Break the fall



 
game night.
avril 1985. Un match de football moldu est organisé, on y attend tout le gratin du gouverment ! Inquiet, le ministère de la magie s'invite pour lutter contre les mangemorts prêts à attaquer. Lentement mais sûrement les tensions grimpent, l'ordre veille ; on se demande qui va attaquer en premier.
(en lire plus)
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.

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Rhea Scamander
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statut de sang : Sang-mêlée, si tant est que cela ait de l'importance
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(#) Dim 10 Mar - 22:56    Break the fall

tw: situation de guerre actuelle, blessures, sang


Break the fall


La mission de filature sur laquelle tu étais avec Ed ne s'est pas du tout passé comme prévu. C'est même le moins que tu puisses dire vu le sortilège que tu t'es prise de plein fouet et par surprise, juste avant que vous ne transplaniez en urgence. Pas directement au QG, vous connaissez la règle à ce sujet. Vous réapparaissez en plein milieu d'un pré dans la campagne irlandaise. Vous allez bien tous les deux ? Ça a l'air en tout cas. Qu'est-ce que tu t'es pris comme sort ? Tu ne sais, c'était un sort informulé, c'est la seule réponse que tu peux donner à Ed qui te continuer à te regarder de manière inquiète. Tu essayes de te faire rassurante, de plaisanter sur le fait que le mangemort qui vous a attaqué s'est peut-être complètement raté dans son sort. Mais tu vois bien au regard qu'il t'adresse que ça ne marche pas des masses. Tu soupires en lui promettant de voir avec un médicomage s'il y a un souci une fois que vous serez de retour au QG. Cela semble suffire pour le convaincre et vous voilà à transplaner de nouveau.

Un petit détour par l'Est-Anglie cette fois, avant de faire un troisième et dernier transplanage qui vous fait arriver juste à côté de Thimius Castle. Mais à ton arrivée, tu sens soudainement une douleur insoutenablement au niveau de tes pieds, tes chevilles et même tes tibias. Tu entends presque un "clac" en simultané, comme si tu venais littéralement de te briser tous ces os en même temps, uniquement en étant debout. Bien sûr que tu laisses échapper un cri de douleur dans le même temps, bien sûr que tu attires immédiatement le regard d'Ed sur toi. Et bien sûr que tu peux compter sur lui pour te rattraper alors que tu es sur le point de tomber, n'arrivant plus à tenir sur tes jambes. Tu commences déjà à te tordre de douleurs que ton coéquipier te demande ce qu'il t'arrive.

- Mes jambes putain.

Arrives-tu tout juste à articuler entre deux manifestations de douleurs. Tu espères quand même qu'il ne s'attendait pas à une thèse de ta part pour expliquer en détail ce qu'il t'arrive justement. Parce que tu n'es pas vraiment en état de réfléchir plus que ça, là tout de suite. Même si tu n'as pas besoin de pousser la réflexion bien loin pour te douter que cela doit avoir un rapport avec le sortilège qui t'a touché juste avant votre fuite. Une chose que fait d'ailleurs remarquer Ed avant de te poser doucement au sol pendant que tu serres les dents de douleurs et pour ne pas lâcher une remarque désobligeante au passage, sous le coup de la douleur. Et voilà qu'il te demande ta permission pour lever un peu les jambes de ton pantalon pour essayer de comprendre ce qu'il arrive à tes jambes. Mais bien sûr qu'il peut ! Il ne voit pas que tu as mal et que pour le moment, le côté pudeur ou tu ne sais quoi, tu n'en as un peu rien à faire ? Surtout si c'est pour qu'il regarde tes chevilles ! Et surtout lui, avec qui tu t'entends bien et qui est loin d'être un inconnu pour toi. Non, décidément, ce type est bien trop gentil.

Il fait un examen rapide en te répétant bien deux ou trois fois qu'il n'est pas médicomage, qu'il se plante peut-être, mais que ça a l'air d'être tes os le souci. Il évoque aussi un sortilège dont il a oublié le nom mais qu'il avait déjà vu à l'œuvre une fois et qui rendait les os aussi cassant que du verre, te disant que ça doit être ça. Que ça n'a pas commencé dès votre premier transplanage parce qu'il faut un peu de temps quand même pour que cela fasse effet. Mais tu n'as pas à t'inquiéter, qu'il continue à te dire alors que toi, tu continues de te tordre de douleurs, il a une idée pour calmer un peu les choses. Sa baguette sortie, tu ne fais pas trop attention encore une fois à ce qu'il marmonne en l'agitation en direction de tes mollets. Mais oui, la douleur s'arrête d'un seul coup, te faisant tourner le regard presque tout de suite vers lui. Comment il a fait ça ?... Même si à voir la tête qu'il fait en continuant de fixer tes jambes, tu recommences presque tout de suite à t'inquiéter. En faisant attention à tes gestes, histoire de ne pas te casser autre chose si jamais c'est vraiment ça, tu te redresses légèrement pour regarder à ton tour tes jambes et…

- Mais t'es sérieux ?!

