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ft. @Antonin Dolohov theme song

tw : //

y avait rien à faire, peu importait l’heure, le jour, ministère fourmillait constamment. n’était pas forcément une mauvaise chose, inverse serait plutôt même terrifiant d’ailleurs ? détesterais t’y retrouver presque seul, fuirais sans doute pour revenir à un moment où ce serait plus peuplé. n’avais pas à t’en faire aujourd’hui, pouvais même espérer passer inaperçu au milieu de tout ce capharnaüm, et y comptais bien d’ailleurs. pas le meilleur endroit pour toi, ni même celui que tu préférais. bon nombre de personnes qui aimeraient bien te voir en dehors, espérais ne pas la faire trop longue de toute manière, plan bien rôdé qui pourtant est trop vite mis à mal. piétiné à la simple vue d’une carrure bien trop proche de la tienne, un peu trop familière par la même occasion. ça faisait longtemps que tu ne l’avais plus croisé d’ailleurs, au point où t’avais eu dernièrement l’espoir que pour x ou y raison il avait tout simplement été viré, avait décidé de déménager, plein de bonnes choses qui l’aurait éloigné d’ici. étonnement qui ne peut rester dans son coin, clairement. « encore vous ?? » moue qui ne prend même pas la peine de cacher la déception, exclamation un peu trop criante de vérité, mais au fond, n’avais jamais cherché à te faire apprécier de l’homme si on pouvait le qualifier de tel. pertinemment convaincu que sa froideur était comparable à un iceberg, pas n’importe lequel, celui qu’avait valu naufrage du titanic. lui avait fait part de l’idée une fois, grossière erreur sans doute, t’étais ramassé son poing dans la gueule, et encore aujourd’hui, rien que la vue de ce grossier personnage suffisait à raviver vieille douleur au nez. « z’étiez pas mort ? » avais peut-être confondu rêve et réalité. aurais préféré, plus jamais à avoir à voir sa gueule là, constamment terne, toujours mâchoire serrée, à croire que de faire preuve d’un tant soi peu de bonne humeur suffirait à lui faire une crise cardiaque. mais n’étais pas là pour constater que non, il n’avait pas encore été viré, que oui molotov arpentait encore les couloirs du ministère, et comptais bien ne pas te faire sortir directement par lui et ses bras d’adepte de la gonflette contre lesquels ta seule attaque valable serait peut-être bien la morsure, en priant merlin au passage d’arriver à lui donner la rage. tentes l’air de rien un pas vers l’avant presque trop précautionneusement, en calculant déjà à moitié trajectoire qui pourrait permettre d’atteindre le plus rapidement un des ascenseurs, peu importait le nombre de personnes que tu pourrais pousser au passage, à vrai dire, plus il y en aurait entre vous, plus ce serait certainement un avantage.

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ft. @Mundungus Fletcher

tw : //

paperasse à gauche, paperasse à droite. c’est à se demander si t’allais pas commencer à avoir besoin de lunettes à force de voir les mots de langues diverses et variées se mélanger dans ton esprit. t’as de la chance de pas être dyslexique comme un des gosses avec qui t’étais ami quand toi aussi t’étais gamin. c’est que tu te demandais presque ce qu’il avait pu advenir de lui. enfin, c’est ce que tu te demanderais si t’étais pas aussi focalisé sur ce que tu faisais.

