septembre 1985. Sur les côtes anglaises, un duel entre Albus Dumbledore et Voldemort a lieu dans une caverne isolée. Dumbledore y perd la vie, et sa dépouille est exposée au Ministère comme un sombre avertissement.
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black, Cordelia Nott ou Walden Macnair. Bon jeu parmi nous.
admin ☆ order of the phoenix always with dumbledore's bad ideas.
Evanesco
pseudo : harizon.
avatar : olivia cooke (labonairs).
pronom irl : elle.
multicomptes : cordelia, ezekiel.
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pronom perso : elle.
âge : vingt-neuf ans (31 octobre 1956).
emploi : plus qu'une évidence, une vocation. auror de profession, alice risque (presque) tous les jours sa vie, à traquer les mages noirs. comme si ce n'était pas assez, elle fait également partie de l'ordre du phénix et fait des heures supplémentaires à tenter d'arrêter un maximum de mangemorts et à recruter de nouveaux membres pour l'organisation.
statut civil : alice et frank, leurs prénoms sont toujours associés, autant sur le plan professionnel que privé. ils se ne sont plus lâchés depuis leur rencontre, sont mariés depuis de nombreuses années et parents d'un petit garçon, neville.
statut de sang : membre des vingt-huit sacrés, c'est du sang pur qui coule dans les veines de la sorcière, bien que cela n'ait, pour elle, aucune importance.
études : ancienne poufsouffle, membre de la chorale et du club de duel.
particularité magique : après une longue et fastidieuse maîtrise, alice parvient à se transformer en animagus moineau, une particularité qui lui est utile pour se faufiler discrètement et passer inaperçu.
adresse : quartier semi-magique à londres, dans une maison de ville.
call me mercy tw: mention de meurtre, de mort, d'arrestation @Aberthol Ó Mordha — octobre 1985
Dans la salle silencieuse résonnaient les talons de l'assistante, qui tendit un papier scellé d'un M cerclé de violet. Le président du Mangemagot, ajustant ses lunettes, s'éclaircit la voix avant de prononcer le jugement. « After thoroughly reviewing the evidence and hearing the testimonies », le micro crachota, et Alice serra les doigts sur ses genoux, « this court finds the defendant, Merwyn Ó Mordha, guilty of the premeditated murder of Niamh Yakovleva. » À l'entente du verdict de culpabilité, l'entièreté du tribunal éructa en acclamations. Alice resta stoïque, tandis qu'un journaliste tournait vers elle son appareil, l'éblouissant d'un flash. Le juge donna quelques coups de son marteau, pour réclamer le silence. « Furthermore, the court acknowledges the defendant's proven affiliation with the Death Eaters, involvement in dark magic, and participation in acts of terror against the wizarding community. » Le chef des accusation continuait, Alice cligna doucement des paupières en se saisissant de son sac, qu'elle passa à son épaule. Elle se releva, prête à quitter le salle, maintenant que sa présence n'était plus requise, maintenant qu'elle était certaine que l'homme qu'elle avait arrêté, allait passer le reste de ses jours à Azkaban. Pour autant, on ne la laissa pas filer aussi facilement. Des collègues, des journalistes, de simples spectateurs, vinrent lui serrer la main ou lui poser des questions. Aux questions, elle n'accorda aucun commentaire, parvint finalement à se glisser jusqu'à la porte d'entrée, avant d'être retenue par un doux, mais résolu : « Mrs. Longbottom? » Sans perdre son masque détaché, puisque les regards étaient braqués sur eux, Alice se tourna vers celui qui l'interpellait. Le frère du condamné. Elle avait déjà vécu des situations similaires, par le passé. S'attendait à tout : invectives, malédictions, injures. Tout, mais pas au regard qu'elle croisa. « Yes? » À la pause qu'il marqua, à l'inspiration. Puis à la sincérité. « Thank you for arresting my brother. For arresting him, and not killing him. » Main sur la poignée, elle se pinça les lèvres. Opina simplement du chef, avant de disparaître.
↼⇁
L'interaction lui était restée en tête un bon moment. C'était la première fois qu'un membre de la famille d'une personne arrêtée la remerciait pour ce qu'elle avait fait. Bon, à vrai dire, c'était aussi la première fois qu'elle arrêtait un Mangemort qui avouait également le meurtre de sa future belle-sœur. Foutus demeurés. Le soir même, elle avait consigné dans son carnet ses émotions et ses pensées de la journée. En quelques mots-clés, qui ressortaient en pattes de mouche. Puis, s'assurant que son mari n'était pas dans les parages, elle feuilleta quelques pages, pour revenir en arrière. Une liste de noms, devant lesquels étaient dessinées des cases. Presque toutes vides. À peine une, marquée d'une croix. Un recrutement correctement effectué. Tout en haut de la liste, qui était alphabétique, il y avait son nom. Aberthol Carantmael Ó Mordha. Lui, parmi d'autres, une mission confiée par Dumbledore, très peu de temps avant sa disparition. Résolue, elle l'entoura d'un cercle, marquant le dénommé d'une cible. Puis, elle glissa le carnet au fond de son sac, là où personne n'irait fouiller, et alla rejoindre son fils pour sa berceuse du soir.
↼⇁
Quelques semaines plus tard, Alice attendait à l'une des tables du salon de thé de Madam Puddifoot's, à Pré-au-Lard. Une jambe croisée sur l'autre, son pied battait nerveusement l'air, tandis qu'elle observait la décoration de mauvais goût. Cet endroit lui semblait pourtant la meilleure alternative. Le Three Broomsticks était toujours trop peuplé, et le propriétaire du Hog's Head, Abelforth, n'aurait probablement pas apprécié ce qu'elle s'apprêtait à faire. Lorsqu'Aberthol franchit le pas de la porte, à l'heure annoncée, Alice se leva. « Mr. Ó Mordha. » Ils se serrèrent la main. « Thank you for agreeing to see me. » Elle désigna la chaise en face de la sienne. « Please, have a seat. »
Le silence s'étira un instant, le temps pour un serveur de venir prendre leur commande, puis de s'éloigner. « I hope my request didn’t come across as too... bold. » Presqu'un euphémisme dans sa bouche, puisque le terme audacieux était justement le plus approprié pour décrire la sorcière. La demande en question - une demande de rencontre, à laquelle le professeur avait répondu favorablement. « After everything that went down. » De nouveau, la conversation fut interrompue par deux tasses fumantes, déposées sur la table. Sans y toucher, Alice continua sur sa lancée. « I guess I never got the chance, but I wanted to tell you that I'm sorry for your loss. » Celle de sa fiancée.