Gueules-tu de nouveau à l'adresse d'Ed qui se fait encore plus penaud qu'il ne l'était quelques secondes plus tôt. Et il a de quoi l'être quand on voit qu'il a réussi à faire disparaitre tes os ! C'est bien, maintenant en plus d'avoir potentiellement des os ultra fragiles, il te manque tous ceux en dessous des genoux. Autant dire que tu es ravie de ta situation ! Ça va que tu l'aimes bien, Ed, sinon, tu serais sans doute déjà en train de l'inscrire au menu d'un dragon ou deux à cet instant précis. Et heureusement aussi que vous êtes juste à côté du QG de l'Ordre et qu'avec un peu de chance, il y aura un vrai médicomage qui pourra s'occuper de toi et réparer les ratés d'Ed.

- Attends, je te porte.

Balbutie rapidement l'homme, toujours assez gêné de sa boulette visiblement et en commençant déjà à s'activer pour se mettre à exécution.

- T'as plutôt intérêt, ouais !

Bougonnes-tu à son adresse, le pardonnant déjà dans un soupir un peu agacé quand même. Il voulait aider et tu sais ce que ça fait que de se louper quand on veut aider. Alors s'en prendre à lui, tu sais très bien qu'à part lui faire encore plus regretter son erreur, ça ne sert à rien. Même si bon sang, c'est quand même vachement bizarre de voir une partie de tes jambes pendre de cette manière. Eurk.

- J'ai besoin d'un médicomage ! Vite !

Qu'il se met à brailler alors qu'il vient tout juste de vous faire passer l'entrée du QG de l'Ordre, t'arrachant une grimace au passage.

- T'es obligé de gueuler comme ça ?

Ronchonnes-tu déjà à son adresse, te retenant de lui dire qu'en plus d'avoir des os en verre ou carrément manquant par endroit, tu aimerais éviter de finir sourde aussi. Mais bon, il s'excuse déjà, le Ed, alors qu'il se précipite comme il peut vers l'infirmière tout en s'assurant de ne pas trop te brusquer. Il ne faudrait pas qu'il te casse un autre os durant le trajet, ça commencerait à faire beaucoup. Bon, tu lui fais quand même comprendre que tu ne lui en veux pas en lui ébouriffant un peu les cheveux d'une main. Tu as bien pensé à lui mettre un petit coup de poing dans le bras mais là, c'est à coup à ce que tu te casses le poignet toute seule comme une grande. Il renouvelle son appel d'un médicomage, te faisant de nouveau grimacer, alors qu'il pousse la porte de l'infirmerie. Il ne lui faut que quelques secondes pour trouver la table d'examen libre la plus proche et… Te poser dessus de manière un peu trop brutale au niveau du torse pour le coup. De quoi te faire de nouveau grimacer mais vraiment de douleur cette fois.

- Putain, Ed !! Mes côtes !

Lâches-tu en gémissant de douleur et en portant instinctivement une main sur les côtes qui se sont sans doute cassées sous le choc avec la table vu la douleur que tu ressens. Et voilà que la douleur se rappelle déjà à ton bon souvenir alors que tu te retiens de ne pas t'agiter plus que ça, de peur de te casser encore autre chose. Tu n'aurais pas peur d'être un peu trop sèche ou grossière à cause de la douleur, tu serais sans doute déjà en train de demander s'il comptait arrivait un jour ou pas, ce foutu médicomage !

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Saoirse Yakovleva
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âge : 4 octobre fêté pendant vingt-cinq ans.
emploi : médicomage au service des urgences ; spécialisée dans les potions. la vie des autres au creux de sa main, & un cœur trop petit pour tout porter.
statut civil : célibataire ( du mal à comprendre les autres, voir où ils veulent en venir ) le regard bien trop fixé ailleurs pour y penser.
statut de sang : née-moldue ; souillée au yeux des autres, aucune disgrâce dans son esprit à elle pourtant. encore émerveillée de toute cette magie après bien des années.
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(#) Dim 24 Mar - 16:31    Re: Break the fall

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journée barbante, longue, trop longue alors qu'elle a passé les vingt-quatre (ou les trente six) dernières heures à faire le pied de grue au bord du match de quidditch à regarder voler les joueuses des harpies. elle n'a jamais vraiment aimé le quidditch, préférant de loin le lire dans les journaux devant les oeufs brouillés du matin que rester des heures sous la pluie à regarder les balais tourner en rond. elle le trouve toujours plus intéressant que le rugby que son père pouvait passer des heures à écouter à la radio, ayant du mal à comprendre comment on pouvait aimer écouter du sport sans pouvoir le regarder.

beaucoup de temps passé à noter les moindres symptômes pour donner un compte-rendu aux aurors, n'ayant pourtant pas l'habitude de ce genre de tâches. tentative d'empoisonnement de l'ensemble de l'équipe, certaines étant encore clouées au lit tant les ingrédients utilisés ont rendu l'épidémie brutale, alors la petite médicomage a courru toute la journée de l'une à l'autre, multipliant les traitements et les potions curratives pour essayer de les remettre en forme avant le match de demain auquel elles ne souhaitaient pas déroger. elle vaait été l'une des seules conviées à venir travailler sur ce cas, les harpies n'acceptant dans l'enceinte de leur campement que des femmes, que ce soit médecins ou aurors et avaient veillé à ce que ces règles-là soient respectées. ce qui avait mis saoirse tout de suite sur la liste et l'avait empêchée de dormir depuis plus d'une journée, les entraineuses ayant même insisté pour qu'elle assiste à l'essai d'entraînement afin d'être là au cas où l'une d'elle aura un coup de mou.