ça te gonfle. et quand quelque chose te gonfle comme ça, t’as besoin d’air et d’une tisane. t’aurais pu te servir quelque chose ici, dans ton bureau, mais tu préférais t’offrir le luxe de sortir du ministère pour te rendre au salon de thé le plus proche dans le quartier. certains te reprocheront peut-être ne n’avoir que ça à foutre, d’être payé à te balader dans les couloirs du ministère- tu les attends de pied ferme. ça t’arrive souvent, de croiser des personnes que t’apprécies peu, que t’apprécies aucunement. mais fletcher ? chacune de vos rencontres fortuites te donne envie de t’éclater le crâne contre le mur le plus proche. “ je bosse ici, contrairement à certains. “ donc oui, encore toi. si tu pouvais te multiplier pour lui faire passer l’envie de revenir, oui, tu le ferais. tu devrais peut-être t’organiser avec certains collègues, une vingtaine d’entre eux à prendre du polynectar pour te ressembler. même toi, ça te ferait froid dans le dos. t’es pas ravi, tu croises les bras, pas certain que ça suffise à le faire partir. tu devais l’avouer, c’est un type déterminé. et tu respecterais ça si c’était pas spécifiquement lui, que son existence parvenait à te donner des pulsions plus violentes qu’à ton habitude. tu hausses un sourcil. mort, toi ? sérieusement ? haha on te l’avait pas sortie celle là depuis looongtemps. qu’il demande à tes potes si t’es mort, il verra les réponses qu’il va se prendre. “ pourquoi je serais mort..? “ certaine confusion dans ta voix, ta mort te paraissait tellement improbable que tu peinais à la visualiser.

ce que tu visualises sans difficulté, c’est son énième plan pour s’introduire au sein du ministère. c’est que tu serais prêt à sortir ta baguette pour en finir maintenant. pas sûr que ce soit une très bonne idée pour toi, mais c’était tentant. “n’y pense même pas. rentre chez toi, avant qu’on trouve un moyen de définitivement te bannir d’ici. “

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ft. @Antonin Dolohov theme song

tw : //

rencontre qui ne faisait pas plus plaisir que ça, surtout lorsqu’on ne s’y attendait pas le moins du monde. n’avait pas l’air d’être plus ravi que toi si ça pouvait te rassurer. sentais parfaitement son agacement plus que pointer, cherchait sans doute pas à s’en cacher non plus. « qui a dit que je n’étais pas ici pour bosser aussi ? » pas franchement dans tes projets, mais franchement pouvait servir de bonne excuse et c’était bien ce qui importait là tout de suite. pas assez pour lui faire lâcher l’affaire, doit franchement n’avoir rien d’autre à foutre et vie bien triste pour garder rancœur à ce point et perdre du temps à barrer ta route, alors que ministère était bien assez grand pour qu’il aille faire sa promenade digestive ailleurs, là où tu ne serais plus dans son champ de vision et lui loin du tiens. mais donnait tout sauf l’impression de bien vouloir s’en éloigner, hors de question que tu ne cèdes déjà et fasses demi-tour aussi rapidement. comprenais en tout cas extrêmement bien pourquoi ton cerveau avait préféré le prendre pour mort, le réitérerait certainement si tu ne le revoyais plus pendant plus de six mois. hausses directement les épaules à sa question « pourquoi pas ? » c’était important de tout envisager, accident était bien trop vite arrivé, plus qu’on ne le pensait d’ailleurs, mais jamais avec les bonnes personnes visiblement. te coupes directement dans le plan qui venait à peine de s’esquisser dans ton esprit, pas très discret, fallait bien l’admettre, mais restait frustrant. n’aimais pas qu’on te coupe aussi rapidement dans tes élans, qu’on te coupe dans quoique ce soit même. lui adresses à peine un regard en cherchant une autre idée, devait bien y avoir d’autres moyens auxquels il ne s’attendrait pas avant que tu ne les mettes en application. « alors-» retrousses légèrement le nez en une moue avant de continuer. « -ça risque d’être un peu compliqué vu que j’ai pas de chez-moi. » n’avais toujours aucune intention d’en trouver un d’ici peu, étais trop bien à te balader de droite à gauche comme tu l’entendais, comme bon te semblait. liberté bien trop précieuse que pour la laisser tomber pour quoique ce soit. « y reste pas un peu d’place dans ton bureau ? j’en prends pas beaucoup. » sourire en coin dans la demande absolument pas sérieuse. « t’étais bien parti pour aller j’sais pas où non ? ça t’dirait pas de continuer ton chemin et promis, quand tu reviens, j’serai plus là. » ferais tout pour l’éviter en tout cas, doutais que ce soit suffisant pour conclure un quelconque deal avec lui, qui serait un minimum à ton avantage.

