Good morning sunshine w/Mundungus



 
game night.
avril 1985. Un match de football moldu est organisé, on y attend tout le gratin du gouverment ! Inquiet, le ministère de la magie s'invite pour lutter contre les mangemorts prêts à attaquer. Lentement mais sûrement les tensions grimpent, l'ordre veille ; on se demande qui va attaquer en premier.
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glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black ou Cordelia Nott. Bon jeu parmi nous.
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Jude O'Riley
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Jude O'Riley
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statut de sang : sang-mêlé.
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(#) Sam 22 Avr - 20:46    Good morning sunshine w/Mundungus

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tw : mention de blessure, de stress post-traumatique, de vomissements.

Matinée comme une autre. Levé aux aurores, café, cigarette, observation pensive de la cour déserte. Lorem vint se nicher contre lui, lové dans une posture qui ne signifiait bien qu’une chose. Sa main parcourut le pelage de l’animal tandis qu’un sourire s’invitait sur son visage pas si reposé. Un peu de tendresse, et surtout toute l’innocence du monde dans les yeux verts du fléreur qui aurait donné à n’importe qui l’envie de retourner paresser au lit. N’importe qui, mais pas Jude. A peine son mégot abandonné dans le cendrier, Jude fila direction la douche, brûlante, efficace. Ses doigts évitèrent machinalement le relief désormais sur son épaule, lavé par la mousse qui tombait de ses cheveux. Mais face à son reflet, impossible d’ignorer la marque indélébile. Comme chaque fois qu’il y posait son regard, la douleur se réveilla, comme un fantôme. Et disparut à la seconde même où il enfila sa chemise, la boutonnant d’un coup de baguette pour accélérer le processus. La voix du Dr Harrington s’invita sans qu’il n’y puisse rien faire. Déni classique, et toutes ces conneries psychanalytiques qu’il était bien obligé de subir pour avoir le droit de continuer à faire ce qu’il aimait. Stratégie d’évitement. Alors quoi, hein, éviter de souffrir, est-ce que ça n’était pas juste humain ?

Débattant avec ses propres pensées, Jude acheva sa routine de salle de bain comme si de rien n’était. Comme si l’incident n’avait pas changé si profondément sa psyché qu’il en était à inventer des réparties trop tardives à balancer à son psy plutôt que réfléchir à la future une de son journal.  Et dire qu’on le forçait à fréquenter ce divan inconfortable pour continuer à correctement fonctionner. C’était plutôt les sessions là-bas qui le déconcentraient, trop à son goût. Au point même qu’alors il attrapait sa veste impeccablement posée sur la patère de l’entrée, Lorem grimpant sur ses épaules pour suivre son maître vers sa nouvelle destination, Jude oublia son passage obligatoire par l’armoire de la cuisine. Et transplana, donc, l’estomac vide. Pourtant, alors que la porte du bureau apparaissait dans un brouillard certain, les conséquences ne se firent pas tellement attendre. L’obligèrent à déverrouiller la serrure à toute vitesse pour se précipiter dans le bureau sans respecter son sacro-saint rituel - fermer soigneusement la porte, respirer l’odeur d’encre de la veille, s’imprégner de l’ambiance du lieu, seul endroit peut-être où il se sentait réellement chez-lui. L’obligèrent à courir le long du couloir jusqu’à pousser d’un coup d’épaule celle des toilettes et s’accroupir dans la première cabine venue.

Tandis qu’il rendait son repas de la veille au soir, Jude ne put s’empêcher de se fustiger. Putain, mais comment avait-il pu oublier de boire sa foutue potion, habitude à laquelle il ne dérogeait jamais depuis ces trente dernières années ? Comment était-ce par Merlin possible d’être aussi con ? Ses pensées retraçèrent tout son chemin parcouru la matinée, le café servi, la patée se Lorem attrapée dans l’armoire d’à côté. Mais comment ? La chasse d’eau finit par interrompre la litanie de ses pensées tâchées de culpabilité. Les yeux imbibés de larmes qui ne coulaient pourtant jamais, la gorge comme acidifiée, le souffle court, son reflet lui fit pitié. Fort heureusement, son statut d’oiseau matinal empêchait quiconque d’avoir pu assister au triste spectacle de sa propre faiblesse. Une de plus, pensa-t-il. Une de trop. Voilà un cheminement de pensées qui aurait intéressé son psy. Encore faudrait-il qu’il daigne lui révéler, et ça, jamais.

De retour dans l’open space, l’impression de plénitude habituelle resta aux abonnés absents. Passant une de ses mains qu’il n’avait pas séchée dans ses cheveux plus si impeccablement coiffés, Jude laissa son regard traîner le long des dossiers de chaise sur lesquels personne n’était encore assis, se souvenant en frôlant celle de Stanford qu’il avait son papier à relire. Parfois pour évacuer sa frustration. Parfait oui. Mais un feulement de Lorem, perché sur une tour d’éditions de la veille, attira son attention. L’animal fixait un point non loin de la salle des archives, avec une intensité anormale. Mais rien ne pouvait être anormal ce matin, rien d’autre que sa stupide erreur à lui. La porte était fermée quand il était arrivé, et… « Put…» Un mouvement fit rater à son coeur un battement, éveillant une peur ancestrale, instinctive, tandis que sa main cherchait sa baguette. Mais pas le temps de la brandir que déjà, un visage émergeait. « Fletcher ! Putain, c’est pas vrai !  » Dans sa poitrine, son coeur n’acceptait pas encore la réponse logique, mais sa raison lui fit lâcher sa baguette dans sa poche instantanément. Mundungus n’était une menace que pour l’orthographe, la grammaire et le bon sens. « Qui t’a donné le code de l’entrée ? » Les journalistes étaient les seuls à connaître l’enchaînement de mouvements qui permettait d’ouvrir. « Me dis pas que… » Si. La seule autre possibilité, la plus plausible d’ailleurs, était celle qui se lisait sur ses traits froissés.


