septembre 1985. Sur les côtes anglaises, un duel entre Albus Dumbledore et Voldemort a lieu dans une caverne isolée. Dumbledore y perd la vie, et sa dépouille est exposée au Ministère comme un sombre avertissement.
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black, Cordelia Nott ou Walden Macnair. Bon jeu parmi nous.
(#) Ven 3 Nov - 11:45 let's drink tonight w/Ozymandias et son mépris
let's drink tonight
ft. qui veut
tw : alcool, clope, ivresse oups.
Ca faisait combien de temps exactement, qu'Aries n'avait pas eu une soirée à lui ? Une vraie soirée sans avoir à s'inquiéter de quoi, ou qu'est-ce ? Forcément, quand ses collègues lui avaient proposé d'aller noyer la journée merdique qu'ils venaient de passer - infestation de dragoncelle sur toute l'étage, oh misère - dans l'alcool, l'instinct du père s'était quand même réveillé. Mais ça, c'était avant de se souvenir qu'Ezra était tranquillement chez eux, à souler papy et mamy de ses histoires abracadabrantesques d'enfant à l'imagination trop fertile. Autant dire qu'il était libre, libre comme l'air - même pas de passage chez lui pour s'assurer que tout allait bien, c'était dire. Pas comme si on l'avait vraiment laissé faire d'ailleurs, juste le temps d'écrire un hibou qui disait Je rentre tard, et zou, une pinte déjà dans la main.
Le lieu était bruyant, avec toutes ces conversations et ces gens qui parlaient fort. De quoi lui rappeler sa vie d'avant, sa vie sans responsabilités et, oh par Merlin, que ça faisait du bien de revivre ça ne serait-ce qu'un soir. Allie, l'insouciante petite infirmière du troisième, avait choisi le bar et commandé sans rien demander à personne une tournée de shots très clairement déconseillée par la société des médicomages responsables. Mais ce soir, rangée la blouse. Juste une bande de collègues pas vraiment amis, juste prêts à passer du temps à oublier leurs problèmes en les noyant dans un liquide qui effaçait les soucis. Oh ça oui, ça lui avait manqué !
L'heure était bien avancée maintenant, et l'alcoolémie aussi. Aries se tenait accoudé au comptoir pour garder un tant soit peu de dignité, à écouter des anecdotes de ses collègues mâles volages. Ginny lui manqua, un peu, beaucoup, trop. Comme souvent en ce moment. Pour un peu, il lui aurait écrit un hibou plein de mots d'amour mais ça, c'était bien l'alcool qui parlait. Il était quand même temps de passer à autre chose maintenant. Une main dans son dos le fit sursauter tout à coup, une main qui lui effleura la colonne et qu'il sentit presque un peu trop malgré l'épaisseur de la chemise. Le parfum pas loin annonçait Allie, évidemment, Allie qui riait fort et parlait trop près de lui. « Ca va toi ? » demanda-t-il tout sourire, sans capter un seul instant que la démarche n'avait rien de bien désintéressée. Enfin, jusqu'à ce qu'il ne sente son haleine imbibée de la menthe des shots envahir ses narines. « Tu dors où ce soir, hein ? » La question ne manquait pas d'audace. La réponse, en revanche, manqua franchement de panache. « Bah, chez moi. » Comme un bout d'évidence, non ? Bon, plus sérieusement, il squatterait certainement un lit de Sainte-Mangouste pour cause d'alcool qui empêche de transplaner bien droit, mais ça...
La jeune femme sembla déçue, pas assez toutefois pour se décoller. Sa main se posa finalement sur sa cuisse, et là, ce fut le déclic. Oula... « Je... J'vais aux toilettes ! » Oh par Merlin, qu'elle ne prenne pas ça pour une invitation ! Plus rapide qu'un Zouwu, Aries s'éclipsa dans la foule dense, et trouva une petite porte à la dérobée de laquelle ne s'échappait aucun bruit, rien. Sûrement là, les toilettes. Sauf qu'aucun cabinet à sa connaissance n'avait un tel ciel étoilé. L'air frais lui fit du bien tout à coup, et la truffe en l'air, Aries respira à plein poumons avant de songer à les encrasser avec une clope qui traînait dans la poche de sa chemise. Clope qui se retrouva au sol, exercice pas si simple quand on commençait à être un peu alcoolisé. Affairé à retrouver son bien, Aries ne calcula pas du tout le mouvement pas très loin, et quand il fut à nouveau debout, une nouvelle silhouette se dessinait sur le mur en brique à l'en faire sursauter. « Oh pur-eh ! » lâcha-t-il dans un hoquet peu élégant, la main sur son petit coeur qui battait la chamade. « Par Merlin, désol-eh, j'inspectais le sol. » Décidément, le hoquet était tenace. « A la recherche de mon diaphragme visibl-euh-ment ! » Oh si ça ça n'était pas une blague de médicomage, franchement. Cigarette maintenant en main, ses mains tapotèrent tout le tissu de sa veste à la recherche de sa baguette, visiblement laissée à l'intérieur - bien ça, prudent ça. « Z'auriez pas la vôtre par hasard ? » demanda-t-il en pointant le bout de sa clope désormais dans son bec un peu trop aviné. La manumagie, qu'on se le dise, ça marchait quand même bien mieux à jeun...
Dernière édition par Aries Dandelion le Lun 6 Nov - 22:17, édité 1 fois
Ozymandias Slughorn
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âge : 44 ans, enfant de l’été, enfant au signe flamboyant qu’est le lion. crinière naissant le deux août 1941, rapidement présentée au regard intrigué et impatient des deux aînés de la fratrie.
emploi : besoin de briller, besoin de se montrer, de se tester aussi. dévolu jeté sur la profession d’auror, a dépassé la passion, est devenu une manière de vivre pendant tout un temps, mais dernièrement serment s’est fait plus fragile, promesses d’un monde meilleur se sont évaporées, dernièrement est passé d’auror en horreur.
statut civil : sauve les apparences, bague au doigt a servi d'énième stratagème pour plaire à père et mère. sentiments n'ont jamais été de la partie, couple de façade aux fissures apparentes. amitié a fini par se tisser dans le duo, liés pour le meilleur et pour le pire.
statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
études : comme tout le reste de la famille, poudlard l’a accueilli temps des études, volonté de se détacher de l’ombre du frère, de se démarquer en demandant spécifiquement au choixpeau de l’envoyer chez les serdaigles.
particularité magique : des années passées nez dans les bouquins, à s'entraîner, à être on ne peut plus frustré en s'ouvrant malgré tout à l'autre qui pouvait faire face. occlumens, qui cherche encore et toujours à s'améliorer. besoin qui s'est créé après avoir intégré le ministère est devenu d'autant plus indispensable avec les années.
quelques aurors et brigadiers de sortie ce soir, même pas pour le travail. aviez sans doute tous besoin de changer un peu d’ambiance, même le temps de quelques heures. les avais accompagné, parce que ça ne pouvait pas te faire de mal, que changerait du manoir silencieux à cette heure-ci. felis et lesath devaient être en train de dormir, profiterais bien mieux d’eux demain matin, avant de partir pour le ministère. passais un bon début de soirée qui plus est, bonne ambiance, même si alastor n’était pas de la partie, avais toujours apprécié les mondanités pour deux, et quand il se pointait, le quittais rarement, parce que c’était toujours plus naturel près de lui, ça ne faisait pas de mal, de temps en temps.
