septembre 1985. Sur les côtes anglaises, un duel entre Albus Dumbledore et Voldemort a lieu dans une caverne isolée. Dumbledore y perd la vie, et sa dépouille est exposée au Ministère comme un sombre avertissement.
glow in the dark est un forum basé sur l'univers d'harry potter. Les personnages des romans sont jouables. attention l'histoire se déroule dans les années 80. En cas de question n'hésitez pas à consulter les admins Sirius Black, Cordelia Nott ou Walden Macnair. Bon jeu parmi nous.
Le Quidditch a toujours rallié les foules, les joueurs sont à présent de véritables célébrités. La notoriété, fulgurante, de Barbie ces derniers mois n'a échappé à personne. Autant l'Ordre du Phénix, que les Mangemorts, souhaiteraient s'attirer ses faveurs afin de placer leur organisation sous des lueurs bienveillantes aux yeux du public.
C'est un élément qui n'a pas échappé à l'Ordre. Siara, il t'a été confié comme mission de t'infiltrer dans le corps soignant de l'équipe des Pies de Montrose, afin de te rapprocher de Barbie. C'est ce que tu parviens à faire, lors d'un entraînement. Sous prétexte de prodiguer des soins et protéger les joueur.eu.ses contre de potentiels sortilèges, tu te rapproches de ta cible. Avec subtilité, tu essaies de tirer des informations d'elle, notamment de savoir si son allégeance va plutôt d'un côté, ou de l'autre.
à savoir • Il n'y a pas d'ordre précis, débute le rp qui veut. • Une fois terminé, pensez à faire archiver le rp. • Amusez-vous.
_________________ compte PNJ, ne pas mp, sauf mention contraire ne pas répondre au mp de membre en danger, il ne sera peut-être pas vu avant la suppression.
Barbie Mulciber
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admin ☆ neutral drink a tea while the world is falling apart.
âge : trente et un ans, que barbie a pu voir le jour. c'est le 17 octobre 1954, non loin des alpes allemandes que la balance a pris son premier souffle.
emploi : poursuiveuse pour les pies de montrose, porte fièrement le numéro 2, ne s'était pas vraiment attendue à ce que ça prenne autant, que le public s'attache aussi rapidement à elle.
statut civil : aucune alliance au doigt pour le moment, résolument célibataire, officiellement par manque de temps; officieusement pour l'image renvoyée, pour faire miroiter des espoirs aux plus désespérés.
statut de sang : la liste des 28 ne ment pas, le sang est pur, personne ne pourrait le nier, ni même vraiment l'oublier.
études : les trois premières années passées à beauxbâtons, avant que le métier du père ne ramène en angleterre, que le transfert ne se fasse à poudlard juste avant la quatrième année. choixpeau n'hésite pas vraiment avant d'envoyer la tête blonde tout droit à serpentard
particularité magique : les rumeurs vont bon train; la plus répandue étant l'hypothèse du sang de vélane coulant dans les veines de la blonde. il n'en est pourtant rien, ce physique elle ne le doit presque qu'à elle-même.
les deux pieds se posent enfin sur la terre ferme, comme une vague de soulagement qui prend dans tout le corps, alors que les mains se desserrent du manche du balai, enlève presque précipitamment les gants, qui serraient un peu trop fort les mains, mais évitaient au moins de se blesser et de s’érafler. maintenant que tu n’es plus dans les airs, que le vent assourdissant ne soufflait plus à toute vitesse dans les oreilles, as cette impression de retourner à la réalité, de manière un peu trop soudaine alors que le bruit venant des gradins se fait nettement plus distinct. quelques privilégiés avaient réussi à obtenir une place afin d’assister à l’entraînement, prends la peine de les gratifier d’un signe de la main avant de tourner les talons et de te diriger vers le vestiaire, plus qu’encouragée par votre entraîneur. ce n’était que l’histoire de quelques minutes, avant que l’un ou l’autre ne tente de mettre un pied sur le terrain, et si vous pouviez éviter de créer un semblant d’émeute, ça ne serait pas plus mal.
détache les cheveux pour mieux les rattacher, éviter qu’une mèche rebelle ne fasse des siennes au pire des moments. les vestiaires ne sont plus très loin, heureusement pour toi, parce que cette sensation désagréable de sueur qui collait à la peau devenait difficile à ignorer. profites des derniers pas qui te séparent du bâtiment pour faire quelques étirements rapides, juste de quoi éviter que les muscles ne se raidissent trop après l’effort. sans compter que le poignet gauche lançait, comme si tu avais un peu trop forcé dessus. mais pas question de traîner plus que nécessaire pour prendre ta douche ; surtout en sachant que la presse n’est jamais bien loin, prête à immortaliser le moindre faux pas pour certains. faux-pas que tu refusais de leur donner de ton plein-gré.