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Mundungus Fletcher
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Mundungus Fletcher
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avatar : hugh dancy (avatar; @me) • (cs; queen hari ♡♡)
pronom irl : she/her
multicomptes : walden; aristide; aberthol; ozymandias
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âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
adresse : partout et nulle part en même temps, squatte chez qui il peut; en dernier recours, loue une chambre au chaudron baveur.
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(#) Dim 7 Mai - 20:42    Re: Good morning sunshine w/Mundungus

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tw :intrusion, vol

une fois n’était pas coutume, pouvais être utile à l’ordre ; récolte d’informations était plutôt dans ton domaine. mais cette fois-ci, ne suffirait pas de laisser traîner oreilles au bon endroit, où de chercher à gauche et à droite. fallait retrouver anciens faits divers, potentiellement en lien avec ce qui se faisait passer comme étant incidents dernièrement. meilleurs moyens serait de pouvoir consulter articles sur ces faits, et ne pouvais pas vraiment compter sur les archives de sorcière hebdo ; par contre, bien plus de chances de tomber dessus à la gazette, suffisait d’arriver à t’y rendre lorsque personne n’y était, trouver un moyen de s’y incruster aussi, pouvait être pas mal et pratique. avais passé quelques matinées à regarder journalistes et personnel rentrer, essayer de capter ce fichu code. étais presque certain d’avoir réussi, ou du moins n’hésitais presque plus et comptais bien y arriver ce matin. bien évidemment que tout ne pouvait pas se passer comme prévu, que ne pouvais pas rentrer tranquillement, sans moindre interruption ou problème. problème qui avait pris la forme du rédacteur-en-chef, qui n’avait vraisemblablement rien d’autre à faire aux aurores que de venir déjà travailler, ou gagner les bureaux en tout cas. mais semblait plus que pressé, bien trop pour que ce soit normal. attends quelques secondes avant de le suivre, pousser la porte sans trop d’espoirs et pourtant. s’ouvre toute seule sous la pression, et te dis que finalement, c’était peut-être une bonne chose, n’aurais pas à essayer de deviner code pour essayer de rentrer. couloirs semblaient presque silencieux, voir juste la porte des toilettes finir de se refermer. te dis que c’est peut-être ta seule chance de réussir à entrer dans la salle des archives sans qu’il ne remarque quoique ce soit, fallait juste prier pour qu’il soit occupé assez longtemps. laisses porte ouverte et tends doublement l’oreille par rapport à d’habitude. tombes enfin sur l’info, est obligé de le lire en troisième vitesse, fais plus que bien, chasse se fait entendre dès que tu ranges le dossier, te carapates en-dehors et n’as pas meilleure couverture que de feindre ce que t’étais au quotidien ; un parasite. n’avais pas vraiment le temps de sortir discrètement, et la cuisine était bien plus proche. t’éloignes de la pièce, alibi presque tout trouvé, si jamais il revenait subitement dans les alentours. connaissais les lieux par cœur à force, vas vers le coin cuisine et te sers sans trop de vergogne dans le frigo, premier tupperware qui tombe sous la main avant de revenir dans l’open space, y fais à peine un pas que feulement non loin se fait entendre.  sale bête qui devait possiblement appartenir à o’riley, aurais pu commencer une bataille de regards, si ce dernier n’était pas revenu, tarde pas à te remarquer d’ailleurs. « ouais, salut, moi aussi j’suis content d’te voir. » pas spécialement, te serais totalement passé de sa présence et du fait qu’il décide de venir travailler si tôt. aurais été mieux sans l’avoir dans les pattes. laisses un sourire s’échapper lorsqu’il te demande comment t’avais pu rentrer. « oh, personne directement, disons que certains sont moins…discrets que d’autres. ‘fin ça m’aura pas servi à grand-chose vu qu’tu m’as facilité l’travail, merci d’ailleurs. » serait dommage de ne pas le relever, surtout si ça pouvait confirmer ses craintes. ouvres la boite entre tes mains pour l’entamer, tant qu’à faire, autant profiter au passage, sorte de repas gratuit qui ne se refusait pas après tout. finis par pointer fourchette vers le brun, signe avant-coureur que tu voulais t’adresser à lui. « t’pas l’air dans ton assiette- » fallait être aveugle pour ne pas l’avoir remarqué. « -t’sais, si t’es malade, ça t’tueras pas d’rester chez toi un jour ou deux. » sait on jamais que t’arriverais par hasard à le convaincre de rentrer, même si ce n’était qu’une dizaine de minutes, ça t’arrangerait totalement.

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(#) Mar 22 Aoû - 21:37    Re: Good morning sunshine w/Mundungus

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tw : mépris flagrant, mention de problèmes de santé.