o'clery par contre était bel et bien là. nouveau dans la brigade qui ne s’était pas fait prier en entendant parler d’un verre après le boulot. o'clery qui visiblement n’avait pas eu besoin de plus de deux whiskys pour se montrer collant et commencer à faire des déclarations d’amour à absolument tout le monde. par ce que tu avais cru par chance au début, il avait semblé être sans mot en arrivant juste à côté de toi, avais compris trop tard que ses deux verres avaient dû se multiplier et s’était vidé en un rien de temps littéralement à tes pieds. avais du rassembler toutes tes forces pour ne pas l’insulter, pour laisser passer l’envie de lui éclater la tête ou n’importe quoi d’autre sur la table devant vous. plutôt l’habitude de ne pas laisser parler l’impulsivité, te contentes d’un soupir et d’un. « — sérieusement ? » dégoûté était un euphémisme, visible sur le visage et dans tout le corps. n’attends pas plus pour te frayer un chemin entre les personnes présentes, jusqu’à sortir par la porte de derrière, verre encore en main pour pouvoir le finir tranquillement, sans risquer de revenir et que possiblement, quelqu’un d’autre ait pu y tremper les lèvres, voir pire. laisses insultes fuser à l’attention d’o’clery, bien incapable de les entendre d’ici. te promettais de lui refourguer prochaine mission merdique que tu verrais passer, ne le laisserais certainement pas s’en sortir comme ça. fixes tes chaussures l’air un peu désespéré, sors baguette de la main libre sans hésiter pour pouvoir enlever morceaux immondes qui pouvaient y rester, faire disparaître l’odeur aussi. afonnes reste de verre pour faire passer le tout, pour essayer de redonner le courage de re-rentrer, en espérant que le brigadier sans le moindre amour propre soit parti ou totalement hors service, pour son propre bien comme pour le tiens.
mais porte se rouvre, sur un strict inconnu, observes ses gestes, et fallait pas plus de quelques secondes pour se douter que son taux d’alcoolémie était plutôt haut. sourcil qui se lève lorsqu’il laisse tomber cigarette par terre et met un temps qui semble fou à la ramasser. aurais pu l’aider, mais n’en avais pas une once d’envie, même si tu t’étais rapproché, toujours dans cette hésitation à rentrer dans la taverne. captes enfin ta présence, en sursaute à s’en donner le hoquet. « — j’espère que c’était intéressant au moins. » doute et cynisme amplement palpables dans le ton, était peut-être une grossière erreur que de commencer à parler à ce sorcier dont la soirée allait sans doute bientôt se terminer. tentative d’humour de sa part qui te laisse perplexe, préfères le fixer, puis éclair de pitié qui te prendrait presque. « — ah-ah. » lancé sans la moindre hilarité, es plutôt concerné par cette cigarette qu’il ne lâche pas, finis par t’inquiéter, si on pouvait qualifier ça d’inquiétude. « — vous avez vraiment envie de mettre ça en bo- » ah bah oui, il venait de la mettre en bouche, sa clope désormais certainement pleine de terre dans le meilleur des cas, ne voulais pas tenter d’imaginer le reste. grimace de dégoût évidente sur le visage alors qu’il te demande si t’avais ta baguette. pour sûr qu’elle ne te lâchait jamais, que tu ne passais pas une seconde sans l’avoir à ta portée. soupires pour la tu ne savais quantième fois de la soirée en prenant le bois. flamme bien plus grande que nécessaire, pour éviter d’approcher trop la baguette. vu l’état de sa cigarette, n’avais aucune envie de savoir le reste, ni même qu’elle risque de toucher ta compagne de presque toujours. te rééloignes une fois qu’elle est allumée, aucune envie d’en inspirée une bouffée, pouvait déjà sentir d’ici cette abomination. « — par contre si vous avez besoin de régurgiter quoique ce soit, ça a intérêt à être à quarante pieds d’ici minimum, sinon je vous promets de vous le faire ravaler. » peu importait la manière, trouverait bien sans avoir à trop t’en rapprocher et encore moins sans avoir à le toucher. « — vous ne devriez pas plutôt penser à rentrer chez vous ?» rien vraiment d’altruiste dans la démarche, plutôt manière de s’assurer qu’on ne vous enverrait pas un hibou dans les minutes qui suivraient pour un cas de trouble à l’ordre public, même si brigade se coltinerait certainement plus rapidement la tâche que vous.
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(#) Dim 26 Nov - 21:40 Re: let's drink tonight w/Ozymandias et son mépris
tw : clope, ivresse, mention de vomissements mais pas de la part d'Aries, ouf.
C’était quand même un comble d’être aussi habile de ses dix doigts à l’hopital, et aussi maladroit dans la vie - mieux valait dans ce sens-là, cela dit. Bon, ce coup-ci, l’alcool était quand même un sacré facteur agravant. Il allait falloir songer à se calmer, histoire de pas rentrer soul comme cochon et se prendre une remarque parentale pas très agréable - à 40 ans passés, imaginez. Bon, en tout cas, une chose à la fois. Déjà, se débarasser de ce hoquet infernal qui coupait toutes ses phrases, et qui n’avait pas franchement l’air d’amuser son compagnon de dehors. Clope dans le bec, Aries attendait donc qu’il l’allume pour lui, et la taille de la flamme l’impressionna léger pour le coup - assez pour calmer son hoquet en tout cas, merci monsieur. S’avançant prudemment, Aries fit attention quand même à ne pas se pencher trop, par égard pour ses sourcils ou ses cheveux, quand même. « Merci ! » lâcha-t-il avec enthousiasme en prenant sa première taffe, douloureuse dans son gosier qui n’avait pas goûté à la nicotine depuis un bail.
Posé contre le mur - meilleur plan en cas d’équilibre instable - le médicomage admira le ciel étoilé, comme un gosse qui découvrait le monde ou presque. La voix en face le sortit bien vite de sa rêverie, et lui arracha un sourire alors qu’il éloignait le filtre de ses lèvres pour lui éviter une nouvelle rencontre avec le sol. « Oh vous z’inquiétez pas pour ça, je suis immunisé ! » répondit-il sans capter la menace sous-jacente. C’était qu’en bossant dans un hôpital et en ayant une enfant en bas-âge, on avait l’estomac sacrément bien accroché, même imbibé. D’humeur à raconter sa vie, Aries allait d’ailleurs embrayer avec une histoire pas super ragoutante d’épidémie de maladie moldue dans tout l’étage il y avait de ça trois mois - la gastri, gastro quelque chose ? Sauf que l’homme lui posa une question qui aurait pu paraître bienveillante si son ton n’était pas aussi… aussi quoi exactement hein ? « Oh non, non, ça va… » De sa main libre, il avait balayé l’air devant lui pour minimiser théâtralement, comme il faisait souvent. « Pour ça, faut rerentrer là-dedans et oula, non merci. Voyez, c’est que… » Mais aussi ivre qu’il était, Aries capta quand même que l’individu en face n’allait pas l’air d’humeur à l’entendre chouiner sur les avances de sa collègue. En fait, il n’avait pas l’air d’humeur à être ici tout court.