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Dernière édition par Alice Longbottom le Dim 27 Oct - 22:14, édité 2 fois
Aberthol Ó Mordha
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âge : fermes les yeux sur les quarante et une années déjà écoulées ((11 mai 1944)) préfères vivre au jour le jour sans les prendre en compte, continues de vivre la nuit comme si les réveils n’étaient pas de plus en plus difficiles, que le brouillard mettait de plus en plus de temps à se dissiper, loin d’apprendre des erreurs anciennes ou récentes.
emploi : fraîchement engagé en tant que professeur de potions à poudlard. as d'abord commencé par sept ans à sainte mangouste, au service d’empoisonnement par potions et plantes, qui finissent en chute libre. décides de ne pas te démonter, passion toujours présente, restes huit ans à ton compte en tant que potionniste-apothicaire dans ta propre boutique au chemin de traverse. arrière-boutique servait officiellement à toutes les confections de potions, officieusement, t’en servais aussi pour y revendre herbes d’une toute autre magie.
statut civil : les gestes qui se multiplient, les doigts qui s'enlacent et les soirées qui manquent de moins en moins de compagnie.en couple, avec jude, et ne pourrais être mieux. imagines mal avenir sans lui, profites de chaque minute passée à ses côtés, de chaque moment partagé.
statut de sang : taché depuis des générations, loin de la pureté prônée par certains, sang plus que mêlé, incertain, mère née-moldue, semble détester la magie (même la sienne) autant que certains en détestent l’absence dans les veines de ses ancêtres. deux mondes qui ne cessent de se croiser, de se heurter, querelles évitables à tes yeux.
études : y est allé les bras ballants, sans la moindre idée de la maison dans laquelle t’avais envie d’atterrir. conversation avec le frère cadet, quelques jours auparavant, il n’arrêtait pas de parler de l’une d’entre elles, insistait presque et aucune autre ne semblait avoir grâce à ses yeux. tapes causette avec le choixpeau, balance que poufsouffle serait la meilleure des maisons pour toi, maintiens que tu préférerais les vert et argent, t’assures de retrouver ton frère l’année d’après au sein de la même maison. n’as de toute manière jamais vraiment porté attention au blason arboré par les amis que tu pouvais te faire.
adresse : as cette chance d'avoir des appartements à poudlard, mais n'y restes jamais la nuit, pour la simple et bonne raison que tu as emménagé il y a peu avec jude. cottage un peu perdu dans la campagne anglaise, au beau milieu kent, au numéro 36. au fil des jours il se décore autant sous tes mains que les siennes, et aucun endroit au monde n'a jamais pris autant des airs de chez-soi que lorsqu'il est là.
(#) Jeu 24 Oct - 23:17 Re: call me mercy -- aberthol
call me mercy tw: mention de meurtre, de mort, d'arrestation @Alice Longbottom — octobre 1985
le temps s’était bien rafraîchi ces dernières semaines, bien assez pour que les feuilles crissent sous les pieds, le matin, dans le parc, pour que les élèves commencent à ressortir les écharpes et les capes pour se rendre et suivre le cours de botanique. avais essayé de contrecarrer à la baisse des températures et à l’humidité des cachots en allumant des flammes ici et là, disposées dans des bocaux, non loin des élèves.
mais aujourd’hui, la salle de classe resterait résolument vide, l’agitation était comme concentrée dans la cour de la tour, où une grande partie des étudiant s’était rassemblé, trépignants d’impatience face à cette journée à pré-au-lard qui pouvait les attendre, ou en tout cas, ceux dont l’autorisation était signée. après tout ce qui avait pu se passer, il avait été question de la décaler, voir même de les annuler, mais après de longues discussions qui avaient semblées interminables, d’un commun accord avec le ministère, vous aviez pu les garder. avec une garde rapprochée à pré-au-lard même, certes, mais à en croire et voir les sourires sur les visages des plus jeunes, et leurs discussions enjouées, cela avait été la meilleure des choses à faire, que de maintenir cette sortie.
n’allais pas nier que l’idée de t’y rendre te plaisait aussi, serait l’occasion parfaite pour arrêter de ruminer le jugement de merwyn, qui même passé, continuait de torturer l’esprit, remuait ce que tu aurais préféré ne pas avoir à déterrer. bien forcé d’avoir à ouvrir les yeux sur les actes du cadet, après des années à tout lui laisser passer, à lui chercher des excuses, parce qu’avais toujours cru et soutenu mordicus qu’il ne ferait pas de mal à un boursouf. éloignes rapidement ça de l’esprit, alors que tu vérifiais d’un œil un peu trop distrait les autorisations que les élèves te donnaient. t’étais proposé pour les accompagner dès le moment où tu avais appris que jude travaillerait ce jour-là, n’avais pas très envie de te retrouver seul dans votre nouveau chez-vous, ô combien tu pouvais l’apprécier. et puis, il y avait eu ce hibou que tu avais reçu, de cette auror, alice longbottom. il avait intrigué plus que de raison, si la jeune femme avait inconsciemment à jamais marqué ta vie en arrêtant merwyn, tu ne comprenais pas trop pourquoi elle tenait à te voir. t’étais déjà rendu à plusieurs reprises au ministère dernièrement, interrogatoires obligatoires que tous les proches des mangemorts connus devaient certainement subir. peut-être que l’une ou l’autre question persistait, peut-être que c’était totalement autre chose, mais n'avais eu aucune raison de décliner son invitation.
et les doigts s’arrêtent un instant sur un parchemin, plus longtemps que sur les autres, parce que la signature manque d’assurance, que pour être honnête, la signature ne ressemble à rien. lances un bref regard vers la nouvelle directrice, trop occupée à sermonner un autre groupe d’étudiant, avant de reposer les yeux sur la jeune élève de troisième année, qui semblait tout sauf à l’aise, qui semblait avoir bien trop de choses à se reprocher, aussi. « —did you sign this on your own? » demandé le plus doucement possible, bien que la réponse sautait aux yeux. ceux de ta cadette semblaient d’ailleurs s’embuer à une vitesse folle, alors qu’elle se décidait à lâcher le morceau. « — i’m-i’m really sorry… all my friends are going to hogsmeade, sir. i really can't- i dont want to stay here alone…» l’hésitation prend pendant quelques secondes, devrais lui refuser cette sortie, mais pouvais tout autant faire comme si tu n’avais jamais relevé la supercherie, qu’avec un peu de chance, personne d’autre ne le remarquerait, et elle passerait une bonne journée. « —is there something wrong ? » l’intervention de minerva aurait presque pu te faire sursauter, sans doute alertée par la file qui commençait à se former derrière la jeune élève, qui te fixait désormais comme si sa vie dépendait de ta réponse. « —no, nothing at all. go ahead and join the others, miss morton.» ne regrettes en rien le mensonge alors qu’un énorme sourire se loge sur son visage, qu’elle part sans demander son reste vers son groupe d’amies pour leur raconter au plus vite votre interaction.
