a little gamblin' is fun.

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libre, qui veut  

tw : mention de guerre, jeu d'argent, braconnage.
Il était en mission pour l’ordre Lyall. Rien de vraiment extraordinaire, juste des informations à essayer de récupérer auprès d’un gobelin qui semblait avoir récupéré une fortune d’on ne savait trop où. C’était en tout cas ce dont il se vantait depuis des jours, au Phoenix Ashes, venant balancer des gallions sur les tables de poker, en espérant en reporter le double. Sa réputation n’était plus à faire, c’était un excellent joueur et il misait toujours des sommes faramineuses, de quoi attirer un grand nombre de joueurs, avides de toucher le pactole. Mais comment un gobelin avait-il réussi à mettre la main sur autant d’argent ? Est-ce qu’il s’était rapproché des familles les plus riches ? Est-ce qu’il avait conclu un pacte avec quelqu’un ? Un marché avec un mangemort peut-être ? Est-ce que Voldemort, malgré ce qu’il prêchait sur la pureté des sorciers et l’infériorité des autres, avait tout de même réussi à s’attirer la sympathie des gobelins ? Une question qui semblait presque essentielle en ces temps de guerre où connaître les allégeances des uns et des autres était plus que nécessaire.

Alors Lyall, il s’était installé dans ce club et avait écouté les discussions ici et là. Même pas la peine de lui demander lui-même comment est-ce qu’il avait récolté cet argent, puisque c’était une question qui revenait souvent. Tout le monde était à la recherche du bon plan qui avait permis au gobelin de s’en mettre plein les poches. Il ne s’en cachait même pas le gobelin, ce n’était pas les mangemorts, mais un groupe de de braconniers à qui il avait filé une piste pour retrouver un dragon blessé dont il avait entendu parlé à Gringotts. Les braconniers avaient trouvé le dragon et l'avaient abattu, les écailles de dragons pouvaient se vendre cher, tout comme son cœur, alors ils avaient réussi à se faire pas mal d’argent et le gobelin avait touché sa part des gains. Une histoire répugnante, mais qui au moins n’incluait aucun pacte avec les mangemorts. Finalement il s’était posé au bar, Lyall, reconnaissant sur le tabouret d’à côté, l’une des personnes qu’il avait vu jouer avec le gobelin. Vu la tronche qu’iel tirait, le gobelin avait dû emporter une bonne partie de son argent. Il interpella la barman. « Un verre, pour cette pauvre âme détroussée par un gobelin. » Il demanda, il fallait croire qu’il était d’humeur généreuse ce soir, ou bavarde. « Désolé pour ce que vous avez perdu. » Il ajouta à l’adresse de la personne en question. Mauvaise soirée pour elle. Mais un verre, ça pouvait peut-être l’aider un peu.