Surprenante matinée. Mais le fait était que depuis toujours ou presque, Jude haïssait les surprises. Du moins celles qui le concernaient directement. C’était que son métier se nourrissait justement de l’imprévu, quoique l’actualité devenait de plus en plus tristement prévisible. La présence indésirable de Mundungus en ces lieux n’avait d’ailleurs rien de réellement inhabituelle, hélas. Parasite dont Jude ne parvenait plus à se défaire, et depuis trop longtemps déjà. La raison de la sympathie de certains à son égard lui apparaissait comme totalement surréaliste. Tout en lui n’était que défauts, de son manque de talent clairement affiché à son affiliation à Sorcière Hebdo. Sans compter sa fâcheuse manie à n’accepter aucun refus. Ténacité, lui avait déjà balancé son patron une fois, sans nulle doute pour le faire enrager. Nuisance, voilà ce qu’il était. Nuisance d’ailleurs étonnamment matinale. Nouvelle anomalie dans ce début de journée qui pour une fois lui donna presque envie de rentrer chez lui.

L’aplomb de Fletcher ne fit que l’agaçer plus encore alors qu’il peinait à retrouver un brin de contenance. Nerveux, Lorem feula férocement en direction de l’intrus. D’un geste machinal, Jude flatta l’encolure du fléreur sans quitter des yeux l’insupportable écrivaillon. Qui se paya le luxe du sarcasme, comme toujours. Le regard sombre, Jude serra les dents de peur de lâcher une phrase qui ne ferait que le rendre plus insolent encore. C’était sans compter sur le sous-entendu plus que transparent qui ne fit que souligner son arrivée chaotique. Merde. Pressé par l’urgence physiologique, il avait donc négligé de fermer la porte, pile le matin où cet imbécile guettait, donc. Furieux, Jude laissa bien volontiers tomber les politesses. L’effort valait encore à peu près la peine pour son équipe, mais certainement pas pour un imbécile patenté tel que lui. « Tu te fous d’ma… » Mais l’impolitesse à venir fut coupée par celle d’en face. Jude détestait qu’on l’interrompe. Qu’on le montre du doigt. Et pire encore quand le doigt en question était prolongé d’un couvert à moitié sale. N’aurait plus manqué qu’il parle la bouche pleine.

Les propos balancés avec désinvolture amplifièrent plus encore sa colère. Pour qui diable se prenait-il ? « Tu vas me faire le plaisir de foutre le camp de ma rédaction dans la minute. » Baguette toujours en main, Jude était à deux doigts de pointer la désagréable silhouette. Mais la raison l’emporta. Magouilleur comme il était, Fletcher devait fatalement mieux maîtriser l’art des sortilèges offensifs. Et puis, c'aurait été là un comportement qui ne lui ressemblait pas, et un seul en une matinée, c'était bien assez. Retrouver son légendaire calme, voilà quelle était la solution. Un bref instant, l’idée qu’un article sur son état de santé se retrouve dans les pages du chiffon d’en face l’effleura. Non. La rédaction n’aurait pas été assez bête pour s’en prendre à lui de la sorte. Mundungus, peut-être, mais pas celle qui se pensait sa rivale. Tout à coup, son oeil fut attiré par la boîte qu’il tenait entre les mains. Bien. Du tangible. Des faits. De quoi réussir à apaiser un peu son coeur affolé, et sa paranoïa malvenue, surtout maintenant. « Mais je reconnais bien là tes techniques de tire-au-flanc. » Aussi malade qu’il était, Jude n’avait jamais raté une journée de travail. Sauf quand on l’avait obligé, guéri qu’il était pourtant. Guéri oui, quoi qu’en dise le docteur Harrington. « Continue à dévorer ton butin de pique-assiette, et c’est l’arrêt maladie assuré. » Deux semaine au moins que la boîte au couvercle bleu trônait dans le frigo, à son grand dam. Dix jours qu’il hésitait à la jeter. « Enfin pour ça, il faudrait encore que quelqu’un ait un jour eu l'idée stupide de t’embaucher. » Rassénéré par le retour de sa répartie, Jude s’appuya négligemment contre l’armoire tout à côté, Lorem slalomant dans l’espace laissé entre son coude et sa chemise. Fletcher allait sans nul doute se vanter de sa liberté, comme si sa précarité était une chose louable. Il n’y avait qu’à voir l’état piteux de sa chemise à lui. Pour un peu, il aurait eu pitié. Façon de parler.

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(#) Jeu 31 Aoû - 18:34    Re: Good morning sunshine w/Mundungus