« Mon petit doigt me dit qu'vous passez pas une bonne soirée. » balança-t-il en fixant le grand type qui méritait sûrement mieux qu’un discours qui commençait par une expression qu’on balançait à une gamine de quatre ans. « Vous aussi, vous fuyez quelqu’un ? » chuchota-t-il sur le ton du secret en s’avançant un peu vers lui sans pour autant décoller ses fesses du mur - question de vie ou de mort de sa dignité pour la soirée. Après tout, le grand type ne fumait pas, et c’était qu’il commençait à faire frais. Et puis il avait les sourcils sacrément froncés. « Vous pouvez l’dire, je suis une tombe. » Tout ça en mimant une clé qui fermait sa bouche pourtant entrouverte depuis qu’il venait d’y recaler sa cigarette une demie-seconde plus tôt. La nouvelle bouffée de nicotine lui fit tourner la tête. Sûrement que ça n’était pas tout à fait la seule à incriminer mais bon, l’air frais allait finir par aider, pas vrai ?
Ozymandias Slughorn
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âge : 44 ans, enfant de l’été, enfant au signe flamboyant qu’est le lion. crinière naissant le deux août 1941, rapidement présentée au regard intrigué et impatient des deux aînés de la fratrie.
emploi : besoin de briller, besoin de se montrer, de se tester aussi. dévolu jeté sur la profession d’auror, a dépassé la passion, est devenu une manière de vivre pendant tout un temps, mais dernièrement serment s’est fait plus fragile, promesses d’un monde meilleur se sont évaporées, dernièrement est passé d’auror en horreur.
statut civil : sauve les apparences, bague au doigt a servi d'énième stratagème pour plaire à père et mère. sentiments n'ont jamais été de la partie, couple de façade aux fissures apparentes. amitié a fini par se tisser dans le duo, liés pour le meilleur et pour le pire.
statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
études : comme tout le reste de la famille, poudlard l’a accueilli temps des études, volonté de se détacher de l’ombre du frère, de se démarquer en demandant spécifiquement au choixpeau de l’envoyer chez les serdaigles.
particularité magique : des années passées nez dans les bouquins, à s'entraîner, à être on ne peut plus frustré en s'ouvrant malgré tout à l'autre qui pouvait faire face. occlumens, qui cherche encore et toujours à s'améliorer. besoin qui s'est créé après avoir intégré le ministère est devenu d'autant plus indispensable avec les années.
c’est qu’il a au moins le réflexe de te remercier, ce qui était plutôt un bon point, n’avais pas droit à la dernière des raclures qui en plus de ne pas savoir se tenir droit et utiliser la magie, se serait mis à t’insulter après quelques secondes. avait encore assez de jugeotte que pour avoir conscience du danger que pouvait représenter le feu, surtout venant d’une flamme aussi grande. « — avec plaisir. » strictement aucun, mais bon, il avait fait l’effort de te remercier, pouvait faire cet effort de renvoyer la politesse, surtout que n’aurais pas raté l’occasion de t’outrer dans le cas inverse. semblait plutôt sûr de lui, quant à ne pas avoir besoin de régurgiter quoique ce soit. peut-être un peu trop, mais pouvais au moins lui donner le bénéfice du doute, un minimum. « — tant mieux. » ferait une bonne nouvelle dans la soirée, s’il arrivait à garder ses tripes en place, même si état reste inquiétant, pour lui. geste de sa main qui ne te convaincs absolument pas, pourrais presque le prendre comme une preuve que, non, ça n’allait pas si bien que ça, moins qu’il ne l’aimerait ou ne le pensait. problème semblait se trouver dans la taverne, et espace d’un instant, te demandes ce qui avait bien pu lui arriver pour qu’il en vienne à sortir, et peut-être, se mettre dans cet état. mais il embraye avec une réflexion sur toi, ne pouvais évidemment qu’y donner encore plus d’importance, d’autant plus suite à son expression.
« —vous ne seriez quand même pas voyant dites-moi ? » ironie plus forcée que d’habitude, serait quand même bien trop dommage qu’il le prenne au premier degré vu son niveau d’alcoolémie. mais avait quand même visé juste, fallait dire qu’il n’y avait pas non plus tonnes de raisons qui pousseraient à se retrouver à sortir par ce temps glacial en soirée. n’appréciais pas tant que ça que l’on puisse qualifier ton geste de fuite, mais il aurait été difficile d’y donner un autre nom. air suspicieux qui revient dans la partie alors que ton interlocuteur se met à chuchoter, il y avait bien peu de chance que qui que ce soit à l’intérieur de la bâtisse ne puisse entendre ne serait-ce qu’un mot de votre conversation. « —pour son bien. il ne doit même plus tenir debout à l’heure qu’il est, ce botruc galleux, mais si je le recroise dans l’immédiat, j’aurai envie de l’incendier. » que ce soit oralement ou littéralement. était préférable que tu t’en tiennes à la première option, quand même. collègues t’empêcheraient certainement d’en arriver là, et n’avais pas la moindre envie de dépenser tes efforts pour o’clery dans l’immédiat. quoique, serais peut-être moins effaré de te retrouver face au brigadier que face au type juste en face de toi qui essayait de mimer ce qui semblait être une clef. fascinant. autant son geste, que de penser que tu confierais quoique ce soit d’important à la première personne alcoolisée que tu croisais. « —oh, pas besoin d’être discret. » déjà, parce que n’étais pas certain que ton nouvel interlocuteur se souviendrait de quoique ce soit. ne t’étonnerais pas qu’il finisse à moitié mort saoul chez lui, ou dans une ruelle. s’il pouvait seulement avoir la décence de le faire une fois que tu serais parti et que ça ne serait absolument plus ton problème, ça t’arrangerait pas mal. avais subi assez déconvenues durant ta soirée que pour rajouter ça sur le lot. « —je compte bien lui rappeler cette soirée dès demain. » et ce, pendant un bon bout de temps. jusqu’à ce que tu estimes qu’il aurait assez payé le prix de son acte. avais déjà quelques idées, regretterait fortement que brigadiers ne soient pas plus éloignés des bureaux des aurors au ministère. « —ça lui passera l’envie de boire autant et de se donner en spectacle. » la rancune jusqu’au bout des ongles, peu importait qu’il ait été dans ses intentions de te régurgiter dessus ou non, résultat était le même et n’avais pas la moindre intention de laisser passer ça. grimaces en sentant une nouvelle bouffée de nicotine, profite d’avoir encore ta baguette en main pour la faire dévier, éviter que ça n’imprègne tissus que tu pouvais porter. « — mais comment vous pouvez inhaler ça, ça empeste comme pas possible. » subissait mauvaise humeur que tu laissais plus transparaître que d’habitude, au mauvais endroit au mauvais moment, comme on disait. « —et ne me dites surtout pas qu’il faut essayer pour apprécier. » la lui ferais bouffer, ou tenterais, s’il en venait jusque-là. mais maintenant qu’odeur se faisait moins forte, te focalisais un peu plus sur lui, réflexions retournes sur ce qui l’avait amené jusqu’ici. avais parlé de fuir quelqu’un, lui aussi. rendez-vous qui se serait mal passé ? possible, mais devait être celui qui y avait mis fin si c’était le cas, serait bien plus à ramasser à la petite cuiller s’il avait celui dont le cœur avait été brisé. « — vous fuyez qui ? pas le barman ou les serveurs j’espère. » le leur balancerais sans la moindre hésitation si c’était le cas, pauvres personnes qui devaient déjà passer leur soirée dans cette cacophonie, si en plus c’était pour que des sorciers ne payent pas leur ardoise.
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(#) Ven 12 Jan - 22:50 Re: let's drink tonight w/Ozymandias et son mépris
tw : clope, ivresse, chagrin d'amour, ça rac sa vie.
