ephemeral sparks

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ft. @Ozymandias Slughorn

tw : aucun

pas un endroit où tu t’es souvent rendu, gringotts. ton argent, tu préfères le gérer toi-même. bien un coffre familial que tu visites une fois l’an pour t’assurer qu’il n’y manque rien et que tout y soit bien rangé- besoin d’ordre.

pas pour cette raison que tu t’y trouves aujourd’hui, certainement pas avec cette compagnie. faudrait que t’arrêtes de le fixer un moment- mais le fait est que tu le connais pas et que comme avec toute personne, t’as besoin de te faire un avis. rangs rejoints trop récemment, tu peux pas dire que t’en avais grand chose à foutre quand tu le croisais dans les couloirs au ministère. vague tendance à les ignorer, les aurors. surtout ceux qui trainent autour de moody. question de bon sens.

et pourtant vous faites tous les deux face à un gobelin qu’a pas forcément l’air ravi de voir des sorciers. c’est bien con, t’imagines qu’il doit en voir quotidiennement. il a qu’à faire un autre boulot, s’il est pas ravi. “identité, je vous prie.” et c’est bien pour ça que vous êtes deux aujourd'hui. la question de l’identité. la tienne vaut pas tellement- tu sais pas grand chose des slughorn, mais tu sais que c’est certainement pas la première fois qu’ozymandias ici présent se rend à gringotts. besoin d’une raison pour votre présence ici, quelque chose pour édulcorer la réalité. pas besoin de crier sur tous les toits que vous êtes ici en repérages pour des raisons que le ministère ignore, mais dont d’autres à la réputation moins honorable, surtout ces derniers temps, sont bien conscients. repérage pour quelque chose que vous ne pourrez certainement pas faire aujourd’hui, pas juste à deux. pas que vous en soyez pas capable de ton point de vue, mais gringotts est gringotts, et il faut savoir rester réaliste.

tu rechignes pas, tu poses ta baguette sur le comptoir. qu’ils fassent ce qu’ils ont à faire, regard insistant vers celui qui t’accompagne, si t’as pas besoin de parler pour le moment t’aimerais qu’il apporte des précisions au gobelin qui vous dévisage sans vergogne. tu peux le faire aussi, si la nouvelle réglementation de gringotts impose un combat de regard.

ephemeral sparks

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ft. @Antonin Dolohov

tw : racisme envers le gobelins

bras résolument croisés, doigts qui ne peuvent s'empêcher l'avant, dans un rythme qu'eux seuls pouvaient bien connaître. visites à gringotts restaient assez courantes, mais ne pouvais pas te targuer d'apprécier plus que ça. gobelins n'étaient pas franchement de la meilleure des compagnies, et binôme du jour non plus, en plus de ça. n'arrêtais pas de te fixer, pour une raison qui t'échappait. dans le doute, préférais rester d'autant plus sur tes gardes que d'habitude, sous les airs nonchalants, gardais barrières mentales d'autant plus dressées que jamais. doutais fortement qu’il soit subjugué par ta présence, devrait pourtant. mais faisait certainement partie de ces gens du ministère qui n’appréciaient pas plus que ça les aurors, pour diverses raisons, certainement plus ridicules les unes que les autres. ne pouvais décemment pas cracher sur sa présence, nouvelle mission qui vous liait, ne devait simplement pas te faire confiance, ce qui ne l’empêchait pourtant pas de débuter n’importe quelle conversation. toi non plus, d’ailleurs, mais n’étais pas encore assez certain qu’il mérite que tu lui consacre autant d’attention.