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tw :intrusion, vol

phrases qui se répétaient dans l’esprit, essayais de les y graver assez longuement que pour pouvoir t’en souvenir en temps voulu, rapporter à l’ordre les informations qu’ils avaient demandées. n’empêchait en rien de se concentrer un minimum sur o’riley. était bien plus qu’exaspéré par ta présence, par ta personne en général d’ailleurs. était peut-être né uniquement dans le but de l’emmerder, réussissais plutôt bien, t’en étais certain. pourrais même le faire tous les jours si t’avais un peu plus de foi, et la certitude qu’il ne finirait pas par venir t’étriper prochainement. commençait déjà à être impoli, avait peut-être encore moins envie de te voir que d’habitude. devrais faire un peu plus attention, parce qu’il avait sa baguette en main, que tu ne pourrais peut-être pas réagir assez rapidement s’il se décidait à lancer n’importe quel sort. n’avais franchement pas envie de te désartibuler parce que tu aurais dû transplaner trop rapidement. « eeeh, ça va, ça va, t’as vu l’heure qu’il est ? pas b’soin de s’presser autant. » n’allais pas te bouger rapidement de cette rédaction, peu importait ce qu’il pouvait dire. comptais bien finir au moins cette boîte qui te servait de petit-déjeuner, pas tous les jours que tu pouvais te sustenter gratuitement. pourquoi pas prendre des nouvelles de o’riley qui n’était littéralement pas dans son assiette. pas vraiment pour compatir, fallait pas non plus exagérer, mais ça valait la peine de se tenir au courant, pourrait être bien plus qu’utile. « mes techniques de-» s’outrerais presque réellement cette fois-ci en l’entendant, comprenais bien qu’on pouvait te qualifier de tel couramment, mais sur cet argument ? « y ont quand même l’droit d’être malade tranquillement ici sans qu’tu les insultes d’tire-au-flanc rassure moi. » quoique, avec lui il fallait s’attendre à tout, suffisait de le voir maintenant, s’entêter à rester là alors qu’il n’était clairement pas au meilleur de sa forme. finis par loucher sur la boîte entre tes mains, sais pas s’il bluffait ou non, véritable palais de doberman que tu détenais, franchement un atout à ses heures de pouvoir manger tout et n’importe quoi sans faire la fine bouche. « pourquoi ? c’t’un piège qu’vous laissez pour les pauvres gens qui viennent ici ? » doutais que qui que ce soit d’autre ne se serve comme tu pouvais le faire dans le frigo, mais tout était bon pour se victimiser. mais voilà qu’interlocuteur remette subtilement sur le tapis le fait que tu n’avais pas de poste fixe. « c’serait plutôt une idée stupide de me laisser faire embaucher, ouais. » avais déjà bien assez donné, voudrais plus y retourner, préférais n’avoir de comptes à rendre à personne, tirer ton plan comme tu l’entendais. « la seule fois où je serais potentiellement capable de le faire, ce serait si on me le proposait ici. » sourire qui s’était affiché sur le visage, espérais bien qu’ils ne le te proposeraient jamais, étais presque certain que o’riley ferait tout ce qu’il y avait en son pouvoir pour couper court à cette idée saugrenue. « mais dans tous l’cas si j’suis malade, j’préfère pas risquer d’le refiler aux autres. » et que t’avais un énorme poil dans la main aussi, mais bon, c’était inutile de le préciser. « sauf si c’pas à cause un virus et que tu l’sais très bien. » curiosité revenait bien plus qu’au galop, doutais qu’il commence à en parler de lui-même de toute manière alors fallait bien que tu sortes une supposition ou deux. « t’as trop bu hier soir ? » ne crois même pas une seule seconde dans ce que tu dis, l’était trop chiant pour ça, bien trop rabat-joie. secoues rapidement la tête de gauche à droite. « naah, quelqu’un aurait quand même pas réussi à te faire sortir quand même ? » ou alors faudrait vraiment lui décerner un prix pour cet exploit. mais le brun avait l’air un peu trop mal en point pour qu’il s’agisse juste d’une histoire de boisson. « ça doit être autre chose. »

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(#) Ven 12 Jan - 23:58    Re: Good morning sunshine w/Mundungus

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tw : mépris monstrueux, mention de problèmes de santé.

Insolence évidente. Décidément, l’intrus n’était pas d’humeur à se laisser docilement faire. Fallait-il regrettablement que ce soit un matin où son corps et son esprit, bien qu’il se refuse à l’avouer, avaient décidé de laisser transparaître une faille. Voilà donc que l’intrus se faisait syndicaliste sur les arrêts maladie. Mais qu’il aille pleurer dans les jupons de son déplorable torchon pour daigner obtenir les fruits de sa revendication. Chez lui, ça ne donnerait rien. Ne serait-ce que parce que, comme il l’avait peu subtilement souligné, il n’avait jamais commis la bêtise de l’embaucher. S’il avait été voix entendable, Jude lui aurait volontiers déversé son avis sur les gens qui se disaient malades. Des fragiles, ni plus ni moins. Fallait-il être aux portes de la mort pour ne pas savoir aligner trois mots sur un parchemin, et le récent passé lui avait prouvé que l’argument n’était pas entendable. Aussi le voir déguster les aliments périssables ne le faisait frémir que de dégoût, et en rien de pitié. Un tel piège, comme il le sous-entendait, aurait impliqué qu’il était capable de laisser une gamelle dans un tel état. Impensable. Tout juste s’il lâcha donc un soupir à peine audible donc. Garder la face,  telle était l’attitude à adopter.