C’était quand même marrant, les soirées, quand on y pensait. On venait avec l’intention de vivre un bout de vie avec insouciance et puis tout se compliquait. Ca pouvait prendre la forme d’une collègue entreprenante, ou juste d’une clope qui tombait au sol. En vrai, il aurait aimé juste badiner, causer de tout et de rien, comme au début de la soirée, mais non. Le voilà dans le froid, avec un inconnu et en soit, pourquoi pas. Mais l’inconnu était revêche - même ivre, il le sentait bien. Parce qu’il avait tenté de le dérider avec sa phrase mais ça ne donnait trop rien, parce que son ton en disait long. De quoi le faire dessouler direct, sauf que le cerveau n’avait pas trop envie. L’envie quand même de lui dire que mec, he oh, on se détend hein mais voilà, le type avait un grief contre quelqu’un. Oula. Pov’ gars. C’était que ça avait l’air sérieux mais hé, à cette heure là, qu’est-ce qui l’était vraiment ? Visiblement, l’offense de l’autre gars mais pourquoi ? Déjà, Aries cogitait en silence alors qu’en face, ça s’énervait froidement. « Il a dit du mal de quelqu’un qu’z’aimez ? » C’était le premier truc qui lui vint. Parce que lui, ça l’aurait énervé qu’on dise du mal de Ginny, même si elle avait brisé le bout de son coeur qui faisait de lui un homme. On faisait pas ça, non mais.
L’homme en face avait l’air de pas trop aimer le supplément fumée, alors qu’il essayait pourtant de pas incommoder. « Oh j’suis désoleh. » Non parce que la terrasse était assez grande pour que ça se passe pas comme ça, mais le vent, que voulez-vous… « Non non hein, faut pas fumer. Officiellement j’veux dire parce que, he… » Geste de sa main qui tenait la contradiction parce que quand même, soyons réaliste. « J’vais faire attention. » Son souffle se lança dans la direction opposée, même si Eole était d’un autre avis. Oh et puis zut. « J’vous laisse continuer vot’ sort, pardon parce que… » Non parce que les efforts ne suffisaient pas, et l’alcool jouait, oupsi.
Mais voilà que la curiosité en face se faisait, il n’aurait pas cru. Oh, pas une bonne idée, pas du tout, que de balancer tout en vrac à un inconnu mais hé, il avait demandé nan ? « Ahah, alors… » Le rire n’était pas vraiment bon signe, enfin si à moitié, mais pardon d’avance pour la suite monsieur. « Y’a une dame là-dedans d’humeur à pas me laisser faire la route dans mon état. C’est gentil hein vous direz mais… J’veux pas trop. Voyez, je sors d’une relation longue et, oh je sais bien hein que c’est le classic shit mais c’est une collègue, alors j’ai pas envie que demain elle me balance un dossier à la tronche pour cause de refuse de son avance. Mais j’dois bien vous avouer que j’ai paniqué surtout. Ca faisait longtemps qu’on m’avait pas fait le coup et tant que père célib, je peux pas, je peux plus… » Son petit coeur se serra tout fort, gros soupir associé. Un verre aurait pas fait de mal, là, maintenant. « J’vois bien que vous me jugez. » Son rire lui parut dédramatiser la situation. Fallait voir sa tête. « Mais vous êtes plus clair que moi. En soit, pourriez être ma voix de la raison là. C’est sûr que vous avez rien demandé hein, mais vous savez… » L’hardiesse de l’alcool, la situation peut-être mais… « Les âmes comme nous sont p’t’être bien faites pour se retrouver là. P’t’être vous êtes mon ange gardien de la soirée, qui sait ? » D’un coup le silence. C’était qu’il ne lui en avait pas laissé en place une. Pauvre ami. Ami, vraiment ?
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statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
études : comme tout le reste de la famille, poudlard l’a accueilli temps des études, volonté de se détacher de l’ombre du frère, de se démarquer en demandant spécifiquement au choixpeau de l’envoyer chez les serdaigles.
particularité magique : des années passées nez dans les bouquins, à s'entraîner, à être on ne peut plus frustré en s'ouvrant malgré tout à l'autre qui pouvait faire face. occlumens, qui cherche encore et toujours à s'améliorer. besoin qui s'est créé après avoir intégré le ministère est devenu d'autant plus indispensable avec les années.
pouvais bien admettre qu’air frais faisait du bien, plus que de rester à l’intérieur à continuer de s’énerver. s’il fallait que la tension monte, ça ne serait pas de ta faute cette fois-ci. espérais bien que ça resterait dans l’esprit de certains et qu’on finirait par t’en remercier. ce serait même la moindre des choses. « —on peut dire ça, oui. » ne faisait aucun doute qu’au choix, il soit en train de chouiner ou de baver sur ton dos, et s’il y avait bien une personne que t’appréciais dans ce monde, c’était bien toi-même. enfin, si tu commençais à répondre premier degré à cet homme, tu ne serais pas sorti de l’auberge, il était bien du genre à vouloir et pouvoir te tenir la jambe pendant des siècles s’il décelait un tant soi peu d’attention dans tes gestes ou dans tes paroles.
énergumène qui s’acharnait à vouloir fumer, tout en te disant qu’il ne fallait pas le faire, officiellement. qui n’arrivait pas à balancer sa fumée autre part non plus, allais devoir continuer de te servir par toi-même. « —je ne suis plus à ça près. » soupiré, comme si tous les malheurs du monde t’étaient tombés dessus. c’était un peu le cas, au final, quand tu voyais le cas qui était prêt à te coller. aurais mieux fait de ne pas faire preuve de curiosité à son égard, parce que bien évidemment, qu’il avait pris la perche, bien évidemment qu’il s’était mis à raconter son histoire en long, en large et en travers. n’avais absolument rien fait pour masquer quoique ce soit sur le visage durant tout son monologue, c’est qu’il en avait, des choses à dire. que ça avait l’air bien compliqué, sa vie. mais fait est que tu n’en avais strictement rien à faire, qu’il finisse ou non avec cette collègue, que l’ambiance soit plombée ou au beau fixe le lendemain, peu importait où il pouvait travailler, tant que c’était loin de toi.
sourcils qui s’étaient haussés, en attendant qu’il arrive à la fin, soupir semble ponctuer le discours, te laisse le temps d’en placer une, un minimum. « —ça vous a fait du bien au moins de balancer tout ça ? » histoire de savoir pour la prochaine fois si c’était utile de ne pas couper la parole à la personne en face. ceci dit, malgré ses complaintes, c’était qu’il n’était pas totalement aveugle, le garçon. « —ah bah vous voyez, tout n’est pas perdu, il vous reste votre perspicacité. » c’était un bon début, de trouver des points positifs à ce pauvre homme, pour lui remonter le moral, non ? pas que ce soit ton but ultime, loin de là, mais si ça pouvait empêcher à ce qu’il continue de geindre, ça pourrait être pas mal. surtout qu’il s’aventurait sur un chemin plus ou moins dangereux, à vous trouver des ressemblances, à penser que tu pourrais être son ange gardien. « —je vous arrête tout de suite, si je suis dehors, c’est parce qu’on m’a vomi dessus, et que c’est déjà un exploit que je n’ai pas tenté de le lui faire ravaler directement. » ouais, non, mauvais plan, rien que le début de l’image suffisait à te donner des frissons très peu agréables. « —je préférerais mourir de la manière la plus lente et insoutenable possible que de me retrouver à me plaindre un jour d’une histoire de cœur. » aucune envie de te montrer pitoyable, ou de l’être, tout simplement. « —sans vouloir vous vexer, bien sûr. » pure politesse, te foutais totalement que son ego puisse être froissé, ne s’en souviendrait certainement même pas d’ici quelques heures après tout. mais quelque chose dans tout son discours reste en tête, interpelle même. « —rassurez-moi, votre-vos enfants, ils sont gardés par quelqu’un là, vous ne les avez pas traînés jusqu’ici ? » ce serait encore bien ta chance, d’être tombé sur un phénomène nébuleux dans le genre. avais passé un peu trop de temps en mission que pour avoir encore foi en l’humanité de nos jours, même si espérais fortement que sa descendance soit quelque part au chaud, en sécurité.