une fois à l’intérieur, l’odeur familière du bois et du cuir des équipements de quidditch prend immédiatement au nez, un frisson parcourt l’échine alors que la fraîcheur du lieu contraste avec la chaleur du corps, encore en ébullition après l’effort. files vers les douches sans demander ton reste, y serais bien restée plus longtemps, mais ce n’était pas le moment, la journée était loin d’être finie et les spectateurs devaient être encore là, derrière le stade, à attendre quelques autographes, ou passer un peu de temps avec l’un d’entre vous. la gêne persiste au poignet, te tire un soupir agacé alors que tu te rhabilles après t’être séchée, attentive à ta tenue.
laisses les cheveux défaits retomber sur les épaules cette fois-ci, reviens sur tes pas, retrouves une partie de l’équipe, en même temps que le personnel médical, toujours présent, si vous aviez la moindre demande, question ou blessure. le moment idéal pour montrer ton poignet, et dans le meilleur des cas, le soigner en quelques heures d’un sort, potion ou onction donc ils connaissaient bien mieux les noms et usages que toi. passes quelques secondes à regarder les silhouettes , familières pour certaines, d’autres non, comme celle d’une jeune femme qui détonne. elle a l’air d’avoir à peine quelques années de différence avec toi, c’est peut-être bien ça qui inspire directement la confiance. ce n’est qu’une question de secondes, avant que vos regards ne se croisent ; par habitude, tu lui adresses directement un sourire pour paraître plus engageante, en franchissant les derniers mètres qui pouvaient vous séparer. « —bonjour ! c’est la première fois que vous venez ici ?...siara, c’est ça ? » les yeux qui se plissent légèrement pour lire la nominette sur son uniforme de sainte-mangouste. « —vous êtes déjà occupée avec quelqu’un ? » regardes autour de vous, comme pour t’assurer que personne ne l’attendait particulièrement.
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uc
Siara McAllistair
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membre ☆ order of the phoenix Cassandra of ill omen.
emploi : Guérisseuse à Sainte-Mangouste, au service de pathologie des sortilèges
statut civil : célibataire
statut de sang : des velléités familiales qui pourraient jusqu'à faire mentir leur ascendance, lignée qui reste de sang-mêlé.
études : Poudlard, de 1971 à 1978 - Serdaigle
particularité magique : De vagues intuitions tout d'abord, des prémonitions se faisant de plus en plus précises. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve témoin silencieuse des fils de l’avenir qui se déroulent devant ses yeux, le plus souvent la nuit, à la frontière entre le rêve et l'inconscient. Cassandre de mauvais augure, voyante.
Revelio
(#) Mar 5 Nov - 10:12 Re: — the price of fame (siara & barbie)
the price of fame @Barbie Mulciber — septembre 1985 Coup de sifflet qui vrille à travers l’air et met fin aux ordres aboyés par-dessus le vent et le sifflement du ballet au-dessus de leur tête. A défaut des joueurs, c’est la clameur des gradins qui enfle d’instant en instant – qui d’interpeler un joueur, qui de tendre vainement un morceau de parchemin ou de braquer l’objectif d’un appareil pour un portrait à la volée. Siara traîne, une dernière seconde avant le vrai commencement de sa mission, aux abords du terrain, s’imprègne de l’ambiance. Et l’air de rien, sonde la foule du regard. Les joueurs, elle aura bien le temps de les approcher tout à l’heure. Mais pour une fois qu’elle approche l’entraînement privé d’une équipe de Quidditch, elle s’interroge sur la présence d’autres, en particulier de la liesse (ou de la véhémence) avec laquelle certains s’agitent. Un claquement sec la tire brusquement hors de ses pensées. Le guérisseur-en-chef la convoque, en même temps que toute l’équipe en poste pour la journée d’un regard sévère. Lance les transmissions, rappelle les pathologies déjà traitées chez certains joueurs et leur rappelle que surtout, surtout, chacun d’entre eux composera avec des joueurs dont le bien-être vaut plusieurs milliers de gallions, et que leur mission est primordiale.