·͙*̩̩͙˚̩̥̩̥*̩̩̥͙ ✩ *̩̩̥͙˚̩̥̩̥*̩̩͙‧͙
il n’avait pas fallu très longtemps aux élèves pour envahir le village, pour l’emplir d’une cacophonie qui était loin d’être désagréable, au fond, qui rappelait que malgré tout, la vie reprenait ses droits, continuait. avec ses joies et ses tristesses, comme avait pu le souligner cet élèves en pleurs, comprends entre deux sanglots qu’il avait perdu son écharpe, avait eu l’air inconsolable, jusqu’à ce que tu ne lui proposes la tienne, t’en passerais bien jusqu’à la fin de la sortie, encore plus alors que l’heure de ton rendez-vous était proche, aurais tout le loisir de te réchauffer chez madam puddifoot’s. n’avais encore jamais mis les pieds là-bas, mais ne doutais pas du confort de l’endroit.
la cloche de la porte tintant à peine une fois que tu l’eus passée, la décoration saute aux yeux, encore plus que la chaleur du lieu ne prend aux membres. aurais très certainement pu te perdre dans sa contemplation, comme pris d’une fascination un peu morbide, mais l’auror déjà présente t’en tire directement, une main tendue que tu n’hésites pas à serrer pour la saluer. « —the pleasure is all mine » la politesse de mise, alors que la curiosité commençait à prendre en intensité, un peu plus que tu ne l’aurais voulu, alors que tu t’installais en face d’elle, non sans un regard pour cette décoration visiblement pensée dans les moindres détails, alliant le rose de l’endroit, et une touche qui rappelait qu’halloween approchait à grands pas, si on en croyait le sucrier enchanté à vos côtés. peint maladroitement à la main en différentes teintes de rose, arborant la forme d’une citrouille au sourire édenté, prise d’un rire hystérique qui heureusement se tait à la seconde où tu reposes son couvercle et te permets de porter toute ton attention sur la brune. « —not in the slightest. i’m glad we could meet. » vos tasses arrivent, plus que bienvenues pour réchauffer les doigts, bien que même cette porcelaine semblait être du plus mauvais goût, d’un kitsch qui n’aurait jamais dû exister. le thé de ta cadette reposait dans un récipient en majorité rose pâle et violet, imitant la tête d’une chauve-souris particulièrement furieuse, baisses quelques secondes les yeux pour croiser le regard d’un troll sur ta propre tasse, que tu préfères détourner en te promettant intérieurement de ne plus le regarder.
préfères de loin écouter la sorcière, et ses condoléances qui touchent plus que tu ne l’aurais pensé. arbores à nouveau un léger sourire, même si tu prends quelques secondes avant de lui répondre, comme pour être certain des mots qui allaient sortir. « —thank you mrs longbottom, really. and- thank you for shedding light on the case. » les doigts pianotent inconsciemment contre la porcelaine, la voix moins assurée que ce que tu n’aurais voulu. le souvenir de niamh restait fort, les émotions fragiles dès qu’il s’agissait d’elle, malgré toutes ces années. ça avait toujours été difficile d’accepter ce qui avait pu lui arriver, donnait bien souvent l’impression d’être une plaie constamment ouverte, mais enfin prête à se refermer maintenant que la piste de l’accident avait pu être éloignée, que tout avait pu prendre un peu plus de sens, même si se rendre compte que ça avait été aussi l’œuvre d’un des frères cadets était atrocement douloureux. finis par secouer légèrement la tête alors que deux-trois mèches font encore plus leur vie. « —but…we’re here for something more, aren’t we ? » changer de sujet pour éviter de trop s’engoncer dans la nostalgie et de toutes les réflexions qui prenaient trop l’esprit dernièrement, pour laisser place à la curiosité, refusais de croire qu’elle avait pu t’envoyer un hibou dans l’unique but de te présenter ses condoléances.
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Alice Longbottom
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emploi : plus qu'une évidence, une vocation. auror de profession, alice risque (presque) tous les jours sa vie, à traquer les mages noirs. comme si ce n'était pas assez, elle fait également partie de l'ordre du phénix et fait des heures supplémentaires à tenter d'arrêter un maximum de mangemorts et à recruter de nouveaux membres pour l'organisation.
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(#) Dim 27 Oct - 22:40 Re: call me mercy -- aberthol
call me mercy tw: mention de meurtre, d'arrestation, de sang, de mort @Aberthol Ó Mordha — octobre 1985
Leurs mains se rencontrèrent et pour une fois, Alice tenta de faire bonne impression. « the pleasure is all mine. » Un brin de sourire, pour lui rendre la politesse. C'est que la sorcière n'avait pas l'habitude de vouloir renvoyer l'image d'une jeune femme affable, pas dans le cadre de son boulot, en tout cas. 'Peu commode' étaient sans doute les mots que ceux qu'elle rencontrait pour la première fois devaient utiliser à son encontre - mais Alice n'était pas que cette personnification, cette façade qu'elle s'était construite pour être prise au sérieux au Ministère. En tant que femme, en tant que mère. Il y avait également ce côté protecteur, familier et avenant qui faisait partie d'elle. Une aura dont elle tenta de s'imprégner, pour cette rencontre qui sortait des sentiers battus. Il était toujours difficile, pour Alice, de laisser tomber les barrières qu'elle avait si difficilement érigées. Heureusement, face à elle, l'Auror avait un homme qui lui facilitait la tâche. Aberthol semblait tout ce qu'il y avait de plus courtois. « not in the slightest. i’m glad we could meet. »