( alors que je ne peux m'empêcher de regarder ma montre toutes les cinq minutes, me demandant si j'aurais vraiment le temps d'aller dormir avant de devoir prendre ma garde à l'ordre ; pas vraiment sûre qu'aries soit disponible pour prendre le relai si je ne venais pas et connaissant trop peu les autres pour que ce soit réellement possible de leur demander une faveur déjà, alors que je ne viens que d'arriver dans l'ordre. )

finalement délivrée, le dernier entraînement terminé sans encombre (juste une petite fatigue de la part d'une des batteuses, qui s'est empressée d'avaler la potion tendue) et jette un coup d'oeil atterré à la montre alors qu'elle calcule le peu de temps qu'il va lui rester avant de devoir se rendre au qg. prendre une douche, changer de vêtements et avaler un verre de jus de citrouille, voilà tout ce qu'elle a le temps de faire avant de passer les portes de l'ordre, moyennant un retard d'environ dix minutes qu'elle n'a pas réussi à éviter - avec un manque cruel de sommeil.

loués soit les dieux, le qg est plutôt calme et le temps de lire quelques rapports, elle commence déjà à fermer les yeux oscillant entre la monotonie du texte et le silence plat qui règne tout autour de l'infirmerie. saoirse se secoue la tête une bonne dizaine de fois, avant de craquer et de sortir un chaudron et toute la panolie qui va avec, remerciant silencieusement abe de lui avoir filé la meilleure recette de potion reconstituante qu'elle pourrait avoir et se promettant silencieusement de ne jamais lui avouer à quelles fins utiles elle s'en sert le plus généralement.

j'ai besoin d'un médicomage ! vite ! t'es obligé de gueuler comme ça ? à peine le temps de plonger les dernières graines dans la mixture, que les voix font irruption dans la pièce et la forcent à poser en vitesse ce qu'elle fait pour ajuster d'un coup de baguette le brancard, se passer rapidement de l'eau sur le visage et se préparer à accueillir les collègues de l'ordre en n'ayant pas l'air de sortir d'une soirée arrosée ; ce qu'ils ne tardent pas à faire alors que l'homme dépose sur le lit une blondinette qui gémit rien qu'au contact du support. attend quelques secondes, de l'autre côté de la porte, alors qu'elle vérifie du regard le contenu de l'infirmerie pour information avant de se précipiter dans la zone de grabuge.

( & je suis déjà en train de récolter de ma baguette sa signature magique pour voir si elle colle avec un des maléfices que je connais plus que par coeur, certains étant devenus bien plus ordinaires en ces temps de guerre qu'ils ne l'étaient au cours de ces deux derniers siècles ; ne reconnaissant rien pourtant dans la signature magique, si ce n'est une couleur verdâtre que j'ai du mal à expliquer. mon regard qui parcoure la fille, essaie d'analyser au premier abord ce que je vois alors que tend déjà ma baguette en direction du chaudron tout juste terminé de mijoter, remplissant une fiole de potion reconstituante que j'avale avant de me mettre vraiment au travail, ne prenant même pas le risque de lui en donnant une tant que je ne sais pas encore vraiment ce que c'est. )

maléfice ? donnant toujours la priorité au médical avant le personnel. les zones touchées ? les jambes, je crois. enfin... j'ai fais disparaître les os que réponds l'homme avant que la concernée n'ait vraiment le temps de répondre. réprime un haussement des yeux vers le ciel, sachant très bien que ce n'était pas pour lui rendre la tâche plus facile que de l'obliger à faire complètement repousser les os, surtout si, comme cela lui semble être à première vue, il faut faire repousser la moitié des jambes.

est-ce que les douleurs sont diffuses ou localisées ? cela ressemble bien plus à une malédiction qu'à un maléfice. déteste vraiment ce genre de sorts employés par les mangemorts, redoute qu'un jour cela n'aille beaucoup trop loin ; les morts directes dérivant vers des infirmités ou des morts violentes et bien plus longues qu'auparavant. à première vue ça y ressemble, et si tes os cassent aussi facilement c'est que c'est complètement diffus. est-ce que ta signature magique est toujours aussi verte ? où est-ce que le sort t'as touché en premier lieu ? si les jambes se sont brisées en premier c'est probablement parce que ce sont ces os là que tu as d'abord tenté de bouger... je te donnerais du poussos quand j'aurai enrayé la magie noire, là c'est trop tôt. c'est pas hyper grave ? reste tout d'un coup bien plus silencieuse, réfléchissant à la question alors qu'elle continue d'examiner sa signature magique et qu'elle lance à la va-vite quelques sorts de diagnostic.