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ft. @Mundungus Fletcher

tw :

bah. ses mots te font froncer les sourcils. il a un boulot lui d’ailleurs ? un vrai boulot ? t’en sais trop rien. tu sais pas grand chose de lui même si t’as l’impression de déjà trop en savoir, tu réalises maintenant. bah t’aimerais qu’il en reste ainsi. ”hm. t’as plus l’air de quelqu’un qu’est venu foutre la merde que de quelqu’un qu’est venu bosser.” l’un n’empêche pas l’autre, faut dire. mais soit.

tu pourrais décider de fermer les yeux, ou de simplement continuer ton chemin. faire comme si t’en avais rien à foutre, parce qu’au fond, sa présence au sein du ministère ne change vraiment pas grand chose à ta vie. ça n’y change même strictement rien. mais t’es de très mauvaise foi, et peut-être que finalement, c’est toi qu’est là pour foutre la merde. ”pourquoi pas? parce que personne n’aurait l’idée, la très audacieuse idée d’essayer de mettre fin à mes jours, voilà pourquoi. et ce n’est pas une invitation.” tu doutes qu’il s’y essaie, mais on ne sait jamais. peut-être que tu pourrais être surpris, peut-être que depuis le début tu le sous-estimes. qui sait.

il ne passera pas. tu ne connais même pas la raison de sa présence en ces lieux et t’en as strictement rien à foutre, tout comme ce qu’il te dit. n’empêche que tu fronces à nouveau les sourcils - réussira-t-il à te donner plus de rides que tu n’en n’as déjà ? ”c’est censé m’inspirer pitié et compassion ? parce que j’avoue pas avoir grand chose à faire de ta vie.” t’allais pas lui rétorquer qu’il avait qu’à retourner chez ses parents, une chance sur deux qu’il te dire qu’ils étaient morts et t’as déjà l’impression d’avoir épuisé ton quota de paroles pour la journée, serait malheureux que tu te retrouves dans l’impossibilité de lui présenter tes plus sincères condoléances. ”non.” comprendre le second degré, c’est pas ta spécialité, mais t’en as aucune idée. ”non plus. ” c’est peut-être un peu trop concis, même pour toi. ”et la raison de ta présence, si tant est qu'elle existe ? parce que si c’est quelque chose qui peut-être rapidement réglé, peut-être bien qu’y a des chances que j’apporte mon assistance, si ça peut t'aider à te barrer au plus vite.” oh, dans ta grande générosité et ton impressionnant altruisme, t'en serait même ravi.

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ft. @Antonin Dolohov theme song

tw : aucun

voilà qu'encore une fois on t'incriminait de foutre la merde, comme le disait si bien ton interlocuteur. l'air faussement outré, les gestes bien trop expressifs que pour en contenir la moindre véracité, en pointant ton humble et propre personne. «—moi? moi?» accusations graves que d'émettre ne serait-ce que l'idée que tu serais venu ici dans un but douteux, qui pourrait mettre à mal horaire et travail d'une ou plusieurs personnes. ne réponds pour autant pas du tout à la pierre jetée, étais certain de rester sincère de la sorte.

problème se pose quand il a l'air d'avoir la tête dure; pas une nouveauté, mais avais perdu l'habitude de le croiser, cette habitude qu'il avait de ne pas lâcher pauvre os qui pouvait se trouver à sa portée. aurais clairement mieux vécu sans, ou si t'avais pu le recroiser après un oubliettes foudroyant qui lui aurait autant fait perdre ses sales manières que tout souvenir de toi. «—le jour où j'aurai envie d'être suicidaire, j'y penserai peut-être.» n'aurais sans doute que l'embarras du choix, si tu daignais faire une liste des personnes qui n'appréciaient que très peu ta présence.