Mais voilà qu’à son pic sarcastique, l’abject eut l’insolence de répondre. Pour sûr qu’un contrat longue durée dans son journal était un vif d’or que bien des journalistes aguerris souhaitaient attraper de toute leur âme.  Et Fletcher, qu’on se le dise, en était loin. « Rêver est toujours permis… » Pouvait-on faire plus désinvolte ? Ca n’était pourtant pas son habitude, mais Fletcher savait le sortir de sa zone de confort. Mais le parasite, fourchette toujours trempée dans son lot d’immondices, semblait décidé à attiser sa colère. Lorem à ses côtés feulait de plus belle. Le fléreur avait toujours détesté la compagnie de cette vermine. Après tout, les chats ne devaient-ils pas chasser les rats ? Il fallait définitivement lui faire quitter les lieux au plus vite. Mais Mundungus Fletcher était dans son attitude aussi impardonnable que les sortilèges les plus crasses. La raison ne servait à rien à face lui. Il fallait heurter sa fierté. Si tant était qu’il en possédait une. En tout cas, le détourner de sa curiosité mal placée quant à sa vie personnelle. « Ta maîtresse ne détient-elle pas d’autre scoop pour venir te faire glaner une de mes beuveries imaginaires ? » La phrase était sûrement trop longue pour lui. « Laisse-moi te résumer. Moi pas avoir bu. Moi vouloir que toi foutre le camp.   » Ce lieu était le sien. Fletcher était un intrus qu’un sortilège aurait pu repousser, s’il avait donné plus dans la pratique de la magie que dans l’éditorial.

« A moins que tu ne sois là pour me réclamer un tête-à-tête ? » Revenir au professionnel. Une solution entendable. Inenvisageable. Mais il fallait bien tout tenter pour le virer de là, et vite. « Je résume tes trois dernières propositions ou tu m’éblouis avec une nouvelle ? Non mais parce que vraiment, t’écouter broder autour de la dernière parure de Saint joueur débile de Quidditch numéro 27 c’est passionnant, mais à part tirer le fil d’une métaphore, ça n’intéresse que la femme au foyer de Sorcière Hebdo. Et ici, on parle de vrais infos. Au moins du score du match, vois-tu… » Même ça, en soit, le débectait. Mais au moins était-ce de l’actualité. « Je te le dis une dernière fois. Tu pars. Ou les mesures vont se faire drastiques. » Il le pouvait. Le boss n’était pas pour, mais à son niveau, il en était capable. Qu’il essaye, donc… Aussi fragile avait-il pu paraître, Jude O’Riley était aussi fort qu’à l’époque. Plus fort que jamais. Plus fort que ceux que personne ne daignait lire pour autre raison que par pur ennui.

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(#) Lun 5 Fév - 18:29    Re: Good morning sunshine w/Mundungus

good morning sunshine


tw :intrusion, mention d'homophobie

c’est qu’il s’était clairement levé du mauvais pied, ce matin. enfin, plus tu le côtoyais, plus tu te demandais s’il n’avait pas tout simplement deux pieds gauches, à force de le voir tirer la gueule et aboyer à longueur de journée. même si ta présence devait y être un minimum pour quelque chose, ça n’empêchait pas de penser et d’être persuadé que ce n’était pas le seul facteur. mais aujourd’hui, il y avait quelque chose de différent. aujourd’hui, il avait montré une faiblesse, lui qui reflétait cette impression de vouloir tout contrôler, de vouloir que tout soit parfait, d’être parfait et de ne rien laisser passer, d’autant plus avec lui-même. alors c’était que clairement il y avait quelque chose, peut-être de grave, peut-être de gros, mais quelque chose. et n’étais pas du genre à lâcher ce que tu pouvais trouver, étais déjà bien plus concerné par cette histoire que par les informations pour l’ordre, qui squattaient bien tranquillement un coin de la tête déjà.

et ce n’était certainement pas son sale matou qui venait feuler et cracher une fois de plus près de toi qui allait réussir à te faire dégager d’ici. t’aurais pu feuler en retour, mais t’avais clairement pas confiance en ce genre de bestioles, trop de griffes, trop de dents, un peu trop proches de toi, et même si tu traînais déjà n’importe où ; ce n’était pas une raison pour découvrir les infections que pourraient apporter ses griffures. alors tu te contentes d’un regard peu impressionné, tant qu’il restait près de son maître, tu n’avais pas vraiment à t’inquiéter. s’il se mettait à bouger dans ta direction, et bien, t’aviserais sur le moment. en attendant, sourire regagnait les lèvres en écoutant ton aîné, semblait vouloir te blesser, te vexer.
« —c’est encore trop compliqué pour moi, tu peux un peu raccourcir ? » on rigole, on rigole, mais on voyait pas le fond du bol.
« —c’est généralement pire d’éviter la question, ça ne fait que me donner encore plus envie de creuser et d’avoir ma réponse tu sais ? » étais encore bien gentil de le prévenir, même s’il devait s’en douter, que tu ferais bien de faire attention à ne pas lui tourner le dos et qu’il essaye de te balancer un oubliette ni vu ni connu au passage.