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(#) Lun 1 Avr - 11:27    Re: Break the fall

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Tu es encore en train de te retenir de ne pas rouler sur toi-même pour tenter de trouver une posture qui te fait moins mal aux côtes quand tu entends une troisième personne entrée dans la pièce. Même si ce n'est que quelques secondes plus tard, quand cette personne en question arrive à ton niveau que tu réalises que c'est une jeune femme de ton âge à peu près. Et qui te dit même franchement quelque chose sans que tu n'arrives vraiment à savoir quoi. Après tout, ce n'est pas comme si cette foutue douleur te vrillait le cerveau et t'empêchait de réfléchir correctement mais presque. Même si tu es quand même encore suffisamment lucide pour te dire que vu que vous devez avoir plus ou moins le même âge, sa tête doit te dire quelque chose parce que tu l'as sans doute croisé à Poudlard. De toute façon, tu n'as pas vraiment le temps de réfléchir à ça plus longtemps qu'elle est déjà en train de te poser des questions, auxquelles Ed répond à ta place dans un premier temps.

- J'te remercie pas pour ça au fait.

Râles-tu à l'adresse de ton coéquipier alors qu'il vient tout juste d'avouer avoir fait disparaitre la moitié des os de tes jambes à la médicomage. Pendant un bref instant, tu avais même oublié ce problème, trop concentrée sur la douleur que tu ressens aux côtes. Et alors qu'Ed t'adresse déjà un petit sourire penaud, la rouquine à côté de toi te demande où se situent tes douleurs.

- Pour le moment, surtout aux côtes à cause du champion juste là.

Réponds-tu de manière légèrement ironique en désignant Ed du menton lorsque tu parles du champion en question. Pour les jambes, c'est simple, tu ne les sens plus vraiment. Mais cela doit venir du fait que ton coéquipier a essayé de t'aider comme il disait à ce niveau. Et là, c'est la succession de question de la part de la rousse, coupée de quelques phrases ressemblant à des débuts de diagnostics de ce qui t'arrive. Même si tu as un léger moment d'arrêt mental quand elle commence à te parler de couleur de signature magique, te demandant si la tienne est toujours aussi verte.

- J'en sais rien, j'suis Poufsouffle de base.

Balances-tu alors en guise de réponse, quasi sûre d'être complètement à côté de la plaque mais pour le coup, tu n'as aucune foutue idée de quoi elle te parle. A moins que ce ne soit la douleur qui irradie de tes côtes qui continue de bien te vriller le cerveau. De toute manière, tu as presque l'impression qu'elle ne t'écoute qu'à moitié - ou qu'elle juge ta réponse tellement débile et à côté de la plaque qu'elle ne prend même pas la peine de l'écouter - étant donné qu'elle est déjà en train de reprendre la parole. Et Ed, presque plus inquiet que toi pour le moment, qui finit par lui demander si c'est hyper grave ou pas… Ok, son silence veut absolument tout dire !

- C'est pas vrai…

Soupires-tu comme tu peux vu l'état de tes côtes alors que tu vois bien au regard de ton coéquipier qu'il a compris la même chose que toi. Ouais, ce silence de la part de la médicomage n'est absolument pas bon signe pour toi et tu sais que tu vas passer une nuit absolument infernale. Entre cette foutue malédiction - si ça en est bien une comme semble le penser la médicomage - qui n'a déjà rien d'une partie de plaisir et qui risque de l'être encore moins d'ici peu d'après le silence éloquent de la rousse à côté de vous, et la potion poussos qu'elle vient plus ou moins de te promettre une fois libérée de la magie noire qui te touche… Non, franchement, tu commences à te dire que tu aurais mieux fait d'être malade aujourd'hui.

- Mais non, allez, t'inquiète Scamander, ça va aller !

Essaye soudainement de se faire le plus optimiste possible Ed, sans doute pour te remotiver, même s'il semble essayer de se convaincre lui-même au passage. Et il ne tarde pas à joindre le geste à la parole pour t'encourager d'ailleurs, te mettant alors un coup de poing amical au niveau de ton bras gauche. Bordel mais il en a oublié la malédiction qui te touche ou quoi ?! Alors qu'il cherchait clairement à te faire espérer que les choses allaient s'arranger, voilà que son coup amical t'arrache un énorme cri de douleur. La raison ? Oh non seulement parce que, sans surprise, il vient de te casser l'os du bras aussi, mais aussi et surtout parce qu'un bout de l'os fracturé vient de te déchirer le bras, te provoquant une fracture ouverte comme disent les moldus.

- Putain de fils de gnome dégénéré ! Raclure de fond de chaudron !

Te mets-tu presque immédiatement à jurer, entre d'autres propos peu sympathique à l'égard de ton coéquipier. Pourtant tu l'aimes bien en temps normal. Mais pas maintenant ! Pas quand il te provoque ce nouveau genre de blessure, même si tu sais que c'est totalement involontaire de sa part. Ça, tu ne le prendras en considération que plus tard, quand la douleur et l'adrénaline seront redescendus et que tu pourras réellement penser comme d'habitude et non pas à comment le torturer à son tour pour lui faire payer toutes les douleurs qui te parcourent à cet instant précis. Bien sûr qu'il s'excuse déjà, bien sûr qu'on peut voir à son ton et à son comportement qu'il s'en veut vraiment et qu'il n'a absolument pas fait exprès. Mais là tout de suite, tu n'en as strictement rien à foutre de ses putains d'excuses à la con !