«—nah, j'disais ça pour ta gouverne, mais t'as pas franchement l'air d'être quelqu'un qu'aime acquérir de nouvelles connaissances.» fallait pas commencer à dire que ta vie était inintéressante non plus, en plus, c'était lui qui avait commencé avec ça, ne faisais que lui répondre, ce qui était déjà bien poli de ta part, contrairement à dolohov. ne veux même pas te laisser un bout de bureau certainement bien trop grand pour lui, a apparemment encore moins envie de te foutre la paix et de partir plus loin, comme si de rien était. soupires alors qu'il te demandait ce que tu pouvais bien faire ici, est-ce que ça le regardait seulement? absolument pas, mais il n'allait pas te lâcher la grappe, tu le sentais bien. fouilles dans les poches quelques secondes, bien trop de bordel qui s'y trouvait, puis toucher familier qui te permet de sortir (presque) sous son nez, ta carte de presse; excuse que t'utilisais bien trop souvent, même plus souvent pour des affaires qui ne regardaient même pas sorcière hebdo et qui ne verraient jamais arriver deux lignes sur le sujet, mais autant profiter des privilèges que ça pouvait t'accorder après tout. regard qui se défait une seconde de ton aîné pour se poser sur une personne qui passe, regardes son badge, sca-merde oserion. parfait, n'avais pas besoin du prénom entier. «—j'suis là pour oserion. » laisses la carte en évidence, si jamais l'envie de la regarder lui prenait.

«—là, t'es content? ça t'suffit pour m'laisser passer? je t'aurais bien dit d'aller voir d'anciens articles si tu penses que c'est une fausse, mais j'suis pas certain que t'arrives à lire. » sorti tout seul, sans vraiment laisser le temps à la réflexion; que ce n'était certainement pas la meilleure des choses à dire à un mec de trois têtes de plus que toi, sans parler de la largeur de ses épaules. percutes l'erreur, premier réflexe est d'esquisser pas en arrière, histoire d'être plus ou moins sûr d'éviter le coup qui pourrait partir. deuxième est d'essayer de te rattraper, même si le silence avait été trop long pour que quoique ce soit puisse paraître plausible. «—...ce genre d'articles, c'est très girly, pas pour les... » main libre qui tente de le désigner en entier alors que cherches frénétiquement un mot qui pourrait convenir. «—alpha...?» ne fais rien pour cacher la moue qui ne peut tromper personne sur le fait que, même toi, n'y croyais pas à ce sauvetage de ce dernière minute et n'avais pas plus la moindre idée de ce que t'étais en train d'avancer. «—...comme toi quoi, ahahaa.»

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ft. @Mundungus Fletcher

tw : propos homophobes

est-ce qu’il n’est vraiment pas conscient du fait qu’il donne l’impression de constamment vouloir faire de la merde ? bien triste si c’est le cas, mais c’est pas toi qu’en pleurera. tu fronces les sourcils et hoches la tête, même si t’as l’impression que t’es pas censé répondre à la question- autant qu’il en soit totalement persuadé. pas que t’espères une remise en question de sa part, t’as dépassé ce stade depuis bien longtemps. pas sûr que t’aies pris le temps de l’atteindre.

t’es pas sûr non plus d’avoir franchement envie de mettre fin à ses jours. d’autant plus s’il se retrouve suicidaire- t’as mieux à faire, et tu voudrais pas lui donner cette satisfaction. lui rendre service ? et puis quoi, encore. deux fois, même.  ”parce que c’est vrai qu’un bon psychologue est tellement surcoté. mais tu pourras essayer, tu seras accueilli les bras ouverts.” pouvais pas trop faire de promesse à ce niveau, mais tu peux faire semblant d’essayer, ça te coûterait pas grand chose. déjà un peu trop d’énergie à ton goût.