Sa main autour de la tasse fumante, Alice ne fit aucun mouvement pour en boire le contenu. Son index tapotait doucement, du bout du doigt, la porcelaine. L'ongle court, rongé. La sorcière ne prenait plus la peine de les vernir depuis longtemps. Ils étaient trop souvent recouverts de sang pour que ça semble important. Accompagnant le rythme de la trotteuse qui trônait en décalé sur l'un des larges murs - eux aussi décorés de manière criarde, presque littéralement - elle battait la mesure de ses pensées. Calmes. Posées. Elle avait préparé en amont les mots qu'elle s'apprêtait à dire au professeur. Premièrement, lui présenter ses condoléances - après ce qu'il avait vécu, cela semblait être la moindre des choses. « thank you mrs longbottom, really. and- thank you for shedding light on the case. » Cette fois, elle porta la tasse à ses lèvres, en but une gorgée. Prit le temps d'une réflexion, tandis qu'elle reposait la porcelaine sur la soucoupe. « I'm sorry you had to find out like that. I can't imagine how difficult it must have been, facing all of this at once. » Son lot d'épreuves, de douleurs, Alice connaissait. Les affaires sordides, également. Cependant, elle-même devait reconnaître qu'il était difficile de concurrencer le potionniste sur ce terrain. C'était tellement affreux. Les actes des Mangemorts, aussi atroces étaient-ils, ne l'impressionnaient plus depuis longtemps. Alice était habituée à l'horreur. Cependant, elle devait avouer que l'histoire des Ó Mordha était, pour le moins... Atypique. Elle était heureuse d'avoir pu arrêter un type comme le cadet de son interlocuteur. S'étonnait encore maintenant, alors qu'elle se trouvait devant lui, de l'apparente différence qui existait entre les deux. De l'éclat d'intelligence dans son regard, celui qui se mêlait à une émotion palpable, derrière ses lunettes rondes, lorsqu'il répondit. « but…we’re here for something more, aren’t we ? »
Aberthol s'avérait plus réceptif que ce qu'Alice avait pu imaginer. Elle ne s'était pas attendu à ce qu'il soit si frontal, où elle avait compté l'être. Quelque chose lui disait qu'il savait exactement pourquoi elle l'avait contacté, qu'il s'y était préparé. La sorcière ne lui ferait donc pas l'affront de nier, et décida d'être aussi honnête que lui. « Something more », répéta-t-elle, un regard vers le serveur, qui était occupé. « We could say that. » Ils étaient seuls dans l'établissement, elle garda néanmoins la voix basse. « We have a friend in common, you know. » Un bruit de bouche lui échappa, à peine une grimace. « I should say had. I'm not used to him being gone, yet. » Elle n'était pas sûre de l'être un jour - mais le combat devait continuer. Leur leader avait fait en sorte qu'ils puissent avancer, même sans lui. « Dumbledore used to speak of you quite often. » Prononcer son nom lui semblait étrange. Comme s'il était dans la pièce d'à côté, finirait par les rejoindre d'un moment à l'autre. « He always had a way of finding people's strengths... And he held yours in the highest regard. Especially your skill with potions. » L'ancien directeur de Poudlard n'aurait pas recruté n'importe quel sorcier à ce poste. « He believed it could be a real asset. » Alice marqua une pause, laissant une place pour que ses mots s'installent. Puis elle reprit, sans détour. « He thought you might be interested in using that expertise to help others... in a way that’s beyond the walls of a classroom. »
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statut de sang : taché depuis des générations, loin de la pureté prônée par certains, sang plus que mêlé, incertain, mère née-moldue, semble détester la magie (même la sienne) autant que certains en détestent l’absence dans les veines de ses ancêtres. deux mondes qui ne cessent de se croiser, de se heurter, querelles évitables à tes yeux.
études : y est allé les bras ballants, sans la moindre idée de la maison dans laquelle t’avais envie d’atterrir. conversation avec le frère cadet, quelques jours auparavant, il n’arrêtait pas de parler de l’une d’entre elles, insistait presque et aucune autre ne semblait avoir grâce à ses yeux. tapes causette avec le choixpeau, balance que poufsouffle serait la meilleure des maisons pour toi, maintiens que tu préférerais les vert et argent, t’assures de retrouver ton frère l’année d’après au sein de la même maison. n’as de toute manière jamais vraiment porté attention au blason arboré par les amis que tu pouvais te faire.
adresse : as cette chance d'avoir des appartements à poudlard, mais n'y restes jamais la nuit, pour la simple et bonne raison que tu as emménagé il y a peu avec jude. cottage un peu perdu dans la campagne anglaise, au beau milieu kent, au numéro 36. au fil des jours il se décore autant sous tes mains que les siennes, et aucun endroit au monde n'a jamais pris autant des airs de chez-soi que lorsqu'il est là.
(#) Ven 1 Nov - 18:20 Re: call me mercy -- aberthol
call me mercy tw: mention de meurtre, de perte d'un enfant, de mort, d'arrestation @Alice Longbottom — octobre 1985
plus le regard se perdait dans la décoration, plus comprenais pourquoi le lieu était autant déserté des élèves, et même du monde en général, bien que cela crève un peu le cœur pour la détentrice de l’établissement, qui visiblement y mettait tout son cœur. le thé était même bon, réconfortant, et juste à la bonne température pour ne pas se brûler. il réchauffe le corps légèrement engaillardi par les températures plus fraîches au dehors. rapidement les questions reviennent dans l’esprit ; ne pensais pas que le ministère l’ait envoyée seule, dans ce café pour pouvoir avoir des informations supplémentaires que ce soit sur merwyn ou quoique ce soit qui pourrait avoir un lien en rapport avec lui, plutôt que de te convoquer dans leurs bureaux. peut-être qu’elle avait été touchée par l’enquête ? qu’elle était personnellement concernée ? le pire vient en tête ; et si, et si, un de ses proches – que ce soit de la famille directe, un collègue – avait été une victime de merwyn ? préfères reposer la tasse sur la table alors qu’à l’idée, un nœud se forme dans la gorge, un doigt tressaille contre la porcelaine qui non seulement avait été peinte, mais aussi ensorcelée : la bouche du troll en guise de représailles s’en prend aux bagues à sa portée, sursautes plus par surprise qu’autre chose avant d’en éloigner la main. finis par croiser les bras, au bord de la table, le corps légèrement penché vers l’avant et appuyé contre eux. « —yeah, i can't stop thinkin' about how niamh had sussed out ages ago that there was somethin' off with him. i should've paid it more heed, but we -i-couldn't have thought for a second he'd be up to-» le soupire qui laisse mourir la phrase, jude t’avait répété à plusieurs reprises que tu n’y étais pour rien, que tu n’avais pas à t’en vouloir, mais la culpabilité de ne pas avoir ouvert les yeux plus tôt subsistait ; d’avoir été aussi proche de lui tout ce temps, de n’avoir rien vu en ce qui concernait niamh ou son affiliation aux mangemorts. n’arrivais pas à comprendre comment il avait pu en arriver là – ne le comprendrais sans doute jamais – mais ne cessais de te demander si tu n’aurais pas pu y changer quelque chose, le persuader de prendre une autre décision.