soupires d’agacement qui s’échappe des lèvres lorsque le goblin en vient à demander votre identité, toujours aussi honteux qu’on puisse te la demander, devraient pourtant bien savoir qui tu étais. binôme n’hésite pas à poser sa baguette, te fais plus récalcitrant, bras toujours croisés alors que dolohov continuait de te fixer -ça devenait agaçant-, tout comme le gobelin. à contrecœur, finis par sortir ta baguette à ton tour, grimacer lorsque créature la prend entre ses doigts. ne dure que quelques secondes fort heureusement, la récupères dès que tu peux, prends la peine de l’essuyer alors qu’il te demande dans quel coffre vous souhaitez vous rendre. pas besoin de temps de réflexion, le familial était le plus proche du repérage que vous deviez faire. donnes le nombre du coffre, mais gobelin n’a pas l’air de bouger, se contente de te fixer, lui aussi. « — s’il vous plait. » presque arraché du fond de la gorge, mais était bien ce qu’il attendait. se bouge enfin pour vous amener aux chariots, laisse passer ton aîné, non pas par politesse, mais parce que se retrouver du côté gauche du charriot était moins confortable, plus de turbulences que t’éviterais si t’en avais l’occasion.

voyage trop long à ton goût, ne peut qu’être soulagé une fois que vous êtes arrivés à bonne destination, même si le plus gros du travail restait à faire, se débarrasser du goblin, ne serait-ce que l’espace de quelques minutes. mais pendant qu’il s’occupe d’ouvrir la porte, prends la peine de glisser un « — si vous pouviez garder vos mains dans vos poches. » à dolohov, sait-on jamais ce qui pouvait bien lui passer par la tête. n’attends pas plus longtemps pour rejoindre le coffre familial, objets qui dataient de plusieurs années, voir même des siècles, qui passaient de génération en génération pour certains. regardes du côté des chevalières des ancêtres, feins ne pas trouver celle souhaitée, en sachant pertinemment que ta sœur était venue la chercher il y a quelques semaines. avec un peu de chance, elle avait eu affaire à un autre gobelin que celui qui se trouvait juste en face de vous. idée qui se confirme en voyant son regard vaciller, les manières flancher, sans doute de peur qu’il manque réellement quelque chose. te demandes si tu es certain, d’un air passablement agacé refouilles, en sachant pertinemment que tu ne retrouveras rien de plus.  « — oui, je suis certain.» se confond en excuses, mais ce n’était pas ça qui allait vous avancer. fini par balbutier qu’il va vérifier les dernières visites au coffre, vous laissant le champ libre. attends quelques secondes avant de poser ton regard à ton tour sur dolohov. « — je serais vous, je me dépêcherais pour faire les repérages. » après tout, avais déjà assez donné de ta personne, n’allais pas tout faire non plus quand même.

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ft. @Ozymandias Slughorn

tw : aucun

tu sais pas s’il y a une quelconque tentative de la part de ton binôme temporaire de ne pas montrer à quel point il n’a pas envie d’être ici.parce que si c’est bien le cas, t’es pas convaincu et il devrait travailler là-dessus. à choisir, tu serais ailleurs aussi. très loin.

t’es pas mécontent qu’aucun de vous deux ne soit particulièrement enclin à la discussion. tu sais faire semblant d’éprouver de l’intérêt envers une personne, une conversation. ça ne veut pas pour autant dire que tu apprécies le faire. t’apprécies pas grand chose socialement parlant, c’est pas nouveau. aurait quand même souhaité qu’il soit un peu plus agréable- gobelin n’a rien fait pour mériter tel dédain. indifférence, peut-être. certainement. regard appuyé à slughorn, t’es pas étonné qu’un gars de son rang fasse preuve de bassesse comme ça. tu te demandes si c’est bien eux, le sang supérieur. gros doutes à ce sujet, tu prendras pas la peine de l’exprimer.

t’observes, tu notes. sait-on jamais que tu puisses trouver un nouvel intérêt à votre présence ici. une preuve de son manque de loyauté. peut-être que tu te trompes totalement, peut-être pas. ce qui est sûr c’est que sa remarque te fait avoir un regard mauvais, gobelin à l’ouïe fine qui vous jette un oeil sans se prononcer sur votre dynamique tout à fait conventionnelle. ” parce que ça a une vraie valeur, ces conneries ? “ tu sais bien que oui, t’as des yeux, t’as juste envie de le faire salement chier. c’est puéril, c’est con. t’en as pas grand chose à faire et t’as juste une volonté de nuire que tu ne peux pas totalement satisfaire dans l’immédiat.