”en effet. j’en sais déjà bien trop sur toi, je pense.” pas besoin et pas envie d’en savoir plus. quoique. pouvais pas nier cette curiosité malsaine, parler à fletcher c’est un peu comme regarder un rat écrasé sur le bord de la route et dissocier pendant une dizaine de minutes. ce que tu commences un peu à faire jusqu’à sa prochaine déclaration, qui te fait hausser les sourcils de réelle surprise. ”oserion ? y a encore des gens qui veulent lui parler à cette tapette..?” rarement vu quelqu’un d’aussi inintéressant qu’insupportable, pas possible de lui faire fermer sa gueule une fois qu’il est lancé, tu te demandes bien quel genre d’article pourrait paraître à son propos. ”j’sais lire.”  marmonnes dans ta barbe pour le moment inexistante, tu sais pas trop pourquoi il en douterait. d'ailleurs grand adepte de littérature classique, pas envie de le mentionner. t’examines la carte laissée par ton interlocuteur. c’marrant ces petites choses, toi aussi t’aimerais avoir une carte. t’as malheureusement l’impression que ça te serait pas d’une très grande utilité dans ce milieu, moue un peu déçue- qu’est-ce qu’il raconte encore le rat ? ”hein ??” sincèrement confus, pourquoi t’as l’impression qu’il t’insulte plus qu’autre chose ? ”j’suis juste normal- tu sais quoi ? tu veux voir oserion ? c’est cool. j’connais le chemin jusqu’à son bureau par coeur.” et vous vous retrouvez à vous diriger en direction des ascenseurs. pas certain de sa volonté à te suivre, tu l’as donc attrapé à l’arrière du col et tu ne comptes vraiment pas lui laisser le choix de te suivre. ”toujours rêvé de voir à quoi ressemble une interview.”

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ft. @Antonin Dolohov theme song

tw : aucun

pourquoi fallait-il que les gens soient autant de mauvaise foi. est-ce qu’il n’avait pas un poste à occuper, un travail à faire plus loin, plutôt que résolument t’emmerder en restant là, en prenant soin que tu ne passes pas la porte ? pourrais peut-être te renseigner sur qui exactement était le chef de son département, subtilement faire comprendre que dolohov se permettait des balades biens longues plutôt que de faire ce qui lui était demandé. devrais commencer par te renseigner sur où il travaillait exactement dans le ministère, à l’avoir cru mort, il fallait vraiment que tu fasses une mise à jour sur la situation de ce bonhomme.
« —c’est pas forcément surcoté, mais qu’est-ce que c’est cher. ‘fin le prend pas mal, mais à mieux y réfléchir, je crois que je préférerais finir plus dignement ma vie que ça. » et comptais bien ne pas la finir avant un bon bout de temps. si t’efforçais de fuir les trois quart du temps les moindres menaces qui se présentaient à toi, ce n’était pas pour te précipiter dans une mort certaine quelques heures plus tard.

« —je parie que tu sais même pas dans quoi je travaille. » toi non plus, d’ailleurs, ne savais ni exactement dans quoi tu travaillais le plus, ni dans quoi il travaillait, mais t’étais pas celui qui s’était targué de le connaître, alors c’était moins grave. a l’air passablement décontenancé, voir même déçu par l’alibi que tu t’étais trouvé, ne lui prend que deux secondes avant de l’insulter d’ailleurs.
« —cette- pardon ? » rarement réellement offusqué, mais étais certain d’avoir bel et bien entendu l’insulte. sourcils haussés, tâches de garder pour toi le sourire qui allait avec le fond des pensées. cette seule et simple phrase pourrait bien faire naître un article sur propos homophobes au beau milieu du ministère. pas certains que les lecteurs y soient réceptifs, mais ça ferait parler, comme toujours, et c’était bien ça qui comptait.
« —bravo, tu veux une gommette ? » encore heureux qu’il sache lire, sinon ne verrais pas très bien ce qu’il faisait ici, à part emmerder les bonnes gens qui essayaient de travailler un minimum correctement.