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(#) Sam 10 Fév - 23:05 Re: let's drink tonight w/Ozymandias et son mépris
C’était pourtant pas trop son genre de s’apesantir sur son sort. Pas comme ça qu’on l’avait élevé, et puis aussi le caractère faisait qu’Aries avait toujours le sourire facile, et la grosse tendance à planquer sous le tapis ses problèmes. C’était mieux de s’inquiéter pour les autres que de les inquiéter pour soit, en fait. Mais bon là, le gars avait demandé - plus ou moins - et l’alcool avait fait s’ouvrir la boîte de Pandore. Fort heureusement, Aries n’avait pas l’alcool tristounet, et même à raconter sa vie à un inconnu, il avait réussi à jouer la carte du déni de sa vraie situation. Même pas il avait prononcé le nom de Ginny, franchement, c’était fort ! Alors que pourtant, s’il y avait bien une personne à qui on pouvait bien balancer ses soucis, c’était à un copain de bar comme celui qu’il s’était trouvé. Enfin, copain… Le type avait quand même l’air de le trouver fin bête à ouvrir les vannes comme ça - sans pleurer, hein ! Haussement d’épaule donc quand il lui demanda si ça lui avait fait du bien. Pas tellement, en vrai.
Ca semblait quand même peine perdue de faire copain copain avec l’animal mal dégrossi en face qui le prenait de haut. Alors oui, Aries était un peu bourré, oui il était un peu pénible, mais tout de même. Déjà en temps normal, les bougons, ça le dépassait. Mais là quand même, on était en soirée - bon, ok, le facteur vomi expliquait un peu qu’il soit agaçé. Aries, empathique toujours, même quand on l’insultait un peu. « Oh vous savez, mourir c’pas cool. » Ah bravo, ça c’était un beau discours de médicomage entraîné. « Vous m’vexez pas en vrai. On a tous le palpitant plus ou moins sensible, hein. En vrai, d’habitude, j’parle pas de mes problèmes. C’est pa’cque je vous connais pas. » Oh ça, c’était une belle tranche d’honnêteté alcoolisée, pour sûr !
Mais le jugement était de retour alors que le sujet des enfants fut mis sur la table. Là, d’un coup, ça ne rigola pas. Enfin, côté Aries, parce que de l’autre côté, c’était déjà pas mal sérieux depuis le début. Avait-il donc un balai dans le… « Vous m’prenez pour un père indigne ou bien ? » Non mais il avait quand même expliqué qu’il mettait un bout de sa vie de côté pour son gosse, et monsieur le pète-sec le prenait de haut, et puis quoi ? « Vous savez, j’comprends pas. J’suis gentil avec vous et vous me balancez des vacheries, parce que quoi ? J’suis un peu saoul ? Vous avez peur que je ruine le bout de vos godasses qu’a survécu à l’offensive de vomi ? » Non là ça y était, il avait réveillé le Aries qui dormait 99,99% du temps. Le Aries colère. « Si vous voulez pas être avec des gens, faut pas sortir. Les verres en plus, c’est moins cher quand on achète les bouteilles et qu’on les boit chez soi. » Pas tellement besoin de préciser ça Aries, mais merci quand même. Sans lui laisser en placer une, il écrasa son mégot dans le cendrier et fronça les sourcils au max qu’il pouvait - pas beaucoup, mais quand même. « Alors quoi, on vous a vomi dessus ? Bah vous nettoyez. J’vous ai raconté ma vie ? Bah vous écoutez, et puis demain vous aurez oublié. C’est bon, vous voulez pas que j’appelle une ouin-bulance ? » Oula, expression moldue que les cousins d’Ezra lui avait appris. Pas sûr que ça interpelle un sorcier. Surtout un sorcier aussi étroit d’esprit que celui-ci.
Ozymandias Slughorn
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âge : 44 ans, enfant de l’été, enfant au signe flamboyant qu’est le lion. crinière naissant le deux août 1941, rapidement présentée au regard intrigué et impatient des deux aînés de la fratrie.
emploi : besoin de briller, besoin de se montrer, de se tester aussi. dévolu jeté sur la profession d’auror, a dépassé la passion, est devenu une manière de vivre pendant tout un temps, mais dernièrement serment s’est fait plus fragile, promesses d’un monde meilleur se sont évaporées, dernièrement est passé d’auror en horreur.
statut civil : sauve les apparences, bague au doigt a servi d'énième stratagème pour plaire à père et mère. sentiments n'ont jamais été de la partie, couple de façade aux fissures apparentes. amitié a fini par se tisser dans le duo, liés pour le meilleur et pour le pire.
statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
études : comme tout le reste de la famille, poudlard l’a accueilli temps des études, volonté de se détacher de l’ombre du frère, de se démarquer en demandant spécifiquement au choixpeau de l’envoyer chez les serdaigles.
particularité magique : des années passées nez dans les bouquins, à s'entraîner, à être on ne peut plus frustré en s'ouvrant malgré tout à l'autre qui pouvait faire face. occlumens, qui cherche encore et toujours à s'améliorer. besoin qui s'est créé après avoir intégré le ministère est devenu d'autant plus indispensable avec les années.
franchement, la prochaine fois, tu ferais peut-être mieux de rester chez toi. ou plutôt de t’entourer correctement plutôt que d’essayer de te mêler au reste. grave erreur ozymandias, grave erreur. voilà ce que ça te coûtait de te tenter à la gentillesse, on ne t’y reprendrait plus de sitôt ; c’était sûr et certain. au moins, en face ça semblait s’être un minimum calmé. peut-être qu’il avait réussi à sortir tout ce qu’il avait sur son pauvre petit cœur meurtri, et qu’il allait finir plus ou moins rapidement par s’endormir, ou par vouloir partir, tout simplement. « —vous m’en direz tant. » si mourir était cool, ça se saurait ; y avait bien moins de gens sur terre à l’heure qu’il était. maintenant que le brun soit vexé ou non, ce n’était pas vraiment ce qui t’importait le plus dans cette soirée. un peu moins ravi qu’il te soit tombé dessus pour raconter sa vie, alors qu’il devait y avoir plein d’autre peyes à l’intérieur qui auraient mérité de subir ça.
et là, d’un coup ; c’est le drame. il prend soudainement la mouche, semble retrouver une fierté bien cachée jusque-là. il se remet à débiter, sauf que cette fois-ci, c’est directement contre toi, des reproches, des conseils que tu ne te risquerais certainement pas à appliquer pour des raisons évidentes, et peut-être un début d’avc parce qu’il était en train de totalement inventer des mots.
