère du chemin en contrebas. vu le peu de passage et les précautions prise, il n’y avait pas trop de doutes sur le fait que ce convoi était celui que vous attendiez.
« —à toi l’honneur. » soufflé à selene, les dames d’abord, tout ça, tout ça. cliquetis se rapprochent alors que traces dans le chemin en contrebas se font de plus en plus visibles. regard en coin à la baguette de la cadette, en un rien de temps, terre se dérobe sous vos pieds dans un glissement de terrain simulé. mains écorchées au passage, tentes de freiner et d’arrêter la chute avant de risquer de se retrouver sous la carriole, peu et même pas du tout l’envie de te retrouver sous les roues et se casser une jambe au passage. charriot encore invisible bringuebale bruyamment lorsqu’une roue fait face à cette accumulation de terre, hennissements s’enchaînent, assurent au moins que vous ne comptiez pas vous en prendre à un chargement de chaudrons. descente un peu trop incontrôlée se finit enfin, permet de tourner la tête dans un nuage de poussière qui prend à la gorge, pour regarder où le binôme avait pu s’arrêter.
« —artemisia ? » une fois les deux pieds sur terre, rejoins en quelques foulées la brune pour lui tendre la main, l’aider à se relever et épousseter la terre qui pouvait se retrouver sur sa manche.
« —tu t’es fait mal ? » fausse compassion dans le ton avant de te tourner vers ce qui te semblait être face au charriot, en restant légèrement devant la sorcière, baguette pointée en avant, comme pour prévenir d’un potentiel danger, comme si n’étiez pas déjà au courant de ce qui pouvait vous faire face.