- Me touche plus ! Recule de 10 putains de pas ! Ou j'te file à bouffer au premier dragon que je vois !

Continues-tu de le menacer, hors de toi à cause de la douleur, et pendant qu'il continue de s'excuser, les deux mains en l'air et en se reculant de toi comme tu viens de lui demander. Ou plutôt de lui ordonner vu ton ton mais tu t'excuseras toi aussi plus tard, quand tu n'auras plus l'impression que ton corps entier te fait aussi mal. Ed et l'art d'empirer les choses alors qu'il veut juste bien faire. Dans d'autres circonstances, tu aurais presque pu rire de la situation et te dire que oui, vous n'êtes clairement pas coéquipiers pour rien. Mais là, non. Pour le moment, tout ce que tu espères, c'est que la médicomage trouve rapidement comment calmer tout ça. Si tu n'avais pas peur que cela puisse te fracturer le crane en plus de tout le reste, tu lui aurais déjà sans doute demander de t'assommer pour calmer au moins de manière artificielle toute cette douleur.


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(#) Mer 3 Avr - 18:05    Re: Break the fall

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tw : situation de guerre, blessures, sng.

elle n'a même pas pris la peine de se présenter, et a commencé par évoquer la thèse du maléfice.

( j'en vois de plus en plus, ces derniers temps ; comme si les mangemorts avaient pris le parti de faire souffrir lentement plutôt que de détruire rapidement. comme si je pouvais réparer tous les maux du monde, que déchirer des familles du bout de la baguette ne suffisait plus, mais que les faire souffrir dans le silence pendant des années étaient plus satisfaisant encore à leurs yeux. )

il confirme le diagnostic à la place de la concernée, et saoirse reste silencieuse en analysant du regard les jambes. pas d'os, bien, ce n'est pas comme si c'était la chose la plus bénigne du monde, n'est-ce pas ? cela promet des heures de souffrance pour la concernée.

la médicomage se renseigne sur la localité des douleurs, et confirme d'un signe de tête lorsque la blonde désigne les côtes.

elle tire d'un geste rapide, mécanique, de la baguette sa signature magique, et soupire à la réponse. la même, souvent. les gens en reviennent souvent à poudlard, et saoirse trouve que c'est plutôt intéressant en général, de voir comment ils catégorisent leur vie à partir de leur enfance. ; sauf que dans ce cas précis, ça ne l'aide pas tout un léger rire, mi-agacé mi-fatigué, avant d'ajouter humpf... oui, bon, je suppose que tu le saurais, si tu avais une défaillance magique. s'il est aussi vert, ce doit être à cause du maléfice mais... laisse tomber la suite de la phrase, quand ce qu'elle voulait ajouter était : je ne suis pas sûre de le connaître. elle a parfois du mal à retenir les couleurs, ou à en distinguer les nuances, ce qui rend d'autant plus difficile l'authentification des sorts lancés ; et son hésitation a dû se sentir dans sa voix, si bien qu'elle reprend un genre de diagnostic rapide à l'oral, faisant redescendre l'ambiance de son côté morne tout à coup.

& le silence est évocateur, quand ed' demande si c'est grave.
( je ne peux m'empêcher de m'en vouloir à la seconde où j'ai décidé de ne pas ouvrir la bouche pour répondre. je déteste les faux-espoirs, et je n'aime pas mentir. je sais que c'est controversé parce que certains préfèrent que les patients partent en sachant, tandis que ceux comme moi valsent avec la vérité, malgré les coups. et je ne pense pas me tromper lorsque je parle de l'importance de ne pas rester dans le flou, de ne pas pouvoir savoir ce qui s'est passé ou ce qui se passera. ma conscience refuse délibéremment d'accepter les suppositions, de croire qu'il n'y a pas une vérité absolue à chaque problème. et je ne veux pas voir quelqu'un partir en ne sachant pas ce qu'il va se passer, aussi douloureux que cela puisse être parfois. parce que je sais ce que c'est de chercher la vérité au milieu des mensonges. )

c'est pas vrai... la voix de la fille qui la ramène au présent, la raccroche à la réalité de l'urgence. à quoi bon se demander si elle tiendra le coup, si rien n'est fait pour tenter de sauver son enveloppe corporelle. en fait... coupée dans l'élan de positivité qu'elle allait amorcer par le camarade de la blessée, qui lance avec indélicatesse un genre de ça va aller qu'il ponctue d'une tape amicale dans le bras, faisant ouvrir grand les yeux de saoirse quand le bruit sec des os se cassant vient percuter ses oreilles.