enfin, tentes le tout pour le tout en daignant lui présenter une de tes cartes, profites qu’il la lise pour observer une nouvelle fois les alentours, tenter de trouver une issue qui te permettrait de l’éviter —le semer ?— facilement et de pouvoir vivre ta vie comme tu l’entendais. mais n’est pas du tout convaincu par ton baratinage. ne l’es même pas toi-même non plus il faut dire, mais bon, on ne pouvait pas être brillant constamment.
« —nah ça ira, merci, je le connais très bien le chemin aussi. » pas du tout, mais une fois que tu serais arrivé à te mêler dans le monde présent, il te perdrait bien vite de vue. sauf que ce n’est pas du tout dans ses plans, perd pas l’occasion de te prendre par l’arrière du col pour que tu le suives, adieu toute tentative de te dérober dans l’immédiat, si ce n’était essayer de te débattre vainement, mais avec assez de véhémence pour que quelqu’un de l’accueil ne le remarque.
« — vous avez besoin d’ai-» bien évidemment qu’il s’arrête dans sa phrase, en un seul coup d’œil tu reconnais parfaitement un de ses (nombreux) employés que t’avais passablement emmerdé dans sa vie. il finit par poser les yeux sur dolohov, naturellement avant de réitérer sa question.
« —vous avez besoin d’aide ? » s’ils s’y mettaient à deux, ça n’allait certainement pas être une partie de plaisir.

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ft. @Mundungus Fletcher

tw : ///

t’aurais pu éprouver un semblant d’admiration pour sa détermination, si la simple vue de son petit visage de rat condescendant ne te donnait pas des pulsions destructrices (et autodestructrices). tu commences à avoir mal à la gueule, à froncer les sourcils comme un vigile sévère. qu’on te parle pas de reconversion professionnelle, t’as tenté, t’as pas plus apprécié que ça. t’y avais croisé des chiens encore plus galeux que fletcher, ça te manque pas. ”paient pas assez, chez votre hebdomadaire pourri ?” admettrait difficilement dévorer les 3/4 des articles parus dans le witch weekly. ”à toi de voir. si jamais tu change d’avis..” première et dernière fois que tu serais prêt à lui faire une fleur, si c’est pas preuve de ta bonne volonté.

vague soufflement de nez à sa déclaration. t’hausses les épaules, t’en sais bien plus qu’il ne le pense. t’aimes être informé sur tes ennemis et tu prétends être naturellement curieux. plus opportuniste qu’autre chose, t’aimes pas être pris par surprise et y a rien de mieux que d’être prêt à toute éventualité, dans ce cas. lui, par contre, pas certain qu’il ait daigné s’informer sur ton poste au ministère. peut-être qu’il te voit comme un chien de garde râleur. ”я сказал то, что сказал.”* grommelé, pas forcément à son attention. si s’outre pour si peu, qu’il attende un peu de voir les insanités que t’es capable de sortir sans qu’on te provoque. généralement bien peu soucieux de tes paroles, tu les trouves pas condamnables et t’as la plupart du temps du mal à voir ce qu'on peut leur trouver de mal. pas plus intéressé que ça par sa proposition que tu comprends pas trop, un simple ”non.” sera répondu sans que tu ne t’étales plus, bien que réellement confus. qu’est-ce que les gommettes viennent foutre là-dedans, énième mystère de ce bas-monde face auquel prétendue curiosité n’ose même pas pointer le bout de son nez par flemme et volonté d’économiser de l’énergie.

ça dérape, comme lui sur le sol glissant du ministère. bien content de le surplomber en taille. la chance semble être de ton côté, intervention quasi divine, c’est que t’as jamais été aussi ravi de croiser un collègue dont tu ne te souviens pas vraiment du nom de famille. léger, très léger sourire, tellement peu l’habitude que t’es toujours sûr que ça doit plus s’apparenter à une grimace qu’autre chose malgré le fait qu’on t’ait assuré du contraire plusieurs fois. ”avec plaisir. monsieur fletcher semble s’être perdu, et a visiblement besoin de beaucoup d’aide à trouver la sortie, alors si vous voulez bien…” sait être loquace et relativement éloquent quand il le faut,sage individu semble plus qu’enclin à t’assister et t’as de l’espoir quand vous vous dirigez vers la sortie quand un p’tit gars te rentre accidentellement dedans, prêt à l’empoigner à la manière de fletcher par réflexe mais il est plus rapide que toi et recule, jauge votre beau trio d’un air à la fois sceptique et préoccupé. ”’scusez-moi, tout le monde est parti en pause-déjeuner et y a une panne des portails magiques internationaux, on devait reçevoir des diplomates italiens et j’crois qu’y en a un qui a perdu sa main dans l’histoire, j’suis là que depuis qu’une semaine et je sais pas trop quoi faire, et vous semblez très compétents et concernés tous les trois et-.. ” et t’en as marre de l’écouter baver. ”j’ai une gueule à gérer les portails ?” non, non. t’as une mission bien plus importante pour le moment.