Leur mission. Siara retient un sourire crispé à ce choix de mot judicieux. Cette mission-là, et puis une autre. Celle glissée sur un bureau sous un regard impérieux, celle lui désignant une cible en particulier. Barbie Mulciber. Il y a une sorte de dissonance étrange entre les horreurs de la guerre, auxquelles elle assiste en tant que membre de l’Ordre autant que comme guérisseuse, et cette mission aux allures purement politiques. Mais l’Ordre, aussi ridicule que cela lui paraisse, semble avoir besoin de lisser son image au vernis d’un visage ou de mots judicieusement glissés. Alors elle s'était exécutée, avait patienté, rusé parfois, interverti un dossier ou deux pour enfin pouvoir se glisser dans les rangs protégés de l'équipe soignante des joueurs, pour l'instant sans la moindre garantie d'avoir une seconde chance pour approcher sa cible.
*
Une fois seule, elle se fond dans la masse. Les joueurs ressortent bientôt du vestiaire et les quelques minutes suivantes la replongent dans l’ambiance urgente des couloirs de l’hôpital. Des guérisseurs s’avancent vers les plus amochés, les rideaux se tirent et bientôt l’infirmerie s’emplit des relents de potions et d’onguents qu’on dégaine çà et là. Elle joue sur une corde tendue ; les premières minutes seront cruciales. Paraître suffisamment professionnelle pour ne pas attiser la méfiance de sa future patiente ; pas trop non plus. Elle a beau avoir observé, intégré, mémorisé tout ce qui lui serait utile, elle ne veut pas sortir de son rôle provisoire, trop en faire.
Les gestes orchestrés de l’équipe médicale se déroulent autour d’elle, alors qu’elle reste moins prompte à réagir, déroulant dans sa tête les premières accroches qui lui viennent en tête. Sans doute cela lui donne l’air de l’ingénue en retrait, qui n’ose pas encore prendre les devants. Sa tête oscille de gauche à droite, comme si elle cherchait de qui s’occuper. Et ça marche, semble -t-il puisque son immobilisme forcé attire l’attention, et c’est la silhouette de l’enfant chérie du Quidditch qui se dessine dans son champ de vision.
Leurs regards s’accrochent, quelques secondes, celles qui suffisent. Barbie Mulciber engage le pas dans sa direction et Siara, elle sonde. L’assurance du pas, la franchise du sourire, le soin de la mise. Si ce n’était pas déjà elle qu’elle cherchait, elle n’aurait pas eu d’autre choix que de la remarquer tant elle semble commander inconsciemment (impérieusement ?) l’attention sur elle. Elle s’interroge, soudain. Cette femme sait-elle qu’après qu'on ait décortiqué son minois, offert ce même sourire à la publicité et au tout venant, ce sont maintenant les lourdes questions politiques qu’on fera peser sur ses épaules ? (elle interrompt immédiatement cette pensée, car après tout elle ne sait rien encore de ce que sait, ou pense, mademoiselle Mulciber).
« Bonjour ! C’est la première fois que vous venez ici ? … Siara, c’est ça ? » - Miss Mulciber, bonjour. C’est exact, je viens d’intégrer l’équipe soignante. (elle n’indique pas « à l’essai » ou « pour l’instant » puisque rien n’importera tant que ce premier contact). La réponse lui glisse des lèvres avec légèreté – elle apprécie l’avenance apparente de son interlocutrice, l’effort de nomination ; pour une fois elle ne regrette pas la familiarité du prénom, pour une fois elle ne se réfugie pas dans la distance que lui offre docteur McAllistair. Elle se fend par mimétisme d’un sourire confiant, affable et longuement usé dans les couloirs de Sainte-Mangouste. Ce n’est pas dans son caractère habituel, qui voudrait qu’elle se renfrogne dans un silence discret, jusqu’à ce qu’elle décide du contraire. Mais cette mission a au moins l’avantage de lui laisser son costume de tous les jours : celui du médecin qui joue de l’empathie et de l’écoute comme d’un outil pour pousser ses patients à lui concéder toutes les raisons de leur venue. Et dans les secrets de son esprit, c’est comme un second regard qui s’éveille, lui neutre, observateur, prêt à lister mentalement les mots, gestes, réactions de sa cible.
Et puisque sa chance semble lui sourire, la jeune femme s’inquiète de savoir si elle est libre. « Non, je n’ai aucun patient pour le moment. Si vous en avez besoin, nous pouvons prendre un temps pour vous examiner ». Ce disant, elle tend le bras vers l’espace dédiés aux examens, amorce le mouvement pour l’inviter à la suivre si c’était là, comme elle s’en doute, le fond de sa question. Elle-même trouve d’ailleurs rapidement un tabouret sur lequel s’installer, prête à débuter cette valse sempiternelle des questions – réponses entre un patient et son soignant. A la différence près que ne dépendait pas uniquement son diagnostic de l’issue de la conversation. « Si vous le voulez bien, nous serons plus à l’aise ici. »