soucils froncés, et l'épiderme se déchire sous le geste, la fracture devenant ouverte, arrachant un cri de douleur ponctué de divers mots fleuris à la blonde. est-ce que j'ai suggéré l'idée qu'il était opportun de la toucher ? qu'elle lance agacée, vaguement irritée par l'imbécilité montrée par le camarade et assourdie par les insultes lancées à voix haute. plus personne ne bouge jusqu'à ce que j'ai fais quelque chose d'utile, je vous en prie mots jetés avec ardeur dans la piècela tension qui remonte brusquement, l'un et l'autre n'osant d'un coup plus respirer fusillés du regard par la petite yakovleva.

elle commence à serrer les dents, et à bouger sa baguette en rythme pour refermer délicatement la plaie ouverte  ; replaçant avec concentration l'os qui menace de sortir. je fais un pansement provisoire, le temps de faire disparaître les effets de la malédiction. je ne voudrais pas te recasser l'os juste en voulant serrer le linge, que ce soit manuellement ou magiquement.    

et je ne te boucle pas sur le brancard pour pas te casser quoi que ce soit, mais ne bouge pas d'un poil. parce que si on continue à créer des fractures ouvertes, tu vas complètement te vider de ton sang. et je doute que tu puisses supporter une potion revigorante en plus du reste. tu ne ris pas, tu ne respires pas, tu ne parles pas et tu ne jures surtout plus. elle vérifie auprès de la concernée qu'elle a bien compris le message, puis auprès de l'ami ; sait bien qu'elle risque de ne pas trop se faire apprécier, à exiger ainsi des autres, mais saoirse préfère mille fois sauver la vie de quelqu'un que de se voir offrir des fleurs à son anniversaire.

quelques minutes à faire tourner sa baguette dans le silence, alors que tout le monde semble avoir bien compris la remarque ; créant quelques faisceaux colorés ci et là qui illuminent le coeur de la pièce et se reflètent sur la peau nacrée de la blonde. la médicomage ne discerne pas avec précision l'étendue de la magie noire, mais elle suppose pouvoir la dérouter de son circuit avec de la patience et des catalyseurs, à condition que tout ne soit pas mis sens dessus dessous par un geste inadapté.

elle agite sa baguette pour faire venir une fiole, et fait sauter le bouchon d'un geste sec. elle la tend à la fille, avant de se raviser en pinçant les lèvres, tout à coup gênée. ah non, bien. euh. ne lèves pas le bras, surtout pas. elle se tourne vers le dénommé ed, et soupire d'avance. peux-tu aller chercher dans la grande armoire là-bas, il doit y avoir quelques verres et des pailles taillées s'il te plaît ? ce doit être trop vieux pour que je puisse les faire venir sans tout démonter. et... s'il te plaît, vas-y doucement avant que mademoiselle scamander ne perde encore une côte en riant ; rien que parce que tu seras tombé au pied de son matelas. & la boutade, lancée avec un plus grand sourire cette fois, s'empêchant de soupirer quand il prend la direction proposée en ajoutant un grand bien sûr chef !. lève les yeux au ciel, et s'adresse à la blonde en chuchotant, lui intimant silencieusement de lui répondre de la même façon : il est toujours comme ça ?.

je vais te donner un catalyseur pour la magie noire, mais à la paille. si tu te fractures la machoire rien qu'en voulant boire, ce qui paraîtrait plausible au vu de la vitesse avec laquelle se développe le maléfice dans ton organisme, je ne suis pas sûre de pouvoir tout réparer sans séquelles. attend qu'il revienne, un air bien concentré sur le visage alors qu'il s'approche de la médicomage en faisant de grands pas hauts et délicats, comme s'il cherchait à éviter quelques pièges posés au sol qui menaceraient d'exploser s'il faisait le moindre geste brusque. tenez merci. elle verse le liquide dans le verre, et lui redonne. tu la fais boire, mais si tu lui casses quoi que ce soit à nouveau, je te sors de la pièce. soupir, avant d'ajouter : et c'est pas des dragons dont il faudra te méfier.

elle s'adresse de nouveau à la blonde. je vais avoir besoin de travailler conjointement avec la potion, mais pour ça... il faut que je sois au contact de ta peau, s'il te plaît euh... se rend maintenant compte que, si elle a recopié le scamander de son camarade, le prénom lui échappe toujours (bien que je sois persuadée de la connaître). je peux ? j'y vais doucement pointe sa poitrine du bout de la baguette, mimant le geste nécessaire pour la glisser en-dessous, sachant très bien qu'il fallait qu'elle l'appose entre ses côtes sans en briser une nouvelle.