« —ça va pas bien dans votre tête hein. » aurais pu t’arrêter là, te casser tout bonnement sans rien ajouter de plus et le laisser à son sort. une conclusion un peu brusque, mais qu’il aurait amplement méritée. sauf que l’ego, encore et toujours lui, refusait de se faire maltraiter et insulter de la sorte. autant d’insultes plus ou moins déguisées dans un laps de temps si court, il fallait le faire quand même. d’habitude, c’était plutôt ton rôle de le faire, pas de les subir. « —on ne se connaît pas, à ce que je sache on n’a pas élevé les croups ensemble, alors oui vu votre état je m’inquiète un peu pour vos enfants. ce n’est pas parce que vous avez les meilleures intentions du monde que vous les appliquez pour autant. » ça creuse encore un peu plus dans les tripes, n’en aurais certainement rien eu à faire il y a quelques années, ou moins que maintenant. ça dérangeait de savoir qu’un ou plusieurs gosses pouvaient être livrés à eux-mêmes là tout de suite. « —je n’ai rien contre être avec des gens, quand ils savent se tenir. » et le prix des verres, il pouvait se le mettre bien profond où tu le pensais. aurais bien été racheter un ou plusieurs verres pour les gaspiller devant lui, certainement en ajoutant que tu pouvais te permettre de le faire avec des litres entiers, mais ça ne se faisait vraiment pas pour le coup. n’allais pas t’abaisser à ça, pas tout de suite en tout cas. « —malheureusement pour vous, je n’ai pas la capacité intellectuelle d’un veracrasse, et je peux vous promettre que je n’aurai rien oublié demain. » ni même de la semaine, voir plus. « —je vous laisse deux minutes pour me convaincre qu’ils sont en sécurité, sinon ça tombe mal pour vous mais il y a une petite dizaine de brigadiers à l’intérieur. » et d’aurors, mais seraient certainement plus difficile à convaincre à te suivre là-dedans sans la moindre preuve. brigadiers étaient un peu plus malléables, si tu leur ordonnais quelque chose. oh, rosier apprécierait certainement peu tes initiatives si vous deviez en arriver jusque-là, si comme ton interlocuteur le prétendait, ses enfants étaient réellement sous la garde de quelqu’un d’autre, en sécurité. mais se contenterait certainement de te faire une morale que tu n’écouterais pas, rien ne t’y forçait, n’étais même pas un de ses subordonnés après tout. « —si vous n’avez rien à vous reprocher, il ne devrait pas y avoir de problème, mh ? »
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(#) Sam 24 Fév - 0:31 Re: let's drink tonight w/Ozymandias et son mépris
Il en fallait quand même vraiment beaucoup pour énerver Aries. Non, vraiment, c’était un fait. Le tempérament doux, tout ça, faisait que quand même, pour réveiller les foudres, il en fallait. Mais dès que ça touchait à sa fille, c’était plus fort que lui. Parce que malgré ses multiples vies, Aries était avant tout un papa. Et qu’Ezra était tout pour lui. Que s’il avait fallu, il aurait quitté le continent pour elle. Un miracle qu’il ne l’ait pas fait, déjà. Mais la voix de Cassie semblait résonner à ses oreilles en permanence, comme pour lui dire de ne jamais abandonner. Donc il était là, à se battre pour ses idéaux parce que ça comptait. Sauf que le type en face, là, en était à remettre en question tout et n’importe quoi et pardon ? Non merci, mais non. L’ivresse n’enlevait à rien à ses convictions, et ça l’agaçait. Prodigieusement.
L’autre trouvait donc toujours à redire. Est-ce qu’il avait l’air dingo, à se défendre comme ça ? A proner ses valeurs à l’encontre d’un homme qui clairement, était frustré, blessé ou il ne savait trop quoi ? Par Merlin, il ne se laisserait pas faire ! Tout son beau discours n’eut que pour effet de le faire dessouler, et lui donner envie de lui rabattre le caquet. Quel insolent ! Avait-il seulement des enfants pour oser être un être aussi déplorable ? Savoir se tenir d’accord, mais à ce qu’il sache, Aries avait été tout à fait courtois. Son seul tort avait été de fumer, alors ? Non mais franchement, il était bien culotté celui-là ! Alors Aries combattait avec les armes qu’il avait, sa colère, sa bienveillance mais visiblement, en face, on s’en moquait bien. Ca n’avait pas trop d’importance, en vrai. Si ce n’était que l’homme lui balança un sacré ultimatum du genre atroce pour un papa. Non mais quoi ? Il n’oublierait pas que quoi ? Qu’Aries était un bon père ? Ah non, il pensait tout le contraire. Oh ça, par Merlin, ça allait salement barder !
« Mais vous êtes qui pour vous croire tout puissant comme ça ? Ma fille est entre de bonnes mains, et je n’ai même pas à vous dire avec qui. » Woop woop, alerte abus de pouvoir, Aries comprit vite que cet homme là était du Ministère et se croyait le droit de le menacer. Mais sérieusement, qui était le plus aveugle des deux là ? « Vous outrepassez trop de droit monsieur, et moi aussi je connais des gens au Ministère, ça oui ! » Il pensa à Aristide, forcément. Et à plein de gens qu’il savait qu’il était une bonne personne. Et il l’était, non mais ! Ca quand même, c’était bien fort, plus fort que du roquefort ! « Bientôt à vous croire, les parents n’ont même pas le droit de se détendre ! Vous savez ce que je vis vous ? Ah non, vous ne savez rien du tout, monsieur pète-sec ! Vous êtes là avec vos grands airs et moi hein, qui donne toute ma vie à une enfant, vous jugez parce qu’une soirée j’ai voulu me faire plaisir ? Non mais on est où là ? Ah non vous ne m’interrompez pas, quel culot ! Vous travaillez au Ministère ? Super ! Je suis un médicomage reconnu, monsieur, j’ai mon casier vierge et je n’ai même pas à vous le dire mais si ça peut vous faire partir… Vous êtes un affront au monde sorcier ! Vous êtes de ceux qui pronent le couvre-feu ? Grand bien vous fasse ! Je vais vous dire le fond de ma pensée, vous ne maîtrisez rien du tout. Oh non non, du tout ! » Ca y était, le tout était lancé. « Vous êtes de la police magique ? Auror ? Super, bien. Outrage à agent vous allez me dire ? Vous venez exprès dans les troquets chercher ça ? Emprisonnez-moi. Il n’y a pas de loi pour empêcher de s’amuser, que je sache. C’est honteux, honteux, vous êtes une honte ! Si on me prend en faute, c’est vous qui allez morfler parce que pas de raison. Vous avez pas mieux à faire, genre emprisonner les vrais méchants ? Je vous ai demandé comment vous alliez et vous m’avez envoyé paître, oui monsieur PAITRE ! » Oh Aries était à bout. Vraiment à bout. Sa clope s’écrasa dans un cendrier et il regretta parce qu’il avait envie de fumer plus. « C’est moi qui vous soigne. C’est moi, ou mes collègues. On cherche juste un peu de répit. C’est vous, la honte…» Et il ne regrettait même pas de le dire. Ils se prenaient pour qui, ceux-là ? Non mais.