mais l’auror n’était pas là pour t’entendre t’épancher sur des problèmes qui ne la regardait plus, elle avait certainement d’autres affaires en tête que celle-ci qui avait été clôturée. alors le regard se fait moins nostalgique derrière les verres, alors que chasses tant bien que mal le frère de la tête et te concentrer sur votre entrevue. la curiosité prend le dessus en un rien de temps, alors qu’elle garde la voix basse, comme si elle s’apprêtait à révéler quelque chose, à parler d’une controverse, ou n’importe quoi qui aurait attisé la curiosité du premier venu un peu trop curieux. comprends rapidement de qui elle veut te parler, le regard qui glisse entre son épaule et son oreille, la perte d’albus touchait plus que tu ne l’aurais cru, et tout comme ta cadette, n’arrivais pas encore à te faire au fait qu’il ne reviendrait pas, t’attendais à tout moment à le revoir dans son bureau, ou encore dans la salle des professeurs. « —aye, neither am i. » avais eu tendance à penser qu’il vous survivrait à tous, que rien ni personne aurait pu en arriver à bout. les yeux retrouvent ceux de la cadette rapidement, face à ce semblant de confession qui ramène un sourire sur les lèvres. « —did he ? » et si au tout premier abord, tu te demandes dans quel contexte il aurait pu parler de toi à la jeune longbottom, mais l’évidence percute, et les choses prennent plus de sens, comme les dernières conversations que tu avais pu avoir avec le directeur. mais les mots de la sorcière font mouche, pas un énorme adepte des compliments, mais savoir qu’albus pensait réellement que tes facilités en potions pourraient faire pencher la balance, ne serait-ce qu’un peu, ça comptait énormément. « —i was wonderin' why he was so fixated on veritaserum.» et pourquoi il t’avait lancé sur des recherches. il n’avait pas fallu énormément de sa part, avais eu envie de creuser le sujet après votre premier échange. « —i’d imagine you, of all people, know well enough that we can’t use it in trials. it’s just not fully reliable, what with an occlumens able to slip past its effects. albus was wonderin’ if there might be a way to make it stronger, and - well, mentha morbidum leaves are usually used in memory potions, but the plant reacts differently depending on the shape and composition of the blade used. with the right tool and the right measure, i think it could induce a kind of mental vulnerability that-» reprends ton souffle, déjà parce que tu en avais besoin, et puis plus simplement parce que tu te rends compte que l’auror ne devait pas être passionnée par les détails non plus, encore moins alors que tu n’avais pas encore pu mener à bien tes recherches. « —ah, sorry-i tend to get a bit overexcited. » et le sourire qui se fait légèrement gêné, reprends la tasse et bois une gorgée du thé pour te redonner contenance, et réfléchir à la réponse que tu pourrais lui donner, même s’il n’y avait pas beaucoup d’hésitation. « —i know i can never… put right all the harm he’s done, all…all those lives he took and families he tore apart, but… if i can help even a little by getting this potion made, or by crafting others, well then, i’d do it in a heartbeat - no two ways about it. » c’était la moindre des choses que tu pouvais faire, que de leur fournir l’une potion ou l’autre, de mettre à bien le savoir pour si possible en créer qui pourraient les aider. c’était porter sa pierre à l’édifice sans s’engager complètement non plus.
des rires se font entendre à travers la vitre, quelques élèves dans la rue juste à côté, occupés à sauter dans un tas de feuille net et propre il y a encore quelques secondes de cela, redeviendrait nickel en un coup de baguette fort heureusement. « —and if it can help them see a future that's a bit brighter, all the better. » le regard encore rivé sur les étudiants, et les pensées qui retrouvent une certaine amertume, n’étais pas arrivé à en préserver un pour niamh, pour l’enfant qu’elle attendait, mais pouvais bien t’y tenter pour ceux qui étaient encore là.
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Alice Longbottom
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âge : vingt-neuf ans (31 octobre 1956).
emploi : plus qu'une évidence, une vocation. auror de profession, alice risque (presque) tous les jours sa vie, à traquer les mages noirs. comme si ce n'était pas assez, elle fait également partie de l'ordre du phénix et fait des heures supplémentaires à tenter d'arrêter un maximum de mangemorts et à recruter de nouveaux membres pour l'organisation.
statut civil : alice et frank, leurs prénoms sont toujours associés, autant sur le plan professionnel que privé. ils se ne sont plus lâchés depuis leur rencontre, sont mariés depuis de nombreuses années et parents d'un petit garçon, neville.
statut de sang : membre des vingt-huit sacrés, c'est du sang pur qui coule dans les veines de la sorcière, bien que cela n'ait, pour elle, aucune importance.
études : ancienne poufsouffle, membre de la chorale et du club de duel.
particularité magique : après une longue et fastidieuse maîtrise, alice parvient à se transformer en animagus moineau, une particularité qui lui est utile pour se faufiler discrètement et passer inaperçu.
adresse : quartier semi-magique à londres, dans une maison de ville.
(#) Mar 5 Nov - 0:00 Re: call me mercy -- aberthol
call me mercy tw: mention de meurtre, d'arrestation, de mort @Aberthol Ó Mordha — octobre 1985
Attentive, les sourcils légèrement froncés, Alice continuait à accorder toute son écoute à Aberthol, comme si ce qu'il pouvait dire allait encore avoir un poids dans la balance, alors que son frère se trouvait déjà derrière les barreaux glacés de la prison d'Azkaban. « yeah, i can't stop thinkin' about how niamh had sussed out ages ago that there was somethin' off with him. » Touchée par ses propos, elle opina doucement du chef. Tout au long du procès et des témoignages, elle avait pu dresser un portrait de la femme qu'avait été la fiancée de son interlocuteur. « Miss Yakovleva seemed like a good person. Sharp and perceptive. » Le visage du professeur s'était éteint, attristé. « i should've paid it more heed, but we -i-couldn't have thought for a second he'd be up to- » Sa voix s'effaça, et Alice observa un instant son étrange tasse de thé, qui s'agitait à mesure que la boisson refroidissait, comme si elle tentait de lui donner un coup de fouet. « Sometimes we just can’t see the worst in the people we love. None of this is your fault. » Son regard, perçant, revint vers le quadragénaire. « Believe me. I've seen my fair share of twisted things. People willing to go to horrific lengths for some warped cause. Or just for the sake of it. [...] It's always on them. No one else. » Sans savoir pourquoi, cela lui semblait important de transmettre à l'homme sa véritable pensée sur toute la situation. Peut-être parce qu'il avait l'air de porter tous les blâmes du monde sur ses épaules - aussi larges soient-elles, elle avait envie de les délester un peu.