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accident huit lettres, qui effacent toute la lumière du solntse que niamh a emporté avec elle. accepterait de voir l'évidence de l'accident, si elle l'avait vue elle-même, si elle avait constaté, si elle avait dis au revoir, juste au revoir. ☽ saoirse
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Rhea Scamander
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(#) Dim 14 Avr - 11:20    Re: Break the fall

tw: situation de guerre actuelle, blessures, sang


Break the fall


Toute occupée à ta douleur et au flot d'insulte que tu balances à l'adresse d'Ed, tu entends à peine la réflexion de la médicomage à côté de toi sur le fait que ce n'était absolument pas nécessaire de te rajouter de nouvelle blessure. Même si pour le coup, tu es parfaite d'accord avec elle comme tu en témoigne à ta manière à la façon de parler à ton coéquipier. Tu finis pourtant te calmer d'un seul coup, tout comme Ed, quand la rouquine dont tu ne te rappelle toujours pas le nom se met à vous engueuler comme deux enfants, ton coéquipier et toi. Ah ouais, elle sait faire peur en fait quand elle s'y met, toi qui n'ose plus bouger ou dire quoi que ce soit alors qu'elle vous fusille du regard à tour de rôle, Ed et toi. L'idée de faire un commentaire sur le fait que tu restes la victime dans cette histoire, et que bordel de merde, t'as bien mal, te traverse l'esprit mais tu gardes bien ta réflexion pour toi quand le regard noir de la rousse se pose de nouveau sur toi.

Pourtant, au lieu d'en rajouter une couche, elle ne tarde pas à user de sa baguette sur ton bras pour réparer au mieux ta fracture ouverte. Elle en profite également pour t'expliquer rapidement ce qu'elle peut faire ou pas encore vu ton état, ce que tu apprécies même si tu n'oses plus bouger ou parler pour la remercier. La dernière fois que tu t'es faite engueuler comme ça, c'était ta mère qui vous était tombée dessus à Paloma et toi alors que tu entraînais ta petite sœur dans une de tes bêtises amusantes pour elle et sans danger, mais du tout du goût de ta mère. Si tu sens ta gorge se serrer quelques instants à ce souvenir, tu le ravales assez vite, aidée par la voix de la médicomage qui s'élève de nouveau pour recommencer à te parler, ou plutôt à te donner des ordres, et t'ancrant de nouveau au présent et à ta situation.

- Mais je meurs si je respire pas.

Oses-tu quand même dire, bravant alors son interdiction de parler. Bien sûr que ça te vaut un nouveau regard noir mais… D'un autre côté, c'est vrai ! Même si tu te contentes d'afficher un air digne d'une enfant de 5 ans prise la main dans le sac à faire une connerie par ses parents suite à ça. Bon, tu vas quand même t'autoriser la dérogation de respirer histoire de rester en vie mais pour le reste, t'as bien compris. Silence et immobilité absolus ! Et fidèle à ça, tu ne bouges plus et ne dis plus rien alors qu'elle recommence à s'activer avec sa baguette au-dessus de toi. Si tu suis parfois la baguette du regard, tu fais en sorte de rester la plus immobile possible. Tout comme tu gardes pour toi le fait que tu es assez impressionnée par l'aisance avec laquelle elle a l'air de gérer la situation alors qu'à sa place, tu serais totalement en panique… Mais bon, d'un autre côté, ton domaine à toi, ce sont les créatures magiques, pas les soins sur sorciers contrairement à elle.

Quelques minutes se sont passées depuis la dernière fois que quelqu'un dans cette pièce a osé ouvrir la bouche pour parler quand elle finit par te tendre une fiole qu'elle vient tout juste de débouchonner. Et tu la regardes assez perplexe sur le coup, plus trop sûre de savoir si tu as de nouveau le droit de bouger sans te faire engueuler ou si justement, tu vas te prendre une nouvelle salve de reproche si tu restes immobile et ne prends pas cette fiole qu'elle te tend. Elle semble percevoir ton hésitation car elle se reprend presque tout de suite, en te répétant une nouvelle fois de ne pas bouger. Elle finit par se tourner vers Ed, s'étant assis un peu plus loin et continuant à te regarder de manière assez inquiète depuis tout à l'heure, pour le charger alors d'une mission. Et tu te retiens assez difficilement de ne pas exploser de rire quand elle commence à parler de la possibilité d'Ed de trébucher sur le chemin, imaginant d'ici la scène. Même si dans la manœuvre, tu n'as pas pu empêcher un très léger pouffement de ta part de s'échapper et de se faire entendre. Et alors qu'Ed s'élance déjà dans la direction indiquée par la médicomage, cette dernière se tourne de nouveau vers toi pour te demander s'il est toujours comme ça. Te retenant toujours d'exploser de rire, te mordant la lèvre inférieure pour ça et fermant même les yeux, tu te mets à hocher de la tête sans la moindre hésitation pour lui répondre.

Tu es pourtant assez vite calmée dans ton envie de rire quand elle t'explique que si tu venais à te casser la mâchoire au moment de boire la potion qu'elle veut te donner, elle n'est pas sûre de pouvoir réparer les séquelles immédiatement. Pour le coup, non, tu n'as plus du tout envie de rire et tu pousses même un long soupir las. Avec la cicatrice que tu te traînes déjà au visage, si tu pouvais éviter d'être encore un peu plus défiguré par une mâchoire qui a décidé de dire merde à l'autre, franchement, ça t'arrangerait pas mal. Mais ça, tu le gardes aussi pour toi. Déjà parce que tu pars du principe que tu n'as toujours pas le droit de parler de nouveau - si si, elle fait peur la rouquine à côté de toi ! - mais aussi parce que tu ne vois pas trop ce que ce genre de commentaire pourrait apporter à la situation. A part te faire passer pour une chouineuse superficielle en plus d'une ultra maladroite incapable d'éviter une malédiction lancée par un foutu mangemort…