puis venu de nulle part, il t’offre un alibi en or. une raison presque plausible d’être venu aussi tôt ici sans qu’il ne se doute de quoique ce soit. quoique. doutais qu’il fasse un jour le lien entre l’ordre et toi, il y aurait bien plus de chance pour qu’il raye l’idée au moment même où elle pourrait lui traverser l’esprit. dans le pire des cas, t’aurais juste à bidouiller une excuse de fouille-merde que t’étais, ça passerait parfaitement bien aussi. de nouveau des attaques personnelles, ou plutôt contre sorcière hebdo, ce qui allait encore moins t’affecter. c’était bien leur traitement infâmes des infos qui t’avais attiré, qui te permettait de gagner le strict minimum en fournissant le strict minimum en échange.
« —en même temps, qui en a quelque chose à foutre du score quand à côté de ça t’as des mecs avec des abdos comme tu pourras jamais en toucher en vrai ? » prends enfin la peine de poser la boîte et son contenu potentiellement avarié sur la première surface que tu trouves, comptais bien l’oublier là, l’air de rien, alors que l’autre insistait pour que tu dégages.
« —eh, tout doux, je venais vraiment te demander un truc. » ’avant que t’ailles rendre ta soirée d’hier aux toilettes.’ gardé pour toi, pour une fois. il valait mieux pas ne remettre de l’huile sur le feu directement.
« —tu savais qu’ils étaient homophobes au ministère ? » sorti un peu tout seul, à cause de ta dernière visite là-bas.
« —bon, je fais une généralité, mais quand même. » un c’était déjà suffisant, aurais bien aimé pouvoir traîner personnellement dolohov dans la boue, mais tu le regretterais bien rapidement. non seulement il devait faire une bonne tête de plus que toi, mais surtout il était bâti comme une armoire à glace que t’aurais la flemme de devoir semer à tout bout de champ.
« —fin j’imagine que ce sujet non plus, vous ne voudrez pas le traiter ici. » lâché dans un soupir, laisse le temps à l’imagination de trouver une véritable excuse, à défaut de pouvoir régler directement tes comptes.
« —par contre, j’ai la —les— preuves que certains trempent plus ou moins fort dans des combats illégaux. je suis pas le seul à le savoir, tu peux même être certain que la majorité sont au courant là-bas mais que ça fait tout pour le taire, faudrait pas ternir leur image.» sauf que toi, t’étais pas tenu à grand-chose. peut-être que le rédacteur en face de toi te dirait de te foutre ton sujet au cul, mais au moins t’aurais fait semblant d’être venu jusqu’ici pour quelque chose.
« —enfin, dès que ça touche au ministère, même juste un peu, à sorcière hebdo pour le moment ils préfèrent fermer leurs gueules et leurs yeux. » ne le leur avait même pas proposé, parce que ça n’entrait pas dans ce qu’ils osaient appeler une ligne éditoriale.
« —j’voulais voir si par chance et par un énorme geste de ta bonté sans limite, je pourrais pas t’écrire un sujet à ce propos. » le culot, une nouvelle fois, mais qui avait toujours su t’emmener à des endroits intéressants dont tu ne te plaindrais pas.
« —je le signe pas, personne t’affiliera à moi, j’fais passer le message que je veux, tout le monde est content au final non ? » un haussement d’épaules qui vient ponctuer le tout, alors que les mains avaient regagné les poches.
« —je te jure que je peux écrire bien mieux et de manière plus intéressante que si on me demande d’causer du dernier lauréat du sourire le plus charmeur de l’année et de ses nouvelles pimbêches. » pourrais même réellement te décider à faire des efforts, s’il acceptait. ne serait-ce que pour lui montrer un minimum ce que tu valais quand tu daignais te sortir les doigts du cul.
« —j’ose espérer que tu ne pensais pas que j’étais à mon max en faisant le dernier horoscope, quand même. »

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(#) Mer 3 Avr - 23:06    Re: Good morning sunshine w/Mundungus

good morning sunshine


tw : mention d'homophobie.

Conversation trop longue. Du moins au vu du niveau d’énergie actuelle, et de l’interlocuteur en face, l’échange s’éternisait bien trop au goût de Jude. Devant la foule des journalistes qui investissaient habituellement les lieux, Fletcher n’aurait certainement pas fait le malin. Mais ce matin, l’open space était désert, et l’esprit embrouillé de Jude peinait à trouver une solution pour avoir la paix nécessaire à retrouver son état normal. Surtout face à des sarcasmes qu’on ne se permettait que peu avec lui, d’habitude. Ici, on le craignait, malgré pourtant sa mésaventure récente qui aurait pu constituer une faille. Mais Mundungus Fletcher semblait immunisé, sûrement parce qu’à ses yeux, rien ne comptait. Et surtout pas sa réputation, clé habituelle de la pression infligée sur ses pairs. En ce sens, le sorcier était dangereux, électron libre, anarchiste presque. Homme qui ne respectait rien, pas même la hiérarchie - quelle horreur. Jude l’écouta donc le provoquer sans sourciller, bras toujours croisé dans l’attitude la plus fermée qui soit. Lorem frotta son pelage contre lui, l’électrisant au contact de sa chemise impeccablement repassée.

Ne restait donc que la menace. A une heure pareille, il serait difficile de faire appel au service de sécurité qui avait déjà oeuvré pour les débarrasser de quelques illuminés venus leur délivrer des témoignages stupides. Mais tout pouvait se faire avec un tant soit peu de volonté, et Jude était bien décidé à couper court à la conversation. Mais contre toute attente, son interlocuteur parvint à retenir son attention. D’abord, en évoquant les corps des joueurs de Quidditch avec une pointe de lubricité qui le dégoûta, d’abord, avant d’éveiller en lui une pointe de paranoïa. Etait-ce un sous-entendu qui le concernait lui, ou Fletcher faisait-il étalage sans honte aucune de ses orientations ? Non pas qu’honte il y ait à avoir, mais Jude n’avait que trop souffert du mélange entre vie publique et vie privée pour accepter l’information sans tout ramener à lui, d’abord. Braqué, il écouta la suite, qui les emmenait sur des territoires bien moins sous-entendus au vu du terme employé.