t’observes le stratagème. simple mais efficace, gobelin décampe pour le moment, si vous voulez agir, faut agir rapidement. marmonnement qui n’a pas de vraie signification, simple expression de ton mécontentement qui n’a pas l’air de vouloir bouger de là. comme toi, pendant quelques secondes. longues secondes qui pourraient remettre l’entièreté de votre semblant de mission en question, mais est-ce que c’est si dramatique que ça ? ” et t’compte rester là à rien foutre et te tourner les pouces ? pas question que je sois le seul à prendre des risques, coco. “ t’iras pas à l’empoigner pour qu’il bouge son cul mais t’y penses, t’en es capable. tu préfères juste faire preuve de civisme pour le moment avant de bel et bien commencer à faire ce que tu fais de mieux, observer, noter, retenir. t’oses t’éloigner du coffre, vous n’alliez pas pouvoir faire grand chose aujourd’hui, inutile d’être trop inconscients.

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ft. @Antonin Dolohov

tw : none

journée qui décidemment ne se déroulait pas sous les meilleurs augures. définitivement, resterais campé sur tes positions, que gringotts avait beau être à la pointe de la sécurité, ce n’était jamais une joie d’y mettre les pieds, de devoir faire face à ces gobelins et devoir tenir semblant de conversation avec eux. quoique, à choisir entre les créatures et dolohov, ne savais pas très bien ce qui était le plus concluant. c’était quand même bien mieux, de n’avoir qu’à le croiser de loin au détour d’un couloir du ministère. regard on ne peut plus noir lorsqu’il se permet de commenter les biens du coffre, oser émettre le fait que ça ne valait rien, réellement. prends le temps de lui lancer ostensiblement un regard de haut en bas, avant tout remarque.
« —vraisemblablement, nous n’avons pas la même notion de valeur. » et encore heureux, finalement. mais défendre les biens amassés par les ancêtres n’était pas à l’ordre du jour, contrairement à essayer de se débarrasser du gobelin. tactique qui a l’air de fonctionner, un peu trop bien à ton goût, valait mieux pas se reposer sur ses lauriers. valait mieux pas se reposer sur quoique ce soit d’autre, même sur le binôme qui ne réagit même pas après ta remarque, se contente de rester là avant d’ouvrir la bouche. et franchement, aurais certainement préféré qu’il la garde fermée, si c’était pour sortir des inepties pareilles.

« —oh, pitié. » grimace qui s’ensuit, pour le commentaire, pour le surnom, le tutoiement, tout. visiblement rien ne te serait épargné aujourd’hui, il avait fallu qu’on t’impose ce qui semblait être une grande gueule qui allait contester tout ce que tu pourrais proposer.
« —vous n’avez jamais entendu parler du concept de monter la garde ? et pendant que je comptais me tourner les pouces et que vous vous plaigniez, figurez-vous que j’ai remarqué que la serrure a été renforcée. pour l’ouvrir, ça demande une identification supplémentaire, certainement l’ongle ou la griffe d’un gobelin agréé par la banque, et si c’est le cas pour ce coffre, c’est certainement le cas pour d’autres, voir tous les autres. » temps était compté avant que gobelin ne revienne, l’air certainement encore confus, à essayer de te faire comprendre que quelqu’un de la famille était descendu récemment, que potentiellement, cette personne était repartie avec la chevalière. feindrais ne pas savoir que maggie était passée et pourriez repartir l’air de rien, si tout allait bien. t’avances de quelques pas, déterminé à prendre les choses en mains vu que ça n’avait pas l’air d’être la spécialité de ton binôme, ou tout bonnement pas dans ses envies du jour, t’arrêtes à sa hauteur, quelques secondes.
« —s’il revient et se doute de quoique ce soit, je plaide le sortilège de confusion ou l’imperium, et bonne chance avec le magenmagot. » en arriver là serait quand même plus que fâcheux, mais autant lui mettre la pression à défaut de ne pas lui refourguer la tâche ingrate.