* “j’ai dit ce que j’ai dit.”

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ft. @Antonin Dolohov theme song

tw : aucun

est-ce qu’un jour, il arriverait à ne plus froncer ses sourcils ? peut-être bien qu’à force de le faire, ils étaient restés bloqués ; n’avais pas souvenir d’avoir pu le voir un jour sans, ça devait faire mal quand même à la longue. au moins il te répondait, c’était déjà ça, c’était déjà un (1) bon point.
« —on est des incompris surtout, oui. » oh, te payeraient bien plus si t’y mettais plus du tiens, que tu passais plus de temps à te concentrer sur le contenu qu’à continuer de traîner partout, à l’affût du moindre ragot qui pourrait passer par-là. mais voilà maintenant que ça haussait les épaules, que ça soufflait en plus de se mettre à parler en russe. même s’il avait articulé, n’aurait pas compris un traître mot, valait peut-être mieux pas, d’ailleurs.
« —ouais, ouais иди к черту aussi hein. » hausses les épaules, pas la moindre idée de ce que tu pouvais bien venir de sortir, l’avais entendu à l’époque au détour d’une des impasses de l’allée des embrumes, n’avais jamais quitté coin de l’esprit depuis. peut-être que l’employé du ministère pourrait t’éclairer là-dessus, si un jour le répéter une nouvelle fois te prenait, ça pourrait être pas mal de savoir ce que tu disais exactement.

apprendrais peut-être bien aussi un jour à lui dire de te lâcher, parce que ce n’était pas qu’être trimballé comme un sac à patates à moitié vide ne te plaisait pas, mais ce n’était pas franchement agréable, en plus de contrecarrer tes plans au passage. bien évidemment que tu ne pouvais pas tomber sur quelqu’un qui allait te prendre en pitié et bien vouloir t’aider. fallait évidemment qu’on essaie encore un peu plus de t’enfoncer alors que tu continuais de te débattre en espérant pouvoir te libérer.
« — je ne suis pas perdu, j’ai un rendez-vous et je vais finir par y être en retard avec toutes vos conneries. » si près du but, ce serait quand même bien dommage et même insultant de se voir jeté à la porte de cette manière, aussi facilement. c’était que dolohov n’avait vraisemblablement pas la moindre envie de te lâcher, pas tant que tu ne serais dehors en tout cas. bien dommage qu’il y ait des restrictions de transplanage au beau milieu du ministère ; sinon tu les aurais bien enchaînés jusqu’à lui donner la nausée, à l’aîné. mais petit jeune vous fonce dedans, y vois l’opportunité de pouvoir te dégager lorsque le russe serait un peu plus distrait. sauf que les informations s’enchaînent ; déjà de un qu’il y ait un problème avec les portails magiques au beau milieu du ministère, de deux qu’est-ce que des diplomates italiens pouvaient bien foutre ici et de trois il y en avait un qui était blessé ? sourire vient étirer les lèvres à l’idée que ça puisse malencontreusement arriver aux oreilles de la presse. o’riley ferait sans doute sa tête de botruc en te voyant arriver ; s’il ne daignait pas t’écouter, pourrais toujours lâcher ça près d’un ou deux de ses journalistes.
« —ce serait quand même très fâcheux d’avoir un incident diplomatique sur les bras, puis ça ne vous ferait que du bien d’aider votre prochaine pour une fois. » pas certain que dolohov s’y soit beaucoup essayé auparavant.
« —j’vais vous laisser hein, la sortie c’est juste devant, je devrais m’y retrouver. et vous pourrez dire à oserion -sans l’insulter- que je r’passerai. » soudainement bien plus enclin à te casser de ton propre chef, arrive à te dépêtrer de son emprise, tu ne sais pas trop comment d’ailleurs. mais si portails étaient en panne, ce n’était pas le cas des cheminées. demandes pas ton reste et file vers l’une d’entre elles ; endroit le plus proche de la gazette qui te vient en tête, où il y aurait une autre cheminée est tout bonnement chez merwyn ; as à peine le temps d’espérer qu’il y soit pour pouvoir lui donner un minimum de contexte que tu sens une main s’agripper à la cape au dernier moment, que le trajet on ne peut plus court se fait plus désagréable que d’habitude, la finalité aussi lorsque dans l’appartement vide tu n’arrives pas seul, dolohov dans le sillon.
« — mais vous êtes pire qu’un ciseburine ??? »