Homophobie et Ministère, dans la même phrase. Fallait-il en avoir, de l’aplomb. Quoiqu’en soit, la chose n’avait rien de bien étonnante, au vu de l’ouverture d’esprit somme toute étroite de bien des pans de la population. Intrigué, Jude écouta sans trop broncher, son esprit carburant afin de comprendre pourquoi diable cet imbécile abordait des thématiques aussi houleuses et compliquées au sein du journal. Etait-ce une provocation, encore ? Savait-il quelque chose ? Bon sang, c’était qu’il faisait tout pour cacher du mieux qu’il pouvait ses préférences, d’autant plus maintenant qu’il entretenait une relation longue-durée. Avec le frère d’un de ses employés, qui plus était. Mais non, Fletcher n’aurait pas exploité une telle information comme ça. Aurait appuyé plus lourdement ses accusations. D’autant qu’il se dirigeait d’emblée vers le raccourci facile, à savoir qu’un journal de la trempe de la Gazette n’aurait jamais le courage de publier pareille nouvelle. C’était à moitié vrai. A moitié seulement, car Jude crevait d’envie d’un sujet majeur qui viendrait ébranler la communauté sorcière concernant l’homosexualité et son rejet par certaines institutions. Mais son passé, toujours, l’éditorial et autres l’empêchaient d’avoir un tel parti-pris. Ca, et le manque de faits plus qu’avérés. Et venant de la part de Mundungus, les faits lui semblaient être plus inventés qu’autre chose.

Muré dans son silence, Jude l’écouta donc dériver, bras toujours croisés, sourcils froncés, Lorem hérissé. Les combats illégaux étaient une thématique moins intéressante, plus vendeuse toutefois. Mais son intuition ne cessait de lui hurler que Fletcher mentait, c’était évident. Le mensonge pour couvrir autre chose. Mais après tout, que risquait-il ? Perdre quelques minutes de son temps, certes, mais si la chose était vraie, alors… « Dans mon bureau. » balancé avec fermeté et autorité. Le rituel aurait pu paraître inutile dans une rédaction déserte, mais Jude savait bien que seul son bureau était à l’abri de toute écoute - il y avait veillé. Entrant dans la pièce, Lorem à sa suite, Jude attendit à la porte que Fletcher s’exécute, fermant précautionneusement derrière eux une fois que ce fut fait. S’installant dans son fauteuil, Jude s’alluma une cigarette en attendant sans mot dire, sérieux comme lorsqu’un de ses sous-fifres avait l’once d’une bonne idée. « Je dis pas que je te crois. Je dis pas non plus l’inverse. Mais si tu as des preuves, alors c’est le moment de les dégainer. » Bouffée lourde lâchée dans le silence entre deux phrases. « Pour les combats ou la discrimination dont tu parlais. » Son regard se riva au sien, sans le lâcher. « On parle de sujets de fond là, pas de scoop. Alors si t’as menti, c’est le moment de foutre le camp. Par contre, si tu dis vrai… Tu le signeras, ton papier. » Ca s’appelait prendre ses responsabilités. Et ce serait sans doute la première fois pour lui.

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Mundungus Fletcher
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âge : 44 ans, seulement physiquement; taureau de fin avril (( le 29 - 1941)) dans toute sa splendeur, que l'âge ne semble pas atteindre lorsqu'il s'agit de se faufiler dans n'importe quel endroit ou en fuir en un rien de temps.
emploi : traîne à gauche, à droite, dans l'allée des embrumes, partout où y faudrait pas, laisse toujours traîner une oreille au passage, amasse cacailles et les revend au prix fort. quand trafiquant d'objets & ingrédients ne suffit plus, sert de pigiste chez sorcière hebdo; massacre autant horoscope qu'ego des pauvres concernés.
statut civil : n'arrive déjà pas à se poser dans un lieu fixe, engage rien de sérieux et c'est le célibat qu'accompagne au fil des années.
statut de sang : pureté n'a peut-être même jamais approché le nom de famille, fletcher bien connus pour être de sang mêlé, peu importe la branche.
études : s'est retrouvé en écosse ((poudlard)) à l'occasion, de trop longues minutes choixpeau vissé sur la tête à la répartition ((choixpeauflou)), n'arrivait pas à départager les serpents des aigles chez qui finalement a fait toute sa scolarité.
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(#) Jeu 25 Avr - 18:12    Re: Good morning sunshine w/Mundungus

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tw :intrusion, mention d'homophobie, de combats

c’est qu’il ne se déridait pas une seule seconde, ne t’y attendais pas spécialement non plus, mais il atteignait des sommets, à se renfermer de plus en plus à chaque seconde, accompagné de son vieux matou qui le suivait dans ses humeurs, avait l’air d’en rajouter une couche à continuer de se frotter contre lui, l’air renfrogné, à te jauger, t’observer comme s’il s’apprêtait à te sauter dessus dès qu’il en aurait l’occasion. pas franchement envie de prendre le risque de savoir si ses griffes étaient aiguisées ou non. le craignais plus que l’éditeur, au final. avait beau te dire de dégager, préférais essayer de ne pas trop rapidement te dérober, pour ne pas avoir l’air plus coupable que tu ne pouvais déjà l’être. ou au moins ne pas donner l’impression d’avoir envie de déguerpir dans la seconde dès qu’il t’en donnait l’occasion.