Pour les alourdir d'un autre poids. Une nouvelle responsabilité, qui serait complètement sienne, cette fois. L'héritage officieux d'un ami qu'ils avaient eu en commun, une mission qu'elle comptait mener à bien, même si celui qui la lui avait confiée n'était plus là pour la chapeauter. « aye, neither am i. » Elle avait une liste de noms, et celui d'Aberthol en avait semblé l'un des plus importants, au vu des éloges de feu le directeur de Poudlard. « did he ? » Elle hocha la tête. « Yes. Especially to extract information from... The opposition. » The enemy. Inutile d'en dire plus, pour Alice. Le professeur semblait parfaitement au fait de là où elle voulait en venir. « i was wonderin' why he was so fixated on veritaserum. i’d imagine you, of all people, know well enough that we can’t use it in trials. it’s just not fully reliable, what with an occlumens able to slip past its effects. » Sans développer, de nouveau, elle fit de petits mouvements de tête, pour marquer son accord et sa compréhension. Aberthol s'exprimait vite, et avec un accent des plus irlandais, mais tout était limpide. De part son métier, mais également avec son Occlumens de mari, Alice connaissait très bien les petits tours de ces derniers pour échapper aux interrogations - ce qui l'agaçait profondément, encore plus dans le cadre de son mariage. Le sorcier continua sur sa lancée, développa l'avancée des recherches qu'il avait déjà entreprises. Peu passionnée de potions, ou de botanique, elle n'avait pas les références qu'il citait, ou ne pouvait corroborer ses théories, mais avait toute foi en ses connaissances. Il s'interrompit, en voyant qu'il faisait la conversation tout seul, qu'il avait perdu Alice quelque part après mentha morbidum. « ah, sorry-i tend to get a bit overexcited. » Cette fois, son sourire fut sincère. « Don't worry about it. I'm glad it inspires you. We sure could use someone as passionnate as you. » Mais l'atmosphère, qui s'était détendue, reprit un rien de gravité, aux mots qu'il prononça. « i know i can never… put right all the harm he’s done, all…all those lives he took and families he tore apart, but… if i can help even a little by getting this potion made, or by crafting others, well then, i’d do it in a heartbeat - no two ways about it. » Cette fois, la sorcière secoua le faciès, ses cheveux suivirent le mouvement. « Albus was interested in you for what you had to offer. Not as a way to atone for anyone else’s mistakes. » Comme elle aurait souhaité, que les véritables coupables ressentent un tel repenti. Mais c'était toujours les personnes les mieux intentionnées qui ressentaient toute la peine du monde - et se donnaient comme mission de la consoler. Alice le savait très bien, puisqu'elle était comme ça. « You don't have to prove anything. But if you're willing to help, anyway that you can, well - we have things to discuss. »
Des rires détournèrent leur attention vers l'extérieur, des élèves de l'école de sorcellerie qui s'amusaient dans le paysage automnal. Cette vision la renvoya à Neville, son fils qui n'était encore qu'un petit garçon, mais finirait par rejoindre les bancs de Poudlard à son tour, si tout se passait bien d'ici là. « and if it can help them see a future that's a bit brighter, all the better. » Leurs visions, une nouvelle fois, convergeaient. « I'm in it for them, too. Especially for my son », précisa-t-elle. « He's only five, but he is so full of life. He deserves everything good this world has to offer. » Après avoir mis le bazar, les élèves disparurent, Alice reprit une gorgée de thé pour s'éclaircir la gorge.
« If you want to do this. » Rien n'avait véritablement été nommé, ou discuté. Aberthol comprenait néanmoins à quoi Alice faisait allusion. « If you really want to do this », insista-t-elle, puisque la décision n'était pas à prendre à la légère. « There's a procedure. You'd have to meet certain people. You'd be sworn to secrecy. Anything that you do, or hear - it cannot be taken lightly. » Après un soupir, une expression bougon, elle se sentit obligée d'ajouter. « I also have to tell you... Just because Albus wanted you to work with us, doesn't mean you will automatically be enroled. Since his death, things are... Different. People are on edge, more cautious than ever. Considering your family's history », pour ne pas dire clairement 'given that your brother has been recognised as a Death Eater', « there's a chance the Order may hesitate to collaborate with you. I'll do my best to convey your intentions. But I want you to be aware that this is a possibility. »
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âge : fermes les yeux sur les quarante et une années déjà écoulées ((11 mai 1944)) préfères vivre au jour le jour sans les prendre en compte, continues de vivre la nuit comme si les réveils n’étaient pas de plus en plus difficiles, que le brouillard mettait de plus en plus de temps à se dissiper, loin d’apprendre des erreurs anciennes ou récentes.
emploi : fraîchement engagé en tant que professeur de potions à poudlard. as d'abord commencé par sept ans à sainte mangouste, au service d’empoisonnement par potions et plantes, qui finissent en chute libre. décides de ne pas te démonter, passion toujours présente, restes huit ans à ton compte en tant que potionniste-apothicaire dans ta propre boutique au chemin de traverse. arrière-boutique servait officiellement à toutes les confections de potions, officieusement, t’en servais aussi pour y revendre herbes d’une toute autre magie.
statut civil : les gestes qui se multiplient, les doigts qui s'enlacent et les soirées qui manquent de moins en moins de compagnie.en couple, avec jude, et ne pourrais être mieux. imagines mal avenir sans lui, profites de chaque minute passée à ses côtés, de chaque moment partagé.
statut de sang : taché depuis des générations, loin de la pureté prônée par certains, sang plus que mêlé, incertain, mère née-moldue, semble détester la magie (même la sienne) autant que certains en détestent l’absence dans les veines de ses ancêtres. deux mondes qui ne cessent de se croiser, de se heurter, querelles évitables à tes yeux.
études : y est allé les bras ballants, sans la moindre idée de la maison dans laquelle t’avais envie d’atterrir. conversation avec le frère cadet, quelques jours auparavant, il n’arrêtait pas de parler de l’une d’entre elles, insistait presque et aucune autre ne semblait avoir grâce à ses yeux. tapes causette avec le choixpeau, balance que poufsouffle serait la meilleure des maisons pour toi, maintiens que tu préférerais les vert et argent, t’assures de retrouver ton frère l’année d’après au sein de la même maison. n’as de toute manière jamais vraiment porté attention au blason arboré par les amis que tu pouvais te faire.
adresse : as cette chance d'avoir des appartements à poudlard, mais n'y restes jamais la nuit, pour la simple et bonne raison que tu as emménagé il y a peu avec jude. cottage un peu perdu dans la campagne anglaise, au beau milieu kent, au numéro 36. au fil des jours il se décore autant sous tes mains que les siennes, et aucun endroit au monde n'a jamais pris autant des airs de chez-soi que lorsqu'il est là.