continues ton chemin le long des coffres voisins, dont les portes se font de plus en plus espacées, les intérieurs certainement de plus en plus fastueux. et enfin, une ouverture vers ceux qui vous intéressaient. bien plus bas dans la banque, encore trop peu d’informations sur ce qui pouvait les garder, à cet étage. pas assez stupide que pour lancer un sort qui déclencherait toutes les sécurités, préfères fouiller dans les poches et en sortir une mornille qui se réchauffe en un rien de temps dans la paume de la main, finis par la lancer, l’observer passer dans sa chute par un, deux boucliers magiques, faussant l’image de la pièce sur la rétine le temps de quelques secondes. tombe sur le sol dans un léger bruit, étouffé rapidement par des bruits de pas précipités. semblant de singe couvert d’écailles la ramasse, lance des regards tout autour de lui, mais ne pense pas à relever assez fortement la tête et repart aussi rapidement qu’il était venu, certainement à la recherche de ce qui avait pu perturber sa quiétude. pas spécialiste dans le registre des créatures, mais savais reconnaître un kappa. pas très étonnant qu’ils en aient un —plusieurs ?— pour la sécurité des coffres, en sachant qu’ils avaient déjà un dragon.

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ft. @Ozymandias Slughorn

tw : aucun

regard de côté, vague moue de dégoût, tu n’es en réalité pas fort affecté par ses viles paroles. tu cherches à provoquer une réaction. un peu. pas trop, faudrait pas que t’y dépenses trop d’énergie non plus, tes priorités sont ailleurs. comme à l’observation, et au fait d’ignorer ton comparse. oh, ça allait être festif. vous êtes pas faits pour vous entendre, y a aucun doute là-dessus et tu vois très mal une éventuelle amélioration. ” très probablement, en effet.” tu ne prends pas la peine de le regarder. si c’est pour voir sa grosse tête dédaigneuse, tu t’en passeras.

mais c’est qu’il en a, des choses à dire. tu ne comprends pas immédiatement pourquoi il semble mécontent- t’es pas du genre à douter de tes paroles, ni à y voir ce qui pourrait être mal vu. pourrait te porter préjudice un jour, mais ce jour n’est certainement pas arrivé et tu te contentes de l’écouter plus ou moins attentivement. faveur que tu lui fais, que t’accordes à peu de personnes mais que t’as plus tendance à accorder à ceux qui font partie des rangs du seigneur des ténèbres. parce que c’est comme ça, parce que t’as un minimum de respect. enfin. lui, là, t’as aucune envie de montrer le moindre respect à son égard. ça se voit, ça se sent. ” beau constat. un enfant de cinq ans aurait pu s’en rendre compte. ” t’exagères. rien à faire. ” soit. ça ne devrait pas être un souci, s’il est décidé d’un jour ‘agir’ ici.. ” mais ça ne serait certainement plus de votre ressort, et ça ne serait certainement pas pour maintenant. ce genre d’infiltration ce n’est pas rien, et les risques sont conséquents. ” oui oui on le connaît le refrain des lâches c’est bien facile, hein. si ça ne te convient pas, c’est à se demander la raison de ta présence ici, pour commencer. ” ton vaguement accusateur, tu cherches la petite bête mais tu le regardes faire parce que pour le coup, il n’a pas l’air de faire quelque chose de stupide. moue à la vue du kappa, clairement pas fan de ces saloperies, soupir exaspéré t’échappe. tu sais pas trop à quoi d’autre tu t’attendais. ” fantastique. ” élément perturbateur dans cette situation déjà tendue, tu te penches, te demandes comment vous allez vous débarrasser de ce truc en temps voulu.