Heureusement qu'Ed est là pour te sortir un peu de ton marasme avec ses pitreries. Même si pour le coup, c'est un peu à ses dépens étant donné que tu vois bien qu'il se concentre surtout pour ne pas aggraver encore un peu plus ton cas après l'avoir déjà fait deux fois sans le vouloir. Elle donne ses instructions à Ed, qui hoche gravement de la tête à chacune d'elles, palissant légèrement à la nouvelle évocation des dragons. Et toi, ça t'arrache un sourire amusé de le voir dans cet état, même si tu sais que c'est surtout parce qu'il est inquiet et qu'il ne veut plus faire de boulette en plus. Pendant un instant, tu as même presque envie d'en rajouter une couche en lui lançant de fausses menaces sur ce qu'il pourrait advenir de lui s'il te casse la mâchoire. Mais tu es prise de court par la rousse qui tourne de nouveau son attention vers toi et commence à te dire qu'elle doit travailler avec la potion et que… Ok, voilà que tu te mets à presque te décomposer quand elle te balance qu'elle doit être au contact de ta peau. Si si, ce sont exactement les mots qu'elle vient d'employer alors que tu blêmis. Mais elle n'a pas vraiment l'air de le remarquer, commençant déjà à pointer sa baguette sur ta poitrine pour… QUOI ?! Et voilà que tu te mets à rougir alors qu'elle attend ta permission pour agir.

- Euh bah euh je…

Commences-tu à bafouiller, perdant soudainement tous tes moyens alors que tu peux voir du coin de l'œil Ed se mettre à sourire de manière amusée.

- Ca, ça veut dire oui mais elle est trop gênée pour le dire elle.

Qu'il répond déjà à l'adresse de la médicomage, toujours avec son sourire amusé sur les lèvres et d'un ton légèrement moqueur à ton égard. De quoi lui attirer directement un regard noir de ta part. Et si tu te souviens ne plus avoir d'os dans la moitié inférieure de tes jambes, te rendant incapable de lui mettre le coup de pied qu'il mérite, te voilà déjà à oublier le reste du maléfice, te redressant légèrement pour lui mettre un coup de poing dans le bras. Juste avant de t'arracher un nouveau cri de douleur quand tu sens ton poignet te casser, te faisant déjà te rallonger sur ton matelas en te maudissant. Et ton regard qui croise de nouveau celui de la rousse, réalisant alors que tu viens d'enfreindre complètement les règles qu'elle t'avait donné plus tôt en bougeant… Et en te cassant quelque chose de plus au passage dans ce mouvement complètement inutile alors qu'Ed continue à se marrer pas aussi discrètement qu'il le voudrait.

- Nan ! Promis je bouge plus ! M'attache pas !

Lâches-tu soudainement à l'adresse de la rousse sans même réfléchir à ce que tu viens de dire et à la manière dont ça pourrait être interprétée, trop occupée à te rappeler des menaces de la médicomage un peu plus tôt à ce sujet. Mais voilà que tu sembles avoir nourri encore un peu plus le rire d'Ed qui n'arrive plus du tout à se faire discret pour le coup. Bien au contraire même.

- Ouais, ça deviendrait encore plus bizarre votre truc.

Qu'il se met à commenter, te faisant réaliser seulement à ce moment-là ce que tu as sorti à l'instant à la rouquine. Si tu te remets à rougir, cela ne dure qu'une demi-seconde, ta gêne vite rattrapée par ta très forte envie d'en remettre une à Ed. Mais vu comme ça t'as réussi il n'y a que quelques secondes, tu préfères te retenir de répéter tes conneries. D'autant plus que tu sens que si tu le fais, c'est avec un maléfice du saucisson qu'elle va finir par s'assurer que tu ne bouges plus. Même si pour le coup, le rire toujours bien audible de ton coéquipier te fait soupirer en tournant de nouveau le regard vers la médicomage.

- Tu peux lui lancer un Stupéfix pour moi s'te plait ?

Demandes-tu d'un ton qui semble aussi blasé qu'à bout de patience envers ton coéquipier. Bon, ce qui est un peu le cas pour le coup mais tu supposes qu'il est inutile de le dire vu la scène à laquelle la rousse vient d'assister. Même si tu te retiens de lui dire que tu ne le fais pas toi parce que justement, tu sais qu'il ne faut pas bouger, malgré le petit écart que tu viens de faire à l'instant. Un écart qui t'as fait hérité d'une nouvelle fracture, au poignet droit pour le coup, ce qui t'empêche aussi de lancer toi-même le sort pour le coup. Mais chut, garde pour toi ce détail aussi, histoire de ne pas donner une raison de plus à la rousse de t'engueuler en lui rappelant que tu viens de te casser de manière particulièrement stupide le poignet. Même si tu continues de penser qu'Ed méritait totalement ce coup de poing. Mais non, tais-toi, arrête d'aggraver ton cas !


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