(#) Ven 8 Nov - 22:23 Re: call me mercy -- aberthol
call me mercy tw: mention d'arrestation @Alice Longbottom — octobre 1985
essayais tant bien que mal de ne pas trop resombrer dans le passé, parce que vous ne pourriez rien y changer. ne voulais pas non plus tout remuer jusqu’à trouver des excuses à merwyn, l’avais assez fait durant toutes ces années, et là, il s’agissait plus qu’un emportement de sa part, qu’une parole qui aurait dépassé les pensées. face aux atrocités qu’il avait pu commettre – et ne pouvais empêcher une voix de te dire qu’elles n’avaient même pas toutes été mises au grand jour – il n’y avait rien d’autre à faire que de laisser la justice faire son travail, couper le peu de contact que tu aurais pu avoir avec lui. une partie du cœur s’était comme crevée lorsque tu avais reçu sa demande de parloir, qu’on t’avait annoncé au ministère que ce n’était pas certain qu’elle soit accordée, mais après une courte réflexion, tu t’étais rendu compte que tu ne voulais surtout pas le croiser. qu’il savait certainement trop bien s’y prendre avec toi et savait exactement comment attirer ta pitié, comment te faire flancher. mais ne serait-ce que pour niamh, tu n’avais plus la moindre envie de lui laisser une chance. c’était un peu plus facile que ce que tu ne l’aurais pensé mais imaginais bien que les aveux sur la mort de niamh avaient précipités les choses, définitivement brisé le lien que vous déteniez jusqu’à présent. « — she was. you know, she worked at the wizengamot, and i’m sure the two of you would’ve gotten along mighty well.» aurais tellement aimé pouvoir rencontrer l’auror dans d’autres circonstances, par le biais de niamh. mais refaire une vie qui ne se façonnerait jamais, parler d’un fantôme à ton interlocutrice, ça ne ferait certainement pas avancer les choses.
le regard penché sur la boisson, essayant toujours de garder tes doigts hors de sa portée, mais les paroles de la brune attirent toute l’attention, laisses les doigts à la merci de la tasse. et finalement, ce n’était rien de pire que ce que ne pouvait faire mr moustache lorsqu’il estimait que tu mettais un peu trop de temps à te lever pour lui donner à manger ; de toute manière bien plus absorbé par votre conversation. les mots qui rassurent, apaisent légèrement cette double peine qui s’était forgée depuis que le jugement avait été prononcé. sa franchise frappe, interpelle, se ressent même dans son regard. les temps de quelques secondes – au moins – elle arrive à dissiper les doutes, à faire entendre que – peut-être – tu n’y étais pas pour quelque chose. l’aurais été, dans le cas où il te l’aurait confié, que tu l’aurais délibérément gardé pour vous sans prévenir personne. quelques secondes qui s’écoulent alors que les yeux restent rivés dans ses iris, avant qu’un léger sourire ne naisse au coin des lèvres, qu’un « —thank you. » plus que sincère y trouve son chemin en travers.
reprends contenance au fil de la conversation, alors qu’elle te parle d’albus, des débuts de plans qu’il avait pu créer de son côté. n’aurais pas imaginé qu’il penserait à toi de cette manière, même s’il était bien plus logique qu’il s’intéresse aux potions avec un réel but que par pur plaisir de t’entendre déblatérer sur tout ce qui pouvait se faire. un peu comme maintenant auprès d’alice, qui polie, écoute bien gentiment tout ce que tu pouvais lui dire, des détails qui ne l’aideraient en rien en plus de ne possiblement pas spécialement l’intéresser non plus. le sourire qui se fait un peu gêné lorsque tu t’en rends compte, mais elle ne t’en tient pas rigueur pour autant, le sourire se fait même engageant. une chose était plus que certaine, si tu avais l’occasion de te servir de cette passion pour faire au moins un peu de bien autour de toi. peu importait les erreurs des autres, ou même les tiennes, qui étaient passées. « —you’re wright, we’re way more than that. » n’étais pas le seul dans ce cas-là, préférais englober tout le monde. c’était peut-être une idée d’ailleurs, que de chercher un groupe de parole ou quelque chose qui y ressemblerait, pour aider à avancer. et le regard qui se pose, s’attarde sur les élèves non loin de vous. étaient bien loin des angoisses que vous pouviez avoir, et tu ne pouvais que leur souhaiter de les avoir le plus tard possible, qu’ils puissent continuer de s’amuser comme ils l’entendaient. et l’auror qui partage les mêmes manières de penser que les tiennes, fait comprendre qu’elle a un enfant, de cinq ans. le sourire qui s’étire encore en essayant de l’imaginer face à la description que sa mère pouvait en faire. « — he must be adorable! what’s his name?» espérais pouvoir un jour le voir en cours, pouvoir peut-être même lui transmettre cet amour de la matière. ça te donnait une raison de plus pour vouloir agir, de ton plein gré, même juste un peu.
c’était une décision lourde, celle qui ne se prenait pas sur un coup de tête. celle qui commençait à faire son chemin dans l’esprit. écoutes plus que jamais l’auror alors que la conversation prend des airs plus sérieux, encore plus qu’elle ne l’était déjà. acquiesces à tout ce qu’elle peut dire, alors que tu l’inscrivais dans un coin de ta tête, pour que rien n’échappe. rien de ce qu’elle pouvait énoncer ne faisait tiquer, c’était même plus que sensé. discrétion de mise, ça allait de soi, mais un point vient assombrir le tout, celui que tu avais mis de côté depuis quelques minutes. baisses légèrement la tête alors que les mèches reviennent se mettre devant les yeux. c’était tout aussi logique que le reste, il suffisait ne serait-ce que de voir les quelques lettres envoyées par des parents d’élèves, que ce soit directement au professeur mcgonagall ou directement à toi. ne voulaient pas que leurs enfants puissent avoir un enseignant côtoyant de près ou de loin un mangemort. tu ne pouvais que les comprendre, que la méfiance soit de mise de leur côté. tu en avais parlé avec tes autres frères, alvyn avait reçu le même genre de lettres, ethel – cracmol – était nettement moins concerné, n’allait presque jamais dans le monde sorcier, était plus loin de tout ça. « — i understand, and… i don’t expect anything to be given freely. the order has every reason to question me – i would too, in their place. but, if it’s alright, before i give any sort of answer, i’d like a bit of time. i really want to help, i do, but i’d like to talk it over with…someone very close to me. i know he’ll keep it under wraps, but i don’t – and i won’t be able to – keep it from him.» même en le voulant, tu ne pourrais pas y arriver. n’étais pas le genre de personne à cacher des choses à ton entourage, encore moins à celui ou celle qui pouvait partager ta vie. « — must be really tough since albus passed. i admire your courage, and it may sound simple, but i mean it. can’t tell you how much ye’ve changed lives, in such a good way. »
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âge : vingt-neuf ans (31 octobre 1956).
emploi : plus qu'une évidence, une vocation. auror de profession, alice risque (presque) tous les jours sa vie, à traquer les mages noirs. comme si ce n'était pas assez, elle fait également partie de l'ordre du phénix et fait des heures supplémentaires à tenter d'arrêter un maximum de mangemorts et à recruter de nouveaux membres pour l'organisation.
statut civil : alice et frank, leurs prénoms sont toujours associés, autant sur le plan professionnel que privé. ils se ne sont plus lâchés depuis leur rencontre, sont mariés depuis de nombreuses années et parents d'un petit garçon, neville.
statut de sang : membre des vingt-huit sacrés, c'est du sang pur qui coule dans les veines de la sorcière, bien que cela n'ait, pour elle, aucune importance.