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âge : 44 ans, enfant de l’été, enfant au signe flamboyant qu’est le lion. crinière naissant le deux août 1941, rapidement présentée au regard intrigué et impatient des deux aînés de la fratrie.
emploi : besoin de briller, besoin de se montrer, de se tester aussi. dévolu jeté sur la profession d’auror, a dépassé la passion, est devenu une manière de vivre pendant tout un temps, mais dernièrement serment s’est fait plus fragile, promesses d’un monde meilleur se sont évaporées, dernièrement est passé d’auror en horreur.
statut civil : sauve les apparences, bague au doigt a servi d'énième stratagème pour plaire à père et mère. sentiments n'ont jamais été de la partie, couple de façade aux fissures apparentes. amitié a fini par se tisser dans le duo, liés pour le meilleur et pour le pire.
statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
études : comme tout le reste de la famille, poudlard l’a accueilli temps des études, volonté de se détacher de l’ombre du frère, de se démarquer en demandant spécifiquement au choixpeau de l’envoyer chez les serdaigles.
particularité magique : des années passées nez dans les bouquins, à s'entraîner, à être on ne peut plus frustré en s'ouvrant malgré tout à l'autre qui pouvait faire face. occlumens, qui cherche encore et toujours à s'améliorer. besoin qui s'est créé après avoir intégré le ministère est devenu d'autant plus indispensable avec les années.
c’est que ça se mettait à aboyer maintenant, presque de manière inarrêtable, que ce soit par fierté, pour combler un mal-être ou pour prouver. prouver quoi ; ça restait encore à creuser, il n’avait pas du tout l’air décidé à répondre à ta question, trop occupé à s’outrer, trop occupé à te faire des reproches. ça s’entasse, ça fait soupirer sans essayer de le cacher une seule seconde. évidemment qu’il n’appréciait pas le moins du monde l’approche prise, que ça accusait de profiter des droits qui t’étaient accordés. bien sûr que tu n’hésiterais pas à les utiliser si t’en avais l’occasion, ce serait ridicule en plus d’être bête de ne le pas le faire. « —le grand-cousin de l’amie de votre collègue travaille à l’accueil ? » raillerie qui ne peut s’empêcher de sortir quand il prétend connaître quelqu’un au ministère. n’était sans doute que de l’esbroufe, une tentative de te faire peur, peut-être, de t’impressionner en espérant que tu ne lâches l’affaire. il était relancé pour un tour, t’interdit de le couper en plus de tout mélanger. peut-être bien que tu préférais encore lorsqu’il causait de ses problèmes de cœur. hésitais à lui faire fermer son clapet d’un coup de baguette, une extinction de voix, c’était si rapidement arrivé. et pas si difficile que ça à déclencher. « —c’est bon, vous avez fini, ou vous voulez encore un peu plus décrire à quel point je suis une honte ? » ne prendrais pas la peine de l’écouter s’il remettait une énième couche. au moins seul point positif, il avait écrasé sa clope, ça devrait arrêter d’empester d’ici quelques minutes. restait à espérer qu’il ne lui en reste pas d’autres dans ses poches, pourrait toujours courir pour que tu la lui allumes, celle-là. « —vous êtes médicomage ? vous devriez être bien placé pour savoir à quel point les gens, leurs actions peuvent être moches derrière ce qu’ils peuvent dire et peuvent laisser paraître. je ne vais quand même pas vous apprendre qu’il ne faut pas se contenter de croire les gens sur parole, quand même. » pouvais encore mettre ça sur le compte de l’alcool, autant le fait qu’il n’ait pas toute sa tête, et qu’il s’énerve de la sorte.
porte qui s’ouvre d’un coup ; même trop brusquement pour que ce soit normal. fallait évidemment que ce soit o’clery, encore plus rond que lorsque tu ne l’avais laissé quelques minutes plus tôt à l’intérieur. « —oh merlin-» l’exaspération dans le ton alors que le brigadier tentait tant bien que mal de se rapprocher, sans sembler se rendre compte que tu faisais absolument tout pour l’éviter, et reculait au même rythme qu’il avançait. hors de question qu’il vienne encore empiéter sur ton espace vital, ou pire, n’essaie de s’agripper à toi d’une manière ou d’une autre. donnait l’impression de vouloir parler, bégayait, butait sur le même mot depuis son apparition. « —je me fous de tes remords ou de tes insultes, garde les pour demain ou quand t’auras désaoulé sinon ça va mal fi-» même pas le temps de terminer la phrase, qu’elle se réalise. soit son estomac n’était pas encore totalement vide, soit il adorait le comique de répétition, et d’autant plus en faire. n'est pas la seule victime de ses restes de soirée, un des souliers du médicomage en pâtit autant (si pas plus) que le tiens; il y avait donc bien encore un semblant de justice quelque part dans ce monde.
une seconde d’hésitation à simplement enlever ta chaussure, la lui lancer dessus -sur la tête de préférence-, mais n’appréciais guère l’idée de savoir qu’elle l’aurait touché directement, elle n’avait pas mérité ça, la pauvre, elle n’avait rien demandé non plus. « —je vais l’étriper. » malheureusement impossible à moins de ne vouloir finir directement à azkaban ; ce qui étonnamment n’était pas dans tes plans proches ou lointains. bien obligé à la place de nettoyer à nouveau ta chaussure à l’aide de ta baguette, alors que le brigadier s’asseyait à terre, visiblement à bout de force. qu’il reste là surtout et ne s’avise plus de t’approcher d’un millimètre.
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(#) Jeu 28 Mar - 21:00 Re: let's drink tonight w/Ozymandias et son mépris
Vidé. Ca oui, Aries était vidé. La colère, ça n’était pas son truc, et déballer sa diatribe enflammée avait eu raison de ses forces, à tel point qu’il sentit presque ses jambes flageoler. Mais ça aurait été donner raison à l’autre, ça l’aurait fait se sentir encore plus supérieur alors non merci. Déjà qu’il lui parlait comme à un gosse, à lui demander s’il avait fini comme s’il avait juste fait un bête caprice alors qu’il l’avait tout exprès fait sortir de ses gonds. Par Merlin, les gens comme ça, ça aurait du être interdit ! « Mais vous êtes gonflé… » grogna-t-il avant de se faire couper la chique par un argument qui se voulait raisonnable, sauf qu’Aries n’était pas dans ce mood là. Ne l’avait jamais été, en fait. Pour sûr qu’à l’hôpital, il en voyait des vilaines choses. Ca aurait été facile d’être aigri, mais non. Qu’on le traite de naïf, de bêta, Aries s’en moquait bien. Lui, il voyait le bon chez les gens - quand ils le méritaient, du moins. Sauf qu’allez convaincre un individu aussi borné et médisant, vraiment…
« J’aimerais vraiment pas être… » Vous. Oh ça non, il n’aurait pas aimé. Mais pas le temps de balancer sa phrase acide - qui n’était même pas son genre - qu’un troisième laron vint les interrompre façon vaudeville. L’homme avait l’air tout à fait ivre, bien plus que lui ne l’avait été de la soirée, et titubait au point d’en râcler les briques sur le mur. Aries grimaça à l’idée de la douleur qui pour l’instant était sûrement anesthésiée par l’alcool, mais qui bientôt ressurgirait alors que sa joue avait rencontré la surface râpeuse. « Ca va ? » L’instinct du médicomage qui reprenait le dessus alors qu’il s’avançait vers la pauvre âme. En face, forcément, c’était tout l’inverse. Répugner autant à croiser des gens souls et venir dans un bar, il fallait être maso. Les deux en tout cas semblaient se connaître, et Aries ne fut bientôt plus le bouc émissaire du malotru. Mais l’instant d’après, le liquide malodorant qui vint ruiner leurs paires de chaussures respectueuses lui sembla tout droit invoqué par le karma lui-même. Bien fait, hehe. Enfin sauf pour le pauvre bougre qui finit au sol, pas loin de la flaque qu’il avait produite. Heureusement, en tant que guérisseur, il était immunisé au haut-le-coeur de compassion. Parlant de compassion d’ailleurs, à côté, ça continuait de sérieusement en manquer. « Non mais allez lui chercher un peu d’eau au lieu de le menacer. » Comme s’il avait vraiment cru sur sa bonté…
Dans un geste de pur altruisme, Aries finit le reste de sa pinte abandonnée sur le tonneau où était posé le cendrier, et d’un geste assuré, fit apparaître de l’eau par le fond du verre. Le sortilège rendit le liquide tremblotant, la faute à son état à lui pas terrible non plus. « Tenez, buvez. 'faut vous réhydrater. » La soirée tournait décidément drôlement. Lui qui avait voulu se changer les idées avait fini insulté, et se retrouvait à biberonner une pauvre âme, comme lors des soirées aux urgences médicomagiques. Mais la vocation avant tout, que voulez-vous. Accroupi près l’homme qui avait tout d’une épave à ce moment précis, Aries lui massait le dos gentiment en lui tenant le verre pour boire, son regard se tournant finalement vers l’homme plus haut maintenant. Là où il pensait être sa place sûrement - alors qu’il était plutôt du genre coup bas. « Puisque le vomi vous dégoûte, fichez le camp. Vous trouverez sûrement d’autres gens à agresser près du comptoir. » Oh, il ne souhaitait ça à personne. Mais il y avait fort à parier qu’en public, il ne serait sûrement pas virulent - quoique ? « Et au plaisir de plus jamais vous croiser. » A côté de lui, les mangemorts semblaient presque sympathiques - ok, peut-être qu’il était encore un peu bourré. Et assez insouciant pour ne pas saisir l’ironie d’une pensée pareille.