pas ta première mission de repérage, t’es pas dérangé, t’es peut-être un peu confiant. décides de t’allumer une clope parce que pourquoi pas, mais tu sais pas ce qui se passe et tu te retrouves trop près du bord à perdre l’équilibre- un vertige inexplicable, et tu recules mais derrière toi y a ce vide et tu glisse, juron incompréhensible - ” f’chier!! ” - dans la langue maternelle t’échappe et tu t’exploses le genou puis un coude sur la pierre dure et glissante, te retrouve deux jambes dans le vide et la chute te tuerait pas (?) mais serait très, très désagréable. sale kappa un peu plus bas doit s’en poser, des questions. ” de l'aide, éventuellement..?! ” parce que tes bras peuvent facilement tenir mais t'es lourd, tu veux pas prendre de risque- c'est plutôt mal parti.

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ft. @Antonin Dolohov

tw : none

décidément, binôme n’était pas fait pour s’entendre. commençais fortement à douter de son utilité dans les parages, si ce n’était que pour perdre son temps, son énergie, et les tiens, à parler, à remettre en question ce que tu avais pu proposer. histoire de partager un minimum les risques, histoire qu’il se bouge le cul, lui aussi. mais n’avait pas l’air d’être dans ses intentions, n’était pas le moins du monde dans les tiennes de ne pas profiter de l’absence du gobelin qui ne serait pas éternelle. ne faisait pas tellement de doute que si reveniez bredouilles, l’autre remettrait la faute sur ta personne.
« —oh, le constat a dû être encore un peu complexe à faire pour vous, alors. » à moitié balancé entre les dents, à moitié formulé clairement. savais parfaitement que ça avait toujours été une mauvaise idée de répondre à qui que ce soit, mais ne pouvais tout bonnement pas t’en empêcher. parce que refusais de lui donner raison, refusais de lui laisser croire que tu pourrais être d’accord, même un minimum, avec ce qu’il disait.

bien parti sur ta lancée pour faire avancer les choses, t’arrêtes une seconde à la mention de lâcheté qui vient enflammer l’ego en quelques secondes à peine. insultes fusent un peu trop facilement et rapidement dans l’esprit à l’égard de ton aîné, mais pour une fois dans sa vie, jour à marquer d’une pierre blanche, ozymandias slughorn réussi à se mordre la langue et ne rien laisser passer. c’était presqu’insultant que de laisser ce sang-mêlé baver autant, mais la raison t’avait bien vite rattrapé. le regard se contente de parler à ta place, avant de claquer les talons, de te rendre utile, contrairement à certains.

parce que pendant que le lâche se démenait à mener à bien cette mission, l’autre imbécile ne trouve rien de mieux à faire que de s’allumer une cigarette, rajoute une couche d’exaspération, comme si elle n’était pas déjà assez grande. ceci dit, faut croire que juste retour des choses existait. alors que tu essayais de voir s’il y avait d’autres kappa dans le coin, mouvement du coin de l’œil attire l’attention, dolohov semble avoir un sérieux problème d’équilibre, un instant l’instinct reprend le dessus, années d’entraînement à devoir agir dans l’urgence dans toutes les situations refont surface sans aucun mal ; sort informulé qui trouve sa place quelques mètres sous le mangemort, assurerait une chute à la réception bien moins douloureuse et dangereuse que celle qui lui était destinée. mais les mains s’accrochent, se retrouve dans un entredeux plutôt désagréable, assez que pour venir demander de l’aide au lâche.
« —vous n’avez vraiment trouvé aucun autre moment pour nous faire une représentation du lac des cygnes ? » son cas n’avait pas l’air d’être si pressant que ça, tout d’un coup.
« —rappelez-moi surtout le jour de votre représentation de me payer pour y assister. » te rapproches tranquillement, trop sans doute, mais n’avais pas la moindre envie ni même raison de te presser. arrives enfin au bord, et on ne peut pas nier qu’il y a définitivement quelque chose de vraiment satisfaisant, à le toiser de haut. pourrais facilement lui marcher sur les doigts, le faire lâcher en un rien de temps. pourrais enlever le sort à quelques mètres, essayer de se débarrasser de lui. mais ce serait trop gros, trop évident que pour être un simple accident. alors est bien obligé de t’accroupir près de lui, serait plus simple pour lui tendre une main, même si le geste tardait à se faire, ne venait tout simplement pas dans l’immédiat.
« —même mes enfants à cinq ans, avaient plus de notion de politesse que ça. » quitte à devoir l’aider, autant se faire prier juste avant.