pourrais même peut-être en profiter, chercher à vendre l’un ou l’autre article, pas de ceux qui restaient dans les fonds de tiroir, ceux qui n’avaient même pas trouvé grâce aux yeux de sorcière hebdo. plutôt ceux qu’ils avaient évité parce que ça les arrangeait, parce que c’était plus simple de fermer les yeux que d’affronter certaines choses, d’éviter de soulever sujets qui pourraient être qualifiés de société pour se contenter d’articles de surface, ceux qui pourraient amuser ou faire vendre exemplaires en masse. t’attendais à ce que o’riley les balayent d’un revers de la main, qu’il n’y porte pas attention, ne serait-ce que parce qu’elles provenaient de toi, qu’il ne voudrait jamais que tu t’approches de son journal, si ça se trouvait. mais il te laissait parler, avait même l’air d’écouter alors que le fléreur hérissait ses poils de plus en plus, peut-être pour t’intimider, espérant que tu te barres au plus vite. commençais à vraiment envisager la chose, d’autant plus si le brun comptait continuer de te basher.

t’attendais à juste pouvoir replier les affaires même pas installées, mais finalement, une phrase balancée, juste trois mots qui sonnent comme hallucination auditive au départ. de souvenir, n’avais jamais eu le privilège d’y avoir été invité, d’avoir pu y mettre un pied avec son autorisation. passé la seconde de stupéfaction, lui emboîtes le pas, la démarche trop discrète, presqu’alerte alors que le fléreur faisait une queue de poisson, que ce soit pour s’éloigner le plus possible de toi ou espérer que tu ne lui trébuches dessus. en attendant, l’éditeur ne t’invitait certainement pas dans son bureau pour que vous enfiliez des perles, pour te tabasser par contre, peut-être bien. mais n’avait pas franchement l’air d’être dans le style du sorcier. bien évidemment que le regard a envie de s’arrêter partout alors que l’aîné ferme la porte. ne cherches pas à cacher la curiosité et l’intérêt, même si les mains restent dans les poches. pas assez stupide que pour commencer à toucher à tout et risquer de l’énerver d’autant plus, l’animal. s’installe sur ce qui était sans doute son fauteuil, s’allume une clope sans pour autant t’en proposer –évidemment– . expose ses doutes à ton égard, à l’égard de ces idées d’articles que t’avais pu lancer. semble même intéressé, si tu lui apportais des preuves. sourire se pointe sur les lèvres immédiatement, regard qui s’illumine en comprenant qu’il laissait une chance, qu’il ne rejetait pas tout en bloc. prenait apparemment du recul lorsque ça touchait au travail. bien la première fois qu’il ne prenait pas (trop) de haut.
« —des preuves ? » comme si t’avais attendu qu’on te demande ça toute ta vie. fouilles quelques secondes dans ton sac avant de sortir un cliché que tu glisses de deux doigts sur le bureau vers lui. cliché qui datait de la semaine dernière, dans le cafouillis des combats, personne n’avait fait attention à l’appareil photo de sortie, trop occupés à hurler pour encourager celui sur qui avait été mis les paris que pour faire attention à toi visiblement, et tant mieux. visage bien en évidence d’un des combattants, même s’il ne devait pas rappeler grand-chose à o’riley, sauf s’il connaissait par cœur tout le florilège du ministère. les doigts replongent dans les méandres de la sacoche, cette fois, carte de personnel qui se retrouve entre l’index et le majeur, presque brandie fièrement.
« —ose me dire que ce n’est pas la même personne. » préfères éviter de raconter comment sa carte avait pu tomber entre tes mains, préférais que le principal intéressé continue de penser qu’il l’avait tout simplement perdue quelque part.
« —ruthven, un oubliator qui doit être là depuis…au moins six ans ? » te foutais un peu de sa biographie, ce n’était pas ça qui comptait le plus pour le moment ; avais bien d’autres clichés à lui montrer, mais n’allais pas tout déballer non plus sans avoir la certitude qu’il allait te prendre le sujet.
« —et c’est loin d’être le seul, si tu veux y traîner un jour, j’ai choppé les infos d’un combat qui devrait se passer demain. » vraiment pas un fan de ce genre de sport, par contre des soirées en elle-même, c’était à chaque fois un jackpot pour toi il fallait dire, avec le nombre de personnes trop éméchées là-bas, qui ne faisaient pas assez attention à leurs poches.
« —pour la discrimination par contre, j’ai rien là tout de suite à te donner, enfin si le blaze d’un pauvre type qui insulte gratuitement les gens, mais j’ai le nom de quelqu’un qui subit ses insultes, j’ai pas encore tenté d’aller le voir, je ne sais même pas si il voudra parler mais…ça se tente, même si il veut rester anonyme j’suis certain que son témoignage pourrait valoir le coup- et en apporter d’autres que ce soit par hibou ou même d’autres employés du ministère, c’est certain que c’est pas un cas isolé. » sujet qui tenait -un peu trop- à cœur, qui si en plus pouvait ramener des problèmes à l’autre armoire à glace slave, ne serait pas de refus.

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