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emploi : besoin de briller, besoin de se montrer, de se tester aussi. dévolu jeté sur la profession d’auror, a dépassé la passion, est devenu une manière de vivre pendant tout un temps, mais dernièrement serment s’est fait plus fragile, promesses d’un monde meilleur se sont évaporées, dernièrement est passé d’auror en horreur.
statut civil : sauve les apparences, bague au doigt a servi d'énième stratagème pour plaire à père et mère. sentiments n'ont jamais été de la partie, couple de façade aux fissures apparentes. amitié a fini par se tisser dans le duo, liés pour le meilleur et pour le pire.
statut de sang : magie au sein de la famille depuis des décennies. bien plus encore. sang bleu, sang-pur, dont il ne rate pas une occasion de se targuer, de rappeler.
études : comme tout le reste de la famille, poudlard l’a accueilli temps des études, volonté de se détacher de l’ombre du frère, de se démarquer en demandant spécifiquement au choixpeau de l’envoyer chez les serdaigles.
particularité magique : des années passées nez dans les bouquins, à s'entraîner, à être on ne peut plus frustré en s'ouvrant malgré tout à l'autre qui pouvait faire face. occlumens, qui cherche encore et toujours à s'améliorer. besoin qui s'est créé après avoir intégré le ministère est devenu d'autant plus indispensable avec les années.
gonflé, c’était pas nouveau, que t’étais gonflé. il fallait bien ça pour en arriver où tu pouvais l’être aujourd’hui. n’allais pas commencer à te froisser pour si peu, à te froisser pour ce type complètement alcoolisé, qui n’arrivait même pas à prendre quelques remarques correctement. n’avait toujours pas répondu à ta question, mais à le voir prendre la mouche de cette manière, déblatérer tout ce qu’il pouvait, c’est qu’il n’avait pas à se reprocher grand-chose. peut-être qu’au fond du fond, ça pourrait être quelqu’un de bien, mais ça ne changeait pas grand-chose pour toi, fallait bien l’admettre aussi. aurais même préféré continuer de lui parler plutôt que de recroiser o’clery. bien la dernière personne que t’aurais voulu revoir ce soir, revoir tout court.
fais tout pour te reculer, mettre le plus de distance entre vous, sans vouloir savoir ce qu’il pouvait bien lui prendre, ce qu’il pourrait bien avoir à dire, ça n’aurait soit pas de sens soit ça ne serait pas intéressant. voir les deux en même temps. pas envie d’entendre le son de sa voix, ni même de le voir, évidemment que l’interlocuteur s’en inquiète, s’inquiète de son état. fait lever les yeux au ciel alors que brigadier semble multiplier les efforts pour essayer de- tu ne savais pas trop quoi non plus. de toute manière, s’arrête rapidement pour vomir une nouvelle fois, comme si une seule ne lui avait pas déjà suffi. multiplie les envies de meurtres qui ne peuvent êtres assouvies pour des raisons évidentes, moindre des choses est de le menacer, mais même ça le médicomage n’apprécie pas, te fais une sorte de remontrance qui te passe par-dessus la tête, bien plus que ça ne le devrait, certainement. « —aller lui chercher de- vous n’êtes vraiment pas bien vous. » n’étais pas son elfe de maison non plus, fallait pas rêver, faudrait bien plus que ça pour que tu te décides à lui ramener un verre d’eau, n’allait pas en mourir s’il ne buvait rien dans l’immédiat. qui plus est, s’en sort très bien tout seul, en reprenant sa pinte, la remplissant un peu péniblement mais vu son propre état, c’était plutôt remarquable. au moins o’clery aurait quelque chose à boire, ce qui semblait être la priorité du moment, lui donnerait peut-être moins mal à la tête le lendemain grâce à ça, et merlin merci, ce ne serait pas vers toi qu’il pourrait se tourner lorsqu’il voudrait retrouver la bonne âme qui lui avait tendu la main. pour rien au monde ne voudrais être à la place du médicomage actuellement, à supporter le cadet dans un état plus que déplorable. aurais eu envie de le secouer, de lui dire de se reprendre et surtout de ne plus jamais se rapprocher de toi avec un verre dans le nez ou plus. ne plus se rapprocher de toi court, serait le mieux. « —et me retrouver avec d’autres cas sur les bras ? non merci. » faisais preuve de politesse, toi, au moins. ne lui disais pas de ficher le camp à cet hurluberlu de première qui se sentait obligé de soigner tout ce qui passait sur son chemin. traînes encore quelques secondes, pas par plaisir, simplement pour ne pas lui donner raison et dégager le plancher directement, simple histoire de fierté. « —ça risque de vous porter malheur, mais la prochaine fois que je me blesserai, je penserai spécifiquement à demander à quelqu’un d’autre de me soigner. » ne connaissais pas son nom, mais repérerais facilement son visage, peut-être même inversement et chercherait à refourguer ton cas à quelqu’un d’autre. « —quand vous en aurez marre de le baby-sitter, ses collègues sont à l’intérieur. à la table seize. » pas dit qu’ils seraient en état de s’occuper du brigadier, mais une fois de plus, ce n’était clairement pas ton problème. finis quand même par t’éloigner de quelques pas, inutile de lui souhaiter une bonne soirée, préfères lancer un : « —ne tardez pas trop à rentrer non plus, vos enfants -surveillés ou non- doivent trépigner de revoir le père de l’année. » et avant de l’entendre hurler, ou encore déblatérer, préfères transplaner, choisir la facilité pour une fois.
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