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ft. @Ozymandias Slughorn

tw : aucun

tu ne prends pas la peine de répondre à sa bien basse provocation tu n’en vois pas la réelle utilité si ce n’est laisser les choses s'accumuler pour donner lieu à une confrontation qui n’avait pas lieu d’être. t’as beau être rancunier, provocateur, fortes sont les chances que tu privilégies ta mission si mission il y a. et tu doutes que vous battre à mort entre les murs de gringotts vous soit bénéfique d’une manière ou d’une autre.

cigarette a été allumée dans le but de te détendre un peu, parce que la simple présence de ton homologue te tend à un point que tu n’aurais pas pensé possible. tu peux au moins lui accorder ça, il faut croire qu’il a bel et bien quelques qualités à revendiquer. pas pour ton plus grand plaisir, c’est certain. t’en as ras le cul, rien ne se passe comme tu l’avais souhaité. t’aurais pas dû allumer cette clope, t’aurais pas dû jeter un oeil à l’enclos du kappa, t’aurais peut-être même pas dû venir aujourd’hui. t’aurait été évitée cette situation gênante, emmerdante, où t’es très clairement en situation de faiblesse, ce que tu détestes à juste titre.

faut le dire, t’es mortifié. à deux doigts de te laisser tomber dans l’enclos, même si t’as déjà fait l’erreur d’exiger son assistance. n’aurait pas dû t’y résoudre aussi rapidement, n'aurait pas dû céder à cette immédiate panique qui ne t’était pourtant pas familière. ”oui, bien sûr, ça se voit, j’ai que ça à foutre ?!” t’es peut-être un peu trop agressif, agacé, mais difficile de faire autrement dans cette situation.tu prends pas la peine de lui dire de se bouger le cul, risquerait de le voir ralentir encore plus. tu le regardes aussi méchamment qu’il t’es possible de le faire. ”putain de- s’il vous plaît..? t’en as ras le cul. pas qu'être poli t'arrache la gorge, mais répondre à la moindre de ses demandes te donne envie de reconsidérer l'entièreté de tes choix de vie. tu vaux mieux que ça, supplier un putain de sang-pur péteux. et pourtant, t'en es là.

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ft. @Antonin Dolohov

tw : none

c’est qu’il savait donc ne pas répondre aux provocations auxquelles il pouvait être exposé. préférais penser qu’il te donnait raison plutôt que d’admettre que c’était ce qu’il y avait de plus mature à faire, que de ne pas répondre. en attendant, il n’y en avait qu’un seul dans ce duo qui avait l’air de se donner la peine de faire quelque chose, et c’était bien toi. bien la peine de vous assigner un binôme, murs et portes des coffres-forts se montreraient plus avenants et plus utiles que celui qu’on t’avait collé pour la matinée.

qui n’a rien de mieux à faire que de s’allumer une cigarette en bâillant aux diricos vraisemblablement, à croire qu’il cherchait à vous tirer plus par le bas qu’autre chose, peut-être même à la saboter, cette mission. pourrais commencer à te monter la tête, à te demander si ce n’était pas un agent double, mais si c’était le cas, serait bien plus discret que ça, aurait trop à perdre que d’agir comme un véritable touriste, à attendre qu’on dévoile sa couverture en deux secondes. aurait prêté plus d’attention à ce qui l’entourait aussi très certainement, ne se serait pas autant rapproché du bord –pour admirer la vue ?– et aurait encore moins glissé.