* « va te faire mettre »

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ft. @Mundungus Fletcher

tw : ///

incompris. c’est qu’on aura tout entendu, ici. prends pas la peine de lever les yeux au ciel, tu supposes qu’il se doute de ce que tu penses de ce que tu peux penser de son pauvre petit statut d’incompris. ”y a des gens qui croient un seul des mots qui sortent de ta bouche ?” non mais on sait jamais, peut-être que c’est toi le souci, après tout. peut-être que c’est à toi de faire un effort. serait dingue, serait totalement injuste et te fouterait la haine, mais qui sait. n’es pas prêt à lui laisser le bénéfice du doute, ceci dit.

regard mauvais - et confus à ses paroles. pour qui il se prend, celui-là ? t’es même pas surpris, t’es juste fatigué de sa présence et de ses mots, anglais ou non. tu te demandes même pas où il a pu apprendre ça, ça ne t’intéresse certainement pas. tout ce que tu peux apprendre à propos de fletcher est généralement contre ton grés, et il en sera probablement toujours ainsi.

t’es ravi d’avoir un tant soit peu de soutien. t’en aurais habituellement vraiment pas grand chose à foutre, mais chaque occasion pour d’une manière ou d’une autre montrer à fletcher que t’es pas le seul à avoir un problème avec lui est bonne à prendre. t’oses même afficher un sourire satisfait, expression qui vient rarement décorer ton chaleureux visage. ”rendez-vous de mes couilles, oui.” à nouveau, pas très pertinent. mais pour ta défense, remarque t’était plutôt destinée à toi-même, et tant pis pour ceux qui ont le malheur de laisser trainer leurs oreilles.

nouveau venu ne fait strictement rien pour aider ton état d’agacement grandissant, il en va de même pour ta patience mise à rude épreuve. bien sûr que ça, l’autre l’avait relevé. peut-être bien qu’il est bon journaliste et sait flairer les pistes intéressantes, finalement. ou peut-être excelle-t-il simplement dans l’art d’être un gros chieur, tu pencherais plus pour cette option personnellement. ”le problème c’est que j’ai un cas beaucoup plus important sur les bras, à l’heure actuelle. donc soit tu te démerde et t’espères que ça passe, soit tu pars à la recherche des gens dont c’est le putain de boulot.” toi, ton rôle serait d’arranger les pots cassés avec l’italie une fois que ça se sera inévitablement mal passé. mais le pauvre gars n’a pas le temps de répondre que voilà que fletcher tente une sortie.

et il est hors de question que tu le laisses partir comme ça.

t’as aucune foutre idée d’où est-ce que vous atterrissez. tu supposes, t’espères qu’il en sait plus que toi. regard agacé et désorienté autour de toi, décoration pas assez miteuse selon toi pour que vous soyez tout simplement chez lui. ”pas le surnom que te donnent tes parents, ça ?” marmonné, feulement retentit et te fait te retourner instantanément, tu comprends pas pourquoi y a un chat qui fait deux focus la taille de celui que t’as eu à poudlard qui te fixe, toi, de manière aussi menaçante. ”c’est quoi cette merde ? et on est où, au juste ?!” t'as tout juste le temps d'esquiver bestiole qui te saute littéralement à la gorge. tient plus du chien de garde qu'autre chose. baguette empoignée rapidement, si faut que tu fasse exploser ce truc pour avoir la paix tu n'hésiteras pas.