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particularité magique : après une longue et fastidieuse maîtrise, alice parvient à se transformer en animagus moineau, une particularité qui lui est utile pour se faufiler discrètement et passer inaperçu.
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(#) Mar 19 Nov - 21:37 Re: call me mercy -- aberthol
call me mercy tw: mention de meurtre, d'arrestation, de mort @Aberthol Ó Mordha — octobre 1985
La conversation prenait un tournant auquel Alice ne s'était pas attendue. Elle, qui avait l'habitude d'envisager plusieurs - si pas, tous - scénarios, à cause de son boulot où elle devait prévoir la moindre réaction, n'avait pas escompté que leur discussion prenne un penchant sentimental. Elle avait une idée en tête, une mission à accomplir. Alice n'avait pas l'habitude de se laisser attendrir, ou de sortir les violons. Pourtant, face au professeur de potions, elle ne pouvait qu'être emplie d'une certaine empathie, face à son parcours et son histoire. À l'amour, encore palpable, qu'il ressentait pour la disparue. « she was. you know, she worked at the wizengamot, and i’m sure the two of you would’ve gotten along mighty well. » La remarque l'étonna, créa en elle le manque d'une amitié qu'elle n'aurait même pas soupçonné. Bien qu'elle ne fut plus de ce monde, c'était Niamh qui les rapprochait, l'un et l'autre, et en son nom qu'Alice avait l'impression de s'exprimer, en tentant d'ôter toute la culpabilité de laquelle Aberthol s'affligeait. « thank you. » La gorge nouée par la sincérité de ses mots, Alice ne put qu'une nouvelle fois hocher la tête - et comprendre, enfin, pourquoi Albus l'avait choisi, lui. « Sure », répondit-elle simplement, un peu bourrue.
Un homme bon, pour prendre soin des têtes blondes qui peuplaient Pré-au-Lard en cette journée automnale. Eux qui attirèrent leur attention, amenèrent leur conversation sur son propre enfant. « he must be adorable! » Le coin de ses lippes s'étira. « Well, I really can't say, because I'm biased but - yes, he is. » « what’s his name? » L'interrogation coulait de source, venait d'une curiosité innocente. Pourtant, Alice marqua une pause avant de répondre. C'est que dévoiler ce genre d'informations personnelles, d'autant plus concernant sa famille, ne lui venait pas naturellement. Après une gorgée, elle reprit. « His name's Neville. Maybe you'll teach him, one day », ajouta-t-elle, pour dissiper sa propre tension.
La tension se dissipa à peine, pourtant, alors qu'ils parvinrent au cœur du sujet qui les amenait tous deux en ces lieux. Les dernières volontés d'un vieil homme. Le futur d'une cause en péril. Une organisation chancelante, un adversaire de taille, et tout aide extérieure qui ne pourrait que leur être utile. Encore fallait-il qu'on laisse Aberthol en faire partie - et, même si c'était Alice qui venait le chercher, elle ne pouvait lui assurer que cela serait effectivement le cas. Une information qui semblait toucher le professeur plus profondément qu'elle ne s'y serait attendue, cependant, elle ne posa pas la question - elle ne pouvait qu'imaginer l'ampleur que le procès avait sur sa vie personnelle, ainsi que sur ses proches.
« i understand, and… i don’t expect anything to be given freely. the order has every reason to question me – i would too, in their place. » Les choses étaient délicates - très délicates. Entre Althéa et Alaric qui se disputaient la potentielle reprise de flambeau du Phoenix, entre les pertes conséquentes et les défaites cuisantes, entre la confiance difficile et la stagnation sans cette dernière... La décision n'était pas à prendre à la légère - des deux côtés. « I'm glad you understand. It's... », elle s'apprêtait à continuer, mais Aberthol n'avait pas terminé. « but, if it’s alright, before i give any sort of answer, i’d like a bit of time. i really want to help, i do, but i’d like to talk it over with…someone very close to me. i know he’ll keep it under wraps, but i don’t – and i won’t be able to – keep it from him. » De nouveau, le silence s'installa entre eux. Cela n'était pas prévu dans ses plans, non. C'était à Aberthol, qu'elle avait fait sa proposition ; à son professeur, qu'Albus avait accordé sa confiance. Pourtant, elle devait bien reconnaître qu'elle comprenait également sa requête. N'aurait-elle pas voulu en parler à son mari, si elle avait été dans sa position ? Son honnêteté était louable. « I understand, I really do. It would be an understatement to say that it's a big decision to make. Talking it over with someone you trust is only fair. But- » Elle aussi, avait un mais, et une condition. « You need to be sure he'll truly keep it to himself. The Order’s secrecy is critical; even the smallest slip could put lives at risk. [...] I hope you understand how important that is. » Son ton était empreint de sérieux, son visage fermé. Elle pensait bien qu'il comprenait, oui. Cela ne faisait pas de mal de le répéter, pour autant.
Aberthol reprit la parole, la surprenant une nouvelle fois. « must be really tough since albus passed. i admire your courage, and it may sound simple, but i mean it. can’t tell you how much ye’ve changed lives, in such a good way. » Elle cligna des paupières, lorgna le fond de sa tasse, vide. « I'm not sure about that, but... That's kind of you to say. » Alice avait du mal à penser aux personnes qu'elle avait potentiellement pu aider - se concentrant malheureusement sur ses pertes. Ses cousins, l'attaque de son mari. « It's just, what needs to be done. He showed us his way and we're just trying to carry on his work. Truth be told », finit-elle dans un soupir, « I'm not sur it'll ever feel like enough. »
Si elle était parvenue jusque-là, par ailleurs, c'était également en prenant certaines précautions. Gardant la parole, elle ajouta. « Regarding your request. » Celle de pouvoir discuter de sa décision. « I would need you to swear on your wand that you will only share this conversation with him, and him alone. As a guarantee. »
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