désespérant.

comme quoi le ministère engageait vraiment n’importe qui ces jours-ci. alors bien évidemment, n’allais pas lui faciliter la tâche et le remonter bien gentiment. pas dans ta nature d’être serviable, l’étais déjà bien assez à ton goût au quotidien dans tes missions lorsqu’il s’agissait de sauver des personnes ou l’autre. prends tout le temps de te rapprocher, de t’accroupir une fois le sort lancé plus par réflexe qu’autre chose. maintenant que sa vie et sa santé ne devraient pas être en danger, il n’y avait aucune raison de se presser. bien évidemment qu’il perdait patience, qu’il n’appréciait guère les remarques que tu pouvais faire, quel dommage. éclairs pourraient presque sortir de ses yeux, ça a l’air de lui crever la gorge que de te demander à moitié poliment de l’aide. à moitié, parce que y a l’insulte, y a que ça sonne extrêmement creux et peu franc. fronces légèrement les sourcils alors que penches la tête légèrement sur le côté.
« —voyons, vous pouvez quand même faire mieux que ça, dolohov. » ton infantilisant que tu n’avais jamais utilisé que ce soit avec lesath ou felis, parce qu’ils se comportaient correctement, eux, ne donnaient pas l’impression d’être soudainement décérébrés par moment, eux.

mais y a un tressaillement dans un de ses bras –peut-être une crampe– qui alerte, qui prépare l’esprit et les réflexes à réagir quand il lâche prise. as beau profiter de la situation, le rattrapes directement et commences à le tirer vers toi pour essayer de le ramener pleinement sur le sol.
« —et j’espère bien avoir les remerciements qui vont avec, aussi. »

ephemeral sparks

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ft. @Ozymandias Slughorn

tw : menaces & violence

t’es mécontent. mécontent de la manière dont les choses se passent, mécontent de devoir travailler en binôme quand c’est un fait avéré, que tu puisses très bien t’en sortir tout seul. même pour ce genre de mission qui nécessitait habituellement d’être au moins deux. selon toi, plus nombreux vous êtes, plus il y a de chance que certains ne s’entendent pas, bizarrement.

c’est pas tant que ça le fait de t’être cassé la gueule qui t’emmerde. c’est le fait qu’il ait tout vu. ça aurait été quelqu’un d’autre, tu t’en serais remis. là, t’étais pas sûr de te remettre de quoi que ce soit. t’allais finir par suggérer un suivi psychologique en fin de mission pour ceux qui en ont besoin.

bien sûr, qu’il est désagréable et condescendant. t’es pas surpris. t’en es pas moins furieux. il t’est actuellement très, très difficile de faire bonne figure, d’être poli parce que tu t’en sortirais certainement seul, mais serait bien plus simple si tu pouvais bénéficier de son aide. semble bien trop amusé par la situation, t’es à deux doigts de péter ton crâne et de ne plus répondre de rien.

bah tant pis. tu ne te répéteras pas. et si tu tombes, t’espères que tu te briseras la nuque et qu’on mettra ta mort sur son dos, qu’il s’en mordra les doigts toute sa vie s’il ne finit pas condamné. qu’on vengera ta mort injuste- mais c’est qu’il semble enfin décidé à faire quelque chose. ”ouais, ouais. merci. t’es tellement un chic type, putain.” ton faussement enjoué, tu n’as pas de doute quant au fait qu’il saura le remarquer. tu tires, t’utilises ton autre bras pour te hisser du mieux que tu le peux, et dès que t’es stable, dès que t’es certain que tu ne rencontreras personnellement pas ton premier kappa aujourd’hui, tu te fais un plaisir de lui flanquer ton front dans le nez ou le menton, t’es pas trop sûr t’as pas cherché à viser. ”j’devrais te sortir les intestins par le trou de balle, fils de pute.”